Google est un groupe qui a compris dès sa fondation que sa principe valeur résidait dans ses talents.
Par Maxime Verner.
On croit connaître Google. Le géant de… tout, et un plus que tout. Le maître du Web, sur tous supports, mais aussi du séquençage d’ADN (via 23andMe) ou encore l’extraction des métaux précieux des astéroïdes (via Planetary Resources).
La première marque employeur du monde dévoile ces derniers mois de plus en plus sa mission première. Ce n’est pas celle du « cool » que l’on a bien voulu présenter ces dernières années, mais celle de la concentration des talents, du réseau de l’intelligence connectée et globalisée. Devenir un Googler, c’est la croix et la bannière. Une quinzaine d’entretiens, parfois à des milliers de kilomètres… Pourtant, année après année, les jeunes potentiels rêvent de plus en plus de Google !
Et pour cause. Google est un groupe qui a compris dès sa fondation que sa principe valeur résidait dans ses talents. Il peut aujourd’hui déployer les moyens intellectuels et financiers nécessaires à n’importe quel projet. Pour Google, tout est possible (et pas seulement en matière d’imposition).
Ainsi, notre moteur de recherche préféré organise, avec le CERN, Lego et National Geographic, un concours scientifique ouvert aux élèves du monde entier, entre 13 et 18 ans. Il ne leur est demandé pour y participer que d’avoir une autorisation parentale… et un compte Google.
Le site du Google Science Fair met à leur disposition des ressources pour « découvrir des idées qui peuvent changer le monde ». Parmi celles-ci, une galerie des « héros de la science qui ont changé le monde dès leur jeunesse ». Parmi eux figurent, entre Pascal et Einstein… les deux fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin. Les savants en herbe peuvent, bien sûr, télécharger leur poster… Modestie, modestie chérie.
Nous sortons de la visite avec une impression douce-amer et une certitude. Aucun gouvernement n’est capable d’organiser de la sorte un espace d’autonomisation et de découverte, mais aussi d’échanges dans le monde entier. Google est décidément en avance pour recruter les meilleurs talents d’après-demain ! Pourquoi ? Parce que chez Google on sait rendre crédible la promesse la plus incroyable qui soit, résumée dans la baseline du concours : « À vous de changer le monde ».
Ce qui est flagrant entre la logique de Google et celle des Etats, c’est que ces derniers, dirigés par des hommes, vérouillent les postes clés pour leur progéniture et leurs copains… Le népotisme étant un des symptômes de la corruption d’un système. Aujoud’hui, gauche, entreprises médiatiques dans la main de la gauche, administations et collectivityé territoriales dans les mains de la gauche, c’est à dire tout ce qui est influent en France vérouille l’accès et le privilégient à ceux qui pensent comme eux et qui sont de leur camp et de leur famille, à défaut de prendre les meilleurs dans un domaine.
Cet élitisme est horriblement discriminatoire, et il est grand temps de ne plus laisser les entreprises choisir leurs collaborateurs. Il faut inventer d’urgence des grilles, avec parité hommes-femmes, dosage subtil d’homosexuels, de gens issus de l’immigration, d’handicapés, de cas sociaux, de filles-mères et, dans chaque catégorie, tirer au sort ! Le tout par un institut étatique créé tout spécialement. 🙂
Surtout ne pas oublier ceusses sortis du moule de l’ENA, indispensable!
Je m’insurge…
Pardon. Hum hum.
Je m’indigne !!!
Les personnes à la verticalité contrariée ne sont pas suffisamment représentées dans les entreprises comme Google ! Ni même d’ailleurs au gouvernement.
Le tout gratuit contre le tout payant, c’est un modèle qui n’a pas encore passé le cap de : et quoi après …
La phase d’euphorie passée que restera-t-il de cette bulle ?