Fracking et gaz de schiste : feu vert au Royaume-Uni

Le gouvernement du Royaume-Uni vient de lever l'interdiction du fracking pour le gaz de schiste sur les îles britanniques.
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Fracking et gaz de schiste : feu vert au Royaume-Uni

Publié le 14 décembre 2012
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Réserves de gaz naturel

Le gouvernement du Royaume-Uni vient de lever l’interdiction du fracking (fracturation hydraulique) pour l’exploration et la production du gaz de schiste sur les îles britanniques. Le secrétaire à l’energie Edward Davey en a fait la déclaration.

L’interdiction du fracking, c’est à dire, de la fracturation de la roche par injection, à très forte pression, d’eau additivée, avait été la conséquence de craintes liées au déclenchement de très faibles séismes, aux alentours de 2 sur l’échelle de Richter.

Le gouvernement, en la personne de son Secrétaire à l’énergie Edward Davey, vient d’annoncer la levée de cette interdiction.

Pour apaiser les craintes, le ministre Davey a affirmé qu’une surveillance très stricte serait mise en place afin de pouvoir évaluer la réalité du risque en question.

Une éventuelle production de gaz de schiste au Royaume-Uni tomberait à pic, puisque le pays fait face à l’épuisement progressif de ses ressources de la Mer du Nord, et que, en l’absence de nouvelles sources sur son territoire national, il devrait faire face à une forte hausse de ses importations. À l’heure actuelle, on estime que ces nouveaux champs gaziers pourraient couvrir un quart des besoins du pays.

Toujours dans le secteur de l’énergie, il est également intéressant de noter que le Royaume-Uni vient aussi d’approuver la conception des futures centrales nucléaires proposées par EDF. Ceci signifie donc que le pays confirme envisager la pérennité à long terme du nucléaire sur son territoire, après l’arrêt des centrales existantes pour cause d’âge avancé.

La prospérité énergétique, qui exclut, par définition, les énergies trop chères et intermittentes, étant une condition sine qua non, mais naturellement non suffisante, de la prospérité générale, ces questions ne peuvent en aucun cas être considérées comme quantité négligeable. En ces temps où chacun se demande comment, concrètement, va pouvoir se passer la transition vers le désendettement — public et privé — et vers une inversion de la tendance du chômage, chaque élément positif peut être considéré comme le bienvenu.

Reste à voir quand les pays voisins du Royaume-Uni prendront eux aussi cette décision.

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