Le regard de René Le Honzec.
Superbe manip reprise par tous les médias. On peut voir sur les vidéos les “débordements”: pas de casseurs, de simples citoyens parfois d’un certain âge, pas de pavés, pas de manche de pioche (comme dans ma folle jeunesse), des mains, parfois de jeunes filles, contre les boucliers plexiglas des “forces de l’ordre”. Il est évident qu’on (le pouvoir) a fabriqué des “débordements” pour essayer de discréditer la manif rose, ses participants et ses organisateurs. Le tout pendant que ce même pouvoir amnistiait de vrais casseurs, d’un autre niveau, d’une autre couleur. C’est un parfait cynisme, c’est du Hollande, ce type est dangerous.
+1000. This guy is mighty dangerous.
Plutôt il sera viré ou neutralisé, mieux cela vaudra. Le scénario le plus vraisemblable est que ce soit la troika qui dirige la France dans peu de temps.
Hollande “dangerous” ça fait rire quand même.
La méthode consiste donc maintenant à discréditer le mouvement par tous les moyens.
6 mises en garde à vue pour un million de manifestants – dont aucune image ne reflète la prétendue violence les ayant motivées –, constituait en effet une mesure aussi ridiculement disproportionnée qu’ont été inutiles les interdictions prononcées par le pouvoir pour tenter d’éviter un démenti de plus à sa politique.
Le comble est un ministre de l’intérieur accusant les organisateurs de la manifestation de n’avoir pas su prévoir ses débordements, masquant ainsi l’entêtement de ses propres services à n’avoir pas voulu placer à son réel niveau le succès de la précédente, ce qui aurait dû pour le moins les porter à prendre les précautions dont ce succès dictait la nécessité, plutôt que de vouloir museler l’opinion en lui imposant son parcours.
Le pouvoir a tout de même eu raison d’avoir peur d’une démonstration sur les Champs Elysées et de s’en prémunir. Dans quelle mesure et de quelle manière en tirera-t-il la leçon pour ce qu’il y a lieu d’attendre en réaction à son projet de droit de vote des étrangers à la communauté européenne, sur qui il compte autant que sur le gaypower, les syndicats, les enseignants et autres privilégiés de la fonction publique, ainsi que sur la presse ; autant d’électeurs auxquels il a déjà versé des gages, aux frais de la République, pour se maintenir ?
La preuve en tout cas que l’élection par défaut d’un Président rend d’autant plus fragiles ses ministres, qu’il accumule hésitations, erreurs, reniements, compromissions et échecs.
Jusqu’où iront l’incapacité et une obstination aussi aveugle ?