Un lieu commun voudrait que les étrangers volent le travail des Français. Une théorie sans fondement économique, comme le rappelle cet article d’archive de 2011, toujours d’actualité.
Un article de Geoffroy Lgh.
Le débat sur la politique migratoire rejaillit régulièrement dans l’actualité.
Un argument est souvent avancé par les partisans des restrictions à l’immigration : en accroissant la population active (l’offre de travail), l’afflux de migrants aurait un effet dépressif sur le marché du travail du pays d’accueil. L’immigration serait la cause du chômage et de la baisse des salaires des natifs.
Or, cet argument est fallacieux pour plusieurs raisons.
Fallacieux d’abord, car il surestime la substituabilité entre les travailleurs immigrés et les travailleurs natifs. En vérité, les natifs et les immigrés n’ont souvent pas les mêmes compétences. Les premiers peuvent se spécialiser dans des tâches qui requièrent la maitrise de la langue et une connaissance de la culture du pays ; les seconds dans des tâches plus manuelles qui exigent moins ces qualifications. Natifs et immigrés occupent souvent des rôles complémentaires au sein de la division du travail. Par conséquent, une augmentation de la main-d’œuvre immigrée peut augmenter la productivité (et donc le salaire) des natifs. Selon les économistes D’Amuri et Peri, l’immigration pourrait augmenter le salaire moyen de Europe de 0,6 % sur la période 2008-2020 (une fois prises en compte les projections démographiques européennes) [1].
Fallacieux ensuite, car il néglige le processus permanent de destruction créatrice à l’œuvre sur le marché du travail. Chaque jour en France, environ 10 000 emplois sont créés, et à peu près autant sont détruits [2]. Un marché du travail flexible est capable de s’adapter aux changements de son environnement, notamment à un accroissement de la population active. Comme le dit l’économiste Alex Tabarrok, « le nombre d’emplois croît à mesure que le nombre de travailleurs augmente » [3]. Si ce n’était pas le cas, nous devrions observer une croissance du chômage proportionnelle à la croissance de la population active. Or, depuis 1985, la population active est passée de 25 millions à 28 millions d’individus, alors que le chômage est resté stable autour de 10 %.
Fallacieux enfin, car il n’est tout simplement pas soutenu par les faits. Le XXe siècle a connu nombre de déplacements de population, et a ainsi fourni de la matière quantitative pour observer l’impact d’une augmentation soudaine de la population active sur le marché du travail de la zone d’accueil.
Par exemple, en 1980, 125 000 Cubains fuyant la dictature castriste quittent le port de Mariel pour les États-Unis. La moitié d’entre eux s’installe en Floride, augmentant en quelques jours de 7 % la population active de cet État. Selon l’économiste David Card qui a étudié cet événement, l’exode de Mariel n’a eu « quasiment aucun effet sur les salaires ou le taux de chômage des moins qualifiés » [4]. Jennifer Hunt observe un résultat similaire pour le marché du travail français après le rapatriement de 900 000 pieds noirs en 1962, au moment de l’indépendance de l’Algérie [5].
Naturellement, ces arguments ne fournissent pas une défense systématique d’une politique d’ouverture des frontières.
Pour cela, d’autres considérations doivent intervenir (fiscales, culturelles, éthiques [6]…). Néanmoins, ces arguments montrent qu’il est économiquement infondé de craindre que l’immigration réduirait le stock d’emplois disponibles pour les travailleurs natifs.
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Notes :
- F. D’Amuri et G. Peri, « Immigration and productive tasks: Can immigrant workers benefit native workers? », voxeu.org, October 2010. ↩
- P. Cahuc et A. Zylberberg, Le Chômage, fatalité ou nécessité ?, Flammarion, 2005. ↩
- A. Tabarrok, « Economic and Moral Factors in Favor of Open Immigration« , Presentation before the Santa Clara Student Debate Conference, the Independent Institute, September 14, 2000. ↩
- D. Card, « The impact of the Mariel boatlift on the Miami labor market« , Industrial and Labor Relations Review, Vol. 43, N°2, janv. 1990. ↩
- J. Hunt, « The impact of the 1962 repatriates from Algeria on the French labor market », Industrial and Labor Relations Review, Vol. 45, N°3, avril 1992. ↩
- Pour une défense éthique d’un point de vue libéral d’une politique d’ouverture des frontières, cf. Mike Huemer, « Is there a right to immigrate ? », http://home.sprynet.com/~owl1/Immigration.pdf. ↩
Article faux, le immigrés à compétences égales volent le travail car ils acceptent d’être payé le minimum. Un début de preuve:parisot qui demande au gouvernement de ne surtout pas diminuer les arrivées d’étrangers, c’est pour quel raisons selon vous ? Mais il est de bon ton de ne surtout pas dire ce genre de choses et avec 4 millions de chômeurs je pense que stop c’est bon on est complet.
les salaires ne baissent pas, ce sont les places qui se rarifient.
Dans le BTP, l’hôtellerie-restauration, les sociétés de nettoyage, de sécurité privée, de services aux entreprises, le spectacle.
Pourquoi? Travail non déclaré de migrants payés une misère.
« Des entreprises s’acquittent, en effet, des cotisations sociales (comme le leur permet la législation européenne) de leurs employés dans leur pays d’origine mais alors qu’elles sont censées rémunérer leurs ouvriers au salaire minimum français, elles les payent en réalité au tarif « maison ». « On compte actuellement près de 150.000 salariés détachés, dix fois plus qu’en 2004″, précise le ministère du Travail. »
http://www.batiactu.com/edito/travail-illegal—le-btp-reste-la-cible-prioritair-33721.php
Un peu quand même:
« Entre 2010 et 2011, le chiffre a même grimpé de près de 30%, à près de 145.000, dont près de la moitié (44%) dans le BTP. »
http://www.lefigaro.fr/emploi/2012/11/13/09005-20121113ARTFIG00325-les-salaries-etrangers-low-cost-dix-fois-plus-nombreux-en-4-ans.php
Le rapport de la direction gnérale du travail pour 2011.
On assiste même à des fraudes consistant à payer l’employé détaché à salaire de son pays, et pas à celui du pays d’accueil, ce qui est illégal.
Bien que je suis d’accord pour dire que ce n’est pas de leur fait mais de celui de l’état de la fiscalité et legislation du travail, on ne peut nier qu’une partie des emplois ne soit plus disponible.
Quant à dire qu’ils consomment et participent à l’économie d’un pays d’accueil, je ne serai pas si catégorique: beaucoup envoie la grosse partie du salaire dans le pays d’origine pour la famille ou pour la maison.
Cela dit j’ai rien contre les travailleurs immigrés, je suis pas du tout dans l’optique F.A.F même si ça figure dans la fin de mon pseudo, rien à voir.
Rapport de la DGT sur la situation
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/salaries.pdf
À mourir de rire !
A partir du moment où simplement en se rendant dans la rue M…t. à Paris pour acheter du matériel informatique ; et qu’on constate que 100% des boutiques (pas 80% non 100%) sont tenus par des immigrés asiatiques, issus de la même région et que sont employés dans ces boutiques exclusivement des asiatiques issus, eux aussi, de la même région en Chine (c’est un inspecteur des finances qui me l’a confirmé)
Dire qu’il n’y a aucun problème de « vol des emplois » aux Français d’origine, c’est se foutre du monde.
« Or, depuis 1985, la population active est passée de 25 millions à 28 millions d’individus, alors que le chômage est resté stable autour de 10%. »
Il ne doit pas être récent l’article en fait…
D’où le « article d’archive en chapeau de l’article ».
Les immigrés qui volent le travail des autochtones est quand même un argument bien débile quand on voit tout le travail que qu’ils donnent aux Français : policiers, juges & avocats, gardiens de prison, pompiers, société de sécurité, travailleurs sociaux… /sarc
Allons allons.
Edit : (pas vu le /sarc)
C’est d’autant moins vrai que les villes avec beaucoup d’immigrés souffrent d’un taux de chômage plus élevé que les autres, preuve s’il en est que les immigrés ne volent pas tant d’emplois que ça.
Est-ce un bien ou un mal, finalement? Hum…
« les villes avec beaucoup d’immigrés souffrent d’un taux de chômage plus élevé que les autres »
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La région parisienne est celle qui a le plus grand nombre d’immigrés, et de très loin. Et pourtant, c’est là où le chômage est le plus faible. Donc aucun rapport.
Cette histoire de « vol du travail » est une pure crétinerie.
La région parisienne est une commune? Première nouvelle.
Avec un grain un peu plus fin le phénomène ne fait pas le moindre doute.
Admettons, les étrangers provoquent 0,6% d’augmentation de salaire chez le natif (royal !), mais combien est retiré de la fiche de paie du natif pour loger, éduquer, soutenir, réparer les dégats, contenir les opositions populaires, rééduquer le natif, et emprisonner ces gens là (75% de la pop carcérale) ?
Aussi débile soit ce calcul, fondé sur la mise sur le même plan d’un criminel et d’un travailleur honnête sous prétexte qu’il sortent du même village (étranger), il a été fait par d’autres collectivistes. Le solde reste nettement positif. Ce qui contribue à la volonté pro-migratoire des zélites socialistes.
Le problème, est-ce le socialisme ou « ces gens-là » ?
Le problème du travail « volé » n’est qu’une composante très minime des problèmes causés par l’immigration. Les principaux étant la désagrégation du pays morcelé en diverses communautés raciales et religieuses antagonistes, et la constitution de zones de non-droit de plus en plus nombreuses et étendues, obligeant les Français (pas de papiers) à un exode massif dans la périphérie des grandes villes (pour vivre avec un minimum de sécurité, en particulier dans les écoles), cause d’un tas de problèmes induits, par exemple les transports.
Mouais.
N’empêche que sur pour les boulots du bâtiments les mecs bien formés qui sortent des centres de formation se font piquer la place par des sans papier sous payés. Que ce soit la faute de l’un ou de l’autre ne fait pas une grande différence.
Et pour la participation à l’économie du pays, il faudrait peut être regarder un peu mieux, entre le travail au black, et les transferts au pays, je ne suis pas sûr que ça chiffre tellement.
Depuis quand le travail au black est-il un problème?
Depuis qu’on veut faire croire que les sans-papiers contribuent au budget de l’Etat.
@Oo
Un sans-papier qui achète ne serait ce qu’un seul paquet de nouille contribue au budget de l’Etat, par la TVA. D’autant plus, que s’il reste sans papier, il ne va pomper du fric en allocs, retraite… En plus, un sans papier, par définition se tient à carreau et évite de trop déconner pour ne pas se faire expulser.
Donc c’est très con d’utiliser l’argument du sans papier contre les immigrés. C’est pas comme si les arguments valables manquaient…
Surtout que les sans papiers ne le restent jamais longtemps, il y a toujours des associations « bien pensantes » qui les font accepter et loger, nourrir, soigner aux frais de la princesse. Quant à son paquet de pâtes, il est payé soit par les restos du coeur, soit par les bons de la mairie.
oui donc c’est pas le sans-papier qui vole aux Français, c’est les assos, bien françaises qui volent aux Français. Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage.
erreur. La désintégration du pays est un résultat du socialisme obligatoire, pas de l’immigration. Ce qui fait que je me sens de plus étranger dans mon pays (moi aussi) ce n’est clairement pas la douzaine « d’étrangers » ™ que je croise chaque jour (le personnel de ménage, les vigiles à l’entrée, les gars sur les chantiers, qui sont tous aussi sympathiques (ou pas) qu’un autochtone comme moi (bien qu’ils aient un boulot de merde qu’ils supportent avec courage). Ce sont les organismes officiels et néanmoins parasites de plus en plus pesants, et leur personnel arrogant et fainéant ; personnel qui est exclusivement composé de « bons français » ™.
Alors si il y a des gens que j’enverrai volontiers se faire voir hors de l’hexagone, je sais bien qui… Et vous aussi. Et ce n’est pas sur leur mine ou le lieu de naissance (le leur ou celui de leur parents) que se ferait le choix.
Techniquement parlant ils ne volent rien du tout (juste ma Bmw toute neuve….) et sont effectivement complémentaires. Là où l’on peut se questionner c’est pourquoi dans notre gouvernement socialiste (de merde) il n’y a pas plus d’immigrés. Le problème est je crois plus compliqué que immigré ou pas. Dans un pays de castes sociales, l’immigré est l’arbre qui cache la fôret. Toutefois l’on peut se demander comment des jeunes (de souche immigrée, mais nées sur le sol Français) refusent en bloc notre culture, notre langues, nos valeurs, et même notre nourriture et notre vin. Le socialisme est peut être la cause de cela, mais n’excuse en rien ces individus….Bien sur, il ne faut pas généraliser et parfois je me dis qu’il serait mieux de penser aux solutions plutôt que d’écrire les problèmes existants. C’est ma vision du Libéralisme et la seule et unique solution porteuse d’avenir. Devenons Proactifs.
« (juste ma Bmw toute neuve….) »
hihi 😉
A Danstouslessens, ils ne refusent pas uniquement notre culture etc., mais ils refusent aussi de se mettre au boulot.
On a suffisamment de main d’oeuvre disponible actuellement, nul besoin de faire rentrer 500.000 chômeurs de plus par an, on est en faillite faut-il le rappeler à nos politocards ?
Je ne savais pas qu’il fallait aimer le vin pour être français. Première nouvelle.
Je suis fils d’immigré et j’estime être dans le même bateau que le reste de la population française. J’ai des besoins et des envies qui ne sont pas très différents de ceux du reste de la population : éducation logement, épanouissement.
Pour ce qui est du rejet de la culture, je pense avoir avoir un niveau de culture supérieur à la moyenne de la population. Et je ne parle pas seulement de ceux qui regardent TF1.
Je ne bois pas de vin et ne mange pas de porc. Pour la boisson, je préserve ma santé et contribue, ainsi que tous ceux qui ne boivent pas d’alcool, à limiter le déficit de la SS. Vous devriez m’en féliciter. Pour la viande, la faune est assez conséquente. Les pauvres fermiers des zones alentours sont bien heureux de faire 20% de leur CA annuel avec des Musulmans alors que le reste de la population achète du minerai de viande au super-marché.
Je paye mes impôts comme tout le monde, je ne crois pas coûter à la collectivité plus que je ne rapporte. Quand je dépense 1000€, l’état en prend 200€.
Vous avez en grande partie raison bien sûr. Cela dit, la mise en avant de cet argument est souvent le fait de ceux qui le contredisent.
Le débat (qui n’a jamais lieu) sur la politique migratoire (qui n’est jamais explicitée) voudrait plutôt qu’on s’attache aux éléments suivants:
1. la nature de l’immigration qui n’est pas seulement une immigration de travail et les lois sur le regroupement familial font que l’immigration est en fait majoritairement de peuplement
2. la partie de l’immigration qui est de travail stricto sensu, n’est pas non plus nécessairement adaptée aux travaux manuels, eux-mêmes en diminution. Et quand bien même, les nécessités de la vie commune et des relations ne serait-ce que minimales avec les administrations, imposent un minimum de connaissances, de la langue en particulier.
3. la nature et l’étendue des droits et leur extension favorisent le développement d’une immigration de subsistance et de peuplement plutôt que de travail. A tel point que certaines études pointent les transferts de capitaux en retour vers les pays d’origine, y compris par les ménages bénéficiant des minimas sociaux et sans emploi.
4. une conséquence du point précédent est une augmentation des charges sociales et de santé qui ne sont pas compensées par les ressources générées par les emplois occupés, quand bien même ceux-ci seraient créés uniquement pour eux, sans double emploi donc.
A ces maux, plusieurs solutions ont été mises en oeuvre par d’autres nations, dont les quotas professionnels, visas ad hoc etc.
Il est par ailleurs évident que si ce que je rapporte plus haut est exact, une telle immigration est effectivement coûteuse en emplois, puisqu’elle contribue au renchérissement du coût du travail, et donc à notre perte de compétitivité.
Au final, ce que vous présentez comme participant d’un débat sur la politique d’immigration y est de fait étranger, mais permet souvent (je ne dis pas que ce soit l’objectif recherché par vous-même) d’en occulter d’autres aspects beaucoup plus pregnants.
Je ne comprends pas. Pourquoi faire venir 200.000 personnes par an, avec peu ou pas de qualifications, alors qu’on en produit déjà des milliers chaque année tous seuls?
Le sujet est d’ailleurs plus vaste. Ils ne volent pas le travail des français, mais leurs logements sociaux si. Ca sert à quoi de créer 100.000 logements sociaux par an pour faire venir 200.000 personnes de facto prioritaires, car dans une plus grande précarité?
Toute la politique migratoire doit être revue, car en l’état actuel, son impact est négatif sur tous les plans.
La grosse erreur est d’oublier que depuis 80, l’immigration N’EST PLUS une immigration de travail mais un regroupement familial, une immigration de REMPLACEMENT. Et ces immigrants NE VEULENT PAS TRAVAILLER, ne VEULENT PAS S’INTEGRER, NE VEULENT QUE NOS AIDES.
Alors ne minimisez pas le ras le bol des Français de souche contre l’immigration, car ce ras-le-bol a d’autres sources et des raisons plus profondes encore : racisme anti-français, incompatibilités entre les valeurs de la France et les « cultures » immigrées, marre de payer pour des fainéants qui pourrissent la vie des Français et qui sont privilégiés par les gouvernements (droite et gauche confondues).
le problème c’est que c’est une grosse erreur de cible.
il y a des nuisibles parmi les étrangers, mais ils ne sont pas nuisibles parce qu’étrangers, ils sont nuisibles tout court.
Et clairement les plus nuisibles ne sont pas des étrangers : ce sont des français « des souches » qui votent des lois « sociales », et peuplent les administrations qui ne font que faire chier le peuple.
Et il est bien évident que se retourner contre les étrangers ne changera strictement rien à ce problème, le seul : si on peut le résoudre les étrangers ne sont plus un problème, et réciproquement se retourner contre les étrangers ne contribue en rien à sa résolution (en fait cela fait diversion donc ça nuit à la solution)
Mina dit « Ils NE VEULENT QUE NOS AIDES » : d’où la nécessite de supprimer les aides sociales étatiques pour tout le monde, pas seulement pour les immigrés. Si les salariés se regroupent volontairement pour s’entraider, il n’y aura plus rien à redire et chaque groupe d’entraide pourra sélectionner ses membres comme il l’entend.
L’immigration ne devient un problème qu’en régime socialiste, parce qu’elle occupe un espace public hypertrophié. Encore une fois, c’est le socialisme le problème, pas l’immigration.
Vous dites n’importe quoi. Le regroupement familial est soumis à des conditions de ressources. Et il faut avoir plusieurs années en France pour pouvoir en bénéficier ainsi qu’un emploi, un logement et des revenus stables. Sauf dans le cas de citoyens français d’origine étrangère. Les conditions sont moins drastiques.
Et si vous insinuez que les citoyens d’origine étrangère sont des oisifs qui pompent les aides de l’état, vous vous trompez. J’ai grandi au milieu des population étrangères. Tous les jeunes que je connaissais ont un emploi ou se démènent pour en avoir un.
La population active immigrée serait de 14%. Il y aurait donc
86% d’inactifs ne payant aucun impôt ni cotisation. Malgrés cela 200.000 nouveaux immigrés rentrent chaque année dans le pays, 28.000 vont travailler, donc 172.000 vont coincer la bulle aux frais de tous les autres!
Ma question: Combien de temps ceci peut-il durer?
La seule manière dont un immigré puisse voler le travail des français, c’est via l’aide sociale ! parce que l’argent qu’il coûte est pris d’une manière ou une autre dans l’économie …
S’il travail et s’assume, au contraire, c’est tout bénéfice.
Aucune raison de murer nos frontières : il faut seulement en limiter l’accès, comme dans beaoucp de pays, à des gens disposant à l’entrée d’un contrat de travail et de réserves suffisantes pour couvrir une année d’existence, constituant un « dépôt pour rapatriement » qui restera bloqué mais dont il touchera les intérrêts, et n’autoriser le regroupement familial que si le demandeur prouve qu’il dispose d’un logement et de ressources suffisantes pour sa famille.
C’est ainsi en Australie, au Canada et dans bien d’autres pays qui n’ont pas de leçons de démocratie à recevoir.
Euuhhhh qui paie le social dont les immigrés bénéficient ? N’est ce pas les travailleurs ?
Qui paient le chômage des français ? N’est ce pas les travailleurs ?
Si un immigré prend un poste d’un français, l’État continuera à payer le chômage à ce français alors que l’immigré, venu en surnombre, travaillera. Au final, l’immigré ne sert à rien si ce n’est entretenir la fainéantise de certains français.
Aussi, hormis les matières grises, les chercheurs et ceux qui peuvent participer au rayonnement de la France dans leur pays et qui nous ouvriront des marchés, avons nous vraiment besoin des immigrés ?
Leur travail ne fait pas baisser le chômage ! Quant à dire qu’ils produisent de la richesse pour la France, simple idée émise sans recul. En effet, en première lecture, c’est vrai sauf qu’un français aurait pu avoir ce poste s’il l’avait voulu. Aussi la question initiale est mal posée. Elle aurait du être: faut il toujours accepter de faire du social avec des gens qui préfèrent rester chez eux à glander plutôt que de se lever pour aller bosser sachant que les deux lui rapportent autant ? Une autre question aurait été: ne faut il pas revoir notre système ?
Le Canada et l’Australie sont aussi confrontés au problème de la subversion, avec une employabilité faible pour les origines immigrants concernées, malgré les diplômes.
Selon moi c’est l’assimilabilité qui devrait être le critère fondamental – ces pays d’immigration l’ont d’ailleurs longtemps gérée sur ce principe, et cela marchait très bien.
Aujourd’hui les accommodements raisonnables divisent et la balkanisation est en marche.
je suis stupéfait de trouver ici, un article qui fait la promotion de l’immigration invasion.
9 millions de chômeurs en France !! : « Ce n’est pas un problème et l’immigration ne pèse en rien dans le chômage. »
Faut-il rappeller que 80% des budgets sociaux sont dévorés par les personnes d’origines étrangères !
Faut-il rappeller que le marché de l’emploi est tout à fait à l’avantage des employeurs et ce sont d’ailleurs eux qui demandent toujours plus d’immigration. Il suffit d’écouter la patronne du MEDEF.
Et l’immigration permet encore de tirer les salaires vers le bas.
ce site prend une mauvaise direction……………………
« le marché de l’emploi est tout à fait à l’avantage des employeurs » : est-ce pour cela que les patrons embauchent à tour de bras et que le chômage baisse constamment ? Ou le contraire de l’inverse ?
@petitjean : Comment ça, « ce site prend une mauvaise direction » ? Que je sache, les libéraux ont toujours été pour la libre circulation des marchandises, des richesses, des idées et des hommes (pour peu qu’ils respectent le droit). Il existe bien des libéraux-conservateurs qui sont opposés à l’immigration, mais ils sont loin, très loin de former la majorité des libéraux.
Pas Ron Paul…
Deux critiques.
1 – Les exemples sont inadéquats: Ils sont ponctuels et nous sommes confrontés à un flux permanent.
On pourrait étudier les périodes d’exode rural, ici au 19e s ou en Chine actuellement, pour des cas de flux de main-d’oeuvre durable dénués de problème ethniques ou culturels.
2 – « d’autres considérations doivent intervenir (fiscales, culturelles, éthiques [6]…) »
Ne tombons pas dans le piège de la novlangue : En effet le mot « immigration » ne désigne pas l’immigration, mais la subversion qu’elle entraîne, essentiellement par l’islamisation.
Le relativisme et la répression soi-disant antiraciste interdisent de nommer les choses.
Sans cela, à supposer même qu’une telle affiche existe, le FN serait marginal. Sans le spectre de la subversion, les écarts culturels et ethniques les plus considérables ne posent quasiment aucun problème d’intégration (populations d’extrême-orient).
C’est la répression conformiste, le déni des faits par l’oligarchie alors même qu’elle s’en abrite, qui produisent l’exaspération qui assure la prospérité du FN, dont l’incompétence économique est, par ailleurs, du même ordre que celle des partis établis (ce qui n’est certes pas peu dire).
C’est clair pour la plupart des observateurs que l’immigré du sud de l’Europe ou de l’Afrique accepte de travailler dans n’importe quelles conditions sans se plaindre , se dit prêt à accepter un salaire en dessous du SMIC et se vante souvent d’être polyvalent.
Ce type de profil interesse forcément des employeurs peu scrupuleux bien qu’ils prennent le risque que ça puisse leur couter plus cher car le travail est mal fait.
Sauf qu’on entendait exactement le même genre d’argument contre l’immigration européenne et chrétienne en France il y a quelques années. Et on dit d’ailleurs la même chose des latinos aux USA.
Je ne nie pas l’existence de la crainte pour l’emploi dans le rejet actuel de l’immigration.
Mais je pense
– Qu’elle est négligeable devant la crainte de la subversion
– Qu’elle est néanmoins mise en avant pour des raisons de conformisme.
Autrement dit on tombe dans le panneau du conformisme en traitant de cette question sous cet angle principalement.
Du reste, on peut affirmer que le chômage actuel est lié à l’immigration, non parce que c’est nécessairement le cas, mais parce que les employeurs souhaitent éviter d’avoir à se plier à des exigences vues par eux comme injustifiées, illégitimes, voire irrespectueuses; ou par rejet de l’islam, en tant que fondement de l’islamisme, et donc des manifestations ostensibles d’adhésion à l’islam; ou enfin par révolte contre la répression contre la discrimination.
La lutte contre la discrimination est une perversion de la notion de liberté de conscience et une atteinte aux libertés.
Il faut m’expliquer comment une groupe religieux représentant peut être 2 millions de pratiquants réguliers peut islamiser un pays de 65 millions d’habitants (3% de la population). C’est un pur fantasme. La plupart des Musulmans n’en à que faire de la politique et de la « subversion ». Ils votent très peu. Ils ont les mêmes aspirations que le reste de la population. Dès que l’un d’eux s’en sort, il devient un capitaliste sans foi ni loi et ignore totalement son milieu d’extraction.
Le fantasme de l’étranger subversif, c’est la propagande des années 30 du Juif parasite.
Il n’y a pas de solutions. Les libéraux ne pourront jamais arriver au pouvoir avec un tel bordel. J’ai une solution : rassemblons les libéraux dans une commune et créons une commune libérale. Avec une indépendance totale et une liberté fiscale, politique etc… Reste plus qu’à trouver où et comment.
a madagascar ?
Le problème, ce n’est pas les immigrés -légaux- qui travaillent. Ce sont tous ces immigrés plus ou moins clandestins qui ne viennent que pour les aides sociales.
Je n’oublierai jamais ce sénégalais à qui un journaliste demandait: « pourquoi risquez-vous votre vie pour venir en France » (après un chavirage de bateau de passeurs, d’où la présence du journaliste). La réponse est venue du tac au tac, sans réflexion: « mais parce qu’en France, on peut vivre sans travailler ».
Sans compter le regroupement familial, la plus grosse bombe à retardement de V. Giscard d’Estaing (et sa plus grosse c…rie pour être franc).
Article d’une désesrérante nullité, je n’étais pas habitué à voir si nul sur Contrepoints.
10% de chômeurs depuis 85, c’est faux.
De plus ne pas oublier que les socialos ont embauché 1.4 millions de fonctionnaires pour cacher son chômage durant cette période, voilà aussi pourquoi on est dans un bourbier infernal, et ce n’est pas ce gouvernement qui va changer la donne.
Le problème de l’immigration en France est autrement plus complexe que ce vous en dites, et coûte horriblement cher aux contribuables pour un résultat final qui sera dramatique, et ce sera de la faute des politocards depuis 30 ans à ce jour.
L’embauche des fonctionnaires ne fait pas baisser le chômage à moyen terme, bien au contraire.
La vérité n’est pas si compliquée.. Et ce n’est pas que le peuple qui a construit Notre-Dame ne vaut pas celui de la Casbah.. Des pans entiers du marché de l’emploi sont devenus inaccessibles aux Français et ce dans leur propre pays (!) par le biais de chantages, intimidations, et autres mesures discriminatoires: ils sont devenus la chasse gardée des maffias mahométanes avec la complicité (souvent à contre-cœur) des petits patrons. L’auteur de l’article est-il journaliste.. penseur.. philosophe.. économiste.. ou tout bonnement militant de l’une ce ces associations anti-France généreusement financées par nos deniers..? Moi j’ai trois copains qui ne trouvent pas de boulot dans le BTP parce qu’ils ne prient pas le cul tourné vers la Mecque. Comme on aimerait l’avoir en face de nous ce petit Geoffrey qui gagne sa petite vie de danseuse mondialiste.. afin de lui dire une fois pour toutes ce que la vraie France pense de pareils salauds. Merci à Contrepoints pour son œuvre de désinformation.
Ce que vous dites est tout à fait vrai.
Je puis moi-même le confirmer .Dans une entreprise de BTP le chef d’entreprise a été harcelé et même menacé jusqu’à ce qu’il embauche plusieurs membres d’une même famille portugaise (parrainés par un portugais déjà dans l’entreprise).
Un portugais mahométan?
Excellent. Le petit français blanc discriminé à l’emploi! Et les portugais, ils prient vers La Mecque? reconnaissez que certains français trouvent dégradant le fait de travailler par -10°C sur un chantier ou de se lever à 4H du matin pour ramasser les ordures.
Sinon, il faut m’expliquer pourquoi les secteurs du BTP et de la restauration manquent de main d’oeuvre.
C’est tout à fait ça le problème en France.
C’est qu’il y a du travail, le seul problème c’est que c’est du travail ingrat et que seul les étrangers acceptent les postes.
Combien de français sont prêt à se lever tout les jours à 4 heure du matin pour finir à 16 heures, sur des chantiers où soit ils gèle, soit il fait trop chaud pour faire de la maçonnerie.
Combien de français pour travailler de midi à 15 heures, rentrer chez lui faire la sieste, revenir au boulot à 19 heures et partir à minuit ? Le tout debout, bien souvent le week-end.
Je ne parle pas des plongeurs en restauration, quel français accepte de mettre ses mains dans la merde des autres ?
Et bien il n’y en a presque aucun. Le français il veut un boulot bien payé, pas trop contraignant, pas trop fatiguant. Suffit juste de se balader sur les Champs Elysée à 11,heures, ou dans les rues parallèle de Rivoli pour remarquer que 80% des mecs qui se grillent des cigarettes en tenue de cuisine ou de plongeur sont des africains.
Les étrangers ne sont pas un problème, sans eux il y aurait tout un pan de la société qui fonctionnerait pas (propreté, tourisme, BTP). Non, le problème c’est que les aides aux non travailleur sont tellement bien qu’elles ne les poussent pas à se sortir les doigts du cul.
Quel étranger vole le boulot des français ? Il ne fait que prendre celui que les français ne veulent pas faire.
Après faut pas se leurrer, il y a de l’abus en France. Pour bosser au USA faut avoir un boulot, il faut que ton employeur explique pourquoi il te prend toi et pas un bon américain et ensuite t’as un visa de travail. En Australie, c’est le visa Working holliday extrêmement contraignant, renouvelable une seule fois.
Au Canada c’est la même chose.
Dans ces pays là, tu viens pour bosser. Pas de travail, tu rentre chez toi. Et même lorsque t’as un travail, au bout d’un certain temps tu dois te casser pour laisser la place à d’autres personnes.
Et en plus on nous prépare a un futur libre échange !
Super…
http://french.ruvr.ru/2013_03_25/L-UE-et-le-Japon-envisagent-la-creation-d-une-zone-de-libre-echange/
Le libre-échange, oui.
L’immigration anarchique, non !!!!!
je ne sais pas si les immigrés volent le travaille des francais. ce que je sais, c’est que dans ma ville, un tres grand nombres de fils d’immigrés maghrebin ( donc francais comme vous et moi ) ne semble pas voler le travail des francais, car quand on vas en ville, les jours ouvrables, ils sont tres nombreux a palabrer ensemble, dans la rue, pres de leurs BMW flambant neuves. peut – etre travaillent -ils la nuit ? en tous cas, ca doit etre diablement remunèrateur.
Même en Angleterre ils font machine arrière sur l’automaticité des droits sociaux accordés aux immigrés.
Cameron vient de le déclarer dans un discours musclé ce lundi.
Les soins de santé gratos et les allocs chômage automatiques pour celui qui commence à mettre le pied sur le sol anglais c’est fini.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/25/cameron-annonce-des-restrictions-aux-droits-sociaux-des-immigres_3147741_3214.html
Il faut faire machine arrière sur l’automaticité des droits sociaux pour tout le monde, immigré ou pas.
« La lutte contre l’immigration » est simplement une des façons pour vous rendre esclaves. Le patriotisme est une forme de collectivisme, très minable. C’est un lavage de cerveau qui commence très tot. Parce vous êtes nés entre des lignes imaginaires que des rois et des empereurs ont placé sur une carte vous croyez être different et avoir droit à ceci ou cela. Vous êtes simplement des vaches à taxes dans des fermes que vous appellez pays. Et les fermers essayent de vous montés les uns contres les autres. Mais bon ce n’est pas evident de faire de la résistance contre des vaches qui ont perdu 12 ans de leurs vie dans la machine à laver.
Oui, l’immigration fait augmenter de chômage, tout simplement parce que faire venir 200 000 immigrés par an dont la plupart sont peu qualifié dans un pays où il y a 9 millions de personnes au chômage ou en sous-emploi (dont beaucoup sont d’ailleurs issus de l’immigration) ça fait augmenter le chômage et ça aggrave les comptes sociaux.
Même Milton Friedman considérait que l’immigration dans un contexte d’Etat-Providence produisait forcément des effets négatifs.
Et en disant cela, je n’ai même pas parlé des autres effets négatifs de l’immigration de tiers-monde (hausse de la délinquance, multiculturalisme, troubles ethniques…) qui ont également des effets négatifs sur le plan économique.
les libertariens devraient jeter un oeil sur ce texte : http://www.nationalreview.com/articles/219463/libertarianism-one-country/john-derbyshire
As to why I think libertarians are nuts to favor mass uncontrolled immigration from the third world: I think they are nuts because their enthusiasm on this matter is suicidal to their cause. Their ideological passion is blinding them to a rather obvious fact: that libertarianism is a peculiarly American doctrine, with very little appeal to the huddled masses of the third world. If libertarianism implies mass third-world immigration, then it is self-destroying. Libertarianism is simply not attractive either to illiterate peasants from mercantilist Latin American states, or to East Asians with traditions of imperial-bureaucratic paternalism, or to the products of Middle Eastern Muslim theocracies.
The people who made Russia’s Communist revolution in 1917 believed that they were merely striking a spark that would ignite a worldwide fire. They regarded Russia as a deeply unpromising place in which to “build socialism,” her tiny urban proletariat and multitudinous medieval peasantry poor material from which to fashion New Soviet Man. Their hope was that the modern industrial nations of the world would take inspiration from them — that the proletarians of those nations would rise up against their capitalist masters and inaugurate a new age of world history, coming to the aid of the Russian pioneers.
When it was plain that none of this was going to happen, the party ideologues got to work revising the revolutionary dogmas. One of them — it was actually Joseph Stalin — came up with a new slogan: “Socialism in One Country!”
I think that libertarians should take a leaf from Stalin’s book. They should acknowledge that the USA is, of all nations, the one whose political traditions offer the most hospitable soil for libertarianism. Foreigners, including foreigners possessed of the urge to come and settle in modern, welfare-state America, are much less well-disposed towards libertarianism.
Je vais donner l’exemple de Bruxelles : le taux de chomage y était de 11-12 % en 1990. Il est aujourd’hui de 20 %. (chiffres officiels les plus bas)
l’explication n’est pas que Bruxelles est deux fois moins gérée ou deux fois plus socialiste qu’il y a 20 ans, mais qu’elle a accepté un grand nombre d’immigrés peu qualifiés en raison du laxisme en matière d’immigration et de l’attrait que représente des prestations sociales généreuse (le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration a triplé)
face à cela le libéral a deux attitudes possibles :
– la première consiste à considérer de manière absolutiste et jusqu’au boutiste que toute restriction de l’immigration serait une atteinte au credo libéral, et que la seule solution est de réclamer le démantèlement total de l’Etat Providence et la mise en place de l’Etat minimum dans le cadre d’une révolution libertarienne globale.
– la deuxième consiste à considérer, de manière pragmatique et un tout petit peu plus réaliste, que la limitation de l’Etat providence est un objectif souhaitable en soi, et que les libéraux doivent lutter avec les patriotes pour un Etat providence qui soit réservé aux nationaux et qui ne fonctionne pas comme une pompe à aspiration d’immigrés qui pèseront sur les comptes sociaux et les impôts et qui voteront toujours pour les partis les plus clientélistes.
» Toute restriction de l’immigration serait une atteinte au credo libéral ». Non c’est simplement une atteinte à la liberté et elle est donc immorale. De plus, aucune de vos solutions me parrait bonne. Je ne veux ni un Etat providence ni un Etat minimum ni même un Etat d’ailleurs. La propriété d’Etat n’a aucun sens. Il a juste des propriétés privées.Ce sont les seules qui soit justifiées. Quant à votre texte, j’aimerais vous faire remarquer que les pays du tiers monde sont les pays ou les gouvernements sont les plus violent et c’est en grande partie pour cela que l’on y vie très mal.
Réserver l’état providence ou le droit de vote aux nationaux (et restreindre l’accès à la nationalité) c’est une chose, limiter la liberté de circulation et d’installation c’est autre chose.
Comment peut on se déclarer économiste et écrire des conneries pareilles? Cet article est politique et non économiste. Le coût de l’immigration est colossal dans tous les pays d’europe occidentale. (même Cameron qui ne peut que difficilement être taxé d’extrême droite vient d’annoncer un certain nombre de mesures visant justement à limiter le coût de cette immigration).
Quelques points, sans être exhaustif, que cet article idéologique ne prend pas en compte et qu’un économiste est bien tenu de prendre en compte:
* Cet article fait comme si l’immigration que nous connaissons était une immigration de travail (versus années 30 à 70 en France). Mais c’est faux. L’immigration que nous connaissons est une immigration de peuplement. Il y a plus d’immigrés qui viennent en France au titre du regroupement familial qu’au titre d’un travail qu’ils auraient trouvé. Le gros problème de l’immigration aujourd’hui ne vient pas des travailleurs immigrés, mais des familles immigrées.
* Cet article traîne le relent raciste de l’immigré stupide tout juste bon à pelleter sur les chantiers ou à vider les poubelles. Faux, le niveau d’instruction ou d’études des immigrés est de plus en plus élevé. Ils ont souvent obtenu leur visa pour faire des études en France et se gardent bien de retourner chez eux, occupant des emplois en France. Ils acceptent de se soumettre aux diktats, dénaturant ainsi la qualité du travail en France. Ceci est particulièrement vrai dans le monde médical. On remplace actuellement les MG français qui refusent de faire de la médecine étatique par des Roumains, on remplace les kinés français qui n’ont pas été revalorisés depuis 15 ans et qui subissent la pression totalitaire de la sécu par des belges, des espagnols, des portugais, des nord africains, il est difficile de trouver quelqu’un qui parle français dans un hopital de province la nuit ou le week end.. (pendant ce temps là, le nombre de médecins et de professionnels de santé qui partent au canada, en Australie ou aux USA s’envole…). Les ingénieurs informatiques français peuvent vous parler en long et en large du dumping dont ils font l’objet de la part d’ingénieurs étrangers.
* Cet article ne tient pas compte de la problématique nationale. Aurions nous un problème de logement social en France si nous n’accueillions pas 300 000 nouveaux habitants par an (une ville comme rennes à construire tous les ans rien que pour l’immigration)? Cela pèse très lourd sur le budget de la Nation (donc sur les charges, donc sur le coût de la main d’oeuvre, donc sur la compétitivité de la France) qui ne peut pas assumer, mettant en place des règles de priorités qui défavorisent les Français (règle des familles nombreuses par exemple)
* Aurions nous un problème de prisons en France sans l’immigration que nous connaissons? (80% des prisonniers actuellement incarcérés sont étrangers ou d’origine étrangère directe). Cela pèse très lourd sur le budget de la Nation (donc sur les charges, donc sur le coût de la main d’oeuvre, donc sur la compétitivité de la France).
*Aurions nous un problème de politique sociale et de prestations sociales en France sans l’immigration que nous connaissons? Cela pèse très lourd sur le budget de la Nation (donc sur les charges, donc sur le coût de la main d’oeuvre, donc sur la compétitivité de la France)
*Aurions nous un problème de sécurité aussi crucial en France sans l’immigration que nous connaissons? Cela pèse très lourd sur le budget de la Nation (donc sur les charges, donc sur le coût de la main d’oeuvre, donc sur la compétitivité de la France)
Il ne s’agit pas d’être exhaustif, donc je m’arrêterai là. Mais il faut savoir que le coût de l’immigration est tel en France et dans les pays européen aujourd’hui que la question n’arrive plus à être posée de manière pragmatique et économique. Tout de suite, l’idéologie et le négationnisme l’emportent.
Si on veut parler d’immigration, il ne faut pas théoriser l’immigration, mais la prendre comme elle est Hic et Nunc et en évaluer les apports et les coûts. Aujourd’hui, l’immigration est économiquement un coût énorme pour la France.
ouh là, contresens total. Cet article ne défend pas l’immigration, il se contente de démolir l’argument économique comme quoi l’immigré volerait le travail des « français ». Pas plus, pas moins. Donc il est inutile de l’attaquer sur des sujets certes connexes, mais différents.
Restons en à la base : il y a des gens biens et des nuisibles (profiteurs, truands, etc.). Leur origine social, géographique, culturelle ou familiale est hors-sujet.
Fatras de bêtises.
« Il y a plus d’immigrés qui viennent en France au titre du regroupement familial qu’au titre d’un travail qu’ils auraient trouvé »
Le regroupement familial représente 40% des entrées sur le territoire sur 200 000 entrées. Le solde migratoire est de +100 000 car certains repartent.
Et ceux qui font venir leurs familles ont généralement un emploi sans quoi il est difficile de demander le regroupement familial.
« Ceci est particulièrement vrai dans le monde médical. »
A qui la faute? Il y a un numerus clausus dans les écoles de médecine. Et les bons médecins français préfèrent travailler dans le privé avoir avec bénéficié des structures d’éducation payées par le contribuables. Ils désertent les petites villes. Vous devriez remercier les médecins étrangers de pouvoir vous soigner le samedi après minuit.
« Aurions nous un problème de logement social en France si nous n’accueillions pas 300 000 nouveaux habitants par an (une ville comme rennes à construire tous les ans rien que pour l’immigration)? »
Le problème porte sur l’ordre et non sur la demande. Un programme de construction permettrait de relancer la croissance. La construction, c’est une chaine d’emplois directs et induits. Rien ne se fait gratuitement.
Sinon, des études bien plus précises que vos salmigondis ont été réalisées. Mais la pensée « bistrot » est bien plus commode que la recherche.
« Le regroupement familial représente 40% des entrées sur le territoire sur 200 000 entrées. Le solde migratoire est de +100 000 car certains repartent. »
oui mais non. ceux qui partent ne sont pas les mêmes que ceux qui arrivent. Ce sont bien souvent des gens qualifiés ou très diplomé qui s’en vont pour chercher une meilleure qualité de vie. La France est un pays d’émigration de talents et d’immigration de misère à entretenir.
Dans le cas d’emplois qui peuvent etre accomplis aussi bien par des travailleurs locaux qu’étrangers, il est logique de s’attendre a une baisse de salaire dans un marché libre. Meme dans ce cas, l’immigration est désirable puisqu’elle réduit le cout du travail, enfin elle le réduirait si le marché était libre.
Un bas salaire n’est pas une mauvaise chose s’il s’accompagne d’un bon pouvoir d’achat. Et justement le pouvoir d’achat augmente lorsque le cout du travail diminue. Mais bien sur, avec les idéalistes utopiques, il ne peut y avoir qu’un seul chemin, celui du plus, plus, plus: plus de salaires, plus d’inflation et au final plus de pauvreté et plus de chomage.
En general, il faut se méfier de toute mesure liberticide et c’est exactement ce que sont les entraves a la migration. Si les quotas sont une bonne chose, pourquoi ne pas empecher la migration entre les villes. Ainsi chaque ville pourra jalousement garder ‘ses’ emplois.
La commune liberale ne peut pas exister parce que les étatistes ne supportent pas la concurrence. Voir les efforts de l’Europe d’imposer a tous les pays le seul ‘bon’ modele, ou le peu de liberté que chaque ville a dans le choix de ses propres politiques.
Mais c’est vrai que les micro Etats sont les Etats les plus proches du liberalisme: Monaco, Gibraltar, Andorre, l’Ile de Man, Luxembourg, Singapour, Macao, Hong Kong, etc. Bref tous les Etats que les socialistes accusent d’etre des paradis fiscaux et qui font mieux que les boulets que sont l’Espagne, la France et l’Angleterre.
Concernant le cout evoqué par le commentaire precedent, ce n’est pas le cout de l’immigration mais le cout de la stupidité de l’Etat providence. Justifier les barrieres a l’immigration par le fait que ca coute cher a l’Etat providence, cela revient a demander a l’Etat d’intervenir encore plus, pour résoudre les problemes créés justement par l’intervention de l’Etat.
Sujet qui déchaine toujours autant les passions, ce qu’on peut comprendre vu ce que vivent certains de nos compatriotes.
Pour ma part il me semble que le vrai problème soit le fait que l’Etat se soit mit en tête de « gérer » l’immigration depuis 50ans au travers d’une politique d’immigration. Pratiquement toutes les dérives que l’on peut observer en découlent..
Ce n’est pas le travail qu’ils volent c’est l’argent du contribuable… Si vous saviez le nombre de fausses déclarations d’impot sur le revenu 2010/2011 de gens arrivés il y a 15 jours sur le territoire pour bénéficier de logements, de caf, de rsa, de cmu, vous vous révolteriez…
C’est le travail qui émigre !
« Les immigrés volent-ils le travail des Français http://t.co/i2DexY8lRD
@MatthioFishal Euh non ! http://t.co/fO8azH2QM0 via @Contrepoints
Effectivement non, les étrangers ne volent pas le travail des français http://t.co/B7Ejb1Z3zJ via @Contrepoints #EnvoyéSpécial Merci @Xela42
RT @MatthioFishal: Effectivement non, les étrangers ne volent pas le travail des français http://t.co/B7Ejb1Z3zJ via @Contrepoints #EnvoyéS…
RT @MatthioFishal: Effectivement non, les étrangers ne volent pas le travail des français http://t.co/B7Ejb1Z3zJ via @Contrepoints #EnvoyéS…
le chomage augmente les français n’ont plus de travail cest a cause des ses immigres ! sans parler que les français ne peuvent plus se loger (plus asser d’appartements) encore a cause d’une forte population d’immigrés qu’il faut loger qu’il faut nourrir et les faire travailler !
en plus il s’installe partout batiment coiffure cuisine usine agant d’entretien mecanique auto…
ils seraient pas ici ils y aurais plein de travail , quand on va sur des chantier ou magasin ou garage il n’y a que sa !
en plus ils acceptent pas detre en poste avec les français ils veulent etre entre eux seulement !