Scoop : les chats mangent des oiseaux

Contrepoints souhaite la bienvenue au chat sur la liste des espèces menacées par les environnementalistes.
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Pablo Picasso, Chat saisissant un oiseau,1939.

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Scoop : les chats mangent des oiseaux

Publié le 3 février 2013
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La lutte pour la fiction environnementaliste d’une nature vierge de toute intervention humaine et naturellement équilibrée prend un nouveau tournant : après l’homme, c’est au chat que s’en prennent les environnementalistes.

Par Baptiste Créteur.

Les évidences semblent toujours aussi difficiles à admettre pour les environnementalistes. On comprend mieux leurs difficultés à admettre leurs égarements sur le réchauffement climatique et le peak oil quand ils tentent d’apprendre au reste de l’humanité que les chats mangent des oiseaux.

Non contents de leur découverte, les environnementalistes pourraient tirer des conclusions sur le bon comportement à adopter en matière d’animaux de compagnie.

Faut-il encore avoir des chats chez soi ? La question mérite d’être posée, à la lecture de l’étude documentée publiée dans Nature Communications. Les auteurs montrent en effet que ces animaux qui nous sont si chers se révèlent être de terribles prédateurs achevant par milliards oiseaux et petits mulots.

La question est donc posée : faut-il encore avoir des chats chez soi ? Le chat est en effet un prédateur, qui se nourrit d’oiseaux et de souris quand la pâtée pour chat vient à manquer ou que se réveille son instinct de tueur en série d’animaux plus petits que lui.

«Nous estimons que les chats en liberté tuent entre 1,4 et 3,7 milliards d’oiseaux et entre 6,9 et 20,7 milliards de petits mammifères par an», expliquent les scientifiques. Ces chiffres concernent les États-Unis. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont multiplié le nombre de chats aux États-Unis et la quantité d’oiseaux qu’ils sont susceptibles de tuer.

Des chiffres effroyables d’une précision propre aux environnementalistes, qui – une fois n’est pas coutume – admettent leur incertitude.

«Les écarts dans les résultats s’expliquent par certaines incertitudes», commente Romain Julliard, chercheur en biologie de la conservation au Muséum national d’histoire naturelle. […] Il n’empêche, «ces chiffres sont incroyables», ajoute Romain Julliard.

Des chiffres peu fiables mais incroyables, qui font du chat une menace pour les autres espèces naturelles – comprendre plus naturelles que lui, c’est-à-dire qu’un contact moins fréquent avec l’homme n’a pas achevé de rendre totalement maléfique.

Pablo Picasso, Chat saisissant un oiseau,1939.

Jusqu’à présent, aucune recherche scientifique de cette ampleur n’avait été menée sur cette question. «On considérait que la responsabilité des chats dans la mortalité des petits animaux était négligeable, comparée aux autres menaces liées aux hommes, qu’il s’agisse des risques de collisions automobiles, des tours d’immeubles ou de la destruction des habitats», soulignent les scientifiques.

Car le chat est une menace liée aux hommes, et par conséquent une mauvaise menace. Il n’est pas grave que les oiseaux de proie soient responsables d’un carnage annuel au sein des oiseaux et petits mammifères ou que les dauphins soient responsables d’un carnage aquatique – sauf si deux espèces très mignonnes sont menacées – mais les chats s’ajoutent aux menaces liées aux hommes.

Différentes études ont montré que l’introduction de chats là où il n’y en avait pas auparavant provoque des désastres. Ils sont alors considérés comme appartenant aux pires espèces invasives. «Sur les îles, les chats laissés en liberté ont provoqué ou contribué à la disparition d’oiseaux, de reptiles et de mammifères. Trente-trois au total, dont plusieurs espèces d’oiseaux», précise l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Les chats sont aussi indirectement responsables de la disparition d’autres prédateurs. «Lorsqu’ils tuent des oiseaux, les chats errants entrent directement en compétition avec d’autres espèces pour qui c’est la seule nourriture, alors que les matous même sans maîtres peuvent la plupart du temps se nourrir ailleurs et notamment auprès d’habitants attentionnés», explique encore Romain Julliard.

Ces vilains chats préfèrent manger d’autres animaux, mettant en danger ces animaux et leurs autres prédateurs. On notera qu’aucun scientifique n’a songé à remercier les chats pour la disparition des autres prédateurs – qui, en toute logique, étaient responsables d’un génocide animal permanent. Quand les chats comprendront-ils qu’il faut laisser faire la nature et préférer la nourriture offerte par l’homme à celle offerte par la nature ?

Malgré ces effets nuisibles, «la gestion des chats errants ou qui ont une maison est toujours dictée par leur bien-être plutôt que par leurs impacts écologiques», rappellent les scientifiques qui appellent à une prise de conscience et à un changement. Seront-ils entendus ?

Pour être rassurants, les scientifiques affirment prendre en compte le bien-être des chats errants ou non plutôt que leur impact écologique – une démarche étrangement opposée à celle qu’ils appliquent lorsqu’il s’agit des hommes. Ils appellent toutefois à une prise de conscience, première étape avant un changement des mentalités et des comportements. Il s’agira une nouvelle fois de sensibiliser, à grands renforts d’argent public, les citoyens pas assez éco-conscientisés – via des campagnes de publicité, des images choc de chats tueurs en série assorties de slogans mettant en avant la cruauté de l’animal.

Après avoir remis en question toutes les découvertes et inventions de l’homme polluantes et nuisibles – soit tout le progrès depuis le feu, première source de pollution découverte par l’homme – pour le faire retourner à une préhistoire où il cohabitait harmonieusement avec la nature, la mort et la maladie, les environnementalistes remettent aujourd’hui en question la domestication de l’animal par l’homme pour qu’il partage les fruits de sa chasse et ceux qu’il pourrait cueillir avec les oiseaux et rongeurs. De la part de toute l’humanité, Contrepoints souhaite la bienvenue au chat sur la liste des espèces menacées par les environnementalistes.

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  • Une seule solution à cette hécatombe : mangeons les chats !

  • Rassurez-moi, les chattes aussi c’est dangereux comme ça !

  • Véritablement risible cette affaire…. Nous sommes en droit de nous demander si les écolos ne constituent pas le première menace pour la survie de l’espèce humaine…. Enfin, n’oublions pas que sans les chats, les villes, mais aussi les campagnes, seraient envahies d’autres nuisibles peu agréables, alors même qu’ils participent à la sauvegarde de nos cultures agricoles….d’où le fait que le chat soit le premier animal domestiqué par l’homme ! Bref, on voit où veut en venir toute cette clique : à l’extinction volontaire et programmée de l’Humanité, considérée comme étant néfaste… Hitler, où es-tu ? Les écolos veulent avoir des conseils !

    • Certains ne se cachent même pas et demandent ouvertement une réduction de la population mondiale.
      Le hic c’est quand on leur demande par qui on commence, et si ils sont prêts à montrer l’exemple.

  • Et les oiseaux mangent les vers, les insectes et les moustiques. Fi, les vilains !!!

  • ils nous emmerdent les écolos ; moi j’ai plusieurs chats , tous castrés , les femelles stérilisées ; si l’on estime qu’il y a trop de chats , et c’est le cas nottament dans les cités ou ceux ci prolifèrent à grande vitesse , mais ou règnent une vrai misère pour ces bêtes là , car mal nourris , malades , maigres , surtout les chatons , alors que les maires entament une campagne de stérilisation , ça fait parti de leur travail , mais trés peu le font , soi disant par manque d’argent ; quand aux écolos , a part la ramener , on ne peut pas dire qu’ils se bougent le cul à ce sujet , trop occupé à à se réunir pour déguster des petits fours ; la chine , qui bouffent les chats , s’est vu envahir par des rats dans certaines villes car il n’y avait plus ces petits félins pour s’occuper d’eux ; ils ont donc réintroduit les chats ;si l’homme n’existait pas , l’équilibre de la nature serait toujours présentes , c’est l’homme qui a tout désiquilibrés ;

  • La construction d’immeubles favorise l’installation d’araignées qui mangent les insectes! Stoppons toutes les constructions!

  • Il est une sous-espèce humaine que nul effort ne parviendra à éradiquer : ces tarés mentaux, ces adeptes de sectes (diverses et multiples), les lecteurs de papiers ésotériques, les adorateurs de fausses croyances … et ceux des sciences occultes.

    Les éditeurs – dont beaucoup sont en survie à coups de baxter – sont eux prêts à éditer du tout et n’importe quoi pour imprimer leur papier-chiottes (recyclé).

    Certains se souviendront du scoop produit par le physicien Alan Sokal (à lire sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sokal ) dont j’extrais ce résumé…
    [ L’article, intitulé « Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantiquetrad « , a été publié au milieu de 1996 dans le numéro Science Wars de Social Text sans avoir subi préalablement un processus d’examen par les pairs ni avoir été soumis à une quelconque critique externe. Le jour de sa publication, Sokal a annoncé dans le magazine Lingua Franca que l’article était un canular. Estimant que l’absurdité de son article était évidente, Sokal en conclut que la revue a ignoré la règle de rigueur intellectuelle, soulignant qu’elle « s’est permis de publier un article sur la physique quantique sans prendre la précaution de consulter un spécialiste du domaine. » ]

    Article qui donna ensuite lieu à un ouvrage intéressant titré : « Impostures intellectuelles » par d’Alan Sokal et le belge Jean Bricmont (publié en 1997). Dont cet extrait de WIKI :
    [ L’ouvrage constitue une critique assez dure envers ce que les auteurs regroupent sous le nom de « philosophie postmoderne ». Ils visent en particulier des auteurs qui utilisent les concepts ou le vocabulaire des mathématiques ou de la physique, relevant les erreurs et les invoquant pour dénoncer des pensées vides de sens, en commentant des extraits de livres de Jacques Lacan, Julia Kristeva, Bruno Latour, Gilles Deleuze, Luce Irigaray.
    Une nouvelle édition, revue et augmentée, est sortie en 1999. ].

    Les environnementalistes et réchauffistes à-la-con (style GIEC/IPCC) n’échappent pas à ce phénomène : le bourrage de crânes pour crédules en tous genres.

    Il nous reste à découvrir l’inventeur du mouvement perpétuel ! Les tentatives n’ont pas manqué. Elles vont se renouveler … :o)

    • « Il nous reste à découvrir l’inventeur du mouvement perpétuel ! »

      Oyez! oyez! On l’a trouvé!

      En effet:

      « Les tentatives n’ont pas manqué. Elles vont se RENOUVELER »

      C’est le mouvement perpétuel!

  • Celui qui a écrit l’article n’a rien compris premièrement on ne dit pas que le chat est moins naturel pcq’il a de nombreux contacts avec l’Homme mais tout simplement pcq c’est une espèce invasive, un peu comme les rats, la plupart des chats sont des espèces créées par l’Homme, de plus les gens ne les font pas stériliser, les nourrissent, etc, il y en a donc énormément, ce qui bouscule l’écosystème…
    Il ne suffirait que d’une chose, on ne vous demande pas ni de tuer vos chats ni d’arreter d’en avoir, mais juste, STERILISEZ LES !!!

    • ————————————————————————————–
      doudou: « il y en a donc énormément, ce qui bouscule l’écosystème… »
      ————————————————————————————–

      Et là un jour la gentille Gaïa elle décide de recompter les hamsters et les rats, elle les pousse un peu plus loin pour faire de la place au lynx et autres renards qui doté d’un petit calepin doivent noter scrupuleusement tout ce qu’ils exterminent.

      –Fondu enchainé sur un poney qui cours devant un superbe arc-en-ciel—

      …Mais des fois la gentille Gaïa perd un peu patience alors elle extermine 95% des espèces ayant vécu sur terre. Bien fait ils n’avaient qu’a pas « bousculer le super équilibre youpie de l’écosystème ».
      http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s4/extinctions.masse.html

      Pendant ce temps la marmotte croule sous les rouleaux de papier d’alu, encore un méfait de l’homme !

  • mais quelle bande de pleurnicheurs ces écologistes ou environnementalistes.De quoi garnir le dico déjà bien rempli de mots utilisés par les Scientologues.Quand aux chats avec les taxes poubelle sûr que de moins en moins de gens peuvent en prendre quand aux autres ceux qui en ont et peuvent observer leur manège de chasseurs qui n’a rien a envier aux chassseurs sectaires sur Internet ,en voyant les oiseaux narguer le minou on peut être certain que depuis la mode du premier chat en europe,les ancêtres oiseaux ont transmis à leurs descendants la meilleure manière de le piéger.Les merles à eux seuls sont admirables dans leur tactique gendarmière pour faire courir le chat tandis que le copain ou la copine ira se gaver.Même chose pour les corneilles ,leurs cris font fuir la gente à 4 pattes qui toute mari cède la place au rouge gorge pour picorer les graines de tournesol.Moins l’humain s’occupe de la nature ,mieux elle se porte

    • « doudou »,
      Evidement, l’Homme n’est pas invasif, hein ??
      « Doudou », vous savez a quel moment on a decidé d’arreter de tuer les rapaces en France ?
      Pas quand on s’est apeçus qu’il n’y en avait plus(si y bien un truc dont le français se fout c’est bien l’extinction d’une race), mais quand on a vu que la proliferation des rongeurs etait liée a la rarefaction des rapaces.

  • Le problème c’est pas les chats c’est le fait qu’ils soient entretenus par les hommes, soignés et protégés de tout prédateurs. Il est évident que tout ça est le fait de l’homme qui a donc déséquilibré l’équilibre naturel.
    Les chats qui mangent des oiseaux ça a toujours existé mais le fait d’en avoir apprivoisé accentue ce phénomène.

    Ce ne sont donc pas des écologistes débiles qui disent ça mais c’est facile de réduire leur propos parce que tout ça n’arrange pas les libéraux qui pensent que sans rien faire (surtout NE RIEN TOUCHER!!!) l’équilibre se fera et que cet équilibre sera parfait. Il y a un nouvel équilibre avec l’apprivoisement des chats et celui-ci est assez néfaste pour les oiseaux ce qui met en danger en partie la biodiversité (donc aussi en partie les récoltes de l’homme à long terme). La main invisible ne fonctionne pas mais on préfére se moquer des scientifiques parce que c’est facile.

    (Comme le reniement du fait que le réchauffement climatique est en partie du à l’homme parce que ce serait encore un échec de l' »auto-régulation » libérale. )

    • Trop gros, ça passera pas.

    • Sinon, on peut ouvrir la chasse aux chats 😀

      En plus des oiseaux, ils sont aussi prédateurs de petit gibier à poils (lapins en particulier).

    • « tout ça est le fait de l’homme qui a donc déséquilibré l’équilibre naturel. »
      Tout à fait d’accord ! L’Homme est un fardeau pour cette planète, vite vite vite débarrassons nous en !

    • Il y a beaucoup de chats autour de chez moi, et beaucoup d’oiseaux. Ils ont l’air de tous bien s’entendre. Peut-etre les oiseaux devraient-ils remercier les hommes: depuis qu’on file a bouffer aux chats, les chats bouffent beaucoup moins d’oiseaux! Juste pour s’amuser… Ah, oui, j’allais oublier: il y a beaucoup d’ecolos aussi, mais personne pour les bouffer. Des idees???

    • ———————————————————————————
      marcosocho: « Comme le reniement du fait que le réchauffement climatique est en partie du à l’homme parce que ce serait encore un échec de l' »auto-régulation » libérale. »
      ———————————————————————————

      C’est surtout parce que les mesures ne confirment pas les modèles alarmiste et que pendant que le CO2 s’envole les températures volètent tranquillement. Hors la science se base sur des faits et pas des envies ou des idéologies de comptoir.

      L’admettre ce serait admettre l’échec de l’alarmisme qui nous prédit tous les 10 ans les pires catastrophes depuis 2000 ans.

      « Notre population est si énorme que la Terre peut difficilement nous soutenir. »
      –Tertullien de Carthage 2e siècle de notre ère–

      « Mais ce coup ci c’est vrai bon sang ! »
      –marcosocho– deux-mille ans plus tard 🙂

    • « Le problème c’est pas les chats c’est le fait qu’ils soient entretenus par les hommes, soignés et protégés de tout prédateurs. »

      Et les chats qui ne sont pas entretenus, qui n’ont pas leur Ron-ron à bouffer, qui ne sont pas soignés?

      Si on ne leur donne pas à bouffer eh bien ils boulotteront d’autant plus de pitits zoziaux bisou-mignons tout plein, à en faire pleurer les z’écolos éculés(*) le soir dans les chaumières.

      N’étant pas soignés ce seront des nids à puces et des niches à vers intestinaux.

      (*) J’ai bien écrit « éculés » ne me faites pas écrire ce que je n’ai pas écrit. Ce qui ne m’empêche pas de les considérer comme ce que vous avez cru lire.

  • Même en nlle Zélande, le pays le plus libéral de la planète on constate que les chats mangent les oiseaux, et même les kiwis !

    http://news.fr.msn.com/m6-actualite/insolite/un-n%C3%A9o-z%C3%A9landais-veut-%C3%A9radiquer-le-chat-pour-sauver-le-kiwi-1

  • L’écolo qui essaie de toucher à mes chats finira en pâtée. Et qu’il s’estime content, c’est du recyclage.

    Le coup des oiseaux, on nous l’a déjà fait (abattez les chats, mais surtout pas les sacro-saints clochers que sont les éoliennes). Par contre, le coup des rongeurs, c’est tout nouveau. Quand on sait qu’une souris est grand-mère en à peu près trois mois (jusqu’à douze petits pour les plus grandes portées…!), il n’y a pas de quoi… fouetter un chat.

  • s’il fouett’mes chats, y’a un fantôme qui viendra le persécuter

    la lalalala la lalala

  • Au XIVème siècle, un évêque de Venise publia un édit interdisant les chats, supposés être des animaux sataniques. Les félins furent pourchassés et tués. Un an plus tard, les rats proliféraient, et les vénitiens mirent discrètement au rencart et l’édit épiscopal, et l’évêque un peu trop bigot.

    Et les rats refluèrent.

    Les écologistes militants masqués derrière leurs diplômes de scientifiques, sont les nouveaux bigots, dont les lubies, maquillées de pseudo-science, peuvent faire bien du mal.

  • Deux choses.

    Primo, cela n’est pas une « nouvelle » découverte puisque j’ai déjà lu des articles anglo-saxons sur le sujet il y a plusieurs années. Les « chercheurs » ont un peu tendance à ressortir les mêmes sujets régulièrement afin de faire croire qu’ils travaillent …

    Deuxièmement, le problème quand on le pose clairement n’est pas que les chats tuent des oiseaux et des petits animaux, mais que ce soit un animal entretenu par l’homme donc en dehors de la compétition … En effet, dans la nature, le nombre de prédateur et de proie s’équilibre naturellement. L’hiver en particulier est particulièrement difficile. Hors les chats (et les chiens aussi d’ailleurs) bénéficie de la protection de l’home lors de ces périodes. Le nombre de chat est donc beaucoup plus important que la population qui pourrait naturellement vivre de sa chasse. Les proies sont donc sur-chassés par des prédateurs sponsorisés, jusqu’à éradiquer des populations entières. C’est cela le souci et non la cruauté des chats.

    Il faut cependant noter qu’en même temps, les gens fournissent des quantités importante de graines et de boules de graisse aux oiseaux qui les aident beaucoup en hiver. Les populations de petits oiseaux sont donc elles aussi « sponsorisés » par les hommes …

    • Damned, nous assistons à une « extension du domaine de la lutte » de la « concurrence libre et non faussée ». C’était déjà super-con en matière économique, mais en matière écologique ça tient du prodige …
      A quand un organisme de régulation de la concurrence naturelle ? Et y’a du boulot, parce qu’égaliser la concurrence entre un dauphin, un renne et une mygale, ça promet du sport
      🙂

      • Le fond du problème est que les chats, ne craignant pas la disette entraînée par une sur-chasse, sont tout à fait capable de chasser les autres espèces jusqu’à leur dernier représentant.

    • j’aime bien l’idée des sponsors!!

  •  » Tout à fait d’accord ! L’Homme est un fardeau pour cette planète, vite vite vite débarrassons nous en !  »

    On attend qui comme vous nous ressassent cela à longueur d’années de montrer l’exemple en disparaissant de cette planète les premiers.

    D.J

    • Je ne sais pas si vous avez saisi l’ironie de mon propos. Bien évidemment je ne souhaite pas mettre terme à l’Humanité sous un quelconque prétexte écologique. Je m’amusais juste de ceux qui veulent toujours aller plus loin en terme d’écologie et qui considèrent l’être humain comme étranger à la nature.

  • Il est grand temps de supprimer l’homme au regard du nombre de poulets abattus chaque année.
    Les américains ont des disciples de Séralini, ça ne va pas tirer le pays vers le haut.

  • @ Antonio,

    Désolé de n’avoir pas saisi votre ironie. ( ce qui n’était pas évident non plus ) Dans ce cas je vous présentes mes excuses.

    D.J

  • Et vous vous prétendez objectiviste ?
    Le nombre effarant de clichés employés dans cette article qui ne sert qu’à montrer toute la hargne qui peut-être employée à l’encontre de ces « environnementalistes » que vous décriez tant, et qui eux au moins peuvent se targuer d’un discours réfléchi et véritablement argumenté (et non on ne peut décrédibiliser un chiffre par le simple fait que ce dernier admette une incertitude, qui est plutôt au contraire le signe d’une certaine franchise des expérimentateurs). Ce n’est pas à mes yeux le cas du votre…
    En résumé : vous nous livrez là un beau discours, bien réducteur, qui ne servira qu’à soulager la conscience de lecteurs avides de paroles rassurantes : « non, on ne vous enlèvera pas votre matou ».
    J’ai l’impression qu’un tel acharnement chez vous envers la simple idée d’agir face à ce désastre majeur qu’est l’Holocène dénote une forte envie de nier les évidences et surtout les efforts à fournir – de la part de tous.
    J’espère que vous abandonnerez vite ce combat contre cette prétendue « éco-conscientisation » de la société, terme qui ne sert qu’à cacher tout le mépris contenu dans vos idées.
    Un nivellement par le bas, c’est bien ce que m’inspire cet article.

  • On a bien vu ce que ça donnait un monde sans chats (ou presque) à l’époque de la grande peste noire. Moins de chat = beaucoup de rats et donc de puces qui transporte le bacille de la peste.

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