À quoi ressemblerait la vie si nous étions enfin débarrassés des combustibles fossiles comme le pétrole ou le charbon ?
Un article de David Deming pour lewrockwell.com
La Grève est le titre du roman d’Ayn Rand, dans lequel le monde ralentit jusqu’à l’arrêt complet après que le segment productif de la société se soit mis en grève. Fatigués d’être démonisés et exploités, les innovateurs et les entrepreneurs s’en vont tout simplement.
Que se passerait-il aujourd’hui aux USA (par exemple) si l’industrie des combustibles fossiles faisait la grève pour une durée indéterminée ? Que se passerait-il si elle donnait aux environnementalistes ce qu’ils réclament ? Au lieu de grignoter à la marge, et si nous allions jusqu’au bout ? Quelle serait la conséquence si « Atlas haussait les épaules » ?
Dans les 24 heures, il y aurait de longues files d’attente aux stations service, les gens cherchant à acheter ce qui reste de stocks d’essence. Les mêmes qui dénoncent les compagnies de pétrole seraient désespérément en train de racler les dernières gouttes disponibles pour leurs SUV. Au troisième jour, tous les carburants seraient partis.
Sans gasoil, l’industrie du transport routier cesserait de fonctionner. Presque tous les biens consommés au détail sont livrés par camion. Les étalages de nourriture commenceraient à se vider. La production de nourritures, aux niveaux les plus élémentaires, s’arrêterait aussi. Sans carburants, aucune machine agricole ne pourrait fonctionner, et aucun pesticide ou engrais ne pourrait plus être produit à échelle industrielle. Les États-Unis ne peuvent pas nourrir 315 millions de personnes avec une agriculture basée sur le fumier et les charrues tirées par des chevaux. Au bout de deux semaines, la famine de masse commencerait.
Les locomotives fonctionnaient autrefois au charbon mais désormais, elles ont des moteurs diesel. Sans trains ni camions en service, il n’y aurait aucune autre possibilité de livrer ni matières premières ni produits finis. Toute la production industrielle s’arrêterait. Des licenciements massifs s’ensuivraient. À ce stade, cela n’aurait plus grande importance. Tous les modes de transport étant hors d’usage, les seules personnes qui pourraient travailler seraient les propriétaires de chevaux où ceux dont le lieu de travail est à portée de pas.
Les détenteurs de voiture électrique ricaneraient au début, mais seraient rapidement forcés de se confronter à la réalité du fait que leurs véhicules sans émissions fonctionnent au charbon. 42 % de l’électricité aux États-Unis est produite en brûlant du charbon. Le gaz naturel également hors du tableau, nous perdrions encore 25 % de plus. Les sources d’électricité préférées des environnementalistes, le solaire et l’éolien, ne pourraient pas combler le manque. L’éolien produit actuellement à peu près 3 % de notre électricité, et le solaire contribue pour un minuscule 0,04 %. Les seules sources d’énergie fiables restantes seraient les barrages hydro-électriques et le nucléaire. Ensemble, ces deux sources ne pourraient alimenter le réseau qu’à hauteur de 27 % de sa capacité normale. Avec les deux tiers de la capacité manquants, le réseau s’effondrerait complètement. Pas d’électricité signifie pas d’eau courante, pas de chasses d’eau, les gens s’abreuveraient aux cours d’eau et aux étangs, et le choléra épidémique s’ensuivrait inévitablement.
Les hôpitaux pourraient continuer à fonctionner quelques jours grâce à leurs générateurs de secours. En l’absence de toute production de gasoil, ceux-ci tomberaient aussi en panne. Les opérations chirurgicales urgentes devront être menées à la lumière du jour dans les pièces éclairées à la lumière du jour. Le kérosène étant un produit pétrolier, l’utiliser dans les lanternes ne serait pas une option. Même les bougies, de nos jours, sont faites de paraffine, un autre produit issu du pétrolie. Il est douteux que des quantités suffisantes de cire d’abeille puissent être fournies pour produire suffisamment de bougies afin d’éclairer les 132 millions de foyers américains.
Sans électricité, pas ou très peu de carburant, et pas de moyens de transport pour les gens ni pour les marchandises, les États-Unis retomberaient au niveau du XVIIe siècle en quelques jours ou semaines. La révolution industrielle serait inversée. Le produit intérieur brut fondrait de plus de 95 %. Selon la saison et l’endroit, les gens commenceraient soit à geler soit à mourir de chaud dans leurs maisons. Mes collègues universitaires qui pensent que le progrès humain est une illusion seraient confrontés à l’amère réalité de revenir à une époque où l’espérance de vie était diminuée de moitié de ce qu’elle est de nos jours.
Mais j’ai tort. Le retour au XVIIIe siècle n’est pas ce qui se produirait, ce serait bien pire que cela. Dans l’Amérique du XVIIIe siècle, à peu près 80 % de la population vivaient dans des fermes familiales et étaient largement autosuffisants, avec des chevaux et des forgerons. Les gens savaient travailler et se reposaient sur des réseaux très appréciés, familiaux et de voisinage. Aujourd’hui, moins de 2 % de la population est active dans l’agriculture. Et presque toute l’agriculture moderne repose sur des machines alimentées par du pétrole. Aujourd’hui personne ne pourrait survivre dans un monde sans combustibles fossiles.
Le tableau que je dépeins est lugubre, mais il n’est rien moins que ce que veulent les activistes environnementalistes : mettre toutes les compagnies de combustibles fossiles hors d’état de produire. Si vous ne comprenez pas cela, ou que vous ne l’acceptez pas, je vous invite à vous familiariser avec la philosophie du biocentrisme. Des groupes d’étudiants en université exigent maintenant que leurs établissements annulent tous leurs investissements dans une société de combustibles fossiles, comme si en produire était l’équivalent moral de l’apartheid. Et, chaque mois de mars, les environnementalistes fêtent Earth Hour, une heure pendant laquelle ils éteignent littéralement toutes les lumières.
Notre civilisation industrialisée et technologique ne fonctionne pas avec des arcs-en-ciel et des rayons de lune, et aucune chance que ça devienne possible dans un futur prévisible. Les sources d’énergie renouvelables ne sont pas des alterantives viables aux combustibles fossiles. Ce n’est pas une question politique, mais de limites imposées par les lois de la physique et de la chimie. Au lieu de nous excuser d’utiliser des combustibles fossiles, nous devrions être sacrément contents de les avoir.
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Sur le web.
Lire aussi :
« Ce n’est pas une question politique, mais de limites imposées par les lois de la physique et de la chimie »
Les environnementalistes sont en colère contre le mauvais usage qui est fait des ressources fossiles. Et qu’on nous fasse croire qu’il n’y a pas d’alternatives possibles… Ce n’est pas avec des voitures électriques de plus d’1 tonne qu’on consommera moins. Il faut changer de paradigme et prendre le problème à l’envers… Cf VW et le green-washing.
C’est pas en raisonnnant en tout ou rien qu’on fera avancer les choses ou que contrepoints gagnera en crédibilité….
90% des écolos ne veulent pas supprimer toute énergie fossile, mais en limiter l’usage pour les économiser. Limiter la production ou améliorer la longévité, l’ergonomie de nos machines journalieres, que ce soit le téléphone portable la machine à laver la voiture ou les systèmes d’isolation de la maison. Insister sur l’éducation à la non surconsommation de bien négligeables… Sur ces points des « ultra pro turbo »nucléaires tels Jancovici font le même constat.
« Liberté responsabilité bla bla bla bla »
Donc caricaturer les propos des écolos même si ils racontent des sornettes quant aux energies renouvelables, ça fera pas avancer la cause libérale.
« 90% des écolos ne veulent pas supprimer toute énergie fossile, mais en limiter l’usage pour les économiser »
Quel intérêt ? Cela ne fera jamais que reporter le problème à plus tard.
Sans compter que cela aura un cout énorme qui réduira nos capacités d’adaptations ou de solutions.
« Limiter la production ou améliorer la longévité, l’ergonomie de nos machines journalieres, que ce soit le téléphone portable la machine à laver la voiture ou les systèmes d’isolation de la maison »
Qui va limiter, comment, quel en sera le cout ?
À croire qu’il ne s’agit que de volonté politique… Yaka, Fokon…
Un système qui interdit politiquement le progrès, la prospérité ne sera jamais viable.
De plus, vous croyez vraiment que cela changera quoi que ce soit ?
Et est-ce que c’est en s’acharnant sur les personnes qui brulent au feu rouge que vous allez diminuer les viols et les meurtres ?
« Insister sur l’éducation à la non surconsommation de bien négligeables… »
Mais bien sur, c’est une question de changement de mentalité… Le communisme aussi, c’était une question de changement de mentalité…
« Donc caricaturer les propos des écolos même si ils racontent des sornettes quant aux energies renouvelables, ça fera pas avancer la cause libérale. »
Faut dire qu’il n’y a pas besoin de faire grand chose pour les caricaturer…
« Quel intérêt ? Cela ne fera jamais que reporter le problème à plus tard. »
C’est une question d’équilibre : si les ressources sont utilisées de manières rationnelles sur un cycle beaucoup plus long, l’équilibre des éco-systèmes sera préservé.
« Sans compter que cela aura un cout énorme qui réduira nos capacités d’adaptations ou de solutions. »
Sauf qu’en niant les problèmes, on ne cherche pas de solutions. Et on ne met par en pratique celles qui existent.
« Qui va limiter, comment, quel en sera le cout ?
À croire qu’il ne s’agit que de volonté politique… Yaka, Fokon…
Un système qui interdit politiquement le progrès, la prospérité ne sera jamais viable. »
Cela me fait penser au discours des années 50 qui voyait dans l’obsolescence programmé un formidable moteur de croissante. Mais les temps changent…
Le coût ne veut pas dire grand chose. Il faut voir si c’est rentable, à quelle terme, etc ? Et voir de quel point de vue on se place : producteur ou acheteur… Car si on achète un appareil durable, l’argent épargné pourra servir à acheter un autre bien durable… Il y a beaucoup d’effets rebonds dès qu’on fait des économies sur un point.
« Et est-ce que c’est en s’acharnant sur les personnes qui brulent au feu rouge que vous allez diminuer les viols et les meurtres ».
Il s’agit de deux problèmes distincts. S’occuper de l’un n’empêche pas de s’occuper de l’autre.
« Mais bien sur, c’est une question de changement de mentalité… Le communisme aussi, c’était une question de changement de mentalité… »
… donc tout changement de mentalité est mauvais car le communisme aussi était un changement de mentalité ? lol
Ce type de raisonnement ne tient pas.
Je vous invite à lire « Les impacts écologiques des technologies de l’information et de la communication » (Ecoinfo, CNRS). Bien des problématiques évoquées ici sont discutées dans ce livre passionnant.
« C’est une question d’équilibre : si les ressources sont utilisées de manières rationnelles sur un cycle beaucoup plus long, l’équilibre des éco-systèmes sera préservé. »
Quel genre d’équilibre? Cela n’a aucun sens.
Comment déterminez-vous si on atteint cet équilibre ou non ? Cet équilibre est-il toujours le même ? A-t-on suffisamment de connaissances et d’information pour définir et atteindre ce point idéal ? Qu’est-ce que cela implique d’atteindre cet équilibre ?
Il n’y a pas d’équilibre. La nature est quelque chose d’hostile à notre développement, si on est arrivé, ce n’est pas grâce à un soi disant équilibre, mais parce qu’on s’est adapté et parce qu’on a modifié l’environnement.
Si l’environnement change, on s’adaptera comme on a fait jusque là .
Et la meilleure façon de s’adapter restera toujours l’économie de marché, c-a-d le système où chaque individu est l’acteur de son adaptation à son environnement et de sa prospérité.
Comme quoi, l’écologie, c’est une idéologie du status quo, l’idéal en un monde immuable…
« Sauf qu’en niant les problèmes, on ne cherche pas de solutions. Et on ne met par en pratique celles qui existent. »
Qui nie quoi ? Quelles solutions ? C’est qui « on » ?
La vie est une source de problèmes. Il y a les crimes, les vices, l’alcoolisme, la pauvreté, la mort, l’injustice, la violence, les catastrophes, etc…
Les tentatives de résolution de la pauvreté ont abouti aux catastrophes communistes…
Vous croyez vraiment qu’il suffit d’une volonté politique pour résoudre les problèmes ?
«Cela me fait penser au discours des années 50 qui voyait dans l’obsolescence programmé un formidable moteur de croissante. Mais les temps changent…»
Je ne vois pas le rapport, sauf pour faire un strawman.
« Le coût ne veut pas dire grand chose. Il faut voir si c’est rentable, à quelle terme, etc ? »
Ben si, justement. C’est essentiel.
La rentabilité provient essentiellement de la réduction des couts.
« Et voir de quel point de vue on se place : producteur ou acheteur… Car si on achète un appareil durable, l’argent épargné pourra servir à acheter un autre bien durable… »
Mais ça, c’est au consommateur faire cet investissement. Et s’il ne le veut pas ?
Bref, vous prétendez savoir mieux que les autres ce qui est bon pour eux.
« Il s’agit de deux problèmes distincts. S’occuper de l’un n’empêche pas de s’occuper de l’autre.»
Ce que je voulais dire, c’est qu’on tend à se focaliser sur la consommation des ménages que l’on culpabilise et les queues de cerises alors qu’il y a des choses bien plus prioritaires.
« donc tout changement de mentalité est mauvais car le communisme aussi était un changement de mentalité ? »
Lorsque ce changement trouve sa source dans la volonté politique, oui. C’est de l’endoctrinement idéologique.
« Ce type de raisonnement ne tient pas.»
Votre opinion ne tient pas.
« C’est une question d’équilibre : si les ressources sont utilisées de manières rationnelles sur un cycle beaucoup plus long, l’équilibre des éco-systèmes sera préservé.»
Correction : c’est un argument idiot, vu le temps de formation des ressources fossiles. (Du moins si les théories sur leur formation sont les bonnes)
« (Du moins si les théories sur leur formation sont les bonnes) »
Un partisan de la théorie du pétrole abiotique ? Ahaha.
Ah bon??? Je croyais que le co2 était un dangereux polluant qu’il fallait éradiquer a tout prix?
Ce n’est pas cause au manque de bonne volonté, c’est à cause de la dictature en place que les problèmes sont.
http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/11/si-demain-le-petrole-abiotique-devenait.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/08/vous-avez-dit-voitures-electriques.html
Depuis longtemps, les voitures devraient circuler comme le font les auto-scooters en fêtes foraines sous grillage électrifié et rechargeant leur batterie pour aller là où les grillages n’y sont plus.
Quel intérêt ? Cela ne fera jamais que reporter le problème à plus tard.
Certes, mais gaspiller le pétrole comme on le fait maintenant ça empirera les choses, de même ce genre de molécule est énergétiquement quelque chose de fantastique, mais l’employer pour l’économie genre vetements parfums ça fait vivre des gens mais dans l’absolu si on pouvait l’utiliser dans les domaines technologiques ça aurait un interet plus important. Simple avis personnel après.
Sans compter que cela aura un cout énorme qui réduira nos capacités d’adaptations ou de solutions.
À croire qu’il ne s’agit que de volonté politique… Yaka, Fokon…
Un système qui interdit politiquement le progrès, la prospérité ne sera jamais viable.
Je suis d’accord concernant le progrès et la prospérité, cependant voilà par exemple jancovici disait que la meilleure façon de conserver le pétrole le plus longtemps possible serait d’augmenter les prix (eh oui..) de deux obliger l’industrie automobile à sortir des voitures consommant moins, et manifestement ce serait possible…
De plus, vous croyez vraiment que cela changera quoi que ce soit ?
Mais bien sur, c’est une question de changement de mentalité… Le communisme aussi, c’était une question de changement de mentalité…
Comme toute idéologie au final 🙂
Au final hein je suis pas pour la décroissance ou contre la technologie, je suis contre le gaspillage c’est tout, je pense que sur ce point là autant les écolos que les libéraux sont d’accords. Après les solutions sont différentes, j’ai pas forcément d’avis fixé encore
A puissance égale, une voiture actuelle consomme environ 3 fois moins que dans les années 60.
L’avenir est à l’hydrogène, mais pour quand ?, tout est question de coûts, je ne crois pas à la voiture électrique, qui suivant les pays produit beaucoup de polluants puisqu’alimentées par le charbon ou le fuel.
«Certes, mais gaspiller le pétrole comme on le fait maintenant ça empirera les choses »
Comment vous le savez ?
« de même ce genre de molécule est énergétiquement quelque chose de fantastique, mais l’employer pour l’économie genre vetements parfums ça fait vivre des gens mais dans l’absolu si on pouvait l’utiliser dans les domaines technologiques ça aurait un interet plus important. Simple avis personnel après.»
La pétrochimie est hyperminoritaire dans l’exploitation du pétrole. La grande majorité part en combustion.
Oui, c’est un avis personnel.
« cependant voilà par exemple jancovici disait que la meilleure façon de conserver le pétrole le plus longtemps possible serait d’augmenter les prix (eh oui.. »
Et Jancovici est incapable de comprendre toutes les implications d’un pétrole dont le prix est plus élevé.
«deux obliger l’industrie automobile à sortir des voitures consommant moins, et manifestement ce serait possible… »
Yaka obliger lézotre à faire ce que je veux…
Et pourquoi les obliger alors qu’elles le font elles-mêmes ?
« Comme toute idéologie au final »
Oui, l’écologie est une idéologie.
« je suis contre le gaspillage c’est tout »
Bref, vous êtes de ceux qui pensent qu’on peut battre le marché. Et vous vous planterez…
Le silence de la raison engendre des monstres. Et le monde que vous décrivez est sinistre.
Même si l’objet de l’article, à savoir mettre en lumière notre besoin des fossiles et les avantages que nous tirons de leur consommation, est assez clair, un article qui commence par « si » ne peut aboutir qu’à des c…ries . D’habitude ce sont les pastèques qui se spécialisent dans ce créneau, et les imiter n’est pas très malin
« Si » on n’avait plus les énergie fossiles… « Si » on était plus économes… « Si » nos bâtiments étaient tous à énergie positives … « Si », « si », « si »… si ma tante en avait …
En réalité, il est très clair que nous avons, dès maintenant, la capacité technique pour produire de l’énergie « renouvelable » en quantité suffisante pour vivre sans les fossiles sans changer de niveau de vie. Le problème, c’est que ça suppose un investissement monstrueux (des dizaines, peut-être même des centaines, de milliers de $ par personne, et bien sûr tout ce que ça implique comme consommation d’énergie pour la fabrication des objets de renouvelabilité), que nous avons tout à gagner à repousser de quelques siècles. Les écolos se trompent juste d’un siècle ou deux, en oubliant au passage les progrès technique que nous pourrons faire d’ici là (et qui peuvent rendre rentable un passage spontané vers les renouvelables, sans subventions).
Un article aussi utile, c’est rare!
Bon article qui démontre que les externalités positives des industries de valorisation des énergies fossiles sont infiniment supérieures aux externalités négatives, imaginaires pour la plupart, que les escrologistes malthusiens souhaitent leur imputer.
Ce n’est pas demain que l’on aura ce fameux « pic pétrolier » qui était supposé arriver autour de 2008.
Nous avons appris par The Times (du 9 février) que les Anglais ont pour 1500 ans de gaz de schiste sous leur pieds. Une bricole ! Surtout si on se souvient que Mr Hulot avait encore répété il y a peu « le monde va s’entre-tuer pour les dernières gouttes de gaz et pétrole de la planète ».
Comme c’est la même nappe qui passe dans le nord de la France et à Backpool où est une partie du bonanza anglais, on pourrait avoir aussi de bonnes surprises…
Mais on n’en saura rien car Hollande nous mène en Batho et ne veut même pas que l’on songe à regarder ce que l’on pourrait avoir chez nous.
Au lieu de lui offrir un chameau on aurai pu lui offrir une autruche pour qu’il voit comment elle s’enfonce la tête dans le sable pour ne rien voir.
Bien sûr, rien dans nos médias de cette info, qui est pourtant un « game changer ».
http://www.thetimes.co.uk/tto/business/industries/naturalresources/article3683377.ece
Le peak oil a été prévu, juré craché, pour 1930, puis 1950, puis 1980, puis 1995, puis 2006, et reste d’actualité pour 2020, puis 2050 et même, pour les plus visionnaires, pour 2100… Cette histoire drôle est plus efficace que la fin du monde au tournant des millénaires, le calendrier maya ou les astéroïdes géants : on peut renouveler la date fatidique à l’infini, aussi souvent qu’on veut.