Comment la bière a changé le cours de l’humanité

Croyez-le ou non, la bière a changé le cours de l’humanité à de très nombreuses reprises!

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Comment la bière a changé le cours de l’humanité

Publié le 24 février 2013
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Croyez-le ou non, la bière a changé le cours de l’humanité à de très nombreuses reprises !

Par le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.

En fait, pour plusieurs anthropologues, la bière a été inventée environ 3000 ans avant le pain. Des grains d’orge laissés dans une jarre dans laquelle de la pluie était tombée ont germé, puis une seconde pluie est venue déclencher le processus de fermentation, produisant un liquide qui une fois ingéré, causait une sensation grisante. C’est pour en produire plus que les humains du néolithique se sont mis à cultiver le grain, passant du même coup de nomades à sédentaires. La bière a donc déclenché la révolution néolithique durant laquelle les chasseurs-cueilleurs se sont mis à s’organiser en communautés axées sur l’agriculture céréalière. La poterie a ainsi dû être inventée comme premier artefact pour la production de bière, tout comme l’irrigation, la charrue et la roue.

Avec l’agriculture est aussi venu le besoin de développer les mathématiques, la monnaie, la comptabilité, l’écriture et le système cadastral. Certains dictionnaires les plus anciens étudiés par les anthropologues comportent jusqu’à 167 mots différents reliés à la bière. Le poème le plus ancien est un hymne sumérien adressé à la déesse de la bière ! La bière a donc accéléré la genèse des civilisations humaines…

Fête de la bière à Sumer

Les Égyptiens étaient de grands producteurs de bière, qui faisait à l’époque pleinement partie de leur alimentation. Les ouvriers qui bâtissaient les pyramides étaient d’ailleurs payés en bières. En analysant des squelettes d’habitants de la région du Nil datant de l’Égypte Antique, des archéologues ont découvert des traces de tétracycline, un antibiotique découvert dans les années 40. Comment cela était-il possible ? Des analyses plus approfondies ont révélé que la substance provenait des quantités substantielles de bière qu’ingéraient ces gens ! La tétracycline était naturellement présente dans la bière produite à cet endroit.

Au moyen-âge, l’eau des villes était excessivement polluée et non-potable. Les gens qui en buvaient devenaient malades en raison des bactéries qu’elle contenait. Conséquemment, la bière était le principal liquide ingéré, car le processus de fermentation tuait la majorité des bactéries, rendant ainsi le liquide potable. La bière a donc permis aux cités médiévales de se développer et de prospérer.

Au 17e siècle, un navire nommé le Mayflower quittait l’Angleterre pour l’Amérique pour y fonder la première colonie américaine. L’objectif était d’atteindre la Virginie, mais ils durent changer d’idée en cours de route… car ils manquaient de bière ! Le précieux liquide était le principal breuvage à bord car la bière était plus sécure que l’eau. Les colons ont donc modifié leur parcours pour atteindre la berge plus rapidement, dans un endroit beaucoup plus au nord que la Virginie, qui allait être nommé Plymouth. En fait, ils sont d’abord arrivés à Cape Cod, mais comme il n’y avait pas de source d’eau douce, ils sont descendus un peu plus au sud sur la côte. À Plymouth, les colons ont utilisé des glands pour faire leur bière. Notez que l’histoire officielle veut qu’ils se soient perdus en mer en raison de tempêtes hivernales… Par ailleurs, Georges Washington et Thomas Jefferson étaient eux-mêmes des brasseurs de bière !

Lorsque l’on pense à Louis Pasteur, on pense souvent au lait pasteurisé, mais en fait, Pasteur ne travaillait pas sur le lait. Ce sont ses études sur la bière qui l’ont mené à développer sa théorie des germes et à fonder la microbiologie dont nous bénéficions tant aujourd’hui. Pasteur cherchait à prolonger la durée de conservation de la bière. Les premières applications de ses trouvailles ont d’ailleurs été à l’industrie de la bière et du vin.

Lorsqu’il est question de la ligne d’assemblage, beaucoup de gens attribuent cette invention à Henry Ford pour la production d’automobiles. En fait, c’est 10 ans auparavant, en 1903, que Michael Owens a inventé une machine qui produisait mécaniquement des bouteilles de bière. Cette automatisation de la production a permis à Miller et Coors de grandement accroître leur production. L’autre grande invention motivée par la bière est la réfrigération et son dérivé la climatisation. C’est l’industrie de la bière qui a financé les recherches menant à ce développement technologique majeur. Les brasseurs cherchaient une façon de brasser les lagers à froid même durant l’été.

Le gouvernement aussi a engendré une innovation grâce à la bière. Lors de la prohibition dans les années 1920, une nouvelle forme de criminalité est apparue : le gangstérisme moderne. Grâce aux importants revenus découlant de la contrebande d’alcool, les organisations criminelles américaines ont pris énormément d’ampleur. De nos jours, ce sont la prostitution et la drogue qui ont pris le relais.

Si le plaisir d’être éméché est un vice, on peut dire que ce vice a fait faire beaucoup de chemin à l’humain au cours des millénaires. La bière démontre bien que la poursuite de l’intérêt personnel motive le progrès et l’innovation. Dans ces circonstances, ne serait-il pas approprié de parler des dates historiques comme étant « avant la bière » et « après la bière », plutôt que de se référer à Jésus Christ ?

Article inspiré de celui-ci et celui-ci.


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  • Plusieurs remarques:
    D’abord, il ne m’étonnerait pas que ce ne soit pas l’homme lui même qui soit parvenu à faire de la bière par des expériences, plutôt que le hasard. En effet, il partage avec les chimpazés ou les gorilles mais pas les orang outan la capacité de consommer la molécule d’alcool. Et c’est bien connu : Pour l’Evolution, il n’y a rien de gratuit…

    Ensuite, le brave Pasteur n’aimait pas le goût de la bière. Il est intervenu sur ce domaine parce qu’on lui a demandé : l’hommage du vice à la vertu !

    Enfin, cela me rappelle dans le même genre de l’influence de la nourriture sur l’Histoire, ce texte d’un auteur latin qui (décadence de Rome ?) regrettait l’apparition de l’élevage du Porc en lieu et place du Boeuf, la plus grande productivité du premier remettant en cause l’équilibre naturel et auto suffisante des fermes romaines…

  • Le rhum était aussi très présent dans la marine. Mais l’alcool en général réduit les capacités immunitaires, donc si d’un coté il diminue les causes d’infection il diminue aussi les défenses naturelles.

  • l’homme aurait inventé l’agriculture pour se saouler la gueule, plutot que pour se nourir !! faut-y etre un sacré ivrogne pour avoir des idées pareil ( hehe ….. )

  • Je ne suis pas convaincu du tout. Le vin a été « inventé » dans le nord ouest de l’iran il y a au moins 7000 ans, donc bien avant les buveurs de bière sumériens.

    On peut d’ailleurs voir un parallèle intéressant avec Noé qui d’après la bible est le premier homme à avoir fait du vin et qui vivait justement dans ce coin du monde…

    • « 3000 ans avant le pain » ne signifie pas « il y a 3000 ans ». Selon la source du site, les premiers hommes à avoir consommés la bière l’auraient fait il y a 11000 ans.

      Pour Noé, il faut déjà croire en la Bible.

  • Ça ferait un excellent article pour http://desencyclopedie.wikia.com, aux cotés de celui sur la poutine (http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Poutine) 😉

  • A titre purement subjectif, la bière, boison assez vulgaire bonne pour des barbares, ne saurait se comparer , en terme de civilisation, au vin;

    • La subjectivité n’empêche pas ignorance.
      Pour faire du vin, il faut mettre du raisin dans un tonneau et attendre que ça passe, alors que pour faire de la bière, il faut un processus technique complexe pour arriver à faire un produit ayant les qualités voulues.
      Un viticulteur exploite sa terre, un brasseur exploite son savoir faire, mais après, on définit le barbarisme comme on peut …

      • Fergunil: « mais après, on définit le barbarisme comme on peut … »

        C’est après que ça ce joue ; les mecs partent supporter l’équipe des égyptiens, ce foutent sur la gueule avec l’équipe des Hittite en braillant des chansons paillarde et pour finir il mutualisent les pertes et privatisent les profits. Avec le vin c’est la même chose mais on cogne au moins sur sa femme en rentrant.

        Des neo-barbare quoi 🙂

  • Et si cette taxe sur la bière n’etait pas le signe de la fin d’une civilisation.

  • …car la bière était plus « sécure » que l’eau.
    Bravo, ça fait sérieux!

  • La bière c’est de l’infusion, le vin c’est du fruit, mieux vaut ne pas tout mélanger.

  • Très bon article mais la date est fausse, il s’agit plutôt du 24/02/13013AB

    Merci de faire la correction 🙂

  • Sources ?? Quand on clique sur ce qui a inspiré l’article, on a « Docu-D », où l’on trouve des documentaires d’une chaîne canadienne ne proposant plus le document sur la bière, et donc ne donnant pas de sources (je me passerai de commentaire sur les autres documentaires publiés sur ce site). L’autre lien ne donne pas plus de sources… En retournant sur le premier lien donné, on tombe sur Merryn Dinely, qui n’est pas « plusieurs anthropologues », mais une anthropologue. Voici sa page http://independent.academia.edu/MerrynDineley vous noterez qu’elle est indépendante et dispose d’un master en anthropologie, elle n’est donc pas docteur (pas de PhD) ou professeure d’anthropologie. Cette théorie de la bière est celle qu’elle développe dans son mémoire de master, disponible ici (langue anglaise) http://www.academia.edu/209786/Barley_Malt_and_Ale_in_the_Neolithic . Je ne l’ai pas lu, mais vous pouvez le faire si ça vous intéresse. Ensuite le lien « national geographic » nous emmène vers les déclarations du journaliste « http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Jackson_(writer) » dont l’activité principale est de vendre des bouquins au sujet de l’alcool… il est mort il y a quelques années, paix à son âme. De reste cette personne est aussi mondialement connue pour avoir relancé la pratique de la brasserie « home-made ». Bref, sa rente professionnelle tient au fait que l’on continue de vendre autant de bière, et le fait que Mme Dinely ait été cité tient simplement au fait qu’elle ait écrit un mémoire sur le sujet. Sans nier l’apport de connaissance réalisé par ces 2 personnes, je doute qu’on puisse leur donner raison sur l’histoire de l’humanité sous prétexte qu’ils ont écrit quelques bouquins sur la bière. Sans nier l’apport de la bière à l’humanité (j’en suis d’ailleurs un grand consommateur), je m’interroge simplement sur l’utilité de ce discours (au delà de générer des clics sur une page internet) consistant à faire tenir toute l’explication du monde connu sur 2 personnes qui aiment l’alcool au point d’en faire un sujet de recherche, mais que paradoxalement, aucun comité scientifique sérieux n’a reconnu pleinement. Enfin, si, pardon, M.Jackson a reçu plein de prix de la part de promoteurs de bière internationaux. Marrant quand même. En gros un article qui nous dit que la bière est l’alpha et l’omega de l’humanité est en fait soutenu principalement par les travaux d’une étudiante de master et d’un journaliste financé par les promoteurs de bières. Sacré nouvelle… la bière est culturellement ancrée dans nos comportements, pas besoin de ce papier pour le savoir. La bière génère d’immenses profits en se basant sur des réseaux de distributions légaux « culturellement ancrés », mais qu’il ne faudrait surtout pas destabiliser… je sais pas, si un autre alcool venait faire concurrence, ou une autre drogue, ou si on se rendait compte que l’alcool est responsable d’autant de merdes que de choses bien. Je vous parie que cet article sera utilisé pour d’autre sujets, en boucle, en boucle et en boucle. Ca fait un post de blog en plus, du clic, du clic. Seulement derrière, en faisant usage d’esprit critique, et même en tant qu’amoureux de la bière, c’est surtout la pauvreté des connaissances données qui est effarante. Bref, cet article ne sert a rien. Bonne nuit.

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