Avec vos impôts, les députés créent une prison fiscale

Un groupe de travail des députés socialistes a été créé dans le but de créer un impôt sur la nationalité. Financés par vos impôts, les députés travaillant à transformer la France en prison fiscale.

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Avec vos impôts, les députés créent une prison fiscale

Publié le 20 janvier 2013
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Un groupe de travail des députés socialistes a été créé dans le but de créer un impôt sur la nationalité. Financés par vos impôts, les députés travaillant à transformer la France en prison fiscale.

Par Baptiste Créteur.

Force est de constater que les hommes politiques français estiment le pays assez attractif pour faire tout ce qui est en leur pouvoir pour dissuader les Français de partir – et pour chercher à étendre leur pouvoir.

L’exit tax, déjà en projet il y a quelques semaines, vise à empêcher les entreprises françaises de délocaliser. L’incertaine harmonisation fiscale est toujours en réflexion. L’impôt sur la nationalité est plus qu’un projet ; les députés socialistes y travaillent, emmenés par le vaillant Yann Galut. Le député du Cher fait preuve d’une grande détermination, qui confine à l’empressement.

On va s’interroger sur toutes ces pistes. C’est un travail de longue haleine, puisqu’on a déjà prévu 4 à 5 mois de travail. De nombreux députés socialistes m’ont indiqué qu’ils étaient d’accord […].  Je crois que nous serons en capacité de proposer au gouvernement des solutions en mai-juin prochain, avec éventuellement une application pour le débat budgétaire qui interviendra en octobre de l’année prochaine.

Si le député veut aller vite, c’est qu’il sent bien que les Français sont de plus en plus nombreux à partir ; et surtout, qu’il ne compte pas faire grand chose pour alléger la pression fiscale qui motive nombre d’entre eux à partir. Au contraire, on pressent un alourdissement de la pression fiscale sur les Français qui resteront, qu’on sommera de compenser le départ de leurs concitoyens.

Les Français ne jouissent pas plus à l’étranger des services de l’État qu’ils n’ont à rembourser une dette contractée en ayant recours – sans en avoir le choix – aux services gratuits de l’État. Mais les défenseurs d’un impôt sans frontières ne se posent pas la question de la légitimité de leurs propositions ; que chaque Français ait un devoir éternel envers l’État leur semble évident. Ils s’attellent en revanche à mettre en place un ensemble de dispositions visant à s’assurer que tout échappatoire aux mesures liberticides qu’ils décideront est impossible. La France travaille donc déjà à une équipe de percepteurs sans frontières, qui dans un premier temps se feront les dents sur les exilés fiscaux des pays en voie de développement.

Les hommes politiques français considèrent que l’État a droit à une part de la richesse créée par les Français, dans quelques conditions que ce soit. Il semblerait que l’idée répandue selon laquelle l’État est au service des citoyens est dépassée. Désormais, ce sont les citoyens qui sont au service de l’État, où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent ; et il compte bien éviter que ses sujets lui échappent.

Messieurs les députés, les fruits du travail des Français vous sont dus, à vie ; ne donnez pas aux Français l’occasion de se soustraire aux obligations fiscales qu’ils ont contractées à la naissance et pour le reste de leur vie. Si vous faites du redressement budgétaire une priorité, ne vous encombrez pas de nouvelles formalités administratives, ne passez pas des mois à étudier la possibilité de mettre en Å“uvre des règles à l’applicabilité et l’efficacité incertaines. Un mur fera bien l’affaire.

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