Dérapage de Pascal Cherki, le PS pas à la hauteur

Après le dérapage de Pascal Cherki, le recadrage du PS est loin d’être exempts de défauts.

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Dérapage de Pascal Cherki, le PS pas à la hauteur

Publié le 4 janvier 2013
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Après le dérapage de Pascal Cherki, le recadrage du PS est loin d’être exempts de défauts.

Par la rédaction de Contrepoints

Le député et maire PS du 14e arrondissement de Paris Pascal Cherki avait sérieusement dérapé hier dans ses voeux sur Twitter, en déclarant « bonne année à toutes et à tous sauf aux exilés fiscaux et au MEDEF qui ne méritent que notre mépris républicain » :

Rien de surprenant de la part d’un homme politique orienté à l’extrême gauche du parti socialiste et quelqu’un qui dit aimer Le Capital de Karl Marx sur Facebook (page accessible à tous), mais un dérapage suffisamment grave pour justifier une mise au point du PS. C’est François Kalfon, secrétaire national du Parti socialiste, en charge des études d’opinion, qui s’en est chargé, en recadrant sérieusement l’édile local : sur Radio Classique, il a commencé par invoquer l’excuse de la consommation d’alcool pendant les fêtes (soyons « tolérant avec l’excès de dinde aux marrons et d’autres vins et spiritueux »). Une excuse dont on ne sait pas trop si elle n’est pas plutôt une condamnation…

François Kalfon

Surtout, François Kalfon a ajouté : « nous ne gagnons pas à insulter un des partenaires de la démocratie sociale. Nous ne sommes pas d’accord avec toutes les positions du Medef, bien loin de là, mais nous avons besoin de tout le monde. Pour redistribuer de la richesse, il faut en créer, et je ne vois pas comment, en dehors d’une économie administrée, nous pourrions le faire sans les entreprises ».

Si la mise au point est bienvenue, elle peut aussi signifier, en filigrane, qu’insulter ceux qui ont choisi de quitter la folie fiscale française semble tout à fait acceptable et ne mérite pas d’être condamné selon ce responsable du PS. Seul le MEDEF mériterait de ne pas être « méprisé républicainement », les exilés fiscaux eux le mériteraient. Une position pas moins choquante que la précédente, même si elle n’est pas affichée.

Tout individu mérite le respect, et le fait de choisir de s’installer à l’étranger ne mérite en tout cas certainement pas le mépris. Au contraire, ceux qui sont contraints de quitter leur pays qui les chasse en essayant de les spolier mérite le respect, puisque c’est probablement leurs décisions qui vont enfin ouvrir les yeux de politiques autistes à la réalité du monde.

La France est depuis longtemps du mauvais côté de la courbe de Laffer et, à s’acharner à augmenter les taux de taxes, les politiques n’augmentent pas les revenus fiscaux mais découragent toute création de richesse. Si Pascal Cherki et la gauche veulent réellement améliorer le sort des plus pauvres, qu’ils commencent par baisser les taux d’imposition et augmentent ainsi les recettes fiscales en récompensant les créateurs ! Les Britanniques l’ont constaté, augmenter le taux d’imposition à 50% leur a probablement coûté des recettes fiscales au lieu d’en rapporter. Croit-on sérieusement qu’en France, avec des taux bien plus élevés, il en est autrement ?

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  • L’usage de la novlangue par le PS, ou la création affreuse de l’Homme nouveau vu par ces totalitaires dingues !

  • Je viens de lui envoyer un mail pour lui dire ce que j’en pensais…
    Ca mérite vraiment pas d’être maire, ça…

  • « Tout individu mérite le respect, et le fait de choisir de s’installer à l’étranger ne mérite en tout cas certainement pas le mépris. Au contraire, ceux qui sont contraints de quitter leur pays qui les chasse en essayant de les spolier mérite le respect, puisque c’est probablement leurs décisions qui vont enfin ouvrir les yeux de politiques autistes à la réalité du monde. »
    J’attends le jour où Contrepoints fera l’éloge d’un de ces nombreux migrants fraîchement arrivés en France qui ont quitté leur pays non pas parce qu’ils avaient trop mais parce qu’ils n’avaient rien. J’oubliais, ici, la misère est un vice.

    • Quand on ne veut pas comprendre… En France, on y vient plus pour les aides sociales que pour un job, bien que ça arrive. Les jobs, on les trouve dans les pays qui n’ont pas 12% de chômeurs officiels et plus de 20 en réalité. En Suisse, pas exemple, avec 3.1%.

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