Le socialisme est un cancer de la démocratie : abattons-le !

Les socialistes ont perverti les nobles notions de Liberté, Égalité et Fraternité. En tant que tels, ils sont les ennemis de tous les démocrates.

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Le socialisme est un cancer de la démocratie : abattons-le !

Publié le 6 mars 2013
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Les socialistes ont perverti les nobles notions de Liberté, Égalité et Fraternité. En tant que tels, ils sont les ennemis de tous les démocrates.

Par Philippe Bouchat.

Jean-Jacques Rousseau, penseur socialiste avant l’heure, avait coutume de dire que le législateur doit se sentir de force à transformer la nature humaine. Il n’y a pas meilleure définition du socialisme constructiviste que celle-là : transformer la nature humaine et, pour ce faire, prendre le pouvoir et user de la loi pour opérer cette transformation. Transformer l’homme par la contrainte légale : tel est donc l’idéal socialiste. Cette idée est l’exacte contraire du libéralisme qui se refuse de changer la nature humaine et rejette toute contrainte légale non librement consentie ! Je le dis ici avec force : on ne peut à la fois être libéral et socialiste ! Il n’y a rien de plus énervant ni de plus stupide que d’entendre parler de « social-libéralisme » ou de « libéral-socialisme ». Ainsi, certains médias en France, osent affirmer en dépit de tout bon sens que le président François Hollande se serait converti au « social-libéralisme » (que d’aucuns nomment aussi la « social-démocratie ») au motif qu’il aurait changé de cap en matière économique. Cela ne tient pas la route : on ne peut être qualifié de libéral parce que l’on adopterait quelques-unes des recettes du libéralisme économique ; le libéralisme n’est pas un courant de pensée à la carte où l’on prendrait ce qui est intéressant et refuserait ce qui ne l’est pas. Le libéralisme est une éthique, une attitude. On est libéral en tout ou on ne l’est pas. On ne peut être à la fois pour la Liberté et l’égalitarisme. C’est radicalement incompatible.

Qu’il me soit permis ici de le clamer avec force : les socialistes ont perverti les notions de « liberté », « égalité » et « fraternité » qui leur sont pourtant si chères. La Liberté est absence de contrainte légale (mais pas de règles : le libéralisme n’est pas l’anomie). Les socialistes ont perverti cette notion en ce qu’ils l’ont remplacée par l’absence de besoins : est libre, non pas la personne qui n’est pas contrainte d’agir contre son intérêt, mais celle qui ne se trouve pas dans le besoin. Dans la mesure où les besoins de l’homme sont infinis, cette définition permet donc l’intrusion permanente de l’État dans la sphère privée de l’individu. La liberté, selon les socialistes, doit être effective, réelle, ou ne pas être. Ils ont remplacé une réalité (l’homme est imparfait mais est capable d’agir dans son intérêt et dans celui de la société), par un idéal abstrait contraignant et asphyxiant (la loi va satisfaire tous les besoins du berceau au cercueil, fût-ce en privant certains de liberté).

Le libéral n’est pas contre l’intervention étatique en dehors de ses missions régaliennes, mais il convient que cette intervention, pour être légitime à ses yeux, soit impossible à réaliser par le privé ou à ce point coûteuse qu’il est plus efficient qu’elle soit assurée par le public (problématique des externalités ou des effets de voisinage). Donc, pour le libéral, c’est à titre tout à fait exceptionnel que l’État pourra intervenir de manière fortement encadrée et en se rappelant que toute intervention publique est un empiètement sur la sphère privée et donc sur la Liberté individuelle. Pour le socialiste, au contraire, l’État gardien de la liberté effective se doit d’intervenir chaque fois qu’un besoin n’est pas satisfait, peu importe l’empiètement sur la liberté individuelle que cette intervention implique ! Beaucoup de libéraux se sont laissés piéger par cette rhétorique socialiste et les ont rejoints pensant se placer ainsi sous la bannière de la Liberté. Funeste erreur car, ce faisant, ils ont non seulement contribué à gonfler les rangs socialistes et légitimé leur rhétorique, mais ils ont surtout, dans la réalité, abandonné leur vocation et quête de Liberté !

La liberté socialiste est donc contraire en tous points de vue à la liberté des libéraux. Elle est par conséquent également contraire à la Liberté chrétienne qui est quête jamais atteinte vers toujours plus d’émancipation, quête qui se retrouve également dans le combat libéral. Pour les chrétiens, Dieu a décidé librement de s’incarner dans l’humanité, jusqu’à en mourir sur la Croix, afin de sauver l’homme, c’est-à-dire, concrètement de lui donner la possibilité de partager Sa nature absolument libre. En s’unissant au Christ – tel est le sens de la communion chrétienne –, l’homme est fondé à jamais dans la Liberté sans que l’asservissement du péché n’ait plus aucune emprise sur lui (telle est la Vie éternelle qui commence hic et nunc, ici et maintenant). Le socialisme, en pervertissant la notion de Liberté, se place donc complètement à l’opposé du christianisme, tout comme il s’est placé à l’opposé du libéralisme.

La notion d’égalité a également été pervertie par les socialistes. Pour le libéral, l’égalité formelle, c’est-à-dire l’égalité de traitement est seule compatible avec la notion de Liberté véritable. L’égalité des chances, dans sa juste acception d’égalité d’accès aux emplois publics, est également soluble dans la notion de Liberté. En revanche, l’égalité des résultats, prônée par les socialistes, est radicalement incompatible tant avec le libéralisme qu’avec le christianisme. L’égalité des résultats – ou égalitarisme – a une tout autre portée : elle vise ni plus ni moins à placer chaque individu dans la même situation que son voisin, ce qui n’est pas possible sans « déshabiller Pierre pour habiller Paul » ou, pour le dire autrement, sans prendre – par la force de la loi – aux uns pour donner aux autres. Il s’agit d’une spoliation légale pour arriver à une société sans classe, sans différence, sans altérité, que ce soit au niveau social, politique, économique, sociétal. Il s’agit d’une dictature d’autant plus sournoise qu’elle revêt les habits de la légalité.

Dans cette optique, la femme doit devenir l’identique de l’homme, avec force de quotas et de gommage de la différence sexuelle. Les frontières entre pays doivent disparaître au profit d’un grand melting-pot international où le confusionnisme tient lieu de religion. Le riche et le pauvre doivent disparaître au profit d’une classe unique paupérisée. Le fort doit être émasculé pour engendrer un androgyne efféminé portant gloire au grand dieu gay qui gouverne le monde et la mode. L’épargnant allemand doit dilapider son argent au profit des cigales grecques. Les élèves doivent acquérir le même niveau de qualification quitte à abolir le redoublement et à abandonner le système de points. Les femmes doivent pouvoir louer leur ventre comme on loue une voiture ou un immeuble. On pourrait continuer ainsi à l’infini la longue litanie des contraintes légales que les socialistes font peser sur les individus pour transformer la nature humaine et la société ! Or, à chaque obligation correspond une perte de liberté individuelle. Le libéral ne peut être que révulsé par cette emprise tentaculaire du monstre public. Et le chrétien également, lui dont le Dieu est venu consacrer l’individualisme en offrant le salut et la Bonne Nouvelle de Sa personne à chaque personne, chaque femme, chaque homme, chaque enfant, considérant comme démoniaque toute déresponsabilisation de l’individu par la collectivité. Le chrétien comme le libéral ne peuvent ainsi en aucune manière souscrire aux concepts de liberté et d’égalité pervertis par les socialistes.
Il en va de même, enfin, avec le concept de fraternité, dont l’expression politique est la solidarité. La Solidarité n’est pas une construction abstraite, artificielle de l’homme comme celle dont nous rabattent les socialistes indéfiniment, mais elle est bien plutôt concrète, inhérente à la nature humaine. Frédéric Bastiat l’explique à merveille : « Il suffit que l’action d’un homme, d’un peuple, d’une génération, exerce quelque influence sur un autre homme, sur un autre peuple, sur une autre génération, pour que la loi (de la Solidarité) soit constatée » (in Harmonies économiques). La Solidarité, version libérale, n’est donc pas contrainte par le législateur ; elle est issue des multiples échanges entre les hommes : elle est spontanée, non contrainte. Par exemple, lorsque l’État impose une journée de « solidarité » en faveur des plus âgés, fait-il un effort ? Non, car il ne s’agit pas de son temps libre, mais de celui des citoyens. Il ne s’agit donc pas ici davantage de solidarité véritable. Autre exemple : lorsque l’on prélève des cotisations sur le travail au prétexte d’une redistribution qui s’avèrera plus ou moins réelle, le travailleur fait-il là un acte magnifique de solidarité ? Non, car seule la contrainte le guide. Cette solidarité entre hommes, libres et responsables, existe depuis que l’humanité est. Elle demeure par ailleurs un des piliers du christianisme. Mais, les exemples ci-dessus suffisent à le démontrer, il ne faut pas confondre la solidarité véritable avec la dérive de « solidarisme » effréné de tous les mouvements de gauche actuels qui réclament tous les jours, plus de « solidarité », sans que cela leur coûte quoi que ce soit et sans que cela soit le fruit d’une réelle volonté !

Concluons. Les socialistes ont perverti les notions nobles de Liberté, Égalité et Fraternité (Solidarité). Ce sont donc des pervers. Comme tels, ils sont les ennemis des libéraux et des chrétiens et de tous les démocrates ! Chassons-les, avant qu’ils nous imposent leur dictature…

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  • « Chassons-les, avant qu’ils nous imposent leur dictature… »

    Vaste programme….

  • La phrase du titre. Quelqu’un qui ose dire une telle phrase en démocratie, ça c’est assez honteux.

    • Cette phrase est tellement vraie !!!

      Si c’est « abattons-le ! » qui vous perturbe, remplaçons-le par : « supprimons-le ! »…

      Si vous ne comprenez pas le message…c’est plus grave…

    • pourquoi, honteux ? soyez plus explicite.
      Accessoirement, je vous informe, si vous l’ignoriez, que notre régime politique relève de la catégorie des oligarchies électives, et non de la démocratie.

    • « Dire une telle phrase en démocratie, ça c’est assez honteux » : puisque nous ne sommes pas (plus) en démocratie,il n’y a aucune honte à avoir.

      Sinon très bon texte, à faire lire aux chrétiens qui se laissent si facilement pervertir par le mirage socialiste, surtout en France.

      • ah que vous me faites plaisir Cavaignac : c’est tout le sens de mon engagement : faire en sorte que les chrétiens s’ouvrent au libéralisme, seul compatible avec les Evangiles! merci. phb

        • J’ose pour ma part aller jusqu’à affirmer aussi l’inverse.
          Non seulement le libéralisme est la seule doctrine socio politique compatible avec le christianisme, mais l’anthropologie chrétienne est préalable au libéralisme.

          Il me semble que les chrétiens de gauche trouvent dans le socialisme des préoccupations d’ordre moral et anthropologique qui leur semble primordiales et absentes du libéralisme.
          Primordiales elles le sont, certes, mais elles sont d’ordre religieux et non politique. Le rejet du christianisme par le socialisme vient justement de là !
          Ainsi, ces chrétiens apprécient dans le socialisme ce qui en fait l’ennemi acharné du christianisme …

          D’ailleurs l’équivalence entre christianisme et libéralisme est très bien identifiée par les socialistes, qui poursuivent l’un et l’autre de la même haine.

    • C’est volontairement provocateur pour susciter le débat et je constate que c’est plutôt efficace. Ceci dit, si j’exècre cette pensée mortifère, j’ai sincèrement du respect et de la compassion pour ceux qui s’égarent sur ses voies. phb

    • Ben oui !!! Liberté d’ expression en démocratie, mais quelle idée ??? La démocratie, c’ est l’ oppression !

      Vous allez encore me dire que « La liberté c’ est l’ esclavage », en beau socialiste que vous faites.

      Sont forts pour jouer sur les mots, ceux-là… intéressant de voir comme les socialistes sont forts en novlangue.

  • « Il y a toute les différences du monde entre traiter les gens de manière égale et tenter de les rendre égaux.
    La première est une condition pour une société libre alors que la seconde n’est qu’une nouvelle forme de servitude. » (Friedrich Hayek)

    L’égalitarisme, revient à traiter les gens « inégalitairement ».

  • Le socialisme est une TARE , sous couvert de bons sentiments !!

  • La socialisme est en dialectique constante avec le libéralisme. L’abattre est illusoire , rééquilibrer les choses par le combat des idées est un objectif plus à notre portée.

  • Christian Michel : Le socialisme, c’est la pornographie de la solidarité !

  • Le socialisme c’est :
    Égalité – fiscalité – médiocrité

  • La photo de l’auteur, c’est sa vraie photo? Je lis « né en 1972 »: c’est une blague, ou le libéralisme c’est pa stop pour la santé? Auquel cas, si le libéralisme est un cancer pour l’organisme, abattons-le!

  • Excellent texte. Je suis en train de finir la version anglaise de Sozialismus de Ludwig von Mises. Pour croire encore au socalisme après avoir lu ce livre, il faut être d’une mauvaise foi infinie.
    Je ne cesse de me demander comment un doctrine au fond tellement inhumaine a pu faire autant d’adeptes. Je me pose la même question à propos de l’islam.

    • @Gerldam

      « Je ne cesse de me demander comment un doctrine au fond tellement inhumaine a pu faire autant d’adeptes. Je me pose la même question à propos de l’islam. »

      Pendant que vous y êtes, posez-vous aussi la question sur le nombre ridicule de libéraux dans le paysage politique français et européen 😉

      • Mais il y a plein de libéraux en France: pratiquement tout l’UMP, ne nous a-t-on pas dit que Sarkozy était un libéral de la pire espèce ? Normal 1er connait sa dérive libérale tout comme la gauche tentée par le social-libéralisme, Mme Lepen nous rabâche tous les jours que nous vivons sous le joug de l’ultra-libéralisme européen, et je ne parle même pas de Mr Mechancon qui nous a dit que l’accord sur le travail est l’une des pires expressions de l’odieux libéralisme. La France est en enfer libéral, du moins c’est que j’entends tous les jours dans les médias.

        • c’est classique : les ennemis nombreux du libéralisme authentique nous font croire que tous les problèmes viennent du libéralisme pour le discréditer, alors même que les nombreux articles de qualité publiés dans Contrepoints attestent à suffisance que le libéralisme n’a jamais été essayé! et c’est bien là le coeur de tous nos maux. bonne soirée. phb

      • Oui Citoyen. bonne question. à la base, il y a une ignorance de ce qu’est véritablement le libéralisme, ignorance accentuée par les caricatures qu’en font les médias bien trop ancrés à gauche. voilà pourquoi Contrepoints fait oeuvre salutaire en donnant aux auteurs libéraux un espace d’expression dont l’audience grandit chaque jour!

      • Franchement, vous voyez nos politiques avec leurs grosses têtes, leurs gros égo admettre que la meilleure solution est probablement de ne rien faire, de respecter au mieux le marché. Non, ils ne peuvent pas s’en empêcher, ce sont des hommes d’action (???). Ceci dit, on peut peut-être suspecter le libéralisme chez le petit père Queuille (Rad-soc) quand il dit « Il n’y a pas de problèmes qu’une absence de solutions ne finisse à la longue par résoudre. »

        • Cher Thibs, vous mettez le doigt sur quelque chose de crucial : nos responsables politiques ont l’intime conviction qu’ils doivent agir, intervenir pour se sentir utiles, alors même que la meilleure action, en-dehors des missions régaliennes et des interventions strictement justifiées par les effets de voisinage, est justement de s’abstenir => cela va contre leur sens de l’historicité. Peut-être là un futur sujet d’article. Belle journée. phb

    • Merci pour le compliment Gerldam! Je me pose les mêmes questions que vous. Nous en reparleronsà travers ces colonnes. bonne soirée. phb

  • Je crois n’avoir jamais lu autant de conneries et de contre vérité que dans ce torchon. Essayez de retrouver la vraie définition de la démocratie, réfléchissez si vous le pouvez encore…
    Le libéralisme n’est pas la liberté de la nature humaine, c’est la loi du plus fort ou celui qui a de l’argent fait taire l’esclave qui est contraint de le servir pour espérer une miette de son repas…

    • Toph: « Essayez de retrouver la vraie définition de la démocratie, réfléchissez si vous le pouvez encore… »

      J’ai voté 34 fois sur pleins de sujets dans mon pays en 2012. Explique moi la démocratie que je rigole ?

      Choisir un prince ou son frère tous les 5 ans ? LOL !

      Toph: « Le libéralisme n’est pas la liberté de la nature humaine, c’est la loi du plus fort »

      Crétin lobotomisé.

    • Et vous, vous pourriez nous rappeler ce qu’est vraiment la démocratie ? Parce que si vous pensez que la France est une vrai démocratie, vous allez nous expliquer pourquoi dans quoique nous fassions en France, l’Etat doit systématiquement s’en mêler ? (« le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » ??). Et pourquoi la France est souvent qualifiée de « démocratie imparfaite » ?

      Et votre définition du libéralisme est biaisée. En fait, nous sommes tous des cannibales qui rêvons de pouvoir nous délecter de la chair des socialistes que l’on dit particulièrement tendre.

      • @Waren,

        « […] la chair des socialistes que l’on dit particulièrement tendre. »

        Vous me tendez la perche !
        Je cite cette boutade de Hubert Lucot :
        « Capitalisme de plus en plus dur, les socialistes se font de plus en plus mous. » 😉
        [Je sors]

      • Waren: « nous sommes tous des cannibales qui rêvons de pouvoir nous délecter de la chair des socialistes que l’on dit particulièrement tendre. »
        ————————————————————————————–

        Ah beurk non merci, toute cette jalousie étriquée donne une chair vraiment aigre et amère.

      • La France est une démocratie parce que la démocratie est directement proportionnelle au degré d’interventionnisme de l’état. L’état c’est le peuple, en dehors de l’état rien n’est légitime. La France ce n’est pas un espace géographique ou il y à 1+1+1+…=66Millions. Non la France c’est une nation qui existe et vie en tant que tel. Quant à l’association du libéralisme et du christianisme…c’est méconnaitre ce qu’est le catholicisme, en France le protestantisme n’existe pas. Du reste justifier une doctrine économique par une religion c’est vraiment risible.

    • L’Etat s’occupe bien de créer des monopoles grâce à ses pouvoirs extrêmement larges en jouant sur les lois (loi+force). Ainsi, il crée des monstres économiques dont la libre concurrence issue du libéralisme économique ne peut venir à bout à moins de limiter le pouvoir du politique.

      Si Toph, tu penses aux énormes mastodontes de l’économie mondiale, saches qu’ils sont le symboles non pas du libéralisme mais d’une intervention aigüe de l’Etat dans la sphère privée afin de protéger l’intérêt de son économie nationale : ex des grands constructeurs automobiles, qui sont supportés à coup de milliards quand tout va mal.

      En étudiant la microéconomie, tu pourras te rendre compte que pour créer des monopoles (qui vont imposer leurs lois sur le marché), il suffit de supprimer les moyens de leur faire concurrence = créer des lois qui rendent la concurrence difficile et ça c’est à l’opposé de la volonté des libéraux.

      Ainsi, ton système (actuelle avec un Etat aspirant 56% du PIB national = plus qu’à moitié communiste) qui protègerait le faible ne fait que protéger les plus puissants au détriment du citoyen car c’est bien avec l’argent des futurs générations, qu’on renfloue les caisses de ces irresponsables monstres nationalistes. Après tu vas me dire oui mais il aide les plus démunis par les aides sociales. Là aussi, avec un peu plus de temps, je pourrais t’expliquer que cela ne fait qu’entretenir la pauvreté.

      Comme l’a exprimé Hayek, le socialisme est indissociable du nationalisme.

    • Toph, si vous n’argumentez pas, je ne saurais pas vous répondre. ceci dit, c’est votre choix de ne pas être d’accord, mais vous confondez, comme la plupart de nos concitoyens, libéralisme et capitalisme de connivence qui n’est pas le libéralisme! phb

  • « Jean-Jacques Rousseau, penseur socialiste avant l’heure, avait coutume de dire que le législateur doit se sentir de force à transformer la nature humaine. »
    ——————–

    Par « nature humaine », Rousseau n’entendait pas du tout les « traits qui caractérisent le genre humain » (et qui sont universels) mais les moeurs (façons de d’être et de vivre, attitude face à la vie et au monde, comportement au sens global (toutes choses historiques) qui, disait-il, conservent « un peuple dans l’esprit de son institution ».

    Si Rousseau avait pu participer à la querelle des Anciens et des Modernes, à B. Constant, lui disant « le but des modernes est la sécurité dans les jouissances privées ; et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances », il aurait répondu quelque chose du genre, « ce n’est pas des mœurs pareils qu’on peut créer une véritable démocratie, dans laquelle le pouvoir est partagé entre tous les citoyens ».

    • Préalable à ce que je vais dire : le socialisme est effectivement un cancer. Il faut l’abattre.
      Néanmoins, il faut noter une différence fondamentale entre libéralisme et christianisme : l’un fait son choix à l’aune de son jugement tandis que l’autre fait son choix à l’aune de la morale catholique, donc de la Foi et en définitive, de Dieu, fin ultime de sa vie terrestre. C’est une différence fondamentale qui crée un fossé entre les deux façons de penser.
      Quant à Rousseau, il est l’inventeur de la démocratie moderne avec sa fameuse théorie de la volonté générale. Sans elle, tout s’écroule et on retournerait à une démocratie à la Platon, comprenant quelques électeurs et une multitude d’esclaves : ca sent pas vraiment le suffrage universel direct. Car cette volonté générale, issue du « peuple », est ce qui justifie les thèses socialistes, du hollandounais mollasson au méluche anathémisant. C’est pourquoi, je ne suis pas démocrate. Et le pays qui me satisferait serait une monarchie où le roi aurait été formé à assurer son rôle toute sa vie et où ses fonctions seraient cantonnées au régaliennes les plus strictes. Tiens??? l’ancien régime. C’est ce que tous les libéraux réclame : un état dégraissé avec un homme politique compétent à sa tête.

      • Jeanpierre: « C’est ce que tous les libéraux réclame : un état dégraissé avec un homme politique compétent à sa tête. »

        Non, la concentration des pouvoirs engendre inévitablement la formation d’une oligarchie au détriment du peuple. L’état va engraisser aussi vite qu’ils le peuvent. Et puis c’est quoi ce fantasme d’avoir un super-papa tout en haut !???

        Le morcèlement est le régime qui donne les meilleurs résultats, pas dans les livres, mais en vrai, dans les chiffre économique et les indicateurs. Donc démocratie semi-directe au moins et fédéralisme.

      • Jeanpierre : « C’est ce que tous les libéraux réclame : un état dégraissé avec un homme politique compétent à sa tête. »
        ———————-
        NON !
        « Il faut le dire : il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. » Bastiat.

        • A llmryn et miniTAX
          Je m’attendais un peu à ce genre de réaction. A la relecture de mon commentaire, il manque effectivement quelques précisions et mon argumentaire sur la monarchie tourne à la tautologie. Résumons : Rousseau et théorie de la volonté générale, expression de la volonté du peuple qui « s’autogouverne » par élection d’un représentant assurant leur intérêt. Cet élu est donc investi du pouvoir suprême car, dans la théorie, il n’est rien au dessus de la volonté générale. Sauf qu’un élu a aussi un intérêt personnel qui peut interférer avec le général. (Ça a fait l’objet d’une loi dont je ne me souviens malheureusement plus le nom) Et tout le monde doit se plier car il a la charge d’exprimer la volonté générale et même, toujours selon Rousseau, il doit aider le peuple à savoir quelle est la volonté générale (car le peuple est con et il faut l’aider à savoir ce qu’il veut. Comme dit miniTAX, rousseau sacralise l’humain avant de le conchier verticalement). Il ne manque plus qu’un apprenti dictateur pour avoir la totalité des ingrédients d’une dérive totalitaire, et elle est systématique, du national socialisme au communime le plus pur en passant par les Chavez de service et autres robespierre). Voila pourquoi je ne suis pas démocrate. Ce régime tel qu’on le connait verse nécessairement dans le totalitarisme car il en porte intrinsèquement les germes.

          Ma sortie sur la monarchie (qui peut être constitutionnelle, élective, parlementaire, absolue, etc) correspond à des avantages certains que je trouve à ce système, notamment sa stabilité dans le temps associé à une grande souplesse (cf histoire avec 800 ans de monarchie traversant de multiples crises politiques, économiques, sociales, auxquelles il a fallu qu’elle s’adapte comparé à la stabilité politique des deux cents dernières années et ses deux empires, cinq républiques et deux tentatives de restauration). Mais ma préférence à ce système n’est pas un fantasme. A la lueur de ce que je connais, c’est pour l’instant le système que je trouve le plus adapté à la nature humaine.
          Si on doit changer de système (ou pas), il faudra juste analyser les différentes options qui se proposent, en gardant à l’esprit que Rousseau a menti et que l’homme n’est pas bon naturellement et que c’est la société qui le civilise (exit la volonté générale, ce sera déjà un grand pas).

          • Jeanpierre: « A la lueur de ce que je connais, c’est pour l’instant le système que je trouve le plus adapté à la nature humaine. »

            Eh bien il faut changer de connaissance, les meilleurs pays sont quasi tous parmi les plus démocratiques, et aucun des très démocratique n’est bas dans le classement., les royautés elle font pale figure à coté. (quant elles existent pour de vrai)

            Jeanpierre: « histoire avec 800 ans de monarchie traversant de multiples crises politiques, économiques, sociales »

            Ouch !
            Crises dramatiques causées le plus souvent pas le chaos des aristocraties aux sommets. Un pillage institutionnalisé, un état taillé pour et par ces élites et une stabilité inexistante. Beaucoup de successions ont été l’occasion d’encore plus de pillage du peuple quand ce n’étais pas des guerres.

            Nan vraiment je vois pas… théorie ou pratique la concentration des pouvoirs est néfaste.

          •  » on ne peut regner innocement, tout roi est un imposteur et un criminel  »
            et que fairez vous de votre roi, si par les hazards de la naissance, vous heritez d’un cretin congenital, ou plus simplement de quelqu’un qui ne comprend pas sont epoque, comme louis capet ?
            l »histoire de l’ancien regime est constellée de guerres de succession declanchées pour savoir qui mettre sur le trone: guerre de succession d’espagne, guerre de succession d’autriche … la royauté et une survivance du feodalisme, et le feodalisme etait adapté a un monde moyen-ageux centré sur la region, a une epoque ou les deplacements et les echange etaient tres limité.
            a l’epoque moderne, les tètes courronées européennes, pourtant cousines, n’ont pas empèchées la boucherie de 14-18, et il y avait un roi au cambodge sous pol pot.
            le problème n’est pas la democratie, mais ce qu’ on en fait. le problème, c’est l’etat providence, qui transforme le citoyen en fainéant et en irresponsable.
            il y a des democraties qui ont tres bien fonctionnées depuis plusieurs siecle: USA , suisse, l’angleterre, ou l’on a bouché la gueule au roi, depuis la fin du 18ieme siecle, ne s’en tire pas trop mal non plus sur le long terme, et ce n’est pas le roi qui a mis fin a la gabegie redistributrice a la fin des année 70, mais une fille du peuple, margaret tatcher.

          • ——————————————————————————-
            Jeanpierre: « Mais depuis deux cents ans, vous êtes habitués à voir des élus prendre des décisions à propos de tout, »
            ——————————————————————————-

            Non moi je suis habitué à la démocratie semi-directe, je vote fréquemment pour pleins de choses ce qui renvoie les élus à leurs rôles: serviteurs des décisions du peuple, et je trouve hallucinant que vous osiez appeler la France une démocratie (Système que du coup vous trouvez bourré de défauts, et pour cause) et je trouve hallucinant vos discours sur la royauté.

            C’est cette détresse idéologique de gens engoncés dans les mensonges qui ne savent même plus ou est la sortie qui est le plus préoccupant. Quand on identifie correctement un problème et qu’on sait ou est la solution on peut s’en sortir, ce n’est malheureusement vraiment pas le cas en France.

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            Jeanpierre: « Il n’y a pas de lien direct entre régime politique et croissance économique »
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            Lol

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            Jeanpierre: « Je comprends que vous ne puissiez pas imaginer un pouvoir qui se contenterait de faire son travail et à qui on pourrait dire que ce n’est pas ses oignons. »
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            Quand on a des pouvoirs on s’en sert pour soit, les proches et clients d’abord, c’est tout le problème de la concentration.

            Ensuite la royauté c’est justement l’incapacité des gens de dire que ce n’est pas « ses oignons », la démocratie directe a été exactement crée à cause de ce problème.

      • On s’entend parfaitement sur le dos des socialistes. C’est plaisir.
        Sinon, effectivement, la raison (l’intelligence) aide à croire (relevant de la volonté) dans le sens où elle nous donne des arguments qui rend la Foi crédible, même en plein Mystère. Mais le libéral va plus loin. Pour prendre une comparaison, la différence entre catholique et libéral, c’est l’équivalent du libre examen protestant. Le libéral place sa liberté au dessus de tout alors que le catholique ordonne sa liberté à sa fin ultime, Dieu. D’où la définition : la liberté est la faculté de pouvoir choisir le bien. Choisir le mal, ce n’est pas faire un acte libre car le mal n’est pas le contraire du bien, c’est la privation d’un bien nécessaire. On ne peut choisir le néant.
        J’espère ne pas avoir trop fait de raccourcis dans les raisonnements.

    • André : « Par « nature humaine », Rousseau n’entendait pas du tout les « traits qui caractérisent le genre humain (et qui sont universels) mais les moeurs  »
      ——————————
      C’est peu probable, étant donné le misanthropisme profond de Rousseau. Ce qui caractérise sa pensée, comme celle de tous les constructivistes socialo et écolo qu’il a inspirés, c’est la croyance que « tout dégénère entre les mains de l’homme ». Quand il prétend croire que l’homme est bon par nature pour conchier aussitôt tout ce que l’homme fait, il se paie de mots, c’est une rhétorique de diversion d’un banal à pleurer. Pour Rousseau, le progrès et la civilisation, tous les traits caractéristiques de l’homme, sont à l’origine de nos maux, une superstition qui perdure et qui a des répercussions délétères sur notre société post-moderne, surtout française.
      Voltaire avait déjà vu à quel point cette mentalité était obscurantiste quand il a répondu au « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » de Rousseau :
      « On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre Bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage »

    • merci pour cette précision André! belle journée phb

  • A Philippe Bouchat, je reconnais la très grande proximité du christianisme et du libéralisme ainsi que le socialisme comme étant une perversion humaniste qui s’est déconnectée de ses origines chrétiennes qui ont fondé la conception de l’homme tel que nous la connaissons encore aujourd’hui.

    Cependant, je pense que vos explications pour une personne qui ne connait ni la Bible en tant que croyant, ni ce qu’est réellement le libéralisme aura tendance à ne pas comprendre la connexion.

    Pour ce faire la connexion entre judaïsme, christianisme et la pensée libérale, il faudrait un article entier assez béton car tout coup d’épée mal aiguisé planté au mauvais endroit se retourne contre nous.

    De ce fait la partie christianisme => libéralisme devrait être plus détaillée pour les néophytes avec de minutieux détails que n’importe quels néophytes pourraient comprendre.

    Exemple de l’exode du peuple de juif qui fuyait l’esclavage et la terreur en Egypte. L’exode est un hymne à la liberté. La conséquence de cette liberté est la responsabilité. Tous ne sont pas partis. Certains sont restés esclaves, d’autres ont accepté le prix de la liberté en traversant montagnes et désert.

    Autre chose. Les libéraux que nous sommes sont très souvent dans un discours non constructif mais uniquement dans la critique. Montrez le chemin, expliquez simplement pourquoi le libéralisme profite à tous. Et pour cela, Bastiat est un champion. La critique peut être saine si elle est suivit de solutions claires.

  • Il me semble que le postulat qui fit la naissance du libéralisme au 17ème siècle par les physiocrates, était : « il faut limiter les pouvoirs de l’Etat » A l’époque, la monarchie. Aujourd’hui un président français a plus de pouvoir que le roi de cette époque.

    Sinon, la définition du socialisme par Frédéric Bastiat me semble claire : ‘La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de la multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, droits au travail, droit au profit, droit au salaire, droit à l’assistance, droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, ect. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de socialisme. »

    Egalement je conseille la lecture de Jacob Talmon, pour lui Rousseau est le père du totalitarisme de gauche. Et aussi l’opposé de la démocratie totalitaire est la démocratie libérale. http://rousseaustudies.free.fr/articletalmont.pdf

  • Et la « démocratie » est un cancer de la liberté: abattons-la!

  • Le socialisme est une idéologie de combat dont le seul but est de prendre le pouvoir par n’importe quels moyens.

    • voilà pq il appartient aux libéraux de porter haut l’étandard de la Liberté et de lutter contre les empiètements de la vie privée qu’implique le socialisme! belle soirée. phb

      • En lisant ci et là dans la communauté libérale la réaction des gens, il est claire que notre rétention en nous même de tous ces problèmes est prêt à exploser. Notre potentiel d’action est à son maximum.

        Pour éviter tout forme de cynisme ou de dépression à notre lutte des idées qui est très forte, nous devrions passer à la suite logique de toutes nos observations et réflexions : l’action ! Ne trouvez-vous pas cela logique ?

        Il est temps de se lever. Contrepoint réunit assez de monde pour créer quelque chose.

        Comprenez bien. Gauche comme droite et dans la plupart des pays « démocratiques », c’est le clientélisme qui l’emporte. Que faut-il faire alors ? Lutter à contrecourant ou bien jouer avec les mêmes armes ?

        Constituons un groupe plus visible dans la sphère politique,

        rassemblons assez de monde au sein d’un même mouvement
        et nous représenterons ce groupe dont les clientélistes seront forcés
        de prendre en considération, pour seulement survivre !

        Il ne suffit pas de faire de la branlette intellectuelle dans des carrés blanc. Il faut agir !

        Fédérons-nous dans un mouvement puissant. Il suffit juste de mettre en relation les différentes forces qui luttent dans la même direction !

        C’est presque mathématiques. Rassemblez tous les vecteurs de force qui agissent dans le même sens, projetez les sur la même direction et nous obtenons une seule force, bien plus importante, permettant de faire face aux défits qui nous attendent, créant un flux assez puissant pour emporter dans son passage d’autres vecteurs de force. Créer une vague à partir d’une IMPULSION !

        Il est maintenant une nécessité de nous fédérer. Réfléchissez-y, mais pas trop.

        • Florent Q. B.: « Notre potentiel d’action est à son maximum. »

          Tout a fait, mais le libéralisme français en est il capable, avec un vrais projet réaliste et un discours simple et accrocheur ?

          Les libéraux de ce pays n’échappent pas il me semble au mal très français du discours plutôt que le pragmatisme et de l’extrémisme plutôt que le consensus.

          Nul besoin de réinventer la comète, il suffit de regarder les libéraux d’autres pays ou ça marche, dénoncer l’oligarchie et le clientélisme, démontrer tous les effets néfaste de l’étatisme et réclamer la vraie démocratie. Avec des référendums et plus de participation —réelle— ça tirerait un peu dans tous les sens au début mais les débats deviendraient enfin pratique et un certains nombres d’avantages ne feraient pas long feu. (cumul des mandats etc.)

          A mon avis c’est mort de chez mort, la France va au charbon, mais il vaut mieux le faire avec des masses qui savent d’où viennent les problèmes plutôt que des cinglés la bave aux lèvres et le drapeau 1917 dans la main.

          Toutefois à simplement réclamer la démocratie les autres seraient assez mal placé et à cours d’argument pour diaboliser le mouvement comme ils le font toujours.

          • Voilà l’exemple parfait du cynisme libéral dont je parle. Dire que c’est mort en France, c’est déjà échouer Ilmryn. Comment veux-tu faire en sorte que les choses avancent ?

            Oui nous serons toujours confrontés à des difficultés, oui nous n’allons pas changer le monde en 1 jour, oui il y a des réformes à faire avant d’autres, oui il y une forme à donner au fond.
            En gros, OUI il y a du travail ! Et réjouissons-nous de ce travail car c’est bien la preuve que nous pouvons agir !

            Et c’est justement avec notre force dont je parlais tout à l’heure, la fédération de toutes nos forces, qui sont nombreuses, que nous pouvons accomplir ce travail, donner à cette énergie titanesque, un moyen de s’exprimer, un moyen qui fait avancer les choses
            en opposition avec une énergie qui se perd dans des débats déjà très avancés, très connus, très répétés, voir la critique non constructive, voir le jugement gratuit, le cynisme, puis le mutisme et la mort ! Tout à déjà été écrit depuis bien longtemps. Agissons.

            Il faut mettre un pas devant l’autre pour pouvoir avancer. Ma vision de ce qui est juste, maintenant, c’est de nous fédérer. On ne peut rester éternellement à réfléchir à la meilleurs façon de faire les choses. Le pragmatisme dont tu parles où est-il ?

            Nous n’avons pas le temps pour nous laissez abattre par les doutes éternelles et ininterrompus de chacun.

            Crois-tu qu’il fait agir ? Si oui alors let’s do it ! Faisons les choses !

          • Florent Q. B.: « Dire que c’est mort en France, c’est déjà échouer  »

            Mhhhh… (réflexion)

            Quand je dis que c’est mort c’est qu’on ne redressera pas la barque avant la colôssale caca et les chasses aux sorcières attenante.
            Le centre de gravité de la société française est définitivement dans le camp de l’étatisme.

            Ensuite pour la fédération j’ai discuté avec des libéraux Suisse qui ont des idées concrètes et des explications très terre à terre qui parlent à la population et je ne retrouve pas ça chez les Français qui sont bien plus théoriciens et idéologues avec plein de points de vue différents sur les leviers, les discours, les moyens et les buts.

            Contrepoint c’est un très bon débuts dans la dénonciation, maintenant je doute que cette idée simple de réclamer la démocratie participative pour couper le système à la base rencontre l’adhésion.

            L’idée est pourtant simple: Un seul cri une seule revendication: le pouvoir au peuple. Porteur, facilement soutenable, pas connoté idéologiquement (donc pas récupérable ni diabolisable) et difficile à aller contre tant la démonstration que le peuple n’a quasiment plus aucun pouvoir et que c’est un énorme problème est facile.

            Mais on croise de tous chez les libéraux français: des royalistes, des qui attendent l’homme providentiel, des qui pensent que la démocratie est le problème, des qui veulent simplement abattre le système, des qui veulent jouer dans la basse cours avec les autres (Et qui de fait en acceptant ces règles moisie ne deviennent qu’un pion inaudible sur l’échiquier)

            Est ont déjà seulement d’accord les deux sur l’idée ? 🙂

          • Ilmryn: « des qui veulent simplement abattre le système… »

            ….Et cette idée quasi universellement répandue même chez les libéraux que le peuple voterait n’importe comment. (Idée absolument stupéfiante pour moi qui vote sur 30-40 sujets par an en Suisse)

          • Le pouvoir au peuple… mh est-ce qu’on comprend bien par là le pouvoir au citoyen ? Car pour moi le pouvoir du peuple n’est pas forcément le pouvoir du citoyen. Un groupe pouvant contraindre l’individu. Mais globalement je saisis le message.

            Après je ne pense pas que les libéraux réunissent autant de courants que cela puisse poser un problème pour savoir quelles sont les mesures les plus vitales à adopter.

            En nous regroupant, nous pourrons au moins déplacer substantiellement l’action politique vers les problématiques que nous soulevons.

            Bien que j’ai encore beaucoup à apprendre sur le sujet, le modèle de démocratie suisse me parait être une bonne source d’inspiration.

            Je comprend ta vision d’un monde libéral divisé en France mais quelle est la réalité ? Quelles ont été les tentatives de regroupement ? En fait je ne veux même pas savoir ce qui a déjà été fait. On fait du neuf qu’avec du neuf. Faut oublier les vieilles histoires.

            Il va bien falloir trouver le liant à toute cette matière, à tout ce potentiel. Mon avis sur le sujet est qu’il vaut mieux que n’importe quel courant libéral prenne position plutôt qu’aucun. Il vaut mieux un compromis plutôt que rien. Il faut voir ce qui nous rassemble dans l’action, et mettre de côté nos différences quasi-métaphysiques qui me paraissent de mon point de vue vraiment minuscules face à la situation actuelle. Nous devons adopter des consensus.

            Personnellement je n’ai pas une vision arrêtée du comment. Je sais juste vers quelle direction on veut aller, le sens va soi alors let’s go. Les questions et les doutes, on en aura toujours.
            L’essentiel est de converger au même endroit. Non pas pour décider quoi mais constituer un potentiel politique, être visibles, créer l’impulsion.

          • Florent Q. B.: « En fait je ne veux même pas savoir ce qui a déjà été fait. On fait du neuf qu’avec du neuf. Faut oublier les vieilles histoires. »

            Il a été fait ce que les français savent faire dans le contexte politique français. Impasse pour l’instant ! Je crois que la composante culturelle est importante sinon pourquoi les états du sud ce flinguent alors que ceux du nord sont bien plus pragmatique ?

            Climat ? (tout ce paie cash dans le nord) héritage historique ? Va savoir !

            Sinon contrepoint est un sacré bon début, faire prendre conscience que l’état est devenu un parasite, que c’est bonnet blanc et que le contrôle est néfaste.

            Si une lueur existe pour que le peuple réclame le contrôle (ou la fin de la chape de plomb ce qui revient au même) c’est un bon départ.

    • Le socialisme nous dit Jean-Louis CACCOMO n’a qu’un idéal, prendre le pouvoir pour installer un régime communiste.
      C’est pourquoi je reprendrai encore cette citation de Jean-François REVEL : « La France n’avancera pas tant qu’elle n’aura pas crevé l’abcès de sont passé communiste ». Lire son livre la grande parade que tous les français devraient connaître.
      A cet effet, voir le site d’enquêtes et débats de Jean Robin et notamment la vidéo ou il essaie de faire connaitre son livre « Le livre noir de la gauche » car il n’a été reçu par aucun média, devant le siège du parti communiste à Paris? C’est éloquent. ET pas besoin de commentaire….

  • le socialisme est à la France ce qu’une grave maladie est au corps humain. Il use, il ronge, et il finit par détruire le squelette qui le porte, en l’occurrence la France.
    L’idéologie socialiste sclérose la pensée humaine en lui refusant une approche lucide de la réalité. En obligeant le brassage des idées par le passage dans le prisme de l’idéologie de la pensée unique, il favorise l’éclosion du sectarisme qui précède toujours la dictature.
    Le socialisme est donc le principal vecteur de la suppression des libertés. il pousse les individus au renoncement, au profit de l’inquisition socialiste.

  • Ne soyons pas tant mauvaise langue, ils ne sont pas malade, ils sont justes mauvais !

  • Savoir s’il y a d’autres solutions à la démocratie, Hayek disait : Comme il faut avoir toujours une utopie de rechange, je propose la « démarchie » à la « démocratie ». Effectivement, elle aurait un certain intérêt, car beaucoup de politiciens ne pourraient faire carrière. CQFD.

    • « beaucoup de politiciens ne pourraient faire carrière »
      et là c’est le problème. Les politiciens ont créé un système gouvernemental qui est bien rodé pour ceux qui font parti de l’élite politique. Ils ont tout bouclé, impossible maintenant de sortir de cette situation socialiste. Même l’UMP n’arrive pas à changer grand chose quand ils sont au pouvoir.

      Il faut un nouveau révolution pour tout mettre à plat – au ground zero – pour qu’un nouveau départ libéral soit possible. Mais j’ai l’impression que beaucoup de Français sont profondément anti-libéral.

      • N’arrive pas, ou n’a pas envie ?

      • Les Français sont trop cartésiens et préfèrent les jardin à la française, bien dessinés, planifiés, taillés et tondus régulièrement, qui ne tolèrent même pas une pâquerette ou un papillon pour les chenilles qu’il pourrait apporter (sans parler du jardinier à plein temps).

        Peut-être qu’un jour, ils préféreront le charme et les subtilités des jardins à l’anglaise, constitués d’une diversité de plantes qui s’y développent en suivant leur propre mode de croissance dans une concurrence harmonieuse. La pâquerette et la jonquille sauvage y sont les biens venus, et les papillons, hérissons et autres oiseaux invités à animer le jardin de façon impromptue.

        Alors, ce jour là, les français seront sans doute moins hermétiques aux idées libérales !

        • belle allégorie Citoyen! je la replacerai à l’occasion avec votre permission. phb

        • Tous les symboles de la France sont à changer. Pas seulement l’idée de comment doivent être nos jardins mais par exemple, prenons le coq français.
          Placé au dessus des points cardinaux sur le toit de certaines maisons, le coq change de direction avec… le vent.
          Le coq est toujours fier quoi qu’il se passe : les pieds dans la merde, il continue à chanter.
          La République, espèce de religion de l’Etat, qui durant la Révolution s’est faite dans le sang d’innocents et a aspiré intégralement tous les symboles de la religion. Il n’y a qu’à se balader dans la capitale, pour comprendre que les bâtiments qui en imposent le plus sont ceux qui représentent la République. On ne veut pas de bâtiments plus hauts, que la norme imposée. C’est quand même assez profond. On ne veut pas que le capitalisme libéral, puisse avoir ses symboles en France. Pour se faire, on occupe tout l’espace avec tout ce qui s’y oppose. Cocorico !

      • Il y a certes, twitter_sazen, bcp de socialistes à l’UMP et ds bcp de partis autres que le PS (comme Hayek l’avait pressenti dans son ouvrage référence La route de la servitude); l’idéal serait que le PLD grandisse, mais pour ça il faut éduquer nos concitoyens, ce que nous faisons ici avec Contrepoints. merci. phb

  • Les socialistes en France sont des bourgeois caviar qui s’engraissent sous les masques de l’egalité (mensonge) de l’humanité (boniment infecte) et du partage (notion galvaudée evidement) ils manipulent la masse populaire qui ne croient que ce qu’elle voit (desinformation des medias) et ne regarde que son interet personnel.

    Cette manipulation c’est la culpabilite :  » si vous n’etes pasde gauche vous etes des nazsi fachistes ect… »
    deux chanteurs ont été radiés de leur maison de disque parce qu’ils avaient soutenu mr Sarkosy (vive la liberté d’opinion)

    Alors OUI le socialiste en France est la pire dictature pourquoi ? parce ce qu’elle est camouflée, diabolique c’est un virus qui tue l’espoir et annoncera la mort d’une nation.

    Tous les fachos démagos et autres nazis qui ont votés Hollande ont perdu un droit : celui de se plaindre

  • jesuis etudiant a l’universite de dodoma.udom. je prend les cours de B A.FRENCH.

  • Bonjour,
    M. Bouchat, il me semble que tout votre raisonnement repose sur une tautologie.
    Vous écrivez:
    « Il n’y a pas meilleure définition du socialisme constructiviste que celle-là : transformer la NATURE HUMAINE ». Peut-être l’ignorez-vous, mais à la lueur des neurosciences, le concept de « nature humaine » devient de plus en plus incertain, vague…inexistant! La « nature humaine » n’existe pas: tous les traits (physiques, psychiques) humains évoluent, sont transformés selon la société dans laquelle naît l’individu. Aujourd’hui, la publicité, les médias, l’éducation, etc…transforment notre « nature humaine », qu’on le veuille ou non. Parler d’une « nature humaine » inamovible est donc une contradiction: l’être humain est FORCEMENT socialisé, et donc sa « nature humaine » est altérée par les gènes de ses parents, l’éducation qu’il reçoit, etc… ce que Rousseau et les socialistes (les vrais, pas ceux au pouvoir) proposent, est de RECONNAÃŽTRE que la « nature humaine » est influencée par la société, afin d’obtenir un contrôle CONSCIENT sur celle-ci. Comme cela, au lieu de laisser au hasard (aujourd’hui aux médias, à l’éducation, au travail…) la transformation de la nature humaine, c’est la société qui décide quelle « nature humaine » elle veut créer; c’est un moyen, pour paraphraser Marx, « à l’homme de s’emparer de l’essence de l’homme ».

    N’est-il pas contradictoire de parler d’une « nature humaine » qui pourrait n’être altérée par rien, alors que nous savons qu’elle est TOUJOURS altérée par la société? Plutôt que de laisser cette altération aux bons soins du hasard, ne serait-il pas préférable d’en débattre démocratiquement afin de l’orienter dans un sens favorable à l’intérêt de tous?

    PS: la théorie scientifique qui a démontrée l’inexistence du concept de nature humaine se nomme l' »épigénétique »: ce concept montre que de 0 à 5 ans, les gènes de tous les enfants sont modifiés par l’environnement dans lequel il vit.

  • Adam Smith aurait-il approuvé le saccage de l’environnement auquel se livrent les multinationales ? A noter que la pollution nucléaire en URSS, c’est pas triste non plus. Certes les libéraux sont pour la liberté et ils nous ont légué les Droits de l’homme. N’empêche qu’à la révolution, y’en a quand même pas mal qui sont passés sur l’échafaud. De nos jours, les USA ne se privent pas de soutenir des dictatures, et de déverser des tonnes de bombes au nom de la liberté. Excusez-moi, j’avais oublié Staline et Mao dont les crimes ont fortement contribué à augmenter la mortalité mondiale. Mais Staline a eu au moins le mérite de détruire 80% de l’armée allemande. Si nous vivons en démocratie, c’est en grande partie grâce aux grands méchants communistes. Conclusion : socialo ou libéral, l’homme est un loup pour l’homme.

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