Par Michel Gay.
Les dictons populaires sont souvent plein de bon sens. Ainsi, selon Nicolas Hulot, « mettre tous ses œufs dans le même panier n’est pas une bonne chose« .
Pourtant, la volonté gouvernementale de passer de 75% à 50% de nucléaire dans notre mix de production d’électricité en lui substituant des productions intermittentes d’électricité (éoliennes et panneaux photovoltaïques) n’améliore pas la situation.
Pire, elle l’aggrave.
Cet argument est un affichage purement médiatique sans souci de mélanger des œufs sains (production pilotable et bon marché) avec des œufs pourris (production aléatoire intermittente et subventionnée).
Une fausse assurance
Même dans le cas d’un défaut générique, comme ce fut le cas pour les anomalies sur des cuves de générateur de vapeur, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne retient comme hypothèse que l’arrêt d’une dizaine de réacteurs (sur 58) correspondant à une dizaine de gigawatts (GW).
S’il y avait moins de réacteurs en fonctionnement, l’arrêt contraint et rapide d’une dizaine de réacteurs serait encore plus durement ressenti en proportion.
Et si la production nucléaire venait à s’arrêter, dans les deux cas (50% ou 75%) la perte de production serait telle que l’alimentation du pays serait compromise, surtout par une soirée sans vent (et forcément sans soleil).
Durant les 40 années d’histoire du parc nucléaire, les indisponibilités ont été limitées à moins de 10 réacteurs simultanément dans les deux cas les plus graves (une corrosion de couvercles de cuve des réacteurs et des anomalies métallurgiques découvertes sur des pièces forgées).
À partir de ce constat (arrêt total improbable et arrêt provisoire plafonné à 10 réacteurs) l’alimentation en électricité du pays serait-elle mieux garantie avec 50 % de nucléaire qu’avec 75 % ?
De plus :
- disposer d’une puissance nucléaire importante est un atout bien plus efficace que l’éolien ou le photovoltaïque pour faire face à un nouveau choc pétrolier
- le risque nucléaire ne sera pas nul tant qu’il restera un réacteur. Il n’y a donc aucune rationalité à baisser de 75 % à 50 % la production nucléaire.
Dans ces conditions, pourquoi se priver des avantages de 75 % de nucléaire ?
Entre deux maux…
 Sur les trois accidents graves survenus dans le monde (Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima), aucun n’a donné lieu à un arrêt immédiat des parcs nucléaires identiques ou similaires.
Même après l’accident de Fukushima, ce sont les conclusions ultérieures de la Commission d’enquête parlementaire démontrant que le système de sûreté était défaillant qui ont conduit à l’arrêt du parc nucléaire japonais.
Le redémarrage a dû attendre quelques années la création d’une nouvelle Autorité de sureté nucléaire, l’établissement d’une règlementation conforme aux normes internationales, et la mise à niveau de toutes les centrales.
Or, cette situation n’est en rien comparable à celle du parc nucléaire français.
Le nucléaire présente un risque d’accident grave, mais avec une probabilité très faible.
En revanche, une pénurie d’électricité aurait avec certitude des conséquences beaucoup plus dramatiques sur les populations, l’économie et l’environnement.
Avec la 2ème génération des réacteurs mis à niveau lors du grand carénage, puis avec la 3ème génération, aucun accident n’entraînera de déplacement durable de population (sauf peut-être quelques heures, par précaution, pour laisser passer le panache d’iode 131).
Il reste à en persuader les décideurs politiques qui n’écoutent que leurs électeurs et qui, dans leur grande majorité, ne maîtrisent pas la problématique de la production d’électricité.
L’Allemagne a développé une forte sensibilité antinucléaire qui pollue toute l’Europe, et particulièrement la France. Cette situation est en partie due à la désinformation entretenue par la puissance industrielle des fabricants d’éoliennes, mais aussi par la nécessité de soutenir les mineurs de charbon qu’il a fallu cajoler en subventionnant l’exploitation de lignite lors de la réunification de l’Allemagne.
Ce pays riche, fortement industrialisé et disposant de tous les moyens humains pour maîtriser la sûreté de son nucléaire, a donc abandonné ce dernier pour des raisons de… politique intérieure.
Des risques certains plus redoutables
De plus, par quoi remplacer la production nucléaire pilotable manquante, seule énergie de masse non émettrice de CO2 ?
Les énergies renouvelables pilotables (hydraulique et biomasse) ayant des capacités d’extension limitées, il ne reste essentiellement que les énergies éolienne et solaire.
Or, elles ne produisent pas en fonction des besoins mais des conditions météorologiques, et elles peuvent être absentes durant de longues périodes hivernales lorsque la demande est maximale.
Ce choix de l’éolien et du solaire photovoltaïque majoritaire induirait au moins quatre risques redoutables :
1) Un risque économique et social.
Une forte augmentation des prix de l’électricité pèsera sur la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des consommateurs domestiques, avec un risque d’augmentation de la précarité énergétique. Les Allemands et les Danois ont massivement développé ces énergies renouvelables et l’électricité domestique y est deux fois plus chère qu’en France en faisant appel aux moyens pilotables de leurs voisins, dont la France).
2) Un risque d’effondrement du réseau d’électricité.
Un parc éolien et photovoltaïque ne produit rien en l’absence de vent et de soleil. Il faut donc mettre en œuvre rapidement et massivement les moyens disponibles de secours au gaz.
Descendre en-dessous de 58 GW de nucléaire implique de construire de nouveaux moyens de production de pointe fonctionnant au gaz pour assurer la sécurité d’alimentation en électricité du pays lors des pointes hivernales de consommation.
Il est étrange que RTE retienne dans ses analyses une méthodologie « probabiliste » qui détermine une puissance éolienne garantie… dix fois plus élevée que celle retenue par les Allemands ! Est-ce acceptable ?
3) Un risque de pénurie.
Compte tenu de la politique imposée par la Commission européenne, essentiellement fondée sur la « biculture » de l’éolien et du solaire, un risque généralisé de pénurie d’électricité se profile pour toute l’Europe.
La parade « espérée » à ce risque serait le stockage massif d’énergie comportant une part importante de stockage inter-saisonnier. Malheureusement, aux échelles requises pour stocker ne serait-ce qu’une seule journée de consommation du pays, aucune solution économiquement soutenable n’est en vue.
4) Un risque de diminution de la résilience du pays.
Une hausse importante des prix du pétrole et du gaz favorisera l’usage de l’électricité (produite par quoi ?).
Contrairement aux énergies carbonées, le nucléaire ne sera pas sujet aux risques d’épuisement des ressources avant plusieurs milliers d’années.
La « bonne » part d’électricité d’origine nucléaire doit donc être le résultat d’un arbitrage entre la consommation d’énergies fossiles, la sécurité d’alimentation, le prix pour l’économie et les particuliers, l’indépendance énergétique, et l’emploi. Et cette part optimum dans le mix électrique est certainement au-delà de 75% en France.
Cette décision, doit s’appuyer sur des études d’impact, notamment économiques, car elle aura des conséquences majeures sur l’avenir énergétique de la France et sur le mode de vie des Français.
L’alimentation de la nation en électricité doit reposer sur des bases rationnelles, et non sur un dicton populaire rassurant mais… faux « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».
« Et cette part optimum dans le mix électrique est certainement au-delà de 75% en France. »
Je ne pense pas. Actuellement nos 63GW de puissance nucléaire installée sont surdimensionnés pour notre consommation estivale qui varie entre 30GW la nuit et 55GW le jour. Même si l’été est la période privilégiée pour les arrêts de production liés aux rechargements de combustible et aux inspections et opérations de maintenance, ce sont les exportations d’électricité vers nos voisins qui permettent de maintenir une activité élevée du parc disponible pendant cette période. Exporter de l’électricité, c’est bon pour notre balance commerciale, mais les déchets nucléaires correspondant ne seront pas exportés, ils seront retraités et stockés chez nous…
Etant donné ses coûts fixes élevés, le nucléaire doit produire avec un taux de charge le plus élevé possible pour être bien rentabilisé. Avec 63GW de puissance totale, le parc nucléaire français produit environ 400TWh, soit un facteur de charge de 72%, ce qui est faible comparé à nos voisins où le nucléaire « tourne » avec un facteur de charge supérieur à 80%. On pourrait produire 400TWh avec un parc réduit à 55GW de puissance totale mais « tournant » à 83% de facteur de charge.
Malgré une production annuelle égale, il serait nécessaire de remplacer ces 8GW de puissance en moins par une puissance pilotable équivalente pour ne pas se retrouver en culottes courtes lors des pointes de consommation hivernales à 90GW ou plus. Il n’y a que des centrales à charbon modernes (peu polluantes et à rendement élevé) et/ou au gaz qui peuvent le faire. Elles seraient d’ailleurs plus aptes que les centrales nucléaires à amortir la production variable de l’éolien et du solaire. Malheureusement, avec les « lumières » qui se succèdent aux manettes de notre politique énergétique, on se dirige vers le contraire : réduction du parc charbon/fuel/gaz et maintien du parc nucléaire, dont la production fera encore plus le yoyo qu’actuellement du fait de la production croissante de l’éolien. Son taux de charge ne va faire que diminuer dans les années à venir, et sa rentabilité aussi par voie de conséquence. Politique de gribouille !!…
Le parc des centrales à charbon est en effet appelé à disparaître. Par celui des centrales à gaz. Sans rien changer au bilan carbone, on peut ouvrir 2,5 centrales au gaz en fermant 1 centrale à charbon. Sans compter la réduction des émissions de PF.
« …centrales à charbon est en effet appelé à disparaître…. » On l’observe très bien en Allemagne et en chine !
Cela me rappel un autre proverbe qui cause lui de « …. la téte dans le « Guido » ….. »
Taux de charge, pilotable, intermittent… Toutes considérations qui préoccupent ceux qui dirigent depuis les ministères, et ceux qui voudraient diriger à leur place. Il me semble que le premier critère à prendre en considération, et qui rendrait la direction évidente, serait la vérité des prix. Puisque la production d’électricité est contrôlée par l’Etat, il peut imposer que le prix spot corresponde au mix effectif à l’instant où l’utilisateur consomme, et que ce soit ce prix spot qui soit facturé. Accessoirement, ça obligerait à chiffrer les nuisances réelles du CO2 émis avant de prétendre qu’il faut dépenser des milliards au prétexte d’en émettre moins.
Les centrales nucléaires sont d’ores et déjà pilotées, avec une capacité variant communément de 100% à 40% de charge pour coller aux évolutions maîtrisées de la consommation. Mais ces capacités d’adaptation, idéales pour répondre aux variations de la demande, ne sont pas suffisamment rapides pour compenser les arrêts et redémarrages erratiques et brutaux, non pilotables, de l’éolien et du PV du fait des caprices du vent ou des nuages.
Surtout, c’est un gâchis inouï de consacrer des montagnes d’argent à des sources prétendument renouvelables parfaitement inefficientes, polluantes et hors de prix.
Le nucléaire est tellement efficace qu’il tue irrémédiablement tout espoir de développement pour l’éolien ou le PV dans un marché concurrentiel. C’est précisément pour cette raison qu’il est systématiquement attaqué par les escrologistes. Ils ont parfaitement compris que le nucléaire est un obstacle infranchissable au développement de leurs lubies énergétiques et que seul l’artifice de la politique et son accumulation de mensonges grossiers permettent de l’abattre.
L’indépendance énergétique…..cette notion ne devrait plus exister depuis longtemps,nous ne sommes et nous ne seront jamais indépendant du reste du monde
On ne met déjà pas tous ses oeufs dans le même panier, notre production électrique, qui doit être adaptable à tout moment aux besoins, ne pouvant fonctionner avec 100 % de nucléaire. Tout simplement parce qu’on ne démarre pas ou n’arrête une tranche nucléaire sur un claquement de doigt. Ce qui est le cas de l’hydraulique, des centrales à flamme et… de l’éolien. Dans la vraie vie, ces trois modes de production servent à compléter, en fonction des besoins, la production d’origine nucléaire. Dans la vraie vie toujours, quand on complète par de l’éolien, c’est une centrale à flamme qui n’a pas besoin de fonctionner.
« Ce qui est le cas de l’hydraulique, des centrales à flamme et… de l’éolien. »
Effectivement, on peut arrêter d’un claquement de doigt l’éolien… Par contre, on ne peut pas relancer la production éolienne d’un « claquement de doigt » contrairement à l’hydraulique et autres centrales à flammes. Joli sophisme pour promouvoir l’éolien.
Si il y a du vent, si ! Et pendant qu’il y a du vent, on en profite. Ca évite de faire tourner une centrale à flamme. L’eolien ne pourra jamais constituer 100 % de notre production électrique. Ca tombe bien ce n’est pas l’objectif de l’Etat.
Il est beaucoup beaucoup plus modeste.
« Si il y a du vent » : tout est dit. C’est une énergie absolument non pilotable. On ne profite pas des caprices de la nature, on les soumet à nos besoins.
Cette histoire d’oeufs et de panier me paraît une drôle de manière de justifier de renoncer à la proie pour l’ombre. Les oeufs et le panier, ça peut se discuter, mais il faut pour cela qu’il s’agisse bien d’oeufs, de perspectives à l’aboutissement futur très incertain et lointain, et de paniers, de lieux de regroupement soumis au risque d’une perte totale en un seul événement. Souvent, d’ailleurs, il vaut mieux mettre tous les oeufs dans un seul panier bien surveillé et dorloté que dans plusieurs répartis entre le four (solaire) et le moulin (à vent).
Mais là il ne s’agit pas de préparer des éclosions dans un futur lointain, mais d’organiser au mieux l’exploitation de techniques matures de production d’énergie. C’est un bête problème d’optimisation, où le seul degré de liberté réside dans les poids relatifs accordés au coût et à la sécurité. La politique ne devrait y jouer qu’un rôle marginal, Hulot pourrait partir en retraite et l’électricité voir ses coûts divisés par deux.
M Guido Brasletti doit savourer le report automatique d’un an de la fermeture Fessenheim rendue impossible en décembre en raison du report d’ouverture d’un an de Flamanville. Si toutefois il daignait s’informait avant de relancer les fausses croyances répandues par le gvt, mais qu’aucune étude scientifique n’a jamais pu confirmer jusqu’ici. Mr. Macon, lui, pourrait se réhabiliter à bon compte du Benallagate en reniant fermement la COP21 !. S‘il est assez intelligent pour comprendre que joindre les productions de 50% de notre nucléaire programmable et 50% de « renouvelable» intermittent et sans CO2,à construire est une ânerie surprenante que même Hulot semblait avoir compris, en refusant de fermer Fessenheim avant la mise en service de Flamanville de même puissance, pour ne pas être contraint de construire tout de suite du thermique à flamme et à CO2, comme ont dû le faire les Allemands punis de leur erreur. En effet 50% de productible nucléaire fonctionnant à 85% du temps demande d’installer 65% de productible, pour avoir surement 50% de production nucléaire effective. De même 50% de productible renouvelable intermittent fonctionnant UTILEMENT AU MIEUX à 10% du temps demande d’ installer 50×10 soit 500% de productible renouvelable, et à les reconstruire tous les 20 ans, soit 3 à 4 fois plus souvent que le nucléaire!. Au total il faut donc construire dans l’immédiat AU MINIMUM 5,65 fois X3, soit 16,95 fois de moyens renouvelables de production en 60 ans. Nécessairement sans CO2 : ce qui exclut la biomasse ! pour remplacer, sans garantie de continuité en hiver, les 50% supprimés de la production nucléaire actuelle. Pour espérer seulement ne pas produire plus de CO2 que maintenant, sans pour autant éviter des coupures de courants occasionnelles , mais catastrophiques en hivers!. Soit un gâchis monstrueux des ressources terrestres en métaux rares, béton et acier, joint à une destruction de dizaines de milliers de kilomètres carrés de paysages par des hélices, des miroirs et du bruit, etc ,et un triplement nécessaire du réseau de transport…en plus qu’un quadruplement du prix de l’électricité pour que les particuliers devenus de nouveaux pauvres censés beigner dans la joie. Le tout pour combattre un réchauffisme beaucoup moins probable aujourd’hui qu’un « refroiddisme » nouveau selon l’opinion majoritaire des scientifiques mondiaux étudiant les cycles solaires en cours, les effets de la nébulosité et récemment la chaleur provenant du noyau terrestre reconnue comme la plus grande responsable de la fonte des glaces.( En Islande l’eau chaude est distribuée quasiment gratuitement par le réseau public, sans polluer en brulant les ordures !)Sans compter que la seule justification fondamentale, mais inavouable, de l’idéologie gouvernementale n’est inspirée que par la recherche d’une décroissance écologique de l’économie, jadis prônée par Cousteau en vue d’entrainer corrélativement celle de la population terrestre jugée d’un poids excessif sur l’environnement. On voit que Macron ignore totalement que les naissances ne diminuent en réalité qu’avec l’augmentation du niveau de vie des populations, et qu’il ment quand il nous dit par ailleurs vouloir rétablir la croissance économique opposée à la décroissance qu’il poursuit avec acharnement par la scabreuse COP21.déjà rejetée par Trump et bien d’autres. Sur le plan philosophique, les idées écologiques et islamistes tendent toutes les deux à se substituer au christianisme en déclin en Europe et en Amérique. Tant il est vrai que tous les peuples et peuplades ne se sont jamais passé de religion l’une chassant l’autre… y compris les athées !.
« S‘il est assez intelligent pour comprendre que joindre les productions de 50% de notre nucléaire programmable et 50% de « renouvelable» intermittent »
Tabourin, j’ai arrêté la lecture de votre pensum à cette phrase. Qui est fausse.
Nous avons aujourd’hui environ 5 % de production électrique d’origine renouvelable intermittent (c’est à dire pour parler simplement éolien plus solaire). Même dans les rêves les plus fous de Hulot et les délires les plus technocratiques de nos hauts-fonctionnaires, il n’a jamais été question de porter ce taux à 50 % !
L’hydraulique, qui représente aujourd’hui la part la plus importante d’énergie renouvelable, ce n’est pas de l’intermittent. La biomasse, ce n’est pas de l’intermittent. La geothermie, ce n’est pas de l’intermittent, etc.
Ah tiens mon alter ego est sorti des limbes ! Ca fait plaisir de retrouver cette vieille branche, après un exil aussi long ! …
« Dans la vraie vie » le vent ne produit fatalement que 10% du temps aux moments des besoins prévisibles et non pas au claquement du doigt ! Il est donc indispensable de construire autant de puissance nucléaire -la seule non polluante et pilotable- que l’on construit de puissance éolienne réputée fatale car non intégrable dans un planning de prévisions. Dire l’inverse est le fait de gens qui réfutent l’existence du fallacieux réchauffisme. « Dans la vraie vie » le vent et le soleil ne fournissent que 2% de notre consommation, pour un cout effrayant dénoncé par la Cour des Comptes de plus de 50 milliards, souvent au bénéfices de margoulins et de scandales fiscaux, que Macron a du promettre de diminuer de 15 milliards à l’avenir !. Non sans créer beaucoup de problèmes de réseau, de ruine de particuliers et de faillite d’EDF, encore récemment meilleure entreprise électrique du Monde où elle est quasiment partout demandée, présente et bénéficiaire . Et aussi la seule entreprise publique française bénéficiaire et ex-championne du CAC dont elle a été brutalement et scandaleusement éjectée par les âneries des politiciens écolos européens que les Français ont rejeté depuis, à l’exception de notre Président et son ami Hulot …
L’intermittence est un phénomène que les atomiseurs ne comprennent que vu de leur bout de la lorgnette.
Quand on utilise du nucléaire pour chauffer de l’eau ou une pièce, c’est l’usage qui devient intermittent, un cumulus ne chauffe pas en permanence, un radiateur électrique non plus… la « batterie » est alors thermique. Il faut donc intégrer que la gestion de l’énergie est un mix permanent d’intermittence de la production et de la consommation, toujours masquéee par une forme d’accumulation.
En matière thermique, cela s’appelle un ballon d’eau chaude, en matière électrique, cela s’appelle une batterie, fut-elle équipée de 4 roues 😉
J’ai failli arrêter la lecture de votre pensum à « S‘il est assez intelligent pour comprendre que joindre les productions de 50% de notre nucléaire programmable et 50% de « renouvelable» intermittent »
On est actuellement à environ 5 % d’ENR intermittentes (en clair eolien et solaire). Il n’a jamais été question de porter ce taux à 50 % . Pour votre gouverne, les ENR, c’est d’abord l’hydraulique, mais aussi la biomasse, la géothermie etc tout ça n’étant absolument pas intermittent…
Du coup, vos petits calculs sont archi-faux.
J’ajoute que vous n’avez pas non plus compris que le bilan carbone de la biomasse est voisin de zéro s’il s’agit de souces végétales (le CO2 émis etant compensé par les planttions de remplacement)…
D’accord pour retirer du raisonnement les 13% d’hydraulique en moyenne, bien que considérés eux aussi comme une atteinte à la nature par les écolos …
L’électricité en elle-même est une atteinte à la nature au sens écolo.
Pas si tu récupères la foudre 🙂
source
plantations
le socialisme (ou l’étatisme) finit toujours par la pénurie.
Mettons nous aussi a l’abri de pénuries d’eau, buvons du vin.
« Les œufs dans le même panier …. » ?
Prenons garde, ce n’est pas un problème de panier, l’électricité ne se stocke pas, c’est un problème d’Å’ufs.
Tant que j’y suis je rappelle ici que la production d’Å“ufs par l’élevage de poules en « Batteries », n’a rien a voir avec l’électricité.
le Hulot méprisable individu ..Il est contre le nucléaire moralisateur à 2 balles..Sa FONDATION HULOT l’hypocrite il ne refuse pas les dons de L’EDF jusqu’400 000 euros ni de celle de VINCI .le fric ne pollue pas …