L’insoutenable concurrence portugaise des arracheurs de dents et des boutiquiers herboristes

Salauds de Portugais qui osent braconner du diplôme sur les nobles terres françoises ! Scandale ! Il faut interdire !

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Chirurgie salle d'opérations 4 (Crédits CG94 photos, licence Creative Commons)

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L’insoutenable concurrence portugaise des arracheurs de dents et des boutiquiers herboristes

Publié le 16 décembre 2012
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Un précédent billet évoquait le niveau préoccupant auquel est tombé l’éducation scolaire des Français. Une solution consisterait à largement libéraliser le système éducatif, actuellement gangrené par le relativisme, un syndicalisme pétrifiant et une lourdeur administrative létale. Mais même sans cet affranchissement d’un État tutélaire obèse, la concurrence s’installe doucement… Et fait hurler les monopoles en place.

Et cette fois-ci, on fait un beau combo de monopoles puisque cette nouvelle concurrence en heurte deux de plein fouet : celui de l’éducation d’un côté et celui des dentistes et des pharmaciens, de l’autre. Difficile de ne pas trouver plus violent comme entrée en matière. Comme on va le voir, le syndrome du plombier polonais frappe à nouveau, with a vengeance.

En substance, c’est l’ouverture d’une filiale de l’Université portugaise de Fernando Pessoa (UFP), depuis le 12 novembre dernier, qui pose un grave problème à tout l’establishment dentaire français. En effet, avant l’arrivée de ces trublions, les étudiants qui avaient échoué lors de leur première année d’étude abandonnaient ou tentaient le cursus dans un autre pays. Mais avec cette implantation en pays toulonnais, ils pourront recommencer leurs études en suivant le cursus portugais tout en restant en France. Horreur et abomination puisque ce faisant, l’université contournerait, selon les professionnels français, le numerus clausus en vigueur. Pour le moment, une trentaine d’étudiants (selon la direction) est concernée par les cours de l’UFP, mais rassurez-vous : la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, est déjà en train d’intervenir pour leur pourrir définitivement leur scolarité, à ces petits casseurs de monopoles.

L’argumentation des farouches opposants à ce ver portugais dans notre belle pomme française est intéressante à suivre.

D’un côté, Réda Amrani-Joutey, président de l’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France, explique que le numerus clausus (qui limite le nombre de pharmaciens formés à l’université française) est un nombre « déjà assez élevé ». Les quelques étudiants qui ont choisi l’UFP seraient-ils un peu bêtes puisqu’en réalité, on a de grandes latitudes pour embaucher ? Ne concluons pas trop vite, puisque Dominique Porquet, le doyen de la faculté de pharmacie Paris-Sud, explique, lui, qu’« Il est inutile de mettre en place un encadrement s’il peut être contourné aussi facilement » Et puis, si le numerus clausus est suffisamment élevé, personne n’aura besoin de le contourner, non ?

Plus rigolo encore l’argument qui consiste à dire que l’établissement privé exploite en fait assez scandaleusement un marché particulier, celui des étudiants recalés en première année de ces cursus sélectifs. Le vilain ! Cette méchante faculté ose se spécialiser dans les étudiants que le système français à rejeté et c’est proprement insupportable : chacun sait qu’une fois exclu du système français, l’étudiant honni doit se reconvertir en équipier McDo ou en garagiste, et qu’il est carrément inconvenant pour lui de s’acharner bêtement dans le métier qu’il a choisi ! Mais où va-t-on si maintenant les exclus de la « sélection » du magnifique système français trouvent finalement des professeurs prêts à les encadrer et à les amener à un diplôme valable, alors que l’exclusion vaut, en elle-même, la juste déchéance que tout loser devra porter, gravé sur son front, pour le reste de sa misérable existence en France, hein, d’abord ?

consultez un dentiste

Je sens que certains m’objecteront, la gueule enfarinée, que si des enseignants sont prêts à récupérer ainsi les rebuts des facs françaises, c’est parce que ces aigrefins distribuent des diplômes en carton en profitant du désarroi des pauvres exclus ! Ce à quoi je noterai simplement que, jusqu’à preuve du contraire, les Portugais n’ont pas tous les dents pourries et que leurs pharmaciens valent bien les nôtres, ce qui tend à montrer que leurs diplômes sont aussi valables, n’en déplaisent aux pisse-froids qui sentent leur petit pouvoir local s’éroder.

J’entends aussi les pleurnicheries du précédemment nommé Réda Amrani-Joutey qui déclare, enflammé comme peut l’être toute pasionaria syndicaliste franchouille, que :

« Cette université propose presque d’acheter son diplôme, et je redoute un enseignement à deux vitesses, un pour les riches et un pour les pauvres. »

Sacré Réda, tiens, qui prend bien la précaution orale de mettre un presque à sa pitoyable accusation. Il est vrai que ce n’est pas comme si le système actuel, français, de maintenant là tout de suite, n’était pas déjà clairement momifié sur une reproduction sociale assez bétonnée et particulièrement prône à cette double vitesse, hein ! Il faudrait savoir : où bien on gobe les chiffres de l’Observatoire des inégalités et on pleurniche sur le système qui est déjà à deux vitesses, et on constate que cette UFP ne fait qu’entériner un fait acquis, ou bien on reste coincé dans sa petite vision fantasmée d’un système parfait qui n’a jamais existé et on passe pour un guignol rétrograde.

On peut souhaiter, certes, un système égalitaire où tout le monde a accès à la connaissance distribuée gratuitement par des cadors. En attendant, pour les gens qui sont dans le monde réel, il y a une solution concrète qui veut s’installer et que les actuels bénéficiaires du status quo ne veulent surtout pas laisser faire, alors qu’elle constitue très manifestement une solution pour désengorger les facs de tous ces gens riches qui peuvent se permettre un bel enseignement payant, permettant ainsi aux cadors désintéressés de s’occuper des plus pauvres. C’est-y pas génial ?

Apparemment, non : leur diplôme, il est tout pourri et il est trop cher, s’écrient donc de façon même pas voilée le doyen de la fac de pharma et le président de l’association d’étudiants, et puis d’abord leurs formations sont nivelées par le bas, nananère.

On comprend que le recteur de la faculté portugaise, Salvato Trigo, interrogé, prenne tout ça un chouilla pas bien. On dirait… on dirait de la bonne grosse xénophobie, doublé de ce bon jacobinisme si délicieusement français : eh oui, cela revient à refuser au Portugal le droit d’avoir des institutions qui s’internationalisent.

Plus intéressant encore, on apprend que le conseil scientifique de l’UFP est présidé par le neuropsychiatre renommé Boris Cyrulnik, qui s’étonne de la réaction de ses confrères :

 » Ce genre d’université existe partout, notamment aux États-Unis. Tout ça démontre surtout l’absurdité du numerus clausus. « 

dentiste portugais vu par un dentiste françaisBien évidemment, l’arrivée de cette concurrence remet directement en cause le numerus clausus et le pouvoir discrétionnaire qui y est attaché, mais pas seulement. Lorsqu’on lit que Reda Amrani-Joutey est très inquiet parce que, « dans dix ou vingt ans, des dizaines d’universités privées s’implanteront avec des enseignements pas contrôlés », on est bien ici dans le pur procès d’intention et l’agitation spasmodique de chiffon rouge typique de ceux qui n’ont pas d’autres arguments que la peur des lendemains qui ne chantent plus à faire valoir pour empêcher tout changement.

En revanche, on peut être certain que ce foutriquet est parfaitement heureux de constater qu’un diplôme français de pharmacie ou de dentiste permet de s’installer en Belgique ou au Portugal. Il serait frétillant à l’idée qu’une belle université française de dentistes ou de pharmacie s’installe à Namur, Fribourg ou Lisbonne. Simplement, il chope des boutons lorsque la réciproque est vraie et ne veut pas entendre parler d’une concurrence d’enseignement, parce que, parce que, comprenez-vous, ces Portugais, ils font tout de travers voyons c’est évident…

Si ceci montre quelque chose, c’est précisément à quel point la France a besoin de cette concurrence, de ce sang frais et de méthodes nouvelles. La France crève de ses monopoles, de ses archaïsmes et de ses réflexes surprotecteurs arc-boutés sur un passé certes glorieux mais déjà fort lointain. Et par dessus tout, la France se meurt de ses petits chefs qui croient la sauver en protégeant leurs miches et ne font que jeter quelques pelletées de terre supplémentaires sur son cercueil.
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  • Il faudra suivre le dossier . Si oui ou non l’antenne française de l’université portugaise Fernando Pessoa est condamnée à fermer , adapter ses diplomes ou encore ?
    Que va donc inventer notre nomenklatura pour bloquer ce type d’initiative ?

  • .Il y a déjà beaucoup trop d’etudiants qui s’inscrivent en 1ère année de médecine en France avec 80% de recalés qui sont obligés de s’orienter vers une autre filière totalement différente.
    Monsieur H16 est le premier a « demolir » par sa prose , les étudiants qui sortent d’un cursus litteraire ou sociologique et qui ne trouvent pas de boulot .
    Ils leur conseille de se retrousser les manches et de chercher un job dans le batiment ou la restauration où il y a de l’offre.
    Donc je ne vois pas trop pour quelle raisons, il « retourne sa veste » et défend cette pseudo école dentaire qui va deverser un surplus de postulants praticiens en France dans des métiers médicaux hyper-surchargés de postulants.
    De toute manière, quand bien même, ils parviendraient à ouvrir une boutique avec une fausse plaque de cabinet dentaire ou une fausse enseigne de pharmacie, la secu ne les reconnaitra pas et refusera de rembourser leurs actes et l’ordre des medecins les « cassera ».

    • Vu les prix des prestations dentaires, il n’y a pas assez de monde sur le marché. « Fausse plaque » cela me fait penser à la « fausse crèche » qui rendait bien des service … Et si je veux acheter des services moins coûteux ; je pense que c’est mon problème.

    • A priori, l’ordre des Médecins s’occupe des médecins et n’aura donc rien à voir là dedans. Il y en a qui ont besoin de casser leurs oeillères.

    • Trop de médecins? je croyais qu’on souffrait de déserts médicaux en France… et puis les médecins gagnent encore très bien leur vie, donc la concurrence ne doit pas être si rude.

      • « …et puis les médecins gagnent encore très bien leur vie… »

        Vous faites erreur. Un généraliste secteur 1 reverse environ 75 % de son income à l’Etat, si vous appelez ça « gagner très bien sa vie »… On n’a clairement pas la même vision.

    • 1/ Les métiers de soins sont en pénurie et la demande va augmenter, contrairement aux études de littératures ou d’histoire du lard.
      2/ Il me semble que ces étudiants iront à l’UFP avec leur argent et ces études n’engagent qu’eux.
      3/ Je vous fais remarquer que les socialistes qui défendent le droit à faire des études sans débouchés, comme vous le faites là maintenant, retournent leur veste.

    • Harrisburg est comme tant de socialistes qui n’aiment pas la concurrence et le libre-arbitre. Comme il ne comprend pas non plus les ressorts du marché libre, il est tout perdu lorsque d’un côté, on renvoie les étudiants à leur responsabilité en matière de choix de cursus (je n’ai jamais « cassé » l’un ou l’autre pour ses choix, du reste, et j’attends de voir l’exemple que m’exhibera notre troll de service), et quand de l’autre je renvoie aussi les dentistes et pharmaciens aux leurs concernant la concurrence. Si ce qu’ils offrent en matière de formation est meilleur que la fac portugaise, ils n’auront aucun mal à faire valoir cette qualité. Sinon, c’est qu’ils nous pipotent.

      Enfin, s’il y avait, comme notre trollinou le prétendait, une bonne adéquation entre l’offre et la demande de pharmacie et de dentistes, il n’y aurait ni déserts ni tarifs aussi consternants pour des opérations somme toute banales (surtout lorsqu’on compare avec d’autres pays).

      •  » Si ce qu’ils offrent en matière de formation est meilleur que la fac portugaise, ils n’auront aucun mal à faire valoir cette qualité.  »

        En médecine et en dentaire, les praticiens font valoir leurs qualités en comparaison des autres praticiens qui sont habilités par une instance.
        L’habilitation existe dans tous les grands pays civilisés.
        Les autres, ceux à qui vous vous intéressez subitement par pur opportunisme politicien, ce ne sont que des guignols qui auront achetés des diplômes en chocolat avec l’argent de papa et maman et qui auront engraissés avec leurs euros des pseudos formateurs en situation d’illégalité..
        Quant aux déserts medicaux, c’est un faux problème car le numerus clausus se justifie pleinement etent donné qu’ il y a (beaucoup) trop de professionnels de santé dans des régions où il y a une clientèle potentielle importante.
        Le jour où les liberaux demanderont qu’on oblige un hypermarché à s’installer en Lozére, ils pourront la ramener sur le numerus clausus.

        • Proposez vous de déporter les dentistes (pharmaciens, etc …) parisiens en corréze en vue de répondre à plan d’égale répartition des moyens ? Puis d’utiliser leurs services ??

          Pour les diplômes en chocolat, un professionnel de la santé peut indiquer sur sa plaque l’origine de son diplôme. Ce qui vous permettra de choisir le votre et nous de choisir le notre.

        • Calme-toi Anakin. On sait bien où tes élucubrations vont nous mener.

          « ANAKIN: We need a system where the politicians sit down and discuss the problems, agree what’s in the best interests of all the people, and then do it.

          PADME: That is exactly what we do. The trouble is that people don’t always agree. In fact, they hardly ever do.

          ANAKIN: Then they should be made to.

          PADME: By whom? Who’s going to make them?

          ANAKIN: I don’t know. Someone.

          PADME: You?

          ANAKIN: Of course not me.

          PADME: But someone.

          ANAKIN: Someone wise.

          PADME: That sounds an awful lot like a dictatorship to me.

          … »

          Cela mène toujours au côté obscuuuuur de la fooooorcccccee !!

          http://cdn.smosh.com/sites/default/files/bloguploads/what-i-do-meme-darth-vader.jpg

      • Quels tarifs consternants?

        Quelles opérations ?

        par rapport à quel pays?

        parce que en dehors des pays de l’est et d’Afrique du nord je serais curieux de savoir ou l’on peut se soigner moins cher qu’en France

        Ceci dit ok pour une université concurrente de toute façon,les diplômés des pays de l’est s’installent déjà chez nous

    • « La secu ne les reconnaitra pas et refusera de rembourser leurs actes »

      Non ! L’Assurance maladie n’a pas ce pouvoir. Elle peut éventuellement refuser le conventionnement ouvert « aux médecins exerçant à titre libéral, inscrits au tableau de l’Ordre national et qui ont
      fait le choix d’exercer sous le régime conventionnel » mais elle a intérêt à justifier sa décision si elle ne veut pas voir ses décisions infirmées par les juridictions compétentes.

      Harrisburg, encore une fois, vous racontez n’importe quoi à propos d’un sujet que vous ne maîtrisez visiblement pas. Quand on ne sait pas de quoi on parle, on évite d’éructer des idioties.

  • Une bonne vieille ligne Maginot ! Quoi ! L’envahisseur ne passera pas !

  • Le numerus clausus est assez élevé ? Oui si on considère que 22 places en dentaire pour 600 élevés c’est assez (fac de toulouse). Et quand on est recalé, on vous fait bien sentir que vous êtes de la merde et que vous n’arriverez a rien. Même si vous auriez du juste cocher la réponse A au lieu de la B (et oui le concours c’est cruel !). Donc si les étudiants reçus collés ont la possibilité de faire les études qui leur plaisent vraiment, alors tant mieux ! Et quant aux sommes d’argent, quand on regarde la proportion d’étudiants reçus au concours et qui ont payé des prépas a 4000 euros le semestre, on dépasse largement les 50%, alors les études a deux vitesses, elles sont déjà là, faut pas se leurrer..

    • @Alex
      « Le numerus clausus est assez élevé ? Oui si on considère que 22 places en dentaire pour 600 élevés c’est assez (fac de toulouse). »

      Je connais plein d’etudiants qui se sont fait recaler en 1ère année de medecine et qui maintenant sont heureux de travailler dans l’electronique ou les ascenseurs .
      La question est de savoir pourquoi il y a 600 inscrits en fac à Toulouse (pour 22 places en dentaire) .
      Croyez-vous vraiment que ces 600 étudiants ont vraiment la vocation pour faire ce métier ?.
      Bien sûr que non ! ! La plupart se sont inscrits dans cette filière dentaire après s’être renseignés sur les reveus annuels moyens d’un dentiste dans leur région.
      C’est l’appat du gain qui a guidé leur choix..
      Alors que très peu de ces gens là soient retenus, ce n’est que justice.
      Lorsqu’on est trop gourmand on s’expose à de fortes desillusions.

      • Ils tiennent compte des revenus potentiels dans leurs choix de formation professionnelle? Quelle horreur, les vilains capitalistes, pendons les vite sur la place Rouge…

        Plus sérieusement, s’il sont attirés par les revenus, c’est que le rapport élevé entre revenu et risque dans cette profession est artificiellement maintenu par le numerus clausus. Il s’agit donc d’une rente que les consommateur sont forcés de verser à cette profession. Sans numerus clausus, les salaires de cette profession baisseraient, donc le cout de la santé en France baisserait, pour tous, et naturellement, moins de jeunes seraient attirés par cette profession, dont les effectifs s’ajusteraient par le mécanisme de l’offre et de la demande.

        Mais vous avez raison, continuons de protéger ces pauvres médecins et autres, de la cupidité des méchants consommateurs.

        • @bastiat
          « Ils tiennent compte des revenus potentiels dans leurs choix de formation professionnelle? Quelle horreur, les vilains capitalistes,  »
          Oui tout à fait quelle horreur d’en arriver à l’absurdité de choisir son métier en fonction des revenus qu’il va vous procurer..
          Le fric-roi ! le seul credo liberal.Le travail , par lui-même, ne vaut rien.

          [ MODE « si ma tante en avait on l’appellerait tonton »]
          les salaires de cette profession baisseraient, donc le cout de la santé en France baisserait, pour tous,
          [/MODE]
          Le monde imaginaire des liberaux.

          • « Oui tout à fait quelle horreur d’en arriver à l’absurdité de choisir son métier en fonction des revenus qu’il va vous procurer.. »

            Les socialistes sont tellement peu obsédés par l’argent qu’ils ne pensent qu’à voler l’argent des autres 😀
            On a ici une preuve magnifique de la haine typiquement socialiste de l’argent mérité, gagné à la sueur de son front. L’argent c’est bien quand c’est volé mais pas quand c’est gagné. Ah les socialos!

      • Mais pourquoi voulez vous à tout prix vous mêler de la vie des gens? Qui êtes vous pour décider si untel doit être dentiste ou non? Si untel doit faire de l’électronique ou des études d’art. Vous êtes là à nous accuser d’interventionisme alors qu’on défend la liberté de chacun.

        Un numérus clausus ne mesure pas vos capacités sinon vos capacités par rapport aux autres. Il met en place un monopole pour maintenir une rente à une coterie. Il peut y avoir 30-50 excellents élèves à la fac de Toulouse qui méritent d’être dentistes. Les personnes incompétentes ne seront pas diplômés tout simplement. Pas besoin de mettre en place un nombre limité de places.

        Si ces dentistes portuguais sont si mauvais, alors personne n’ira les voir. Tout comme en France, tous les dentistes ne se valent pas.

      • il sélectionnent sur l’appât du gain dans les facs maintenant.

    • les soins(pris en charge par la sécu) sont plus chers au Portugal que chez nous … ils ne doivent pas être plus mauvais !!

      vous feriez mieux de vous scandaliser du cout des études énarchiques pour le contribuable (20 fois +)

  • Je remets ici mon commentaire car il mérite d’être lu par le plus grand nombre.

    ndh16 : non, pas vraiment, mais comme il y est, autant le commenter pareillement.

    Cher h16, vous dites, je vous cite : »les Portugais n’ont pas tous les dents pourries et leurs pharmaciens valent bien les nôtres, ce qui tend à montrer que leurs diplômes sont aussi valables, n’en déplaisent aux pisse-froids qui sentent leur petit pouvoir local s’éroder. »

    h16 : Leurs pharmaciens valent les nôtres, ah bon ???

    – Deux laboratoires pharmaceutiques FRANÇAIS parmi les 20 premiers mondiaux, dont un (Sanofi) sur la première marche du podium en 2012. Combien de labos portugais parmi les 50 premiers ? ZERO !

    h16 : Quel rapport, même lointain ?

    – De très grandes innovations pharmaceutiques avec une portée mondiale sont nées en France. Combien au Portugal ? ZERO !

    h16 : Ah, ces Portugais, tous des cons !

    – En 2011, en France et d’après l’assurance maladie, plus de 4 000 000 erreurs médicamenteuses évitées grâce au contrôle et à l’analyse des prescriptions par les pharmaciens d’officine ou pharmaciens hospitaliers. J’aimerai bien connaitre le chiffre au Portugal ??

    h16 : Mais on s’en fout, mon brave pharmacien. Vous êtes délicieusement xénophobe, soit, il n’y a pas de quoi en être fier non plus.

    Conclusion : La pharmacie et ses pharmaciens sont les plus grands piliers de la médecine française.

    h16 : Lol. Faudrait quand même pas voir à trop pousser quand on voit ce que fait le pharmacien moyen, i.e. pousser des médocs dans un sac plastique. Le type qui bosse en labo et en big pharma, c’est le 1% qui justifie les xénophobes comme vous, je suppose…

    Les pharmaciens sont les seuls spécialistes du médicament, ils contrôlent cette chaine (du médicament) depuis sa conception en laboratoire jusqu’à sa délivrance en officine. Un bon pharmacien ne laisse jamais sortir un patient de son officine avec un traitement inadapté. Et un bon pharmacien en laboratoire, c’est une qualité de médicament assurée dans votre organisme.

    h16 : blablabla. Le pharmacien, de nos jours, est au mieux un type qui travaille dans un labo de recherche, auquel cas c’est bien plus qu’un pharmacien. Et au pire, c’est un boutiquier diplômé et en France, furieusement accroché à son petit monopole. En Allemagne, on en forme de très bons en 5 ans. En France, on en produit aussi, mais en 8 ou 9 ans, sans gloire.

    Voulez vous donc vraiment que ce soit une école portugaise qui forme ceux qui auront demain le contrôle de vos traitements ? Moi en tant que patient, ça me ferait froid dans le dos.

    h16 : Moi, ce qui me fait froid dans le dos, c’est cette vision archaïque du monde, du Portugal en particulier.

    • A quoi cela sert il que je réponde, puisque les commentaires qui ne vous conviennent pas sont censurés…

    • Mr le Pharmacien, avez vous déjà rencontrer des pharmaciens portugais pour parler comme cela ?
      Les portugais ne sont pas tous des maçons et des femmes de ménages, ce temps est révolu mon cher Mr ! Il y a des pharmaciens portugais très doués et d’autres moins, comme en France et comme partout !
      Avant de critiquer à ce point un pays et ces habitants il faudrait déjà le connaitre !

      Il y a des milliers d’émigrants portugais et de fils d’émigrants (qui sont dois-je vous le rappeler français aussi), certains d’entre eux sont médecins, pharmaciens, dentistes et il n’ont pas plus de problèmes que les autres !

      Je suis bien content de ne pas connaître des gens avec votre vision des choses.
      J’espère vraiment que vous aller un jour rencontrer un pharmacien ou médecin portugais ou fils de portugais pour qu’il vous prouve que vous avez tort et qu’ils ne sont pas tous des incompétents !

  • Merci ! Merci Mr H16 ! Enfin un article censé, réfléchis sur cette fac !
    Je crois que les personnes ne se rendent pas comptent de la difficultés de la PACES, et de ce numerus clausus tout simplement injuste car partout on entend crier qu’il manque de médecins, dentistes et pharmaciens. Des jeunes étudiant qui sont prêt à faire de 6 à 12 ans d’études pour pouvoir faire le métier qu’ils rêvent sont recalés à cause d’un numerus clausus totalement injuste !
    Le diplôme portugais est tout aussi valable que le français.

    De plus je rappel aux personnes que les écoles de commerces, kinés, ostéopathie, orthophonistes etc… sont payantes alors que les 3 derniers font parties des métiers de la santé. En quoi cela sera donc à ce point inadmissible d’entrer dans une école privée pour devenir dentiste.
    Et à ceux qui ne seraient toujours pas convaincu je leurs rappellerais simplement que les université des USA sont payantes ! Les sommes y sont d’ailleurs bien plus astronomiques ! Pourtant personne ne dit que les médecins diplômés d’Harvard ont achetés leurs diplôme !

    • Mr Kami, Je crois qu’on est parti sur de mauvaises bases. Je n’ai absolument rien contre les portugais. L’école aurait été allemande ou américaine, j’aurais eu la même réaction.

      Si les pharmaciens portugais ont le niveau des pharmaciens français, comment expliquez vous que les pharmaciens français développent beaucoup plus d’innovations thérapeutiques que les pharmaciens portugais ?

      Comment expliquez vous que la pharmacie française est un modèle pour les pays du monde entier ?

      L’OMS a classé les système de santé : Devinez quel est la place de France : médaille d’or !! Le système français tant critiqué dans cet article a donc fait ses preuves. Quand on a le meilleurs système de santé au monde, je vois pas pourquoi on voudrait changer les choses.

      Le système portugais est classé 12ème, devant les USA : c’est la preuve que les portugais ne sont pas bons qu’à former des femmes de ménage, ils sont plutôt bien classés… mais derrière la France, comme toutes les autres nations.

      En France, il existe la PACES (première année commune de santé) : il faut réussir cette année pour prétendre exercer une des 4 professions médicales supérieures, à savoir médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste et sage-femme.

      Ce concours est libre d’inscription, j’invite donc tous les jaloux à venir sur les banc de la PACES en 2013-2014.

      • Pour sanofi la reponse a déjà été donné sur ce site : « parce que la secu paye chère les génériques » parce qu’elle paye chère tous les médicaments. Exprimer autrement, les sociétés pharmaceutiques grossissent sur le dos des contribuables. Et pour les accidents évités, je peux affirmer que le Portugal en a évités 50 000 000 (vu que c’est le genre de chiffre totalement indémontrable autant ce lâcher)

        • C’est totalement faux pour Sanofi. La sécu ne paye pas plus cher les médicaments Sanofi que les médicaments Pfizer ou Merck.

          De plus, un laboratoire ne devient pas premier mondial grâce au marché français. Pour arriver à un tel rang, il faut s’implanter partout, et particulièrement aux USA. Donc a sécu n’a rien à voir avec rayonnement de Sanofi. Notre laboratoire doit son succès à ses nombreuses innovations thérapeutiques et son sérieux dans les bonnes pratiques de fabrications.

      • Le recyclage n’est pas obligatoire pour les pharmaciens ? De quelle époque date vos infos

        De plus sanofi vire ses chercheurs qui cherchent mais ne trouvent pas pour , à mon avis, racheter des petites structures style start up qui elles, cherchent beaucoup et pour quelques unes d’entre elles trouvent(mais pas en France). C’est plus rentable d’acheter chère une start up qui a trouvé une molécule prometteuse que d’entretenir une armée de chercheurs (surtout français..petite paie pour tout le monde y compris les plus motivés))
        Et quand on voit comment les plus valus sont traitées en France, les chercheurs seront peut être français mais pas les brevets.
        Et sans le marché américain ou les médicaments sont beaucoup plus chers, il n’y a quasi aucun espoir d’arriver à mettre un médicament sur le marché mondial
        Total est aussi français mais ses activités et benef se font hors de France Je ne comprend pas que les actionnaires ne demande pas à délocaliser le siège social de cette boite. J’imagine que sous la table il doit se passer des choses pas très catholiques

  • Pfff, qu’est-ce qu’il y a comme trolls mélenconnards aujourd’hui…

  • Habituellement j’apprécie les articles de H 16 et là bizarrement moins parce qu’il parle d’un sujet que je connais un peu, je suis chirdent. Ce qui me pose pb c’est qu »en tant que libéral ( et oui je me considère comme libéral , personne n’est parfait), il me semble que les règles de concurrence doivent être égales pour tous et avec cette université les règles sont différentes, ceux qui font des études dans le cursus traditionnel ( et gratuites, du moins c’est comme ça que c’est présenté),sont soumis à concours et numérus clausus, ceux qui passeraient par un fac privée n’auraient pas cette contrainte, donc ça me convient moyen, si on permet à une telle fac de s’installer en France, ils faut harmoniser les règles, soit on supprime le numérus clausus en France, soit on l’applique à cette fac portugaise, installée en France.
    Petite précision, cette fac n’est pas là pour diplômer des portugais qui viendraient exercer en France, mais pour proposer une formation en dentisterie à ceux qui auront les moyens de s’y inscrire, français ou autres, il existe aussi une école dentaire de ce type en Andorre, ou du moins c’était en projet. Maintenant il semblerait que seules les premières années seraient prévues en France, pour la pratique en clinique, il leur faut trouver un établissement qui acceptera , sinon la clinique se fera au Portugal.
    Après j’ai lu des commentaires sur les revenus indécents des praticiens français au frais de la sécu, et que si on diminuait les tarifs ça réduirait les dépenses de santé. Il y a là deux erreurs à corriger: les revenus des dentistes sont essentiellement : les soins au tarif sécu sans droit aux dépassements, le tarif dit conventionné et qui n’a pratiquement pas évolué depuis trente ans, et qui est le plus bas de tous les pays européens, deux à trois fois moins élevé que chez nos voisins les plus proches. Et la prothèse dentaire à tarifs libres, ce qui parait le plus cher chez le dentiste, parce que le remboursement des prothèses dentaire est bloqué depuis mars 1988, votre couronne est donc remboursée sur la base de 1988 avec des tarifs de 2012. Il faut savoir que ce tarif de prothèse permet aussi de continuer à faire des soins à perte à tous les patients. Donc cela n’a aucune influence sur les les dépenses de remboursement de l’assurance maladie, Il faut savoir que la part de remboursement des soins dentaires dans les soins de ville est passée de 30 % il y a 50 ans à 10 % aujourd’hui, étonnez-vous après de trouver nos tarifs élevés ??

    Dernière chose, vous avez l’air de reprocher aux dentistes ou pharmaciens leur revenus, mais il n’est que la juste rétribution de leur travail, je ne vois pas en quoi ça peut vous choquer en tant que libéraux. Et chez nous les tarifs de prothèses sont libres donc faites jouer la concurrence.

    • +1 et c’est valable pour la chirurgie en général

      Et pour les pharmaciens « libéraux » qui suivent de prêt le ministère de la santé sur les génériques je préfère ne pas dire ce que je pense …mais des libéraux comme ça idem pour les médecins qui touche une petite enveloppe si ils s’engagent à prescrire plus de génériques.

      Nos états font comme avec la voitures et l’énergie. A force de mettre des bâtons dans les roues de l’industrie pharmaceutique en leur faisant concurrence avec des génériques ont détruit les labo dont les couts sont phénoménaux du fait des normes parfois délirantes imposées par les structures étatiques.
      J’aimerais que l’on m’explique pourquoi les molécules originales dont le brevet est tombé dans le domaine publique ne se retrouve pas sur le marché à concurrencer les soi disant génériques..Parce qu’a partir du moments ou la molécule a été rentabilisée et les chaines de fabrication installées ,continuer à les faire tourner ne coute plus grand chose. Et avoir son nom sur une boite de médicament est une bonne publicité !?

  • J’ai trouvé un article sur les médecins roumains et voilà quelques extraits :
    « Pour le docteur Georges Jung, qui exerce à Compiègne et représente la Fédération des médecins de France (libéraux), « cette arrivée de médecins roumains ne pose pas de problèmes de compétence. On ne peut pas mettre en cause leur formation, ils ne sont pas sous qualifiés. »
    Selon le représentant syndical, les problèmes ne s’arrêtent pas là : « Il y a une inégalité. En France, le numerus clausus bloque le nombre de médecins formés et diplômés chaque année. »
    « Or, le numerus clausus n’existe pas en Roumanie, note le docteur Jung. Quelque part, il y a une injustice quand on refuse à des étudiants français de poursuivre leurs études malgré un niveau suffisant. »
    Conclusion : on ne critique pas les médecins roumains, au contraire on les accueille et on en a bien besoin pour combler les désert médicaux. Alors pourquoi un dentiste ou un pharmacien portugais poserait probleme ? Est-ce qu’on critique les étudiants français qui recalés alors qu’ils on 13 de moyenne s’en vont étudier en Espagne pour les kinés et dentaires ou en Roumanie pour la médecine ? Pourquoi cette école pose tant de problèmes alors que cela fait des années que des étudiants s’expatrient pour faire des études de santé ? Cette école gêne parce qu’elle est en France mais au final c’est exactement la même chose que les universités étrangères qui accueillent des français.

  • Dernière nouvelles du CLESI (Anciennement Pessoa), les étudiants viennent de recevoir un courrier leur annonçant que leur cursus clinique prévu à Porto ne peut pas se faire, ce qui veut dire que les étudiants dont les parents ont payé 10000 € par an pour les études de leur enfants seront peut-être obligés d’en rester là… où réintégrer le cursus universitaire public français. Sans validation clinique, pas de soins possibles. Accepteriez -vous d’être soignés par des praticiens sans expérience pratique ?
    Et tout ça sans lobbying des dentistes français, juste l’incompétence de ce type de structure, et c’est seulement contre ça que les dentistes ont voulu mettre en garde. Et c’était prévisible.

    • Et je voudrais dire à ceux qui trouvent génial d’embaucher des européens à moindre coût, que si leur métier à EUX soit traité de même, au nom de la concurrence, qu’en penseraient-ils ?
      Regardez les chauffeurs de poids lourds « dézingués »par les chauffeurs de l’est !!On fait la même chose avec les journalistes, les politiques, les commerciaux, les ingénieurs et on peut continuer
      longtemps comme ça.
      La concurrence s’exerce A ARMES EGALES sinon le système ne tiendra pas longtemps. Et à vouloir toujours moins cher, on se prépare de belles surprises !!!

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À l’occasion de la neuvième séance de l’école du libéralisme, nous avons eu le plaisir d’accueillir Lisa Kamen-Hirsig, enseignante et essayiste franco-suisse, au sujet de la formation des enseignants dans une société libre.

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Le salon de l'automobile a permis à Renault de dévoiler ses nouveautés. Mais les constructeurs européens, qui doivent développer l'électricité à marche forcée, sont concurrencés par les industries chinoises. Un exemple de guerre économique qui pose la question du rôle de l'Etat, de la place de l'échange et du rôle de la voiture.

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Les attaques contre le libéralisme ne datent pas d'aujourd'hui. À la fin du XIXe siècle, un des derniers représentants de l'école classique française, Frédéric Passy, invité à Genève, y faisait une conférence où il plaidait la cause de ce qu'il appelait l'école de la liberté : c'était le 9 avril 1890.

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