Les Français parlent aux Français : « adieu »

Hollande et Cahuzac veulent faire payer aux Français le droit d’exister et les contraindre à servir leur pays. Mais je ne servirai personne.

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Les Français parlent aux Français : « adieu »

Publié le 22 décembre 2012
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François Hollande et Jérôme Cahuzac veulent faire payer aux Français le droit d’exister, où qu’ils soient, car selon eux, les Français doivent servir la France. Je ne demande qu’à partir en paix ; si vous voulez m’en empêcher, il vous faudra entrer en guerre.

Par Baptiste Créteur

Les Français, même lorsqu’ils ne vivent pas en France, doivent servir leur pays. C’est comme ça : François Hollande et Jérôme Cahuzac en ont décidé ainsi. Sachez, Messieurs, que je ne suis pas né pour servir et ne me sens aucun devoir envers la France ou l’État français.

«Le Président de la République a suggéré que les conventions fiscales soient revues, je crois que c’est la seule façon d’éviter» l’expatriation pour raisons fiscales, a estimé M. Cahuzac, sans citer les pays concernés comme la Belgique et la Suisse. […] Il s’agit, a-t-il poursuivi «d’éviter que ceux qui décident de vivre en dehors de nos frontières s’exonèrent par là-même des obligations fiscales que ces personnes ont à l’égard de leur pays dans lequel elles sont nées, elles ont grandi, elles ont été éduquées, formées, le plus souvent où elles ont rencontré la prospérité sinon la fortune. […] Bref un pays auquel elles doivent beaucoup et dont elles ont tort, me semble-t-il, de s’exonérer des charges que celui-ci leur demande d’acquitter afin d’être redressé», a-t-il ajouté.

Monsieur le Ministre, être né et avoir grandi dans un pays ne donne aucune obligation, fut-elle fiscale, à son égard, que l’on y ait rencontré la fortune ou non, qu’on l’ait rencontré ailleurs ou non. L’État français éduque, soigne, assure les Français ; mais ces services, les Français n’ont rien demandé pour les obtenir, n’ont pas eu le choix d’y recourir ou non, et pour ne pas avoir à laisser le choix, vous avez toujours voulu qu’ils soient gratuits : les Français ne doivent rien à ce pays. Qu’il ait besoin d’être redressé ne change rien : les principes ne sont pas affaire de circonstances. Le pays ne demande d’ailleurs rien : c’est l’État français qui veut faire payer à chaque Français le droit d’exister.

«Ce n’est pas facile en ce moment compte tenu du poids des impôts pour un certain nombre de catégories», a-t-il poursuivi, «ce n’est pas facile d’avoir un pouvoir d’achat qui n’est pas assuré, ce n’est pas facile quand on est jeune d’attendre un emploi qui ne vient pas. […] Donc, face à la difficulté, je ne veux pas opposer les uns aux autres, je veux que tout le monde soit respecté», a ajouté le chef de l’État, en rappelant que «notre niveau de fiscalité, hormis les 75%, n’est pas plus élevé que dans la plupart de nos pays voisins». «Mon devoir, c’est de m’occuper de toute la France, pas simplement de dénoncer celui qui est parti, de le stigmatiser ou de le prier de revenir», a enchaîné François Hollande, s’exclamant : «c’est quand même une fierté d’être français !»

Vous voulez que chacun soit respecté, monsieur Hollande ? Respectez la décision de ceux qui choisissent de partir. Peut-être ne veulent-ils pas attendre un emploi qui ne vient pas, mais aller le chercher ailleurs ; peut-être ne veulent-ils pas subir une fiscalité confiscatoire ici ; peut-être veulent-ils simplement vivre selon leurs principes dans un pays qui le leur permettrait. Faut-il payer pour cela ? Occupez-vous de toute la France, et contentez-vous en ; vous avez déjà fort à faire.

Pour François Hollande, «si on aime la France, on doit la servir».

Alors, Monsieur le Président, soit je n’aime pas la France, soit vous avez tort. Je ne sers personne, tenez-vous le pour dit, et je fais mienne cette citation tirée de La Grève, d’Ayn Rand :

Je ne me suis jamais senti coupable d’être compétent. Ni d’avoir le cerveau que j’avais. Ni d’être un homme. Je n’ai jamais accepté d’être culpabilisé sans raison valable. Si bien que j’ai toujours été capable d’apprécier et de connaître ma propre valeur. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu le sentiment que je pourrais tuer celui qui prétendrait que je suis né pour le servir.

Je n’ai pas la prétention d’être indispensable à la France, et je n’ai pas le sentiment qu’elle m’est indispensable. Si vous jugez que vous avez besoin de ma contribution, pourquoi me sanctionner perpétuellement en me privant d’une partie toujours plus importante de la richesse que je crée ? Pourquoi vouloir culpabiliser ceux qui créent au motif que d’autres ne créent pas ?

Je ne suis pas fier d’être Français. Je suis fier d’être ce que je suis, pas d’être né dans un pays qui veut m’en empêcher. Car ce que vous voulez, Monsieur le Président, c’est m’empêcher d’être un homme libre. L’homme tire sa liberté de son esprit, et vous ne pouvez pas contraindre l’esprit à quoi que ce soit. Vous pouvez pourtant m’en empêcher. Si vous voulez m’en empêcher, il vous faudra faire un choix : je serai un homme libre, ou je serai un homme mort.

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  • La confusion volontaire entre l’Etat et le pays est le sophisme de base des cleptocrates. C’est évidemment l’essence même du collectivisme franchouillard ! Mais c’est intériorisé à un tel point par les gens qu’il est difficile de les tirer de cette illusion.

    • Je ne pense pas que ce soit un sophisme. Les totalitaires considèrent que l’État et la société civile ne font qu’un.

      Ce qui est lourdingue, c’est que malgré des discours de marxistes primaires, où il considère que tout ce qui est français est la propriété de l’État, que les citoyens sont des sujets devant servir l’État, certains gauchauds disent encore d’Hollande qu’il mène une politique de drouate.

  • Amusant quand on le lit au second degré tellement le propos est caricatural!
    Mais vouloir faire passer de l’égoïsme pour une défense de là liberté, c’est plutôt facile et pas très glorieux.

    Et se cacher derrière l’État pour justifier ses convictions, s’en serait presque drôle, si ce n’était si triste… car derrière tout ça, sachez il n’y à pas que dès entités, mais dès personnes de chair et d’os… comme vous! mais qui n’ont peut être pas eu votre chance!
    Autrui existe,monsieur, et j’espère pour vous qu’il ne vous traitera pas comme vous le faite car vous avez autant droit à son aide que n’importe qui.

    • @ graow
       » Mais vouloir faire passer de l’égoïsme pour une défense de là liberté, c’est plutôt facile et pas très glorieux. »

      Tout à fait d’accord. Ces gens qui disent ne rien devoir au pays (la plupart sont souvent non imposables) mais qui ont chaque jour recours à un service dont ils beneficient (sans s’en rendre compte) donnent une image pitoyable d’une certaine jeunesse désabusée, egocentrique et meprisable.
      Il était à prévoir que de nombreux jeunes qui n’ont pas ete obligés de servir le pays sous les drapeaux (depuis l’abrogation du service militaire par jacques Chirac) aient ce type de comportements associaux chroniques.
      La periode militaire permettait de recadrer ces marginaux qui étaient immédiatement repérés
      Ce troupeau de pauvres types meritent d’etre bannis de la nation et que le même sort leur soit résevé dans des pays où ils demanderont à s’installer « en parasites ».

      • Je suis désolé de ne pas correspondre au cliché.

        En revanche, l’embrigadement dont vous rêvez est tout à fait cohérent avec le reste de votre pensée, je vous félicite.

        Vous êtes vous demandé si les service de l’Etat pouvaient être refusés ? Les libéraux revendiquent le choix de les utiliser ou non, qui leur est refusé. Pour que les « marginaux » cessent de les utiliser, acceptez-vous l’idée d’une concurrence sur ces services, afin que nous voyons qui sont les parasites ?

      • Ces fameux services dont nous bénéficions nous sont imposés par la force, nous n’avons pas le droit de nous les fournir ailleurs que par l’état, et nous sommes obligés de les payer même quand on ne les utilisent pas.
        Personnellement, j’ai un autre mot pour désigner ces services: racket.

        Je ne dois rien à ce pays. Je dois des chôses a des gens qui vivent dedans, mais pas au pays.

        Si ce n’avait été sous la menace de la prison, je n’aurais jamais cotiser à la sécurité sociale, à la retraite où autre. D’autre part, l’état ne cesse de nous expliquer que tout cela est gratuit. Si c’est gratuit, je ne leur dois rien. Mais de toute façon, je ne leur dois rien, pour la même raison que les commercant de Chicago ne devaient rien á Capone.

      • « Chacun à le devoir de rendre à la société ce qu’elle lui a donné »
        Einstein

        • « Chacun à le devoir de reprendre à la société ce qu’elle lui a volé »
          Moi

        • Albert Einstein (né le 14 mars 1879 à Ulm, Wurtemberg, et mort le 18 avril 1955 à Princeton, New Jersey) est un physicien théoricien qui fut successivement allemand, puis apatride (1896), suisse (1901), et enfin sous la double nationalité helvético-américaine (1940)1.

          Il fait ses études primaires et secondaires à la Hochschule d’Argovie en Suisse, où il obtient son diplôme le 30 septembre 1896

          Il entre à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) en 1896
          Wikipedia

          de quelle société parle-t-il ? Vu son parcourt il ne prenait pas de risque

    • Une défense de la liberté face au collectivisme ambiant est forcément égoïste, puisqu’elle revendique que l’individu ne puisse pas être sacrifié par le groupe.

      En disant qu’autrui a droit à mon aide, voulez-vous en réalité dire : vous avez le devoir d’aider autrui, c’est-à-dire le devoir d’aider tous les autres ? J’aimerais savoir d’où découle ce devoir, et j’aimerais que vous compreniez que ceux qui quittent la France pour vivre par et pour eux-mêmes n’ont pas à subir votre souhait que vos désirs collectivistes soient mis en oeuvre partout dans le monde.

      J’espère sincèrement qu’autrui me traitera comme je le fais : en se fixant pour seule obligation à mon égard de ne pas nuire à ma liberté, en ne se sentant aucune obligation et sans être dans l’obligation de se sacrifier pour moi.

      Votre idée du devoir envers autrui se fonde sur la conviction fallacieuse qu’on ne réussit que par chance, grâce aux autres et à l’Etat. Est-ce là votre vision de l’homme, incapable de réussir par lui-même, dépendant des autres en toutes circonstances, contraint à se sacrifier par peur d’avoir un jour besoin de sacrifier un autre pour lui ?

      • « Est-ce là votre vision de l’homme, incapable de réussir par lui-même, dépendant des autres en toutes circonstances, contraint à se sacrifier … »

        Baptiste, votre discours pararandroïde, mélange de libertarianisme et de ce qui pourrait passer pour pure misanthropie, vous emporte trop loin. Sur la citation ci-dessus : non bien sûr, personne ne peut réussir « tout seul », il lui faut des fournisseurs, des prestataires, liste infinie, je ne vais pas vous faire l’insulte de la prolonger. Donc vous déprendrez toujours d’autrui et ça n’est aucunement synonyme de « se sacrifier ». Il me semble qu’il y a deux aspects au discours de Rand sur le rapport à autrui : 1. John Galt et 2. sa détestation personnelle de s’engager dans la tendresse et l’intimité et l’entraide avec une autre personne. Du coup, les ados qui virent randroïdes reprennent ce discours qui mélange les deux, à mon avis, parfois, sans vraiment voir la distinction.

        Bref, contrairement à certaine fameuse citation, vivre pour autrui, ou savoir accepter de l’aide quand on a en besoin sont de très belles choses.

        Etre forcés par le pouvoir, les autorités ou « la majorité », non, bien sûr, sur ce point nous sommes d’accord.

        • Je partage ton point de vue, mais je ne pense pas que prestataires, clients, fournisseurs, etc. agissent pour « aider » un chef d’entreprise. Il s’agit d’un échange fondé sur le consentement libre. « réussir par lui-meme » n’est pas « réussir seul ».

          Également d’accord sur l’entraide, bonne sous réserve qu’elle ne soit pas contrainte – je ne pense pas avoir jamais dit le contraire.

          Je me considère loin d’être misanthrope. Je revendique de n’avoir aucune obligation envers autrui (si ce n’est…, voir plus haut). Quand j’aide quelqu’un, ce n’est pas par pitié ou par contrainte.

          • Pardon de n’avoir répondu, j’ai coupé du web une semaine 🙂

            Je soupçonnais que c’était ton point de vue, c’est juste que les tournures et formulations peuvent vraiment prêter à confusion, surtout pour un lecteur qui ne serait guère familier avec nos idées. Ça pourrait rendre le texte inutilement antiphatique et repoussant.

            Bref, nous nous comprenons.

        • Je partage ton point de vue, mais je ne pense pas que prestataires, clients, fournisseurs, etc. agissent pour « aider » un chef d’entreprise. Il s’agit d’un échange fondé sur le consentement libre. « réussir par lui-meme » n’est pas « réussir seul ».

          Également d’accord sur l’entraide, bonne sous réserve qu’elle ne soit pas contrainte – je ne pense pas avoir jamais dit le contraire.

          Je me considère loin d’être misanthrope. Je revendique de n’avoir aucune obligation envers autrui (si ce n’est…, voir plus haut). Quand j’aide quelqu’un, ce n’est pas par pitié ou par contrainte, mais je l’aide quand même.

        •  » Du coup, les ados qui virent randroïdes  »

          Ce n’est vraiment pas à l’honneur de Contrepoints (qui n’a pas vocation à servir d’exutoire en psychologie) d’ouvrir ses rubriques à ce genre « d’auteur » qui traitent tous les citoyens qui veulent s’impliquer activement dans la société de fachos collectivistes.

        • Ceux qui veulent s’impliquer pour les autres, non. Ceux qui veulent forcer les autres à le faire, oui.

          •  » Ceux qui veulent forcer les autres à le faire, oui  »

            Tu vas moins faire le malin quand on patron va te forcer à faire ce qu’il ordonne.

          • Dans une société libre, le salarié n’est plus asservi par son patron puisqu’il y a du travail à foison et qu’il peut donc mettre les entreprises en concurrence.
            La sécurité de l’emploi, c’est l’esclavage des salariés.

        • La moralité est nécessaire car pour vivre, l’Homme a la faculté de faire des choix. Ayn Rand ajoutait ainsi: ‘La moralité s’arrête là où il y a un fusil’. Une conséquence est qu’il ne peut pas y avoir d’obligation non choisie. Par exemple, on ne doit rien à l’Etat pour la raison qu’il ne nous laisse pas d’autres choix que d’utiliser ses pseudo-services.

          Il n’y a aucun problème avec la bénévolence (peut-être même qu’Ayn Rand en a sous-estimé les bénéfices émotionnels/moraux, certains objectivistes en font une vertu) mais aider un con (con par rapport à notre hiérarchie de valeurs) c’est subventionner le mal. Systématiser les bisous par la violence, physique ou psychologique, c’est 1/ exiger un sacrifice 2/ traiter les bons et les mauvais de la même manière 3/ doublement injuste.

          J’ai mes différence avec l’objectivisme (PI, anarchisme, émotions etc..) mais Ayn Rand avait raison en affirmant que la victoire politique ne serait possible que si elle était précédée par une révolution philosophique, et cette révolution inclue un changement profond de moralité, essentiellement admettre que l’individu est une fin en lui-même avec son bonheur comme principal accomplissement moral.

          Et un mot d’encouragement pour Baptiste dont j’apprécie particulièrement les articles.

    • «Et se cacher derrière l’État pour justifier ses convictions, s’en serait presque drôle, si ce n’était si triste… car derrière tout ça, sachez il n’y à pas que dès entités, mais dès personnes de chair et d’os… comme vous! mais qui n’ont peut être pas eu votre chance!»

      De quelle chance parlez-vous ? La chance influe certes sur le succès et le malheur, mais avant tout, il est question de choix et d’accomplissement. Par contre, une forte fiscalité et de fortes règlementations augmentent la difficulté de succès.

      «Autrui existe,monsieur, et j’espère pour vous qu’il ne vous traitera pas comme vous le faite car vous avez autant droit à son aide que n’importe qui.»

      Et cet autrui est la première victime de votre politique de « solidarité ».
      Quant au droit à son aide, on ne lui a pas demandé, on l’a imposé.
      Naitre en France n’est pas un engagement, n’est pas un contrat.

  • Il y a confusion entre « république française » et France. Je sers la France mais je hais la république.
    Comme d’habitude on assiste à un raisonnement minable

  • J’attends toujours de voir le fameux contrat que j’ai signé à ma naissance avec la France, la République ou je ne sais quelle abstraction. Et pourtant des contrats, j’en ai signés des dizaines.

  • Ce projet de réforme ne va pas assez loin!Je suggère qu’à chaque enfant bénéficiant de la nationalité française soit implantée une puce électronique dont les informations seraient automatiquement transferrées au ministère des finances,ainsi ,mes enfants qui ont une double nationalité,ont fait toutes leurs études à l’étranger ,et commencent à gagner leur vie, ne pourront échapper à la juste contribution à la grandeur de la mère Patrie .

  • il me semble que j’ai également payé les (très lourds et nombreux ) impôts), mon fils a fait ses études en alternance donc payées par SON travail et par la boite (américaine) qui investissait pour lui, j’ai fait beaucoup de bénévolat et je continue à payer pour des gens qui bénéficient de nombreux avantages sans les avoir JAMAIS financés, et dont moi même, je ne peux profiter. Alors les leçons de ces politiques qui minimisent leur ISF ou ont des comptes off shore et bénéficient du statut privilégié d’élu à vie, me hérissent et ne me culpabilisent sûrement pas.

  • Ah, ça, c’est drôle. L’Etat mène le pays droit au naufrage et demande ensuite aux citoyens de redresser la barre en jouant sur un message de culpabilité des plus vils. J’appelle ça du foutage de gueule à grande échelle.

  • Bravo, excellente contribution !

  • Notre problème est atavique.
    « Nous avez-vous seulement légué des embarras, des douleurs et des désastres ? Non, vous avez fait pire encore. Vous nous avez légué la démoralisation. » – Duc d’Auddifret-Pasquier – 22 mai 1872 – Cité dans Bainville « Trois générations ».

  • Dans la série, notre problème est atavique…
    « La guillotine est trop lente, ce n’est pas ainsi que doit s’exprimer la vengeance du peuple. Si les aristocrates et les riches n’ont pas peur de la mort, il faut au moins leur en faire craindre les tourments. Cinquante, cent sont fusillés, mais ils le sont d’un seul coup. Ce supplice est trop doux; nous pourrions en rassembler cinq cents à la fois dans une place, et là on pourrait les foudroyer avec des canons chargés à mitraille; ils seraient déchiquetés, morcelés, et on les achèverait à coups de sabres, de haches ou de baïonnettes. Ce n’est point là une barbarie; Chalier est-il mort du premier coup ? Si les aristocrates avaient triomphé, croyez-vous que les Jacobins eussent péri du premier coup ? Qui sont donc ces hommes qui réservent toute leur sensibilité pour des contre-révolutionnaires ? Qui sont ceux qui osent pleurer sur les cadavres des aristocrates, des nobles et des prêtres ? La foudre populaire doit les frapper, et, semblable à celle du ciel, ne laisser que le néant et les cendres. » Collot d’Herbois

  • « Aucun devoir envers la France ou l’État français »

    C’est justement parce qu’on se sent des devoirs envers la France (ou n’importe quel pays que l’on aime) qu’on peut et doit lutter pied à pied, à chaque instant, contre l’Etat providentiel obèse et les minables représentants de l’idéologie socialiste au pouvoir, qu’ils se prétendent de droite ou de gauche.

    Le véritable patriotisme consiste à s’opposer aux socialistes, jusqu’à l’extinction définitive de cette idéologie nuisible et parasitaire, foncièrement égoïste et nihiliste, qui inverse le développement de la société humaine en plongeant les individus dans la confusion morale.

    Je rejoins le premier commentaire de Dilbert : la France n’est pas et ne sera jamais l’Etat français.

  • « peut-être ne veulent-ils pas subir une fiscalité confiscatoire ici ; peut-être veulent-ils simplement vivre selon leurs principes dans un pays qui le leur permettrait.  »

    C’est un article sympathique . Il est intersession de developer les motifs non-fiscaux. Les associations qui pratiquent « la chasse à l’homme  » et en vivent détruisent la réputation et aussi la vie économique de beaucoup de Français. Puis il ya ceux qui n’osent s’exprimer librement dans leur environnement de peur d’être mal vue ; classé : réactionnaire, facho etc …sans qu’il y ai de raisons sérieuses.

    Ce matin j’ai lu aussi un très bon article sur l’express! : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/affaire-depardieu-et-si-on-quittait-la-france-parce-qu-elle-est-devenue-detestable_1200613.html

    • « Pour François Hollande, «si on aime la France, on doit la servir». »

      Alors, Monsieur Hollande, si vous voulez vraiment servir la France : quittez votre poste où vous êtes, avec votre clique d’incapables, si dangereux !!!

  • Il y a une certitude : hollande ne va pas finir son mandat. Il va craquer ou se faire virer avant la fin du mandat. Le problème c est que cela ne changera rien. Et là on a un gros problème de systeme et de culture à régler sans oublier notre histoire socialiste et nos faux prejuges. Si on faisait une équation pour en deduire une solution, je dirais que nos chances sont de : 0% de faire quelque chose de ce pays de merde. Conclusion, cassez vous pendant que vous avez encore de la force et du blé, car après il y aura un garde fiscal dans chaque maison et le droit du travail sera un devoir. C est cela le communisme : un travail de merde pour tous et une solidarité pour personne sauf pour l état bien sur !

  • Au moins sur ce sujet, M Hollande et M. Sarkozy sont freres. Totalitaires de tous les partis, unissez vous.
    Parce que je suis Francais, j’appartiens a la France? Je ne crois pas, et pourquoi est ce que, en ecoutant ces fortes paroles du president, de ses ministres et autres commentateurs, j’entends une petite voix qui dit ’embusques, embusques’

  • En gros, les veaux français devront aller à l’abattoir par pur patriotisme.
    On nous prend vraiment pour des cons.

  • Je ne vois pas en quoi le soit-disant égoïsme de certains peut choquer ceux qui se disent altruistes, sinon parce qu’il empêcherait ces derniers de bénéficier de l’altruisme refusé par les premiers. Forcer l’autre à adopter la même conduite que soi, c’est déjà lui imposer une contrainte, c’est lui refuser d’être différent. Tous les collectivistes et les totalitaires commencent par là.
    Mais il faut bien trouver une justification à la mise en demeure de contribuer à l’intérêt général, qui n’est rien d’autre qu’une somme d’intérêts particuliers élevés au rang de généralité, par la grâce de certains. D’ailleurs, si leur intérêt personnel n’y trouvait pas son compte qu’auraient-ils à y redire?

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Xavier Hollandts est professeur associé à la KEDGE Business School. Docteur et HDR en sciences de gestion, il enseigne l’entrepreneuriat et la stratégie. Spécialiste des questions agricoles, il intervient régulièrement sur ces sujets dans les médias. Ses travaux académiques ont notamment été publiés dans Corporate Governance, Journal of Institutional Economics, Managerial and Decision Economics, ou la Revue Économique.

 

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