Noël commémore la bonne volonté entre les hommes et n’est aussi gai aujourd’hui que parce que Noël est devenu « commercial ».
Un extrait de « The Objectivist Calendar », décembre 1976, d’Ayn Rand.
Traduction : Baptiste Créteur.
« [En réponse à la question de savoir s’il est approprié pour un athée de fêter Noël :]
Oui, bien sûr c’est approprié. Une fête nationale, dans ce pays, ne peut pas avoir une signification exclusivement religieuse. La signification séculaire de cette fête est plus large que les principes d’une religion en particulier : il s’agit de bonne volonté entre les hommes – un état d’esprit qui n’est pas la propriété exclusive (bien que c’en soit une composante, mais une composante largement inaperçue) de la religion catholique.
L’aspect charmant du 25 décembre est le fait qu’il exprime la bonne volonté de façon gaie, joyeuse, bienveillante, non-sacrificielle. On dit « Joyeux Noël » – pas « Pleure et repens-toi. » Et la bonne volonté est exprimée sous une forme matérielle, terrestre – en donnant des cadeaux à ses amis, ou en leur envoyant des cartes en signe de commémoration…
Le meilleur aspect de Noël est l’aspect généralement décrié par les mystiques : le fait que Noël soit devenu commercial. L’achat de cadeaux… stimule un énorme élan d’ingéniosité dans la création de produits dédiés à un unique but : donner du plaisir aux hommes. Et les décorations de rue installées par les grands magasins et autres institutions – les arbres de Noël, les guirlandes clignotantes, les couleurs chatoyantes – donnent à la ville un aspect spectaculaire, que seule la « cupidité commerciale » pouvait nous offrir. Il faudrait être terriblement déprimé pour résister à la gaieté merveilleuse de ce spectacle. »
J’en profite pour me joindre à la rédaction de Contrepoints et vous souhaiter à tous un Joyeux Noël, célébration de la bonne volonté entre les hommes. Ainsi bien sur que de vous souhaiter une heureuse année 2013, pleine de liberté et de succès.
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