La rédaction de Contrepoints est heureuse de souhaiter à tous les lecteurs de joyeuses fêtes de fin d’année. Pour votre site préféré, le bilan de l’année est extrêmement positif. Pour le reste de la France, la situation est franchement alarmante, et il serait tentant pour les libéraux de déprimer. Pourtant, les raisons d’être optimistes sont nombreuses.
Tout d’abord, les signes sont de plus en plus nombreux que nous sommes arrivés au terminus de l’étatisme. Les Français s’en rendent bien compte, et les signes de l’exaspération croissante de la population se multiplient : pigeons, vaches à lait, médecins pigeons, exilés fiscaux, jeunes condamnés au chômage, les contribuables ne supportent plus de se faire plumer par un État qui ne leur délivre en contrepartie que des services d’une qualité toujours plus basse. Aussi corporatistes ces réactions soient-elles, les sondages montrent, l’un après l’autre, que les Français les approuvent, de plus en plus conscients de l’impasse dans laquelle nous sommes.
Face à cette situation dans laquelle les politiques courent comme des poules auxquelles on a coupé la tête, les libéraux sont idéalement placés. Seuls à avoir une doctrine cohérente, ils sont aussi les seuls à fournir les bonnes clés de compréhension de la crise actuelle. Les politiciens errent eux dans les solutions passées, cherchant tel Arnaud Montebourg dans le monde d’hier les solutions pour affronter un monde de demain qui est radicalement différent.
C’est probablement le plus important, quelles idées mieux que celles de la liberté pour affronter les défis du monde qui vient ? Les libéraux sont les seuls à croire en l’individu et à rappeler qu’il sera notre unique espoir. Aujourd’hui, ce n’est plus d’un État omnipotent créant une usine sidérurgique qu’il faut attendre quoi que ce soit, mais de la créativité et du talent individuel, seul à même de développer, à partir d’une idée inexistante auparavant les activités de demain. Le monde s’ouvre, fait voler en éclats les vieilles structures et donne à chacun d’entre nous la possibilité de faire énormément avec peu. Les Google, Apple, Facebook et autres Amazon auraient-ils même été aidés par une BPI ancrée elle aussi dans le passé ? Faire confiance aux individus, encourager leur créativité en les laissant garder le fruit de leur travail, voilà qui nous permettra de sortir de la crise par le haut, par l’hypercroissance pour paraphraser Alain Madelin. Et seuls les libéraux ont compris cela.
Tout n’est certes pas rose. En particulier, si les libéraux veulent profiter du boulevard qui s’ouvre à eux, il est temps de sortir du discours contestataire dans lequel nous avons tendance à nous enfermer, pour convaincre les Français que nos idées sont les bonnes. À nous de faire savoir à des Français en recherche de solutions que nos réponses sont là , qu’elles sont les meilleures, et qu’elles ont marché ailleurs, au Canada, en Suède, en Nouvelle-Zélande, etc.
Surtout, nos idées ne sont pas seulement les seules possibles pour sortir de la crise, mais surtout les meilleures pour tous ! Décentraliser l’Éducation nationale, responsabiliser les équipes dans les établissements ou supprimer le statut de fonctionnaire, ce n’est ainsi pas un impératif budgétaire, c’est la meilleure voie pour sortir tous ces enseignants que la machine administrative de l’Éducation nationale broie quotidiennement. Flexibiliser le marché du travail, ce n’est pas « la seule solution qu’on ait jamais testée », c’est surtout la meilleure pour permettre à chacun d’accéder à un emploi et sortir de la spirale de l’assistanat. Cultivons ce discours positif, pour convaincre tous les Français, au lieu d’un discours qui tend à stigmatiser.
En ce jour de Noël, n’oublions pas cela et profitons enfin de la voie royale qui s’offre aujourd’hui pour les idées libérales !
merci de vos analyses toujours pertinentes et tranchantes qui contrastent avec le beni-ouiouisme ambiant – Bonne Année à toute l’équipe et revenez avec des incisives acérées en 2013
« Cultivons ce discours positif, pour convaincre tous les Français, au lieu d’un discours qui tend à stigmatiser. »
@prunevieille
« et revenez avec des incisives acérées en 2013 »
Une des dernières phrases a du vous échapper.
La stigmatisation et la critique sont deux choses différentes.
Vous avez pas honte de souhaiter joyeuse fêtes et pas joyeux noël?
😉
« Les libéraux sont les seuls à croire en l’individu ». C’est dommage d’affaiblir ce beau texte avec une saillie inutile et fausse.
En quoi est-ce faux ?
Toute alternative place les gens au service de l’état