La retraite par répartition est un système de Ponzi, la preuve mathématique

Cet article propose une preuve mathématique que le système de retraite par répartition est une chaîne de ponzi, c’est-à-dire qu’il relève du même procédé financier que l’arnarque de Bernard Madoff.

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La retraite par répartition est un système de Ponzi, la preuve mathématique

Publié le 11 janvier 2023
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Cet article propose une preuve mathématique que le système de retraite par répartition est une chaîne de Ponzi, c’est-à-dire qu’il relève du même procédé financier que l’arnaque de Bernard Madoff. 

Par Acrithène.

À quelques occasions, je vous ai indiqué que la retraite par répartition était une chaîne de Ponzi et que ce fait relevait des mathématiques et donc dépassait toute analyse sur la conjoncture ou la démographie. C’est-à-dire qu’un mathématicien dans sa tour d’ivoire ne connaissant strictement rien au monde extérieur pouvait dès le début montrer que ce système était impossible et ce hors de toute considération concrète. Et d’ailleurs, les économistes le savaient.

J’imagine que certains de mes lecteurs sont déjà sceptiques quant à l’usage des mathématiques en économie sans considérations pour le concret. Je leur répondrais que quelque chose qui respecte les mathématiques n’est pas nécessairement réel et donc ni digne d’intérêt. En revanche, quelque chose qui ne respecte pas les mathématiques ne peut tout simplement pas être réel.

 

Valeur future et valeur présente

Pour comprendre ma démonstration, il est nécessaire de comprendre ce qu’est une valeur future et réciproquement une valeur présente. La valeur dans une année d’un euro aujourd’hui correspond au nombre d’euros que vous obtiendriez en échangeant votre euro aujourd’hui. Concrètement, vous donneriez un euro aujourd’hui, et recevriez une certaine somme dans un an. La différence entre les deux est définie par le taux d’intérêt, i, sur la période.

Ainsi :

 

Cela signifie que si vous renoncez à consommer 1 euro tout de suite, vous libérez un pouvoir d’achat un peu plus grand que 1 euro dans un an.

Et inversement

 

Ce qui implique que si vous renoncez à dépenser 1 euro dans un an, cela vous permet de dépenser un peu moins de 1 euro en plus aujourd’hui.

De même, si vous aviez échangé des euros actuels contre des euros dans t périodes, vous auriez dû composer les intérêts, pour réaliser le même type de raisonnement.

Vous auriez :

Par transfert de pouvoir d’achat du présent vers le futur :

et, du futur vers le présent :

Ainsi la valeur actuelle d’une dépense à une période t, est égale à :

Ce qui signifie que si vous placez cette somme aujourd’hui sur un compte en banque, vous aurez à la période t exactement le montant nécessaire pour réaliser votre dépense D_t

Ce raisonnement permet d’établir la « contrainte budgétaire intertemporelle » d’un agent économique.

Cette contrainte traduit le fait qu’à une période t, vous n’êtes pas obligé d’équilibrer vos dépenses (D_t ) et vos revenus (R_t ), car vous pouvez par l’épargne déplacer vos revenus présents vers le futur (avec le gain d’un taux d’intérêt) ou déplacer des revenus futurs vers le présent par l’emprunt (avec la perte du taux d’intérêt).

Vous respectez votre contrainte budgétaire intertemporelle si la valeur actuelle de vos dépenses présentes et futures est inférieure ou égale à la valeur actuelle de vos revenus présents et futurs. C’est la condition de votre solvabilité à long terme.

 

La retraite par répartition

La condition de solvabilité

Dans les modèles macro-économiques, la contrainte budgétaire inter-temporelle a un nom croustillant. On l’appelle « no ponzi game condition ». Dans le cas de la retraite par répartition, cette condition s’écrit :

C’est-à-dire que la valeur présente de l’ensemble des cotisations présentes et futures C_t  couvre la valeur présente de l’ensemble des pensions présentes et futures P_t . Cela autorise le système à être parfois en déficit (et donc de perdre le paiement d’intérêts sur une dette) et parfois à constituer des réserves (et donc de dégager du rendement sur leur placement). Mais si cette condition n’est pas remplie, le système n’est pas financièrement stable, c’est alors un ponzi qui a besoin d’apports extérieurs pour survivre.

Les financiers connaissent quant à eux ces sommes sous les termes « somme des flux actualisés » ou, en anglais, discounted cash flows.

Preuve du Ponzi

Démontrons désormais qu’il s’agit effectivement d’un Ponzi.

Le système par répartition prétend donner un meilleur rendement que l’épargne (sans quoi il n’a aucun intérêt, vu qu’il suffirait d’épargner les cotisations). Si on note r le rendement de la répartition, et que nous rappelons que iest le taux d’intérêt sur l’épargne, on a donc :

D’où :

Ce qui signifie qu’il a été plus profitable à la période t-1 de placer ses cotisations dans le système par répartition que de les épargner. Par ailleurs, par définition du rendement r du système par répartition, on a :

C’est-à-dire que la différence entre ce que touchent les retraités en pension en t et ce qu’ils avaient versé en cotisations en t-1 est expliqué par le rendement r du système. Si le système est favorable à chaque génération, on a donc

Ce qui implique :

Donc par sommation sur toutes les générations cotisantes, on obtient :
En simplifiant la somme de gauche, on déduit :
Et enfin, par changement de variable sur la somme de gauche, on a :
Or on sait que les premiers pensionnés ont reçu une pension positive, c’est-à-dire :
Donc on obtient une inégalité stricte en ajoutant P_0  à droite :
En réintroduisant les premières pensions dans la somme, on obtient finalement :
C’est-à-dire une relation qui ne respecte pas la no ponzi game condition. La valeur actuelle des recettes est inférieure à celle des dépenses.

 

Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?

Qu’il est impossible que le système délivre un rendement strictement supérieur au taux d’intérêt pour chaque génération. Cela implique aussi, que si une génération a obtenu du système un rendement supérieur à celui de l’épargne, au moins une autre génération obtiendra un rendement inférieur à l’épargne.

Vis-à-vis de l’épargne, il s’agit d’un jeu à somme nulle. Cela signifie que si une génération a bénéficié du système, une autre sera nécessairement perdante. Or, ceci est toujours le cas, car à l’initialisation d’un système par répartition, une génération reçoit la première des pensions, sans avoir versé de cotisations auparavant (vu que le système n’existait pas) : elle obtient donc un rendement infini.

Article initialement publié le 21 décembre 2012.

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  • L’appelation correcte de ce système, tenant compte de son origine historique et de son fonctionnement, est donc : système Pétain-Madoff.

    • à l’origine c’est Bismarck-Madoff, mais à la sortie c’est toujurs de la daube.

    • il suffit en effet d’écrire n’importe quoi (fusse t il juste parce que ultra simpliste et raccourcis à l’extrême) et d’y mettre une étiquette pour que cela existe à présent.

      Mais cela ne veut pas dire que c’est exact dans la réalité. La réalité elle n’est pas si simple (malheureusement) et ne se contente pas d’étiquetage (au pire… les ménages abrutis par la pub, trop souvent, s’en contentent par habitude et à force de harcèlement… mais c’est plutôt tragique et en rien un exemple à suivre).

      En gros, si l’utilisation des maths comme outil se limitait uniquement à des démos simplistes de bas niveau (comme par exemple de dire que l’extraction d’une racine carré d’un nombre réel négatif est impossible), elle serait inutile et ne permettrait pas de décrire la réalité plus précisément (parce que, heureusement, d’autres ont su aller plus loin et intégrer d’autres concepts tenant compte de la réalité pour démontrer qu’en fait, une racine carré d’un nombre négatif est possible…).
      Le danger dans ce genre de petite démo, c’est de ne pas être suffisamment instruit et de ne pas être scientifique dans l’âme et de facto, de ne pas voir que la réalité est plus complexe parce qu’elle intègre de très nombreux autres paramètres. Bien sûr… cela suffit à épater un auditoire jamais vide (par la force de la probabilité) et faire suivre des troupeaux ébahis.

      C’est si naturel finalement (et prévisible), qu’il vaut mieux en rire.
      Cependant, je comprends tout à fait la démarche de l’auteur qui consiste à vouloir se libérer d’un système pas si juste pour tous et de plus en plus oppressif et abrutissant.

      -2
      • Oh ce côté matheux de l’article qui essaie d’en mettre plein la vue tout en excluant du bilan toutes les autres assurances privées et publiques : les fonds de pensions et notre chère SÉCU par exemple… et pas que. Donc, l’article ne résume pas le « bilan financier social » de notre chère France. Le problème, c’est pour les personnes qui ne peuvent pas épargner, pour cotiser à un fonds de pension par exemple ( cas des familles monoparentales entre autres).

        • ( cas des familles monoparentales entre autres). A part si c est un membre de la fonction publique ou assimilée, le FOND DE PENSION exclusif existe c est la Prefon , il suffit d avoir eu ce statut a un moment de sa vie ou de ses etudes ( fonction hospitalière) pour en bénéficier ! Mais la question subsidiaire reste dans sa gestion , et le resultat en valeur a la retraite !! Et bien il valait mieux le reconvertir en un systeme prive équivalent mieux rémunérateur , Axa en l occurence , (d autres doivent en faire autant ! )
          Le Ponzi reste réel , le Premier qui touche est le seul gagnant , après c est un leurre collectif :l l Etat compense non plus avec les cotisations mais par l affection d impots voire de la dette pour les générations futures , et en plus declare cette somme 30 35 Mrds en colonne CREDIT !.. ce qui fait que le debat est éternellement faussé !

          «  l Etat cette grande fiction a travers laquelle tout le monde s efforce de vivre aux depens de tout le monde «  on comprend que Bastiat ait eu peu de disciple dans notre systeme neo communiste ! Meme la Chine n a pas de rémunération des arrets maladies , un peu comme les medecins francais qui devaient attendre 90 jours pour etre pris en charge par la CARMF (où la cotisation est obligatoire et assise sur le revenu Imposable) , ou s assurer EN PLUS pour perte de chiffre d Affaire dans cette période de carence !
          «  Ce qui se voit , et ce qui ne se voit pas » , BAYONNE a eu un fils éminemment talentueux, et une municipalité socialiste . Le Paradoxe francais ?

        • Louis louis: Ce que vous dites est un mensonge: Si ces gens qui soit disant ne peuvent pas épargenr existent, cela voudrait dire qu’ils ne peuvent pas cotiser non plus. Or ils cotisent… L’apport financier est là de la prt de tous ceux qui travaillent. Il est prélevé de force sous la menace des armes. Donc s’ils ont les moyens de cracher au bassinet du ponzi, ils ont de quoi dégager de l’épargne. Actuellement, on leur vole leur épargne en échange d’une promesse de Ponzi. Donc ce que vous dites est soit stupide, soit un mensonge.

  • En investissant l’argent ce serais possible mais il faudrait également tenir compte de l’inflation. Le jeu mathématique deviendrait plus intéressant. A partir de quel benef peut on espérer que la machine fonctionne ?
    En fait je parle de Fond Souverain… impossible en pays communiste

  • Bon article, mais il s’agit d’un raisonnement en système fermé (l’Etat comble régulièrement les trous). Il est de plus difficile de parler de rendement du système par répartition, où tout du moins celui-ci n’a pas le même sens que dans l’épargne individuelle.

    Sinon
    « Dans les modèles macroéconomiques, la contrainte budgétaire intertemporelle a un nom croustillant. On l’appelle « no ponzi game condition ». »
    C’est une condition nécessaire mais pas suffisante. L’inégalité doit être vérifiée pour une somme de 1 à n, quelque soit n.

    « Le système par répartition prétend donner un meilleur rendement que l’épargne (sans quoi il n’a aucun intérêt, vu qu’il suffirait d’épargner les cotisations). »
    Il a l’avantage de pouvoir être mis en place immédiatement et permet aussi une redistribution selon les desideratas politiques.

    • « Il a l’avantage de pouvoir être mis en place immédiatement et permet aussi une redistribution selon les desideratas politiques. »

      Oui donc ce système a l’avantage du clientèlisme quoi…

  • Il me semble que sans l’inflation cette modélisation n’a aucun sens.

    Elle cherche juste à justifier une opinion qui est que la capitalisation vaut mieux que la répartition.

    Le système par répartition n’a pas été mis en place par hasard, c’est parce que le système par capitalisation précédent était catastrophique sur le plan social.
    Être libéral signifie-t-il toujours être égoïste et individualiste? J’espère que non.

    -1
    • Vous pêchez encore une fois par ignorance. La retraite par répartition a été mise en place quand Pétain a spoilé l’épargne durant la seconde guerre mondiale, en échange d’une garantie de revenue de vieillesse.
      Qu’avez vous contre l’individualisme ? Vous n’êtes pas la personne la plus importante à vos yeux ?

      • fergunil ,

        Exact , la retraite par répartition de Pétain ou retraite des vieux travailleurs , mise en place par un membre de la CGT , n’a pu fonctionner qu’en ponctionnant et vidant les réserves des caisses de retraite par capitalisation , qui avait été mise en place en 1930 , car , ne l’oublions pas , à la mise en place de la répartition , il n’y avait pas un sou en caisse !!!

      • Fergunil, penser qu’on est pour soi même la personne la plus importante n’est pas la définition du mot individualiste… mais une forme avéré de nombrilisme (ce qui est encore plus grave socialement).
        De plus, l’humain est un animal de société… en fait, plus il est doué d’intelligence et plus il en est apte.

        Est ce que votre commentaire serait un aveu inconsciente d’une limitation intellectuelle et sociale de vôtre personne (petite de facto) ?

        Accumuler est une chose, comprendre en est une autre moins évidente pour certains. C’est regrettable (bien plus encore pour ceux qui subissent les incapacités sociales des autres) mais c’est ainsi.

        -1
  • Un peu alambiquÄ— comme dÄ—monstration : en fait Si les recettes sontbinfÄ—rieures de maniÄ“re durables aux dÄ—penses le systÄ“me capote

  • « Le système par répartition prétend donner un meilleur rendement que l’épargne »
    NON
    Jamais je n’ai entendu cet argument de la part d’un zélateur du système. D’ailleurs en général ces gens vomissent « rendement » et « épargne » ; ils ne jurent que par la « solidarité » et la « gestion collective et démocratique ».

    Un système par répartition n’est pas un Ponzi en soi. Il le devient en pratique de la même façon qu’un système par capitalisation (qui n’est pas non plus un Ponzi par nature) peut cacher un Ponzi : sous l’effet de la magie du verbe d’un ou plusieurs escrocs.

    -1
    • Il faudrait faire attention à ne pas confondre les zélateurs de la télévision et des forums avec ceux qui ont réellement de l’importance.

      Si la répartition a un rendement inférieure à l’épargne, elle ne présente aucun intérêt économique, ni social (vu que la redistribution est tout à fait possible dans un système par capitalisation)

  • Vous raisonnez en système fermé et sans prendre en compte les réactions des autres acteurs, la croissance, la démographie, et les variations réglementaires. C’est du travail de sagouin.

    -2
    • Ce n’est pas parce que vous êtes nul en maths qu’il faut parler de travail de sagouin.

      Les pensions et cotisations sont indicées, elles sont donc totalement variables et incluent la croissance, la démographie et les variations réglementaires, et même n’importe quelle source de variation que vous pouvez imaginer.

  • Il y a un petit différent tout de même. Je me rappelle quand mes parents ne payaient pas de cotisations sociales, ni pour la retraite, ni pour les accidents, ni pour la maladie. L’Etat les a obligé à cotiser sans avoir droit, ils devaient d’abord constituer un pécule avant d’avoir droit aux remboursements et à la retraite. C’était au départ un sorte de capitalisation qui est devenue une répartition. Dès le départ il y avait donc tromperie ! Les assurances sociales obligatoires ont été fondée sur une capitalisation étatique qui a disparue, où est passé le capital ?
    Jean-Marie BRUTY

  • Depuis quand les responsables de la répartition de la misère savent compter ? Je me souviens dans les années 80, l’AGIRC proposait aux cédants d’entreprise de passer le taux de 8 à 16% et en compensation le cédant se voyait attribuer 75% des points qu’il aurait acquis s’il avait cotisé dès l’origine à 16% ! Un client me demandait ce que j’en pensais ? « Il faudrait être con pour passer à côté ! » l’inconvénient est que le repreneur était tenu d’accepter les 16 sans pouvoir revenir en arrière et rapidement les travsactions tenaient compte du taux Agirc, taux 16, négociation du prix à la baisse. C’est ainsi que dans les années 90 le taux est passé à 16 OBLIGATOIRE pour tout le monde. Il faudrait s’amuser à faire l’historique de l’Agirc, récup des cadres sup, des cadres banques etc… et on s’apercevrait, on se douterait de la faillite de ce ce régime depuis belle lurette et que depuis les années 70 il n’a été utilisé que des rustines. A cette époque, ce régime se gaussait d’avoir 30 ans de prestations d’avance, c’est à dire payer les retraites sans cotisations. Quand je pense que je me suis fait allumer par l’Agirc car j’avais écrit dans les années 80 que ce régime ne pouvait connaître que la faillite, j’étais un vil menteur mercantile pour vendre mes contrats…

  • Loin de moi l’idée de m’en prendre au contenu de cette démonstration brillante mais votre dernier paragraphe y suffisait entièrement même pour un ex-taupin en math sup. Par ailleurs, je suis quelque peu surpris que vous vous efforciez de montrer la supériorité financière de l’épargne sur notre système de retraite ketoulemondnouzenvi car je n’ai jamais été confronté à qui que ce soit convaincu du contraire… le seul argument dont disposent et abusent ses partisans concerne la redistribution des richesses en elle-même.

    • Je suis bien de votre avis. Sur mon blog beaucoup de gens contestaient le fait qu’il s’agisse d’une chaîne de ponzi. J’ai écrit ce billet pour ramener le système à ce que les macroéonomistes appellent un ponzi game. C’était sans grande prétention.

      • Et si i > r est-ce que la démonstration est encore valable ?

        • Non. Mais dans ce cas le système par répartition n’a aucun intérêt.

          • C’est ce point là qui devrait être développé parce qu’il n’est pas du tout évident pour un non-financier. Je ne comprends même pas comment une répartition pourrait générer un rendement. Et qu’aurait-on dû faire pour la génération zéro ? emprunter pour payer leur pension ?

          • Gardons bien à l’esprit que la retraite par répartition est une création politique, si bien qu’elle s’impose par la force aux citoyens.
            Un système qui n’a aucun intérêt pour les simples citoyens peut en revanche en avoir provisoirement un pour les hommes politiques, dont le mot d’ordre a toujours été « après moi le déluge ».

          • @pasm
            Si l’épargne rapporte plus, à chaque période, que la répartition, un « arbitrage » simple (que l’Etat mettrait surement en place) serait de récupérer les cotisations sur une période, les placer, payer les rentes avec et garder la différence qui continuerait à s’accumuler sur un compte.
            On aurait ainsi une fausse répartition, générant du surplus à chaque période.

            Mais fondamentalement, l’inégalité est impossible « en continu » dans ce sens (dominance stochastique). La raison en est que le rendement supposé de la retraite par répartition est aligné sur la croissance de l’économie en général, et même de façon plus restrictive encore, sur le revenu disponible des agents. Il s’agit d’une valeur très peu risquée (il y a diversification entre tous les agents), donc le taux est très faible. Par contre, le taux de rendement de l’épargne (particulièrement si elle est placé dans des titres « risqués » -actions, obligations « corporate », même) contient une prime de risque. Sans que le risque soit significativement plus fort puisqu’on parle d’une retraite donc d’horizons très longs et d’une diversification à la fois temporelle et transversale.

  • L’escroquerie de l’AGIRC est bien plus avérée que vous semblez le penser. 1) les cotisations obligatoires et énormes me privent de ma liberté civile de choix et de capacité d’investissement. 2) Elle vous vend très chère une promesse d’assurer vos revenus, cette promesse est basée sur l’acceptation des générations suivantes de vous entretenir au motif fallacieux de la solidarité. 3) Cette promesse n’est pas tenue depuis très longtemps puisqu’elle appelle pudiquement une « cotisation d’équilibre » pour rééquilibrer le déséquilibre ! 4) Elle annonce des « réserves » alors qu’elle ne devrait pas en avoir sauf en escroquant un peu plus le cotisant. Si elle a des excédents, ils devraient bénéficier aux cotisants puisque la promesse aux prestataires est tenue. 4) Elle déclare la guerre aux chaumières car elle achète des châteaux ! Faut oser quand même avec les cotisations destinées aux pensionnés ! 5) Où passent les bénéfices techniques des cadres sup expat en tranche C qui ne liquident jamais leur régime ? Elle se retranche derrière un taux de mortalité exceptionnel des cadres à 65 ans, certainement. La situation financière de l’AGIRC est beaucoup plus dramatique que ce qu’elle annonce et ce que nous pouvons en penser. Quand aurons-nous un dossier sur la table ?

  • Effectivement « il est impossible que le système délivre un rendement strictement supérieur au taux d’intérêt pour chaque génération »

    Le problème étant que le système par répartition n’a pas pour vocation première de « donner un meilleur rendement que l’épargne » mais de donner à tous une pension décente.

    Il s’agit de partage, de répartition des richesses, de soutien inter-générationnelle et non de rentabilité (bref, le sujet est politique avant d’être mathématique)

    -2
    • Encore une remarque idiote (avec David, on tient un spécialiste) ! Si vous parveniez à mobiliser votre cerveau, vous comprendriez que la pension moyenne versée par le système par répartition n’a rien de décente, contrairement à la capitalisation. C’est précisément parce que vous et vos complices socialistes en faites un sujet politique, par idéologie anti rentabilité, par dogmatisme égalitariste, que vous appauvrissez sciemment non seulement les retraités mais également les plus jeunes réduits en esclavage du système par répartition. Deux crimes en un issus de la même idéologie socialiste !

      • Là, je suis pas d’accord !
        Tout le monde ne peut pas se payer une retraite par capitalisation. Ce n’est pas du socialisme abruti.
        Et même pour les revenus « médians », le panachage reste le plus sûr, non ?
        Vous voulez la ruine de la France, faites vous élire sur la retraite par capitalisation et appliquez la.

        -1
        • Pourquoi ? Si tout le monde peut se faire payer une retraite par répartition (jusqu’à l’explosion du système), à fortiori tout le monde peut se payer une retraite par capitalisation, avec des aides pour les plus démunis inférieures aux aides pour les plus démunis en répartition.

  • mouais…

    Beaucoup d’approximation dans ce modèle très simpliste.
    Entre autres :
    – Non prise en compte de l’inflation
    – Non prise en compte du risque
    => Depuis quand est-il possible d’épargner 500 000€ (20 ans de retraite à 2000€/mois) sur une période de 42 ans à un taux d’intérêt élevé et fixe sans aucun risque?

    Le système décrit n’est pas le système réel donc ok cela peut être comparé à un système de Ponzi. Et alors ?

    De plus des arguments sont faux.
    Vous dites que si le système par répartition a un rendement inférieur au système par capitalisation, alors il n’a aucun intérêt.
    Or il n’y a pas que le rendement à considérer, il y a le risque aussi !!!
    Si c’est un système avec un moins grand rendement mais avec un moins grand risque, il a de l’intérêt !

    Bref pour moi cette démonstration n’a aucune valeur !

  • La démonstration tient compte de trop peu de chose pour être réellement validable.
    Je pense pour ma part que dans un système économique mondial tel qu’il existe, c’est encore pire que cela ne parait dans la petite démo.

    En fait… un système social demande mondialement:
    1 une cohérence économique avec des règles morales (des gardes fous… ce qui n’est pas le cas)
    2 une réelle transparence accessible de tous (ce n’est pas non plus le cas)
    3 une population évoluée (donc instruite), consciente et responsable (ce n’est pas le cas d’une part, et aucun système appartenant à cette économie débridée ne semble s’enrichir sur l’instruction, mais plutôt sur le voyeurisme et le harcèlement publicitaire… et maintient sa légitimité par l’influence de l’opinion publique par le biais d’une propagande hypocrite et une couverture médiatique basé sur les faits divers et le média/tabloïds)
    4 un moyen médiatique d’informations qui ne soit pas privé ni partisan, ni en conflits d’intérêts (ce qui n’est mondialement que trop rarement le cas)
    etc…

    bref… le socialisme c’est compliqué et visiblement inaccessible aux populations imbéciles ou abrutis, ni même inconcevable par des esprits binaires ou « nombrilistes » (fussent-ils sur-protégés et rentiers ou héritant d’une situation plus qu’aisée, car l’argent n’apporte pas plus de neurones malheureusement).
    Comme la viole,ce n’attire que la violence, le capitalisme n’attire que le capitalisme (cercle vicieux, spirale chaotique).
    Il y a cependant toujours des solutions (une infinité probablement), mais cela ne profiterait pas à ceux qui se gavent d’une situation chaotique et qui profitent allègrement des faiblesses et des imbéciles sans aucun scrupule. De plus, les majorités (imbéciles pour la plupart) ne sauraient se défendre et les mettre en place (puisqu’ils sont sous l’influence de quelques prédateurs qui détiennent un pouvoir d’influence, héritiers pour la plupart d’un état d’esprit directement issue des colonies et de l’exploitation des masses).

    Il faudra donc attendre encore longtemps (si cela est supportable techniquement) que ceux qui ont le pouvoir d’influence et de corruption (une infime partie de l’humanité qui ne subie pas la force de la sélection naturelle…) évoluent intellectuellement et moralement, ou une catastrophe mondiale sans précédent qui remette les pendules à l’heure en changeant ce qui semble être critère de sélection sociale décisif: le pouvoir de l’argent. Je pense que ça risque de prendre beaucoup de temps.

    -1
  • La démonstration mathématique est imparable, même si cela en dérange quelques uns!
    La simple logique met en évidence que le système dit « par répartition » obéit totalement au schéma de Ponzi. Quelles sont les caractéristiques de ce schéma:
    1) Distribuer aux uns (first in) ce que versent les autres (last out)
    2) Faire en sorte d’agrandir régulièrement la base de versement
    Le système par répartition répond complètement à cette définition. En effet les pensions versées à ceux qui précèdent ne le sont que grâce aux versements de ceux qui suivent…….
    Dès que la base de versement diminue, le système tousse, puis explose en vol.
    Causes de diminution de la base de versement:
    – Baisse de la démographie,
    – Baisse de l’activité économique ( pas d’emploi, pas de cotisation!),
    – Robotisation, informatisation, automatisation. Toutes ces techniques se traduisent par des investissements, mais suppriment en contre-partie des emplois. Or ces sont bien les cotisations sur les masses salariales qui abondent les fonds de pension.

    La démonstration mathématiques vient compléter et qualifier ce que le seul bon sens met en évidence!
    Mais bien sûr il ne faut pas trop parler de tout cela … c’est tout le système des retraites qui s’écroulerait!

    • Parfaitement d’accord!
      Cotisez 14% de son salaire sur 40 ans pour en bénéficier a hauteur de 80% minimum sur 20 ans, il y a un probleme

    • « 1) Distribuer aux uns (first in) ce que versent les autres (last out) »
      C’est faux. Ce n’est pas un simple flux. C’est du flux pris sur un stock.
      Si vous dépensez ce que vous gagnez, c’est équilibré, vous ne serez jamais en difficulté. Si vous bouffez votre capital, sans le faire fructifier, ça n’aura qu’un temps.

      -2
    • Pas d’accord, là aussi.
      C’est trop tranché. La France est un millefeuille social et il faut « bouffer » le gâteau en entier. L’Assurance sociale santé, les quelques possibilités d’épargne, rééquilibrent déjà le bilan. Et si on y ajoute l’Assurance chômage, il est probable que le bilan social de la France est presque équilibré. A quoi se jouent les élections, hein…

      -2
  • A partir du moment que l’argent utilisé pour les dépenses d’une personne dépend de la cotisation des futures générations est un système Ponzi… C’est du raisonnement logique, pas besoin de mathématiques 😉

    • ???
      L’argent des retraités dépend des cotisations actuelles des actifs, pas des cotisations futures.
      En revanche, dans une retraite par capitalisation, votre pension dépendra de la capacité future du fonds à vous la verser.
      Historiquement, la retraite par répartition a été mise en place suite à l’échec des retraites par capitalisation (bouffée notamment par l’énorme l’inflation des années 20).
      Aujourd’hui, du fait de l’evolution prévisible de la démographie (et pas parce que ce serait un Ponzi), la RpR est hélas devenue aussi un marché de dupe. Les actifs financent aujourd’hui des retraités à des conditions qu’ils n’auront jamais.
      Pour ces raisons, je plaide pour la fin des cotisations obligatoires à quoi que ce soit (ni RpR ni RpC).
      A charge pour chacun de gérer sa propre épargne, en prévision de sa retraite.

      • Pardon, en me relisant suite à votre commentaire, je m’aperçois que je me suis mal exprimé en effet. Dans « futures générations », je parlais des futurs retraités, donc des actifs comme vous l’avez bien souligné.
        En fait, le bon système est entre les deux entre « par répartition » et « par capitalisation ».
        « A charge pour chacun de gérer sa propre épargne, en prévision de sa retraite » => totalement d’accord avec vous, les jeunes devraient être incités à le faire le plus tôt possible.

  • Je m’attendais au pire. Je n’ai pas été déçu.
    Rappelons quand même qu’un système de Ponzi consiste à payer des intérêts à X en prélevant du capital à Y. Il ne peut fonctionner que par apport continuel de nouveaux capitaux. Sans ces nouveaux pigeons, ça s’effondre. Ponzi est fondamentalement déséquilibré.
    Or la retraite par répartition consiste à verser des revenus à X sur la base des cotisations de Y. Première différence. Deuxième différence : tant qu’on garde le même équilibre démographique, le système est viable parce qu’équilibré.
    La RpR s’apparente à un système assurantiel à risque quasi certain (déclenchement du versement d’une rente si la personne atteint l’âge de la retraite).
    On peut être hostile à la RpR, c’est mon cas, on n’est pas obligé pour autant de raconter des âneries.

    -1
    • @Pierre
      La retraite par repartition c est donner l argent des cotisants a l instant t aux retraité de l instant t (et emprunter s il n y en a pas assez). Reconnaissez que ca ressemble pas mal a un Ponzi

      Il est possible d avoir un systeme equilibré ou les cotisations des actifs equilibrent les pensions des retraités. C etait surement le cas en 45, ou les gens partaient avec une pension tres faible a 65 ans et avaient le bon gout de mourir avant 70 (et une bonne partie mouraient meme avant 65).
      Maintenant on a un systeme ou les retraités sont massivement parti avant 60 ans, vont vivre jusqu a 85 ans au moins (soit 25 ans de retraite) avec des pensions elevés. Forcement ca se passe mal
      Un systeme equilibré (et viable) devrait dès lors soit taxer massivement les actifs pour compenser ou baisser tout aussi massivement les pensions. 2 choses qui sont impossibles electoralement parlant. D ou comme l article le dit, une generation qui va se faire flouer car si une generation s arroge des pensions non financable, elle le fait sur le dos des generations d apres (qui devront soit rembourser les dettes soit voir le systeme faire faillite et donc d avoir payé des cotisations pour rien)

    • Tout à fait d’accord. La preuve que la RpR (que je n’aime pas beaucoup pourtant) N’EST PAS un système de Ponzi: un système de Ponzi ne peut faire autre chose que se casser la gueule. La RpR peut fonctionner en principe longtemps si (mais c’est avec ce « si » que les problèmes commencent) la population est stable et le rapport actifs / retraités stable aussi. La RpR est entièrement dépendante de la population du pays où elle sévit, ce qui n’est pas le cas de la retraite par capitalisation, où les capitaux peuvent être placés n’importe où dans le monde. Grosse différence.

  • excellent article, mais la réalité est plus complexe: en ce qui concerne le régime de base, on est effectivement assez près du modèle décrit. Ne pas oublier qu’un des avantages de la répartition est de permettre aux salariés dont les salaires sont les plus bas d’avoir une retraite, alors que leur revenu ne permettrait qu’une faible épargne, voir pas du tout. C’est le coté social du système. (l’épargne est plus facile quand « le reste à vivre » est important).
    Côté AGIRC ARRCO, le calcul est différent, indépendamment des choix d’indexation, (qui n’ont pas toujours été pertinents) il y a plusieurs variables (taux d’appel, valeur du point, salaire de référence…) qui permettent d’assurer la pérennité du système. Ceux qui ont essayé une retraite par capitalisation (Corem ou autre assurance vie par exemple), donc qui pouvaient grâce à une disponibilité financière capitaliser n’ont pas à ma connaissance, bénéficié de rendements particulièrement brillants. En effet l’état « ponctionne » pour se rembourser ses déficits….. Des placement sur des marchés plus performants pourraient être envisagés, comme les fonds de pension américains, mais l’expérience nous montre que certains retraités ont vu leurs revenus fondre… alors ? peut-être un mix ? En tout cas les gestionnaires que sont les syndicats (gestion paritaire) sont souvent insuffisants.

    • Mais enfin, si c’est pour permettre aux faibles revenus d’épargner, pourquoi ne pas leur donner de quoi le faire aujourd’hui plutôt que le leur promettre dans 40 ans ? L’Etat, au titre de la solidarité, pourrait abonder la capitalisation des faibles revenus au lieu de la taxer. Ca lui reviendrait bien moins cher, à terme, que de devoir leur verser une retraite.

  • « Je leur répondrais que quelque chose qui respecte les mathématiques n’est pas nécessairement réel et donc ni digne d’intérêt. » Si quelqu’un veut bien me dire ce que cette phrase signifie, je suis preneur.

  • Je ne vais pas refaire le match. D’autres, mieux que je n’ai l’envie de le faire, ont montré que la retraite par répartition n’est pas un Ponzi.
    Concentrons-nous sur un point particulier.
    Au milieu du fatras des formules, j’ai relevé une contre-vérité, bien gênante car prise comme pierre angulaire par l’auteur.
    La voici :
    – Le système par répartition prétend donner un meilleur rendement que l’épargne (sans quoi il n’a aucun intérêt, vu qu’il suffirait d’épargner les cotisations).
    Or non.
    Cela n’a jamais pesé dans la création de la retraite par répartition, initiée par Vichy et confirmée après la Libération. Ses concepteurs avaient parfaitement conscience du lien entre répartition et démographie, du rendement plus faible, voire du statut provisoire de ce type de retraite. Il n’empêche. La capitalisation, pour des raisons financières et politiques, n’a pas survécu à la guerre. Dans un pays à reconstruire, aux épargnes ravagées, aux caisses vidées, la répartition tombait à pic.
    Cela me donne une raison supplémentaire de démentir le Ponzi : quelqu’un connaît des Ponzi dont la vie tutoie la vingtaine de lustres ?
    Le système s’essoufle, la faute à cette maudite pyramide des âges. Les prochaines générations, une grosse crise, un simple benchmarking pourraient y mettre un terme, en tant que système principal. A suivre.
    Voilà.
    Mon évocation de Vichy m’amène à une ultime remarque, à l’égard de ceux que l’hyperbole et l’excès n’effraient point :
    – faudrait inventer un point Ponzi, comme il y a un point Godwin.

    -1
  • On pense souvent qu’il n’y a qu’une génération qui se fait escroquer par la répartition: Celle qui à la fin, paye sans toucher de retraite. Mais c’est faux, parce qu’il faut prendre en compte, comme Bastiat ce qu’on ne voit pas.
    A l’Origine, René Belin, Collabo Vichyste, et CGTiste (Ohh le beau CV!) a mis en place la retraite par répartition le 14 Mars 1941. Pour ce, il a VOLE les fonds de retraite par capitalisation de ceux qui avaient épargné. Mais ces gars ont quand même pu toucher leur retraite répartition (sauf les Juifs et les homosexuels… Faut pas déconner quand même!). Comme ce mec est de la CGT, j’imagine que ça veut dire qu’on peut lui pardonner son antisémitisme, mais j’imagine que ça aussi ce n’est qu’un point de détail de la retraite par répartition (pour info, c’est de l’ironie).
    Mais il y a ce qu’on ne voit pas: A l’époque on thésaurisait beaucoup parce que l’étalon or garantissait que le pognon ne perde pas trop de valeur. Vous croyez que les petits paysans capitalisaient pour leur retraite? non. Ils thésaurisaient. Un fermier qui avait des enfants pouvait investir le maigre surplus dans sa ferme et faire un contrat tacite avec ses enfants qui récupéraient la ferme avec les investissements en échange du soutien des vieux quand ils ne pouvaient plus manier la binette. Ou alors, ils pouvaient thésauriser, ne pas trop investir dans la ferme et donner à leurs enfants un avenir vierge de tout engagement pour qu’ils puissent faire ce qu’ils voulaient et n’aient pas de devoir moral vis à vis de leurs vieux. Et bien ceux qui ont choisi cette solution se sont retrouvés gros jean comme devant. Parce qu’avec la retraite par répartition, les enfants se sont retrouvés avec une ferme sous équipée, et ils ont quand même dû cotiser la pour la retraite des vieux via la répartition. Mais comme c’était des bouseux, j’imagine que eux aussi ne sont qu’un détail de la répartition.
    Il y a aussi l’effet d’éviction qu’on refuse de voir. La retraite par répartition ampute la retraite par capitalisation. Or la retraite par capitalisation c’est juste de l’épargne. Et l’épargne ça sert à quoi? A INVESTIR. On a donc amputé la capacité d’investissement du secteur marchand pour financer les gabegies politiques depuis 1940. Nous en sommes donc à 80 ans de sous investissement en France avec toutes les conséquences que ça implique: Perte de compétitivité, chômage, fuite des cerveaux, déficits, dette, etc…
    La retraite par répartition est l’économie ce que fumer 3 paquets par jour est à la prophylactique.
    A part les jouisseurs de la génération qui a fait Mai 68 (Cohn Bendit et ses potes) la répartition a surtout fait des cocus.

  • Je n’ai rien compris mais j’adore. Parfois, il faut savoir faire confiance.

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Un article de la Nouvelle Lettre. 

 

Aujourd’hui, discussion sur la revalorisation des retraites pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés en activité : il faudrait faire main basse sur les fonds détenus par Agirc-Arrco. Cette spoliation a été tentée à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent elle a été rejetée, et même déclarée anticonstitutionnelle.

Aujourd’hui on connaît le projet de loi de finances de la Sécurité sociale.

Il ferait apparaître la nécessité pour le budget de l’État de financer le défici... Poursuivre la lecture

Évidemment, en France, ce titre risque d'être considéré comme une provocation. C’est un peu comme si on ouvrait un parapluie à l’intérieur d'un logement, ou si on proférait des injures à l’égard d’un défunt dans la chambre mortuaire.

 

La répartition est injuste

Aussi, dois-je m’efforcer de présenter immédiatement, non pas les excuses que certains lecteurs attendent peut-être, mais des arguments sur ce que j’avance.

Les voici :

Le système de retraite par répartition consiste à payer les retraites des pensionné... Poursuivre la lecture

« Nous arrivons au terme du cheminement démocratique de cette réforme essentielle pour notre pays » pouvait-on lire sous la plume (numérique) d’Élisabeth Borne après le rejet des motions de censure déposée lundi contre son gouvernement.

Nous arrivons au terme du cheminement démocratique de cette réforme essentielle pour notre pays.

C’est avec humilité et gravité que j’ai engagé ma responsabilité et celle de mon Gouvernement.

Pour notre système de retraites par répartition. Pour notre modèle social.Poursuivre la lecture

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