Tout le monde paie des impôts, si si

Les français vivent dans l’illusion que seuls les plus riches paient les impôts du modèle social français en déconfiture. Chacun d’entre vous paie, et il n’y a pas de gagnants.

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Tout le monde paie des impôts, si si

Publié le 11 février 2013
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Les Français vivent dans l’illusion que seuls les plus riches paient les impôts du modèle social français en déconfiture. Chacun d’entre vous paie, et il n’y a pas de gagnants.

Par Georges Kaplan.

« Oh, tu sais, me dit-il en tirant une bouffée de sa cigarette taxée à 80%, moi, de toute manière, je ne suis pas imposable. »

Beaucoup de nos concitoyens pensent qu’ils sont non-imposables et vous avez sans doute observé comme moi que le débat public se focalise quasi-exclusivement sur l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Une petite mise en perspective s’impose.

Sur la base des données de l’Insee pour l’exercice 2011, l’IRPP et l’ISF représentaient 5,41% des recettes totales de nos administrations publiques.

Règle #1 : rien n’est gratuit, il y a toujours quelqu’un qui paie ;
Règle #2 : si vous ne savez pas qui, c’est que c’est probablement vous.

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  • C’est mon cheval de bataille.
    Qui sait que sur l’assurance automobile obligatoire il y a 35% de taxe ? Combien estimment correctement le niveau de la TIPP ? Qui a deja lu la loi de finance ?
    Quels titulaires du livret A sait que les intérets générés sont taxés des prélevement sociaux et que ceux ci augmentent chaque année ?
    Les employeurs douvent s’acquitter d’une taxe sur le travail de leur employés, qui produit la matière pour payer cette taxe si ce n’est l’employé ?

    Effectivement, on a des impôts élevés mais ne nous y trompons pas, il n’y a pas de redistribution.

    Et si augmenter les impôts n’aidait pas les pauvres, mais aidait l’Etat ?!

    • « C’est mon cheval de bataille. »
      Et vous avez bien raison.
      « Quels titulaires du livret A sait que les intérets générés sont taxés des prélevement sociaux et que ceux ci augmentent chaque année ? »
      Ah non, pour le livret A, les intérêts sont bien nets.

      • « Ah non, pour le livret A, les intérêts sont bien nets. »

        faux !

        vous ne devez pas avoir un placement en Livret A

        • J’ai un placement en livret A. J’ai perçu des intérêts nets. Dois-je dire merci à ma banque ?

          • J’ai vérifié, le livret A comme les livrets règlementés ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux mais ça ne saurait tarder, il parle déjà de taxer les « gros » livrets A après avoir augmenter le plafond de dépot et baisser par la suite le taux d’interet…

  • Mon cheval de bataille c’est le raisonnement idiot
    si augmenter le SMIC résoud les problèmes de pouvoir d’achat, pouquoi ne pas le mettre à 5000 € par mois.
    si le patron paie des charges sociales pourkoikon (adverbe du patois toulousain) lui colle pas 300% – c’est quand même simple de régler les problèmes.

  • Pour le coup taxer à fond les fumeurs ne me choque pas du tout…
    c’est leur choix, qu’ils nous imposent bien plus souvent que parfois, entre la fumée et les mégots qui jonchent le sol..
    Et fumer n’est pas signe de pauvreté, juste d’idiotie.
    Le vrai problème tout le monde le sais c’est que les politiques se refusent à réformer les régimes gargantuesque dont profitent les élus.

    • Non, les régimes des élus c’est certes un symbole important, mais c’est une goutte d’eau.

      • Une grosse goutte quand même… la retraite à vie pour 5 ans de mandat multiplié par 577 ça fait beaucoup d’argent. (et si ils ne font pas 5ans ils touchent quand même 20% de leur indémnité à vie !)
        + l’enveloppe mensuelle 10000€ distribuée sans controle. fois 577

        et je compte pas le salaire et les ptis avantages financiers et en nature.
        Une sacré goutte d’eau.

    • En suivant ce raisonnement, on peut dire que taxer les riches et les entrepreneurs n’est pas choquant, après tout, c’est aussi leur choix…
      Taxer lézotre, c’est jamais choquant.

      Si on peut s’acharner sur le fait de fumer parce que c’est de l’idiotie, on peut le faire sur beaucoup de choses qui le sont aussi, comme par exemple suivre les modes… Pourquoi aller chez le coiffeur dépenser des 10aines d’euros alors qu’une simple tonte suffit ?

    • Greg: « Et fumer n’est pas signe de pauvreté, juste d’idiotie. »

      On fait tous des choses considérée par des idioties par les autres.
      Sport, nourriture, comportement, sexualité.

      En consentant à une taxation maximale pour un comportement que vous n’aimez pas attention au retour de bâton, je doute que tous le monde apprécie outre mesure tous vos hobbys ou habitudes.

      « Cette grande fiction… »

    • y fume pas apparemment ?

      peut être qu’il boit ?

      voir mange trop gras ?

      il doit surement faire son petit jogging dans le bon air de la ville !

  • Très, très décevant ce papier, Monsieur Kaplan…

    Tout le monde paie des impôts sur une base brute (prélèvements et taxes obligatoires), mais sur une base nette (prélèvements obligatoires – transferts monétaires et en nature reçus), près de la moitié des Français sont des patriotes qui ne contribuent pas un seul euro à l’effort collectif.

    Le plus faible quintile de revenus de la population a ainsi un taux d’imposition net effectif négatif de plus de 100%… La moitié des Français se sont voté un douillet paradis fiscal, illustration spectaculaire de la tyrannie de la majorité et de la rupture grossière et inconstitutionnelle de l’égalité devant l’impôt.

    • « près de la moitié des Français sont des patriotes qui ne contribuent pas un seul euro à l’effort collectif »

      Encore une fois, comme soulevé par l’auteur, vous ne parlez que de l’impôt sur le revenu. Tous les Français, quels qu’ils soient, paient la TVA sur tous les biens de consommation.

      • ML ne raisonne pas sur l’impôt sur le revenu, il fait le bilan des impôts payés auquel il retire toutes les prestations versées par l’état providence, càd l’aide au logement, les allocations familiales etc…

        Après évidement sans la moindre source il est difficile de discuter de ses affirmations. Mais il prends bien en compte les différents impôts.

    • Certains payent leurs impôts en espèces sonnantes et trébuchantes. Beaucoup trop d’autres les payent en chômage et les payent chers.

    • Oui comme dans la fable de La Fontaine, Le Loup et le Chien. Sauf que le chien omet de dire que le bon maître peut tôt ou tard diminuer la ration dans la gamelle, resserrer le collier d’un cran et raccourcir la chaîne. Vous parlez d’un paradis !!!

    • Eh bien dans ce cas là vivez dans ce dernier quintille si vous n’avez pas envie de payer d’impôts…
      Non mais vous vous rendez compte l’Etat préfére ne pas prendre d’impots pour que les gens ne crévent pas de faim ou de froid. Quel atteinte au principe d’égalité!

      • En fait c’est exactement le contraire : l’état préfère payer les gens à crever dans la misère, plutôt que les laisser foutre la zone dans l’ordre des castes sociales en s’en sortant sans lui. S’en compter qu’ils pourraient s’enrichir, les cons, si on les laisser faire, ce qui serait la porte ouvertes à tous les vices, et là ouvatonmabravdam, hein ?

        • « les laisser foutre la zone dans l’ordre des castes sociales en s’en sortant sans lui »

          C’est ce que font les entreprises. Et certaines font faillite.
          Un être humain peut-il faire faillite? Oui en mourant. Je vous félicite pour votre darwinisme social et votre humanisme.

          • Pas besoin de mourir pour faire faillite. Et vous pouvez « vendre votre travail » sans capital autre qu’humain. Donc mauvaise analogie.

            Étrangement, d’ailleurs, sans politique d’État sur le chômage, il n’y a pratiquement pas de chômage, et beaucoup plus de « charité privée » pour aider les « pauvres méritants ». Ceux qui choisissent le chômage, par calcul bénéficier des impôts des autres devraient être incités à changer d’approche.

            Si on veut combattre la pauvreté, il faut punir les pauvres et récompenser les riches (tout en laissant ceux qui le veulent -vous ?- aider à titre personnel les « pauvres » qu’ils souhaitent). Sinon, si on punit ceux qui créent de la richesse (par des impôts non proportionnels) et récompense ceux qui n’en créent pas (par des « aides sociales ») comment s’étonner d’être un des pays avec le plus fort taux de chômage et la croissance la plus faible (surtout si on retire la part publique -fictive- du PIB).

  • Les caisses sont vides ? Le chômage est en forte hausse ,
    Pourquoi alors continuer à accueillir 200000 étrangers par an, surtout venant d’Afrique, qui posent effectivement des problèmes d’intégration, qu’ils refusent, mais bénéficient e toutes les aides sociales auxquelles les français de souche ont souvent des dificultés à accéder.
    Je ne suis pas raciste de culture, mais je suis atteint de plus en plus de xénophobie sélective.
    Assez de la boulimie infâme de nos politiciens qui ne cherchent qu’à accroître leur électorat et à s’en gaver pour pouvoir maintenir leurs avantages exorbitant (par exemple : la loi debré sur le maintien des indemnités pour les députés on rélus !!!).
    Il y a quelques années on parlait beaucoup de la R.C.B. (Rationalisation des Choix Budgétaires) . La prétendue Droite et surtout la Gauche semblent avoir totalerment cette notion, et dès que la Cour des Comptes relève quelques grosses anomalies ou dysfonctionnements, il ne se passe rien ! Si ! la CGT d’EDF crie au charron par exemple (info matinale sur RTL).

    • L’immigration n’est jamais un problème, ce sont les prestations sociales qui en font un problème.

      Sinon, imaginez un pays avec une immigration multipliant par cinq sa population en 20 ans, n’ayant aucune ressource naturelle et devant subir une concurrence sociale de proximité sous forme d’un véritable dumping …

      Et bien, grâce à la liberté, ce pays se porte comme un charme, et pourtant, il vient en plus d’être annexé par une dictature.

      Je veux bien sur parler de Hong Kong.

      • Ou, pour le dire autrement, certaines immigrations sont un problème, comme celle que nous avons en ce moment en France. Mais ce n’est pas forcément un problème parce qu’il s’agit d’immigration. Juste parce qu’ils s’agit d’improductifs qui viennent pour profiter du système (et ils ont bien raison) et parce qu’on interdit les interactions « normales » avec ces gens (ils sont « plus égaux » à certains niveaux, genre droit du travail).
        Si on laissait les gens interagir librement avec les immigrés si se seulement si ils le veulent, et qu’on n’incitait pas l’oisiveté et la délinquance par nos lois ridicules (et liberticides), je vous assure que les immigrés seraient moins nombreux, moins « problématiques » et généralement appréciés (ou du moins non-décriés). Hong-Kong ou les USA durant la fin du XIXe et le début du XXe, etc. en témoignent.

  • Oh, bien il suffit de vivre au RSA pour se faire avoir le moins possible, comme ça ce qu’on paie, on nous le redonne.

    Et pour ce qui est de fumer, l’idiotie n’est pas dans l’action de fumer en elle même, mais dans l’idée de se plaindre qu’on est pauvre alors que l’on fume.
    Du genre : « Je suis trop pauvre, je n’ai pas d’argent pour manger, pour avoir des distractions, saleté de capitalistes » tout en dépensant 50€ par mois (et encore, 50€ c’est une petite moyenne) dans les clopes et 40 pour le forfait du tout dernier Iphone dont je m’en servirais que pour appeler et envoyer des sms. Là est l’idiotie.

    Chacun fait ce qu’il veut de son argent, mais il faut tout de même avoir le sens des priorités, surtout lorsqu’on veut se plaindre.

    • D’expérience, le Luxe est une nécessité absolue quand on est dans la misère. Parce que pression psychologique est insupportable sans ça. Évidemment ce n’est pas le même luxe que pour un cacique du PS, mais ça peut-être fumer : c’est encore un des luxes les moins chers, en fait.
      Quand au forfait téléphone, c’est indispensable si on veut avoir la moindre chance de bosser et faire des affaires. D’ailleurs un smartphone c’est un des premiers trucs qu’ont acheté ceux qui s’enrichissent dans les pays qui se développent.

  • Ce graphe montre bien l’absurdité idéologique du PS qui cogne à fond sur les riches, qui paient des impôts déjà, qui font travailler du monde, qui produisent et font produire.
    Le résultat de leur racisme idéologique (remplacer riche par arabe) va être gravement négatif, et ils seront contraints de nous taper dessus encore plus fort, nous qui n’avons pas les moyens de partir.
    On est entré dans le cercle infernal, vers un déclin facile à programmer, ce quinquennat sera le plus dramatique de la France moderne, depuis la fin de la guerre, même si les socialos nous en fait voir d’autres.

  • Entendu chez un fiscaliste important à Paris: « … Attention aux délocalisations, savez vous que c’est en France qu’on paye le moins d’impôt ! ». Avec autant de prélèvement, on peut enfumer tout le monde.

    • Oui mais l’enfumage ne dure qu’un temps très court. Si on peut agir (temporairement et pas toujours en totalité) sur l’IS ou l’IR, le taux de pression fiscal est là!

  • bien sur que l argent de nos impots va directement a payer la dette de l etat et non a financer les routes et autres infrastructures

  • Cet « article » retourne bizarrement le problème. En ce qui me concerne, je peux constater que la plupart des gens savent très bien qu’imposable ou non, ils sont imposés, proportionnellement plus qu’une série de grandes fortunes. Et que si le débat se focalise (à tort, selon moi) sur l’ISF, c’est parce qu’il apparaît comme une façon de corriger cette aberration: les riches paient moins d’impôts que les autres. En France, l’impôt n’est pas progressif, ce n’est même pas une flat tax: au-delà d’un certain seuil de fortune, il est carrément dégressif.

    • Il est dégressif uniquement par la complexité fiscale : Personnellement, je n’ai pas d’intérêt à payer des milliers d’euros d’avocat fiscaliste pour payer 100€ d’impôt en moins.
      Par contre, il est tout à fait rationnel pour une grande fortune d’en avoir une équipe complète…

    • Piketty ? C’est vous?

      L’article 13 de la déclaration de 1789 prévoit que :

      « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »

      Egalement répartie, ça veut dire quoi ?
      – Réponse A) que tout le monde paye 100 euros ?
      – Réponse B) que tout le monde paye 10% ?

      Ou avez-vous vu que la progressivité est juste (abstraction faite des extrémistes comme la France notamment) ?

      Si je donne 10% de 100.000 euros, je verse 10.000 euros.

      Si je donne 10% de 50.000 euros, je verse 5.000 euros.

      Dans la réponse A, la contribution commune est également répartie. Dans la réponse B, elle est également répartie en raison des facultés.

      Pourquoi parlez-vous de progressivité ? En quoi la progressivité est juste considérant que, l’impôt est déjà du racket, et est illégal au regard de ce même article 13 qui conditionne la contribution à l’entretien de la force publique et aux dépenses d’administration ??

      • « réparti », ça veut juste dire que le système est censé fonctionné selon le modèle que les fiscalistes nomme « par répartition » : on détermine la dépense nécessaire d’abord, et on collecte exactement cette somme. Pas plus, et surtout pas moins. Autrement dit : pas d’emprunt ; pas de dette. La DDHC, donc la constitution française, contient une règle de fer bien plus forte que la « règle d’or » qu’on nous vante.

        Quant aux « facultés », ce n’est pas le revenu, c’est le patrimoine, et plus précisément c’était le patrimoine immobilier qui était visé, selon l’idée pas stupide (et développé par acrithène : http://www.contrepoints.org/2013/01/03/110093-letat-ne-decide-pas-qui-paie-les-impots ) que les taxes diffusent dans l’économie à partir de leur point d’injection, et que donc on peut aller au plus simple et taxer simplement l’immobilier (après quoi les propriétaires répercuteront l’impôt sur leur loyers, l’industrie etc.)

        • P : Sur la répartition, d’un point de vue économique, cela fait sens, et je suis d’accord. Bien qu’il faille ensuite préciser comment on collecte cette somme. Au demeurant, Il n’empêche que la lecture d’un article (comme vous le rappelez à valeur constitutionnelle) s’entend d’un point de vue juridique, et dans ce cas indépendamment du budget, la répartition sera faite selon des règles de contribution (et ceci est ce qui se pratique en France).

          Les facultés, c’est le patrimoine, ou plus exactement, ça devrait être le patrimoine. Là, vous prêchez un convaincu. Je suis moins sûr que cantonner le patrimoine à l’immobilier soit réellement pertinent. Pourquoi ne pas déterminer la base à partir d’un actif net ?

      • Stef 75: si je parle de la progressivité de l’impôt, c’est parce que c’est une donnée incontournable de la question.

        L’auteur de l’article dit que comme on se focalise beaucoup sur l’ISF, cela donnerait l’impression à beaucoup de français de ne pas être taxés, alors qu’ils ne sont en réalité. L’auteur a tort: il confond cause et conséquence. Le problème, ce n’est pas que les Français pensent ne pas être taxés car ils échappent à l’ISF, mais au contraire que la plupart des Français aspirent à une taxation plus forte des plus riches (dont l’ISF est une modalité) car ils savent très bien qu’ils sont taxés, et savent également que les plus riches qu’eux paient proportionnellement moins d’impôt qu’eux.

        Dans mon intervention, je ne m’occupe pas de savoir si la progressivité est juste. Je dis juste que si on ne comprend pas que l’absence de progressivité (et la relative dégressivité) de l’impôt cause un sentiment d’injustice chez une majorité de Français, on ne pourra pas comprendre pourquoi une telle importance est donnée à l’ISF.

        Avec son « article », l’auteur prouve une seule chose: qu’il ne comprend rien aux Français et à leurs aspirations. S’il veut faire du libéralisme un combat coupé de la réalité, ça le regarde, mais en ce qui me concerne je préférerais qu’on raisonne sur des faits et non des fantasmes…

        • Canardeur : L’auteur a raison, il est clair que tout le monde est taxé ! Vous avez également raison de dire que (beaucoup de) français aspirent à une taxation plus forte des plus riches. Ce qui importe à ces gens, est qu’ils veulent bien payer à contrecÅ“ur mais pas trop et uniquement dans la mesure où les autres payeront plus qu’eux, histoire d’imaginer vivre un peu plus au dépend des autres.

          L’ISF pourrait paraître plus approprié aux facultés contributives que l’IR.

          En tout état de cause, la notion de progressivité est d’autant plus aberrante, que l’IR est lui-même contre-productif : il pénalise le mérite, pénalise la croissance, il légitime l’intrusion de l’administration fiscale dans la vie privée et rend illégitime l’imposition du capital.

        • La différence de taux apparent de taxation qui fait bondir Piketty sur son fauteuil et lui fait pousser de peti appeler à ressortir le rasoir national, est très simplement expliqué par le fait que les « très très riches » ont des revenus qui sont essentiellement « du capital » et donc moins imposés.

          Mais si ces revenus sont moins imposés c’est que ce capital pour se constituer à déjà été taxé plus souvent qu’à son tour. Il s’agit soit d’argent gagné (et donc survivant de l’IRPP) et épargné (survivant de la consommation immédiate et donc de la TVA) soit d’argent hérité (et donc taxé lorsqu’il a été gagné ET taxé lorsqu’il a été légué). Par ailleurs, malgré cela, tout revenu quel qu’il soit sera TOUJOURS consommé in fine (par celui qui le gagne, ses héritiers, ceux à qui il le donne, etc.) et donc n’échappera pas à la TVA. Sauf s’il sort du pays, mais on se demande bien pourquoi quelqu’un voudrait partir d’un paradis fiscal tel que le nôtre ?

    • « certains riches » paient 80% de l’impôt direct et comme ils sont riches, participent bcp plus au impôts indirects type tva et autres taxes . Du moins pour ceux qui consomment encore en France .
      Quels riches paient moins que les autres ?

      J’en reviens pas de tant de bêtise

    • Comprenez-vous la différence entre revenus et patrimoine ?!?
      Admettez-vous que le second est constitué des revenus passés et donc déjà imposés ?
      Admettez-vous le droit de propriété ?

      La progressivité de l’impôt est une stupidité extraordinairement coûteuse: Les contribuables sont aussi destinataires de « transferts sociaux », il faut donc soustraire ceux-ci à ceux-là pour connaître le vrai solde de leurs échanges forcés avec l’État.

      Les transferts étant orientés vers les faibles revenus, le discours de progressivité est tenu par des abrutis ou des tartuffes.
      Les libéraux proposent généralement un impôt purement proportionnel assorti d’un montant négatif, ce qui a un effet redistributif clair et intelligible pour une fraction du coût de notre usine à gaz progressive.

      La gauche peut-elle comprendre que la complexité et la lourdeur administrative ont un coût qui pèse sur tout le monde, à commencer par les plus pauvres ?
      On est tenté de penser le contraire devant l’opniâtreté de son déni.

      Mais je crains que l’explication soit encore bien pire: La tentation totalitaire.

  • « Il gagne honnêtement sa vie sur les marchés financiers et passe le temps en publiant des articles. »
    Excellent!!! 😀
    Et dire que je croyais mon lundi fichu… sans parler de la vacuité de cet ‘article’—- 2 phrases et un graphique. Arrêtez, j’ai mal au ventre 😀

  • L’auteur ne fait qu’effleurer le sujet: http://www.contrepoints.org/2013/01/03/110093-letat-ne-decide-pas-qui-paie-les-impots

    Par ailleurs, voici des considérations qui rappellent qu’on n’a jamais donné de meilleure définition de l’État que celle de Frédéric Bastiat : Une fiction au travers de laquelle chacun essaie de vivre aux dépens des autres.

  • Non, tout le monde ne paye pas des impôts !

    Il est évident que ceux qui sont financés par l’Etat obèse, même s’ils versent 70% de taxes, perçoivent un « impôt négatif » : fonctionnaires, retraités, etc.

    • Fait gaffe quand même. Les fonctionnaires sont (au moins en théorie) des travailleurs, ce qu’ils touchent correspond à la rémunération de leur boulot (y compris pension et annexe : en « super-brut », donc). On peut trouver qu’ils sont trop payés par rapport à ce qu’ils produisent, mais on ne peut pas dire que ce qu’ils touchent est un impôt négatif.

      • Si on ajoute les sureffectifs (entre 2 et 3 millions à charge de travail égale) aux salaires et pensions largement surévaluées, ainsi qu’aux missions non régaliennes, pour les effectifs restants, qui n’ont d’autre but que de détruire de la richesse (bureaucratie, social, culture, logement, etc.), on est bien dans l’impôt négatif. Les seuls fonctionnaires dont la rémunération correspond à leur boulot sont les fonctionnaires régaliens, autrement dit les militaires et les policiers pour simplifier.

  • trop d’impôt tue l’impôt.
    Si les hommes de l’Etat s’apprêtent à empêcher les règlements en cash supérieurs à 1000€ (10000€ pour les étrangers), c’est bien la preuve que le black se généralise et que la TVA ne rentre pas …

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