Le dérapage du déficit public provient de dépenses publiques incontrôlées, et non des recettes fiscales, puisque celles-ci sont déjà en hausse et non en baisse.
Par le Parisien Libéral.
Débat très intéressant mercredi soir chez Fabrice Lundy dans son émission « les décodeurs de l’éco« , sur BFM Business. Le sujet était « comment mieux taxer Google et Amazon ? ». En effet, 50 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 10 milliards de profits, forcément, cela attire le fisc…
Il parait que nous sommes en crise et que, du coup, tout le monde doit contribuer. En crise, vraiment ? Quand on écoute le PS et la presse socialiste, on peut en effet penser que « des rentrées fiscales échappent à la France ». Vous savez, le fameux « manque à gagner ». Simplement, que disent les chiffres de l’INSEE ?
Les recettes fiscales nettes étaient de 254,7 milliards d’euros en 2010 et de 254,4 milliards d’euros en 2011 (source INSEE), soit une baisse quasi nulle (-0.1%).  Pour 2012, ça sera 274 milliards (source Performance Publique). Même le si peu politisé SNUI SUD est obligé d’indiquer, dans son bilan du quinquennat Sarkozy, que les recettes fiscales étaient de 253,9 en 2007 et qu’elles seront de 274 cette année.
Autrement dit, alors que c’est la crise, les ressources que l’État a su dégager par la force ont été en progression. Pourquoi les déficits, alors, direz vous ? À cause de la dépense, bien sûr.
Imaginez un ménage qui dépense 1000 euros par mois pour son loyer, sa nourriture, etc., mais que son salaire est de 700 euros. Tous les ans depuis 30 ans, ce ménage emprunte 300 euros par mois. Il s’endette donc à hauteur de 3600 euros par ans. Pour se rassurer, il se dit que son déficit de 300 euros par mois est certes de 30% de son salaire mais sa dette de l’année (3600) n’est que de 42% de son revenu annuel ! Ce ménage, c’est la France.
Et au lieu de demander au gouvernement pourquoi il dépense 2 millions par jour au Mali, l’ancien maire de Tulle François Hollande a besoin d’aller souhaiter la bonne année à ses anciens habitants, au lieu de demander si Nantes a vraiment besoin de dépenser 600 millions pour un aéroport alors qu’il y en a déjà un, au lieu de demander si le radeau du lac d’Egluzon valait le coup, au lieu de demander si la France a vraiment besoin de l’île de Mayotte, au lieu de demander si c’est juste de subventionner certaines entreprises (entrepôt logistique Amazon Maçon-Loches, Dexia, SNCF, la presse française) alors que d’autres montrent qu’il est possible de s’en sortir sans béquilles (Vente Privée, Rothschild, Ryanair ou le Canard Enchainé), non, des sénateurs pondent des rapports pour « inventer la fiscalité du numérique ».
Le gouvernement veut s’abriter derrière les frontières du pays pour taxer plus et couper l’herbe sous le pied des pays plus dynamiques et plus malins que nous ? Pas très malin au moment même où on est censé se féliciter de l’abaissement des frontières au sein de l’UE. Attendons le jour où la Suisse et le Luxembourg mettront les frontaliers français au chômage et on verra si les Français sont gagnants ou non dans le processus d’ouverture des frontières. Imaginons un scénario où d’hypothétiques autorités fiscales africaines diront à Areva et à Total de payer leur impôt sur les sociétés, applicable à tous leurs bénéfices, au Niger et au Gabon, et on verra si la France doit vraiment jouer cette carte stupide de la redéfinition de la notion d’établissement stable. Et quand Fina (Total) ou Hambros (SocGen) seront repartis chez eux (Bruxelles et Londres), là , il sera toujours temps de réfléchir.
On comprend mieux pourquoi Milton Friedman disait qu’il était pour n’importe quelle baisse ou suppression d’impôt quel que soit le motif. On voit bien que quand l’État a repéré un peu de cash à écrémer, il ne lâche jamais l’affaire. Jamais. Il y aura toujours un fonctionnaire de plus ou un service public à financer. Or, si vraiment on veut faire du social, alors il faut commencer par lutter contre l’ultra étatisme. L’État ne sait pas gérer, comment faut-il le dire ?
Plus les recette fiscales augmentent, plus le déficit et la dette se creusent. Il faut donc réduire les recettes fiscales pour régler le problème de la dette et du déficit.
Paradoxal ? Comme beaucoup de choses dans cet univers (et particulièrement en économie), oui.
« Déficit : le problème vient des dépenses publiques, pas des impôts »
Malheureusement ce point de vue semble encore très minoritaire dans les médias.
Cause n° 1 du déficit: exportations en énorme recul ce qui suscite augmentation du chômage et moins de rentrées d’argent en impôts du fait de la fermeture de nombreuses entreprises. Si aucun politique ne saisit cela, nous rejoindrons la Grèce.
Nous la rejoignons, helas….
@Louvet
Pour aller dans votre sens, et sans être économiste, je soutiens quand même l’idée qu’avec un euro à 1,10$ on importerait – de marchandises, on en exporterait + et donc on aurait – de chômage.
Si une politique monétaire peut servir d’ajustement de court terme, on ne sauve pas une économie avec de telles politiques. En d’autres mots, les manipulations monétaires ne peuvent pas se substituer à de vraies réformes structurelles.
a répéter le plus possible
Louvet, vous avez mis les éléments du raisonnement dans le désordre. Cause n*1 du déficit : il y a trop d’impôts, donc les entreprises ferment, exportent moins et le chômage augmente. Finalement, les recettes publiques baissent ce qui encourage les politiciens à augmenter encore plus les impôts, etc. Attention à ne pas confondre le déficit public avec le déficit commercial, ce dernier étant un déficit purement privé.
Quant à l’euro (pour répondre à Citoyen), c’est un non problème comparé au poids des dépenses publiques. La France exporte à peu près 160 milliards de produits et services hors zone euro. Une variation de 20% de l’euro représente donc une « taxe extérieure » d’environ 30 milliards pour les exportateurs, à comparer au 1100 milliards de « taxes intérieures » qui pèsent sur les entreprises, sans même évoquer les économies faites sur les importations qui permettent de baisser le prix de vente des exportations pour compenser la hausse de l’euro. Commençons par réformer l’Etat, on pourra s’inquiéter du change plus tard, beaucoup plus tard !
Je pense qu’un passage par la case Grèce est inéluctable. Malheureusement..
Effectivement lorsqu’on donne un euros à l’état, il en dépense 1.30€.
Aussi, bien que je ne vous incite pas à ne pas payer vos impôts parce qu’il parait que c’est répréhensible, je vous invite néanmoins à en payer le moins possible.
C’est rapport à mes enfants, déjà que je risque d’être à leur charge (vu que ce que j’ai cotisé pour ma retraite est parti en fumée) j’aimerais au moins ne pas leur laisser la dette de mes parents.
Moins de dépense , moins de rentrée fiscale. Dans un état qui est très lourd il est souvent difficile de dire que la dépense date d’aujourd’hui.
Donc si l’état est engagé dans des investissements, il ne reste que sur le personnel qu’i peut moduler….
Sans doute la faute vient d’avant Hollande…
Les investissements publics pèsent 60 à 70 milliards, à comparer aux 1180 milliards de dépenses. Les marges de manoeuvre sont immenses, sans toucher à l’investissement.
Si le pb est la dépense, où trouve-t-on les économies (il faut faire je rappelle grosso modo 100Md€ pour réduire le poids de la dette et rembourser)? C’est l’équivalent du budget de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur.
Et pourquoi comparer 2007/2012 et pas avant? Pourquoi ne pas revenir à 1980 avant les grandes réductions d’impôts libérales?
Puisque vous faites des analogies, n’oubliez pas non plus que si l’Etat est en déficit, c’est qu’il met plus d’argent dans l’économie (et donc à des français) qu’il n’en prend. Parlez en aux commerçants des préfectures qui vivent essentiellement grâce aux salaires des fonctionnaires, aux dirigeants des entreprises de BTP qui font vivre leurs entreprises sur des chantiers aux fonds en partie public….
@Werdok
L’allemagne qui est loin d’être un modèle de vertu économique, dispose de services publics largement supérieur aux notres et dépense 170 milliards d’euros de moins que nous avec une population supérieure.
1 emploi public créé = 2 emplois privés détruits etc etc…
L’argent dépensé par les fonctionnaires vient des impôts et aussi des dettes, donc on fait vivre nos petits commercants avec de l’argent qu’on leur a pris avant ou de l’argent que l’on a pas et que l’on emprunte.
Effectivement c’est cool comme théorie…
N’oubliez pas non plus que si l’Etat est en déficit, c’est qu’il met plus d’argent dans l’économie (et donc à des français) qu’il n’en prend. Parlez en aux commerçants des préfectures qui vivent essentiellement grâce aux salaires des fonctionnaires. » (Werdok)
Ce raisonnement se retrouve partout. Il est évidemment faux. Il y a plusieurs façon de le démontrer.
Tout d’abord, le célèbre canard : « Les fonctionnaires réinjectent de l’argent dans l’économie ». Si cela était vrai et positif, alors il faudrait doubler, tripler ou multiplier par dix le nombre de fonctionnaires. Ainsi, ils « réinjecteraient » beaucoup plus « d’argent dans l’économie », et la France voguerait sur les eaux de la prospérité. Vous êtes partant ? Ah non ? Et pourquoi donc ?
Même les communistes les plus enragés ne réclament pas une multiplication par dix du nombre des fonctionnaires. Curieux. Ils doivent bien sentir que cela ne serait pas possible…
« L’Etat met plus d’argent dans l’économie qu’il n’en prend. » On peut toujours dire n’importe quoi, mais en matière d’argent, il y a quelque chose qui s’appelle la comptabilité — l’arithmétique, si vous voulez. Quelque chose qui empêche les voleurs de voler et les escrocs d’escroquer. Ou qui, du moins, fait que s’ils le font, cela se voit.
Vous oubliez que si « l’Etat met plus d’argent dans l’économie qu’il n’en prend », cela veut dire qu’il doit emprunter le reste. Vous raisonnez comme si cet emprunt n’existait pas, comme si on pouvait ne pas le rembourser (ce qu’on fait à intervalle régulier) ; vous faites comme si une telle éventualité n’aurait aucune conséquence fâcheuse ; vous faites comme si on pouvait se comporter comme un voleur — et ne pas en pâtir.
L’argent que les fonctionnaires préfectoraux donnent aux commerçants, ils ont commencé par le prendre intégralement dans la poche des mêmes commerçants, par le biais de l’impôt (et je ne parle même pas de l’emprunt). Si vous me volez 1000 € et que vous m’en rendez 20, ne venez pas me dire que vous êtes mon bienfaiteur.
C’est aussi la raison pour laquelle le célèbre argument « Mais, euh, les fonctionnaires aussi payent des impôts, euh » est un argument d’escroc. Les fonctionnaires payent exactement 0 % d’impôts, puisque 100 % de l’impôt nominal qu’ils payent est auparavant pris de force dans la poche des Français par l’Etat. Ce sont les salariés du privé et les travailleurs indépendants qui payent les impôts des fonctionnaires.
Prétendre que les fonctionnaires « enrichissent les commerçants » est un mensonge, puisque les commerçants, travaillant sur le marché libre, vendent des biens et services utiles à la société, à leur vrai prix, et que le profit sur lequel ils prélèvent leurs impôts est donc un véritable enrichissement de l’économie.
Toute ponction sur ce profit n’est porteuse de prospérité que si elle a lieu sur le marché libre. Par exemple, si un boulanger prélève, sur ses profits, de quoi acheter un four plus grand et plus performant, c’est une bonne chose. Pour lui, parce qu’il prévoit que cet investissement lui permettra de gagner plus d’argent ; pour le marchand de fours, lequel vendra un four de plus.
En revanche, le travail des fonctionnaires est par construction inefficace et tend à l’inutilité, puisqu’aucun mécanisme de prix sur le marché libre ne permet de s’assurer que leur travail, et l’existence même de leur poste, possèdent une quelconque utilité sociale. Donc tout ce que l’Etat prendra aux boulangers pour payer ses fonctionnaires réduira la prospérité des boulangers, et du pays en général. (Et aussi des Français qui, aujourd’hui, sont fonctionnaires ! ce qui est rarement souligné ; car d’où vient que les fonctionnaires se plaignent toujours de leurs salaires ?)
Par conséquent, l’existence des fonctionnaires est un mal nécessaire, qu’il convient de réduire au strict minimum. Tout traitement de fonctionnaire est a priori suspect, a priori néfaste à l’économie, a priori de nature à appauvrir la nation.
« Si le pb est la dépense, où trouve-t-on les économies (il faut faire je rappelle grosso modo 100Md€ pour réduire le poids de la dette et rembourser)? C’est l’équivalent du budget de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur. » (Werdok)
Eh bien, vous venez de donner la réponse à votre question (en admettant que vos chiffres soient exacts, mais admettons). Vous venez de donner la solution au problème de la dette : il suffit de supprimer le budget de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur.
Cela vous paraît inimaginable ? Pourquoi ? Aujourd’hui, l’éducation n’est pas « gratuite », contrairement au mensonge courant : elle est payée par les parents, et par tous les Français. Si vous sortez complètement l’éducation de l’Etat, alors vous diminuez massivement les impôts. Du coup, les parents deviennent beaucoup plus riches du jour au lendemain, et peuvent payer l’école privée de leur choix.
Celle-ci donnera une meilleure instruction pour un prix bien inférieur, comme le montre la théorie économique (et la pratique).
Où est le problème, sinon dans « l’égoïsme » des fonctionnaires de l’Educ’ Naze qui font régner la « loi de la jungle » pour ne pas avoir à prouver leur compétence et leur efficacité sur le marché libre ? Ces fonctionnaires, qui se comportent en « renard libre », libres de toucher leur traitement à vie sans jamais être révoqués même s’ils sont nuls, dans le « poulailler libre » des citoyens libres, libres de payer exactement le montant d’impôts réclamés par l’Etat, sans jamais pouvoir se plaindre ou contester la valeur du service fourni ?
« Vous venez de donner la solution au problème de la dette » : pas tout à fait, car si on réduit les impôts et les dépenses dans des proportions identiques, le déficit reste inchangé et la dette continue de croître. Pour retrouver de la croissance, il convient de réduire les impôts mais pour assainir les comptes publics, il importe qua la vitesse de réduction des dépenses soit plus élevée que la vitesse de réduction des impôts (sous hypothèse d’inflation nulle).
Werdok: « avant les grandes réductions d’impôts libérales? »
France No1 de l’enfer Fiscal:
http://www.abcbourse.com/analyses/chronique-france_numero_1_mondiale_de_la_misere_fiscale-142.aspx
168eme pays mondial pour les impôts:
http://www.pwc.com/gx/en/paying-taxes/download-order.jhtml
Les grandes… réductions …d’impôts….. !???? MUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !
(…) Il parait que nous sommes en crise et que, du coup, tout le monde doit contribuer. (…) le ‘monde’ est un bien grand maux.
Lorsque François Mitterrand est arrivé au pouvoir en 81, il ‘résorba’ le chômage par… l’emploi de milliers nouveaux… fonctionnaires !! Ainsi, le déficit public contribue t-il a être payé par les contribuables comme toute entreprise nationalisée (qui marche ou pas !). Donc: chacun son domaine et les moutons seront bien gardés.
Tout est fait pour ruiner le peuple en le conserver dans cette paupérisation propre aux régimes féodaux afin qu’il ne vienne – du haut de son savoir – troubler son adversaire.
La bulle n’est-elle pas une fausse facture inventée volontairement par les mêmes qui dirigent depuis 73 ?
L’etat ne sait pas gérer ? Ah bon ? Parce que les banquiers et les traders savent gérer eux ?
Laissons la finance et la libre entreprise (elles sont 40 dans le monde à truster le marché) regler tout ça ! A bas les normes écologiques, versons allegrement poisons et produits chimiques dans notre environnement, pourvu que ça rapporte ! L’important c’est la croissance ! Un salaire minimum ? Tout le monde au tarif roumain et ceux qui se plaignent sont virés ! Pour les tribunaux, sous traitons la justice à Vinci, la santé à véolia, et l’école à Bolloré !
Beau projet en effet.. dont on mesure à chaque privatisation les effets bénéfiques pour le minorité des actionnaires qui les contrôlent. Vous vous en êtes peut etre aperçu aux péages autoroutiers par exemple..
Le meilleur reste à venir car la dette est le parfait alibi pour vendre l’Etat a la découpe à ces quelques privilégiés, que certains ont la bétise de prendre pour des capitaines d’industrie, alors qu’ ils ne sont en fait que les prédateurs d’un bien commun à l’agonie.
Bonjour,
Je me permets d’apporter quelques éclaircissements à cet article.
Tout d’abord, Etat et ménage ne sont jamais économiquement comparables, je passerai donc sur cette partie du point de vue.
Par ailleurs, lorsqu’un changement de majorité a lieu, les entrants subissent les mesures prises par les sortants. Il n’est donc pas juste de fustiger immédiatement les premiers sur le rapport dépenses/recettes. Il existe des effets d’inertie des deux côtés qu’il n’est possible d’infléchir qu’avec le temps : cela provient des stabilisateurs automatiques.
Si l’on s’arrête sur les dépenses, une partie augmente en effet de façon autonome, notamment en période de crise économique (même si le terme crise est désormais inapproprié, voir à la fin de ce message ou « website ») : plus de chômage entraîne plus d’allocations à verser par exemple, etc.
La même chose se produit côté recettes : plus de chômage entraîne moins de salaires donc moins d’impôts, et aussi moins de côtisations versées par les entreprises, etc.
Ainsi, durant le précédent quinquennat (2007-2012), si la dette du pays est passée d’une tendance baissière à une tendance haussière et de 1200Mds d’euros à 1800Mds d’euros (+600), « seuls » 400Mds sont dûs à l’action de la politique de N. Sarkozy alors que les 200Mds restant sont dûs aux « crises ».
Quoiqu’il en soit, revenir trop vite sur un déficit aggrave la marasme économique et conduit à la récession, ce qui creuse à nouveau le déficit : cercle vicieux. S’il faut bien s’attaquer au déficit (recettes comme dépenses) il s’agit d’intervenir de façon ciblée (c’est là que ce fait la distinction politique gauche-droite ou plutôt de nos jours libéralisme-voie alternative) et échelonnée.
Ainsi même l’objectif du gouvernement actuel est trop précipité, il faudrait regarder vers 2020 plutôt que vers la fin du mandat présidentiel en cours. De la même façon qu’il serait nécessaire de fixer des prévisions de croissance correctes (ce que ni gauche ni droite ne font quand ils gouvernent) ce qui impacte celles du budget, cela serait plus crédible d’envisager un calendrier réaliste, y compris envers les marchés financiers si l’on veut faire attention à ceux-ci.
En espérant avoir contribué à « niveller par le haut »,
EL
(www.linversens.wordpress.com)
il faut le dire sans cesse car les évidences sont très difficiles à comprendre quand la dette picouse l’esprit des gens