Fuite des talents : la vague ne faiblit pas (vidéo)

Comme l’exil fiscal, la fuite des talents ne faiblit pas face à la folie taxatoire et aux blocages du modèle social français.

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La fuite des cerveaux, chassés par la vague fiscale ?

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Fuite des talents : la vague ne faiblit pas (vidéo)

Publié le 11 mars 2013
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Comme l’exil fiscal, la fuite des talents ne faiblit pas face à la folie taxatoire et aux blocages du modèle social français.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Nous le savons, nous le rappelons régulièrement, les Français, en particulier les jeunes diplômés, promotions entières d’HEC, de l’ESCP, de plus en plus de polytechniciens, partent immédiatement à l’étranger, Grande Bretagne, Chine, USA où ils trouvent des postes plus intéressants et beaucoup mieux rémunérés qu’en France. Dernièrement, nous évoquions le Canada dont un responsable déclarait avoir accueilli sur les six derniers mois de 2012 autant d’immigrants français que sur les deux années précédentes. Il s’agissait, concernant cette émigration, d’entrepreneurs, artisans, professions libérales qui déclaraient rechercher un endroit où pouvoir travailler beaucoup et profiter des fruits de leur travail.

Voici aujourd’hui une autre destination d’émigration pour des Français. Cette destination semble attirer des jeunes au niveau de formation moins élevé, preuve, s’il en fallait, que le départ des forces vives de la Nation s’opère à tous les échelons. Il s’agit de l’Australie. Et, curieusement, c’est la télévision officielle française qui en parle ! Chaque année, l’Australie accueille 20 000 Français, c’est trois fois plus qu’il y a cinq ans. « J’ai eu plus d’entretiens en deux semaines en Australie qu’en un an en France » raconte Juliette, consultante en marketing à Melbourne, payée le double de ce qu’elle aurait pu espérer en France… Au bout de trois mois, Thomas s’est vu confier la gestion d’un restaurant. Il gagne aujourd’hui entre 1 200 et 1 300 dollars par semaine contre 1 300 euros par mois à Paris, où il était cuisinier. Surtout, il suit une formation pour devenir préparateur physique, un métier encore plus lucratif qui pourrait lui permettre de décrocher un visa permanent. « On gagne plus, on vit mieux et en plus on travaille moins »…

Que les langues de bois du modèle français regardent et réfléchissent. Notre modèle social d’assistés, nos charges qui mangent la moitié du salaire avant qu’il ne soit touché, notre fiscalité qui pénalise ceux qui travaillent plus n’attirent plus que ceux qui veulent en profiter. Ceux qui ont l’esprit dynamique et entrepreneurial vont forcément voir ailleurs. C’est le triomphe de la liberté sur la pseudo égalité qui n’est en réalité qu’uniformité. Il ne faudrait pas grand chose pour que toutes ces énergies se développent au profit de la France.


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  • Je rebondis sur cet article pour remercier Flanby de permettre à mon fiston et à son amie de partir pour les antipodes, et malheureusement, s’ils partent ce n’est pas pour fuir leurs parents.

  • Dans le même reportage (diffusé par france 2: compléments d’enquête, si je ne me trompe pas) , on voit aussi un couple de clandestins sans papiers en Australie (une française et un italien) qui arrive à générer des revenus de 5000 €/mois….

    Même en étant illégal, en Australie, on peut, sans diplôme et sans papier, générer des revenus confortables.

  • Glaçant, le socialisme à la française. A envoyer à Normal 1er en espérant qu’il comprenne (j’ai des doutes).

  • Bravo les jeunes. Sachez que les cadres et dirigeants qui ont 15 à 20 ans d’expérience en bavent un MAX pour tirer la charrue et faire avancer les boites. C’est SUPER DUR. Pourquoi ? A Paris, rien n’avance facilement. Dès que les pouvoirs publics se mettent à s’occuper d’un sujet, il est enfoui ! mort !
    R A S L E B O L
    Tant qu’on ne donnera pas ENVIE aux entrepreneurs et patrons, tant qu’on ne convaincra pas les gens qu’ils sont positifs, capables de se bouger…. rien ne se passera.
    FAITES VOTRE EXPERIENCE AILLEURS, NOUS NOUS ALLONS FAIRE SAUTER LA BARAQUE ET VOUS DONNER LES CLES BIENTOT

  • Ce mal francais n’est pas nouveau mais endemique. J’ai quitte la France il y a plus de 15 ans pour fonder une societe high tech en Suisse, le climat est favorable a l’entrepreneuriat et la reussite pas honteuse.

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