Gérard Depardieu : Obélix en grève

Gérard Depardieu part et décide de faire grève. Certains verront sans doute un parallèle avec John Galt, le héros randien de La Grève.
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Gérard Depardieu en 2010 au festival de Cannes

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Gérard Depardieu : Obélix en grève

Publié le 21 décembre 2012
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Gérard Depardieu jette un menhir dans la mare et décide de faire grève. Certains verront sans doute un parallèle avec John Galt, le héros du roman d’Ayn Rand, La Grève.

Par Emmanuel Martin.

Gérard Depardieu en 2010 au festival de Cannes

L’exil fiscal de Gérard Depardieu en Belgique, à Néchin à quelques pas de la frontière, a fait les gros titres de la semaine dernière. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a qualifié le comportement de notre Gérard national de « minable » et Yann Galut proposé de déchoir « Obélix » de sa nationalité française. Voilà de quoi motiver la lettre ouverte de Gérard Depardieu au Premier ministre dans le Journal Du Dimanche, le 16 décembre dernier. Depardieu jette un menhir dans la mare. Et certains verront sans doute un parallèle avec John Galt, le héros du roman d’Ayn Rand, La Grève. Car Gérard a décidé de faire grève.

Dans sa lettre, il commence par rappeler que ce qui est « minable » c’est de  qualifier son départ de « minable ». Bien qu’il ne veuille pas justifier les nombreuses raisons de son choix, il rappelle clairement qu’il part après avoir payé, selon lui, 85% d’impôts sur son revenu en 2012 et 145 millions tout au long de sa vie. Se sentant injurié par le Premier ministre, il reproche à ce dernier de considérer que « le succès, la création, le talent, en fait la différence doivent être sanctionnés », rappelant au passage qu’il a créé des entreprises qui emploient 80 personnes. Voilà donc Obélix prêt à rendre son passeport et sa sécu.

Au-delà du tapage médiatique, cette lettre est importante à plus d’un titre.

D’abord parce que, grâce à un acteur de premier plan, les catégories quelque peu abstraites d’« incitations » et de « conséquences inattendues des politiques publiques » vont mieux pénétrer dans la zone de conscience d’une classe politique française essentiellement étatiste (à droite comme à gauche). Créer un impôt à 75% au-delà d’un million d’euros a effectivement des conséquences sur les incitations des riches et des gens créatifs. M. Hollande et son équipe peuvent qualifier cette mesure de « juste » parce que, comme le Président français l’a dit de manière célèbre, « il n’aime pas les riches », le fait est qu’on ne promeut pas le progrès économique en tapant sur les esprits créatifs qui réussissent. Voilà des politiques collectivistes obsolètes fondées sur l’envie et la désignation de boucs émissaires : elles ne seront efficaces qu’à générer la division et tuer la poule aux œufs d’or, c’est-à-dire, créer plus de pauvreté. Ce qui n’est pas exactement « juste » en définitive.

Deuxièmement, parce que M. Depardieu insiste sur le fait qu’il est européen, un « citoyen du monde » et demeure un « homme libre ». Il montre effectivement que grâce à la mondialisation nous sommes, dans une certaine mesure, libres d’échapper à la main lourde d’un État. La concurrence institutionnelle, et particulièrement la concurrence fiscale est une composante essentielle de notre liberté : il est crucial que les gens puissent « voter avec leurs pieds ». Bien entendu les politiciens européens, français en tête, souhaitent éliminer cette liberté – au nom de la « justice », de l’harmonisation, de l’égalité, de la solidarité etc. Cet épisode nous rappelle que si l’Europe devait se transformer en France géante, notre sort serait bien sombre. Et malheureusement, les récents efforts dans le sens de toujours plus de centralisation en Europe ne nous portent pas à être optimistes.

Enfin, pour être complètement juste dans l’analyse de cette « grève de Depardieu », il faut bien sûr mentionner les subventions au secteur du cinéma en France, qui ont probablement aidé de manière indirecte M. Depardieu à devenir riche et célèbre, même si globalement il a sans doute payé bien plus que ce qu’il a reçu, et a dû son succès essentiellement à son talent personnel. Pas complètement un vrai « John Galt » donc. Mais tout de même.


Source : Libertarien TV

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  • Créer plus de pauvreté : c’est le but inavoué du socialisme. Créer une société où des nantis n’ayant jamais travaillé de leur vie se font grassement entretenir par des esclaves affublés du titre de citoyen.

    75 % : c’est le taux de prélèvement pratiqué par les proxénètes. Ca tombe bien : Ayrault et sa clique de baltringues sont des proxénètes, les proxénètes de la « classe ouvrière ».

  • Il y a pire. On a entendu des ministres, des députés de gauche dire que les Français appartenaient à la patrie, qu’ils lui devaient tout. Ceci donnerait à l’état le droit de leur prélever ce qu’il a envie, sans limites, et, s’ils veulent fuir, de les poursuivre jusqu’au bout du monde, ce qui est normal puisque les citoyens lui appartiennent.
    Ce sont les gens qui ont du talent, qui ont créé des richesses à qui la patrie est redevable. Et notamment les politiciens qui vivent sur l’argent des autres. Je me méfie d’ailleurs de ce vocable « patrie » qui a justifié toutes les dictatures et beaucoup de massacres.
    Mais, surtout, cette phraséologie est, au sens propre du mot, totalitaire ou, pour envoyer un autre mot qui est plus évocateur dans un pays qui a connu l’occupation nazie et le régime de Vichy, c’est une idéologie fasciste (ou social-fasciste si l’on préfère). L’heure de la résistance va peut-être à nouveau sonner.

  • Article ridicule.
    L’état cherche juste à combler son déficit (sous la pression des marchés). Il ne cherche pas à ostraciser les riches. Hors pour combler le déficit il lui faut de l’argent, alors soit il le prend dans la classe moyenne (et il le fera aussi) soit chez les riches.
    Mais comme les riches veulent être toujours plus riche, ils préfèrent s’exiler eux mêmes dans un pays ou ils n’ont aucunes attaches, aucunes affinités, mais une fiscalité avantageuse.
    Pour une fois je suis d’accord avec Hérault, c’est minable, mais c’est humain.
    Comme dirait Brel, les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient riche, plus ça devient bête.

    • Réponse à Mush.
      Vous, au moins, vous êtes bien formaté. Un vrai petit milicien.
      Il n’y a qu’un problème; vous ne savez pas écrire le nom du premier ministre: ce n’est pas Hérault (ça c’est un département), c’est Ayrault.
      De même sachez que le nom du président de la république, ce n’est pas François Pays-Bas, mais François Hollande.

    • D’autant que Brel n’a jamais chanté ça, mais les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient VIEUX et plus ça devient bête….
      Parce qu’un cochon riche, ça ne me dit rien.

    • Mush: « (sous la pression des marchés) »

      Et moi je me suis payé une ferrari et un château à crédit et le marché me demande maintenant de rembourser. Bouh, les méchants !

      Ça fait 38 ans, depuis 1974 que l’état français, par incompétence et démagogie électorale, claque en moyenne 30% de plus que ce qu’il prend en impôt. Et avec 8 millions de pauvres et 12% de chômeurs dans un des pays les plus taxé au monde on est absolument certain que l’argent récolté ET emprunté va surtout dans un état devenu gigantesque et de moins en moins là ou il devrait.

      Faut quand même être un sacré imbécile pour ne pas savoir faire une addition ni regarder les choses comme elles sont.

      Quand au « marché »,aucune pression vraiment, simplement si l’état n’est même plus capable de rembourser ses folies comme moi avec ma ferrari il ne lui prêtera plus. Vous prêteriez de l’argent à votre ami endetté jusqu’au trognon et incapable de rembourser depuis 40 ans vous ?

      Et que diriez vous si il a pris ses prêts en votre nom en plus ?

      Hors l’état français est incapable depuis 38 ANS de vivre sans emprunter et il nous a tous endetté jusqu’à l’os. On devrait mettre les élus en taule, c’est de l’escroquerie !

      Graphique de la dette:
      http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2010/10/Dette-publique-France.png?d126be

      • Entièrement d’accord avec vous. Les marchés ne font que réclamer leur dû et on s’est fait en— par nos politiciens depuis longtemps (toujours?)

        Après quand il faut de l’argent, il faut de l’argent, le prendre au riche ou aux autres est un choix.
        L’argent que ne va pas donner Obélix (qui est riche ET vieux ;)) c’est vous et moi qui allons le donner…

        • Mush: « le prendre au riche ou aux autres est un choix. »

          Tout les avoirs des 20 plus grand fortunes de France rembourseraient 0.4% de la dette française.

          Dans la vraie réalité ce fric est inaccessible parce que eux sont mobile depuis toujours quasiment. (Depuis au moins l’antiquitée)
          Les régimes socialistes ont essayé de les retenir de force ils ce sont écroulés l’économie en ruine.

          La courbe de laffer et la loi de Say (200 ans) explique clairement un truc ultra vérifié depuis: trop d’impôt tue l’impôt. En bref au delà d’un certain taux tu récupère de moins en moins d’argent.

          En bref vaut mieux un riche qui ne paie pas trop d’impôts MAIS investi, créé des emplois et surtout –dépense– dans ton pays que dans le pays voisin. Même les rentes ne dorment jamais, elles sont dans des assurances, des banques qui les font travailler.

          Si tu veux une société ou même les pauvres vivent décemment ont un emploi et plus de richesses qu’ailleurs faire chier les riches et le capital est la meilleurs façon de finir comme l’ex URSS.

          • « est inaccessible »

            A l’état j’entends quel qu’il soit… seigneur, tyran, politique à moins d’avoir un état mafieux, mais la non plus le riche ne paie pas, il utilise l’état à son profit.

            Ce fric est tout à fait accessible via son injection volontaire dans l’économie du pays par le « riche », et en général il est bien mieux investi que quand il est redistribué par l’état.

            L’état veux des clients votant et « régler » tout les problèmes, chaque sous est investi à perte, la richesse globale diminue créant d’autant plus de problèmes. Le riche lui investi efficacement pour multiplier l’argent, donc les dépenses, les emplois, la richesse globale du pays. Et ça sa profite aux pauvres aussi.

          • Je vous rejoins pleinement sur votre dénonciation de la mauvaise gestion étatique, néanmoins votre comparaison n’est pas correcte, cf http://pragcap.com/understanding-modern-monetary-system

        • Bonjour Mush
          « L’argent que l’on va donner… »
          Bel exemple de novlange, je croyais que le don était volontaire 😉
          Vous savez:
          « La guerre, c’est la paix. »
          « La liberté, c’est l’esclavage. »
          « L’ignorance, c’est la force. »

    • Pour réduire un déficit, pour rembourser une dette, on peut la faire façon Etat Français : taxer jusqu’à assécher les ressources, et emprunter sur les marchés jusqu’à ce que ces derniers disent non (à ce moment, le pauvre état français désignera les zorib marchés comme l’origine du mal et de la banqueroute de la France, comme il le fait actuellement avec ces « minables » riches qui quittent la France).

      On peut aussi procéder autrement et de façon intelligente : réduire son train de vie, et examiner chaque poste de dépenses et réaffecter les fonds de certains postes non cruciaux comme le ferait une famille ou – attention, ça pique pour les collectivistes – un chef d’entreprise.

      Mais effectivement, la deuxième solution ça fait fuir les clients pour les élections, et ça, pour un étatiste prêt à tout pour ne faire rien sinon vivre au crochet de l’état, ça n’est pas une option ni possible, ni même envisageable.

      • Le but des socialauds

        – Créer le plus possible de « pauvres »
        – Faire rentrer un maximum d’immigrés…

        C’est la base de leur électorat…

        En même temps, on conditionne « les masses », en montant du doigt les « riches », qu’on accuse de tous les mots !!!

        PS = Pire Saloperie !

      • Merci IImryn et Nocte pour ces remarques intéressantes. Je vais essayer de faire de même:

         » la deuxième solution (baisse des dépenses ndlr ;)) ça fait fuir les clients pour les élections »
        J’irai plus loin, lutter contre le désendettement rend impopulaire. Que ce soit via une hausse des impôts (même sur les riches la preuve) ou sur une baisse des dépenses. C’est d’ailleurs pour cela qu’aucun gouvernement n’a réellement chercher à lutter contre le désendettement depuis des années, le précédent ayant même fait exploser la dette en prétendant chercher à la réduire. Le gouvernement actuel comme les prochains n’ont tout simplement plus le choix et c’est pour ça qu’il commence au moins symboliquement (inefficacement?) à s’y atteler.

        Comment réduire le surendettement, à priori je ne vois que 3 pistes:

        1/ Optimiser
        Optimiser le rendement de l’impôt en optimisant les fonctionnements de l’état. C’est ce que vous évoquiez Nocte.
        Tout d’abord cette volonté d’optimiser devrait tout le temps exister, pas uniquement en période de crise et de surendettement, c’est simplement de la logique, au moins pour l’ingénieur que je suis :). J’espère d’ailleurs que l’Etat cherche à s’optimiser continuellement : quelle naïveté me direz vous…
        Pour autant j’ai du mal à croire que ce processus d’optimisation indispensable, puisse réellement nous sortir de la situation actuelle, les gains ne pourront être que minimes face à l’étendu du problème.

        2/ Augmenter les recettes
        Taxer plus, c’est pas obligatoirement toujours efficace comme le faisait remarquer IImryn et la loi de Say (je me méfie tout de même des « lois » économiques, car question Novlang comme dirait gilib c’est assez relevé).
        L’avantage que je vois tout de même à l’augmentation des impôts, c’est que cela donne la possibilité de réduire les inégalités, aspect particulièrement important en temps de crise si on ne veut pas que ça pète et que la populace (quel mot horrible) se serve elle même chez les riches.

        3/ Diminuer les dépenses
        Oui mais lesquelles?
        Si on diminue les prestations de l’état (sécurité, santé, éducation, aides…) c’est autant de service que les citoyens devront se payer eux mêmes. Cela accroit donc considérablement les inégalités. Et une société inégalitaire devient violente, dangereuse, même pour les plus riches et la liberté n’y est qu’un mythe que seuls peuvent obtenir les plus puissants.
        Un peu hors sujet, mais il est important de noter que la liberté absolue n’existe que si il y a une égalité absolue, à méditer…

        Revenons à nos moutons, pour sortir de l’impasse actuelle, il me semble que les gouvernants vont avoir besoin de jouer harmonieusement avec les 3 points évoqués précédemment, et sans reprise économique cela sera tout simplement impossible.

        Pour ceux qui veulent bien débattre avec moi, sachez que je n’ai pas d’opinion et de parti pris définitif (libéralisme, socialisme, droite, gauche,…) Je cherche juste à comprendre, donc si vous avez une autres analyse que la mienne je la lirai avec intérêt.

        • « c’est autant de service que les citoyens devront se payer eux mêmes. »

          Mais ils les paient déjà, via les impôts. Sauf que la charge est répartie sur le plus grand nombre pour donner l’illusion que c’est gratuit ou presque. C’est pour cela qu’il est plus facile de piquer des milliards à la classe moyenne nombreuse que des millions à quelques milliardaires.

        • Mush: « Si on diminue les prestations de l’état (sécurité, santé, éducation, aides…) c’est autant de service  »

          Non, de ce coté il suffit de lire les rapports de la cours des comptes qui hurle à s’en faire éclater les poumons depuis 20 ans sur les gaspillages de l’état.

          Si on n’est pas convaincu que c’est le grand arrosage un peu n’importe comment il suffit de regarder dans certains autres pays : Ils font infiniment mieux avec infiniment moins. Et je parle bien du social, de la dette, des retraites, des salaires, de l’éducation nationale etc. etc.

          Du coté des impôts c’est mort, totalement mort, la France est déjà classé 161 eme pays mondial pour la fiscalité, chaque augmentation détruit un peu plus l’économie, donc les emplois, donc augmente le chômage, donc les besoins d’argent… etc. etc.

          • Mush: « 1/ Parce que les valeurs individualistes s’applique également à nos dirigeants. »

            Non, elle s’applique à tout le monde depuis que le monde est monde. Croire qu’une personne lointaine ne va pas privilégier les siens, famille, amis, famille politique, clan, association, classe sociale c’est faire preuve d’une naïveté totale.

            C’est pour cela qu’on a inventé la démocratie en passant, le problème de la France c’est que justement ce n’est pas vraiment une démocratie.

            Vous n’avez que le choix entre deux couleurs qui depuis 40 ans font la même politique et privilégient les mêmes. Dans mon pays (démocratie semi-directe) je vote sur tout : impôts, assurances, lois, dette, retraite, europe… tout !

            Il n’est pas étonnant dès lors que les pays les plus démocratiques soient aussi ceux qui sont les plus libéraux et les mieux gérés. La classe politique sans cesse confrontée aux choix direct du peuple (référendum, initiative) est ramenée à ce qu’elle devrait être: des dirigeants au service du peuple et pas l’inverse.

            J’ai tous les liens sur les indice de démocratie, liberté civile et économique, des analyses de toutes provenance mais cherchez un peu par vous même.

    • « Mais comme les riches veulent être toujours plus riche »

      Non, les riches ou les pauvres ne veulent pas qu’on leur prenne ce qui leur appartient.

      On dirait que pour vous, Depardieu et les riches sont des sortes de sangsues qui essayent d’aspirer le plus d’argent possible, surtout en le prenant aux plus pauvres ? Me trompé-je ?

      • Comment définissez vous ce qui appartient à Depardieu ? C’est quoi pour vous le taux idéal de taxation de M. Depardieu ? Allez, dites un chiffre. Je vous fiche mon billet que quel que soit le chiffre, il se trouvera 15 personnes pour en proposer un moins élévé.

        • déconomic: « Allez, dites un chiffre. Je vous fiche mon billet que quel que soit le chiffre, il se trouvera 15 personnes pour en proposer un moins élévé. »

          Et alors ?

          Le taux idéal c’est celui qui minimise les dégâts et donne ce qu’il faut d’argent à l’état pour accomplir ses fonctions. (Sachant que tout impôt EST un dégât et que des pays fonctionnent d’une manière optimale avec un état à 30% (France 56%))

          Les meilleures pays du monde donnent la voie. Économie efficace, presque pas de dette, niveau de vie élevé, pas de chômage, services publiques efficaces et Démocratie parmi les mieux classée.

          Cherchez un pays ou les français pauvres et riches s’en vont par exemple. Les un pour du boulot, les autres pour les taxes.

        • Je ne comprend pas trop le sens de votre question vis à vis de ma remarque. Je vais néanmoins y répondre.

          Ce qui appartient à Depardieu, c’est ce qu’il a acquis par création, échange ou don.

          J’imagine que dans votre esprit, Depardieu est un esclave de la République française auquel on concède généreusement 15% des revenus qu’il génère ?

          (En ce qui concerne les impôt, pour le taux idéal, je n’en sait strictement rien. Je trouve que la capitation est l’impôt le plus juste, ce qui nous amènerais à 7000€/personne en France, pour Depardieu, comme pour vous ou moi. )

          • Bonjour eric
            Tout a fait d’accord un impôt identique pour tout le monde, c’est l’impôt le plus égalitaire, et tout le monde aurait intérêt à voir cet impôt baisser, ou en tout cas ne pas trop augmenter.

      • à Eric

        « les riches veulent être toujours plus riche »
        C’est un constat, pas une opinion.

        Riche ou pas riche tout le monde cherche à avoir plus, il me semble que c’est une conséquence du manque de solidarité et de l’individualisme que provoque le capitalisme libéral.
        Encore une fois je ne dis pas que c’est bien ou pas bien, je suis d’ailleurs moi même exactement dans cette logique vis à vis de mes revenus.

        Ce que je trouve minable néanmoins, c’est d’être déjà riche et d’aller jusqu’à déménager dans un pays avec lequel on a à priori pas plus d’affinité que ça, uniquement pour maximiser ces revenus… C’est un seulement un jugement de valeur.

        • Mush: « uniquement pour maximiser ces revenus »

          La novlangue tord les concepts; quand on ne vous laisse que 15% on ne part pas pour « maximiser ses profits » mais pour « empêcher un pillage ».

          Quand en plus c’est pour empêcher le pillage de la part d’un état devenu une oligarchie des copains qui n’a jamais eu assez depuis 38 ans il est clair que même ce pillage là ne suffira pas et qu’après les « riches » viendra le tour des autres et puis la chute, économie complètement sinistrée. Il ne faut plus leurs donner d’argent il faut qu’ils reforment maintenant.

          Que ce soit bien ou pas de partir n’est pas non plus la question; partout et toujours sans mur et barbelés ces taux ont fini par rapporter zéro.

          On ne bat pas une vache pour quelle donne plus de lait.

        • Sur les trois millions et demi d’Allemands qui ont quitté la RDA entre 1953 et 1961, combien étaient riches ?

          « Ce que je trouve minable néanmoins »

          Qui êtes-vous pour juger Depardieu ?

        • « Riche ou pas riche tout le monde cherche à avoir plus, »

          Il existe des personnes qui refusent un travail ou une promotion parce que cela empiète sur une autre partie de leur vie, c’est toujours un choix personnel.

          Non, tous les gens ne sont pas des Harpagons en puissance qui cherchent tout le temps à amasser voir sans cesse plus d’argent. Et même si c’était le cas (le pire des cas donc), il existe un système qui s’en accommode : le capitalisme libéral comme vous dites!

          Quand à votre jugement de valeur, qu’est ce qui fait que ce qu’a fait Depardieu est mal ? Est-ce que c’est le fait de vouloir s’enrichir quand on est déjà riche qui est mal ? Est-ce que, par exemple un riche qui inventerais un nouveau concept n’aurait pas le droit de faire de l’argent avec vu qu’il est déjà riche ?

          Ou alors, c’est le fait de quitter son pays qui est mal ? Est-ce que si Google me propose d’aller travailler au US en quadruplant mon salaire et que j’accepte, est-ce que vous allez juger que ce que je fais est mal ? Même question si je suis issu d’une famille très riche ?

          • Vous avez du mal me lire, ou je me suis mal exprimé, mais ce que je trouve minable ou mesquin, ce n’est pas de chercher à protéger son revenu (si vous préférez cette expression) c’est d’être riche à million et de s’exiler en Belgique uniquement pour cette raison.

            Encore si il partait sous le soleil des bahamas je comprendrais 🙂

          • J’essaye de comprendre les raisons qui vous font juger que s’expatrier pour des raisons fiscales est mal quand on est riche.

          • @Mush : il est très révélateur de vous lire exposer votre insondable mépris à l’égard des Belges.

        • « une conséquence du manque de solidarité et de l’individualisme que provoque le capitalisme libéral »
          Cela n’a rien à voir avec le capitalisme libéral, l’individualisme ou le manque de solidarité (et l’individualisme précède le capitalisme libéral, il ne le suit pas), mais simplement avec la nature humaine. Et c’est heureux, car sinon, on en serait toujours au stade d’hommes des cavernes.

          Chercher à avoir plus serait un manque de solidarité. Pourquoi ? C’est le cas si on vole, ou si on s’accapare des richesses. Mais si on crée, investit, produit, qui pâtit du fait qu’on s’enrichit ? Au contraire, en s’enrichissant, on enrichit aussi les autres. Et pour être solidaire, il faut avoir quelque chose à donner en premier lieu, ce qui suppose qu’on commence par… s’enrichir.

          « uniquement pour maximiser ces revenus…  »
          Ni vous ni moi ne sommes dans la tête de Depardieu, on ne peut pas savoir ce qu’il pense. Mais pour ma part, bien que n’étant pas concerné, toute cette affaire renforce ma motivation à partir, parce que je ne supporte pas de vivre dans un pays dirigé par des pillards. Il y a, en dehors du chiffre sur son compte en banque, un aspect profondément humain à ne pas vouloir se faire voler, quelque soit l’impact concret sur sa vie quotidienne. Le fait qu’il est renvoyé son passeport après qu’Ayrault l’ai traité de minable est un indice fort que non, cet exil n’est peut être pas qu’une question de pognon, mais peut être aussi un rejet des élites françaises, qu’il ne veut pas nourrir plus longtemps.

          • Pour un Français moyen, avoir plus pose toujours problème car il leur est tout simplement inconcevable que l’on puisse créer de la valeur sans spolier quelqu’un. La production de richesse implique fatalement quelque chose de suspect, de malhonnête. Les derniers gros sophismes des socialos, tels les 35 heures ou les retraites affirment que le travail est un ensemble fini, sans aucune possibilité d’expansion et qu’il faut donc partager ou redistribuer, ce qui est une pure hérésie. Pas étonnant finalement que les Français soient des brêles en économie.

    • J’ai lu quelque part il y a plusieurs années, que pour pouvoir toucher l’équivalent de la retraite d’un « haut » fonctionnaire, il fallait placer sur le marché, environs 10 millions d’euro.
      Cette retraite étant garantie par l’état et ne résultant surement pas de cotisations proportionnelles, pourquoi ne sont elles pas fiscalisées comme tout placement en France, à ce jour et pour très peu de temps encore 19%+ 15,5 % DE CSG = 34,5 %
      Peut être que ces hauts serviteurs de l’état réfléchiraient à 2 fois avant d’écraser le peuple d’impôts.
      Et comme ils partent avec quasi 100% de leur avant dernier salaire ils pourraient faire un effort de « solidarité » !
      Parce qu’un privé qui veut arrondir sa petite retraite, lui il paie plein pot (sale capitaliste)

  • Cool, on évitera donc qu’il truste les rôles de vieux à la Gandalf dans les films des années 2020.

    • Bonjour,

      Tout d’abord je vous remercie de ne pas m’avoir insulté, c’est assez rare dans les débats anonyme pour être souligné.
      J’ai bien eu quelques procès d’intention (non je ne suis pas un milicien socialiste, non je ne déteste pas les riches, etc.) mais rien d’insultant.

      Je voudrais juste rajouter un élément qui n’a pas encore été évoqué, c’est la grande inégalité face à l’impôt que révèle le fait divers Obélix chez les belges.
      Car oui ce monsieur comme tout ceux qui ont une certaine richesse ont la possibilité d’éviter l’impôt, via les innombrables niches fiscales, et jusqu’à l’exil fiscal.
      Mais les autres personnes moins aisées ne peuvent elles pas éviter l’impôt, pas assez riche pour les niches fiscal, et famille et emploi pas délocalisables pour l’exil…

      Encore une fois, c’est pas vraiment un avis, mais un constat amère, du manque de justice et d’égalité entre riche et moins riches (ce qui ne veut pas dire que je ne les aimes pas ;))

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Peu de penseurs de la tradition libérale classique suscitent autant de réactions qu’Ayn Rand. Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, la romancière américaine née en Russie polarise comme nul autre.

Née à Saint-Pétersbourg en 1905, Ayn Rand – ou Alisa Rosenbaum comme elle s’appelait alors – a vécu la révolution russe, à la suite de laquelle la pharmacie de son père fut confisquée et sa famille, comme beaucoup d’autres, dut traverser des moments difficiles. En 1926, elle parvint à obtenir l’autorisation de quitter la Russie pour rendre visite... Poursuivre la lecture

Deux événements se sont produits simultanément le 7 décembre 2023.

Le premier concerne la bronca qui a gagné un collège des Yvelines à la suite de la présentation en cours de français d’un tableau de Giuseppe Cesari datant du XVIIe siècle, Diane et Actéon. Parce que ce tableau représente des femmes dénudées, des élèves musulmans de 6e ont exprimé leur réprobation. Des tensions et des menaces ont suivi, ce qui a conduit les enseignants à faire valoir leur droit de retrait, avant que le ministre Gabriel Attal ne se rende sur place.

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Pour écouter le passage de Mathilde Berger-Perrin dans le podcast de Contrepoints : cliquer ici.

De la toute fraîche publication de Ayn Rand, l'égoïsme comme héroïsme signé de Mathilde Berger-Perrin (1) dans une collection de vulgarisation exigeante pour grand public « éclairé », on ne peut d'entrée de jeu que se réjouir.

Jusqu'à présent, en France, Ayn Rand devenait de moins en moins inconnue, mais insuffisamment, bien qu'au pays le plus social-étatiste d'Occident les ventes de La Grève (plus de 20 000 exemplaires) se soient ré... Poursuivre la lecture

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