Deux français sur trois ne font pas confiance à François Hollande

Alors que François Hollande sombre dans des abysses d’impopularité, la France a-t-elle besoin d’un chef ou d’un programme de liberté ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
imgscan contrepoints 2013689 Hollande impopularité

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Deux français sur trois ne font pas confiance à François Hollande

Publié le 2 avril 2013
- A +

Alors que François Hollande sombre dans des abysses d’impopularité, la France a-t-elle besoin d’un chef ou d’un programme de liberté ?

Un article de l’Aleps.

Deux français sur trois ne font pas confiance à François Hollande, la même proportion n’est pas allée voter aux élections législatives partielles de l’Oise il y a quelques jours.

En apparence, il n’y a pas de rapprochement autre qu’arithmétique entre les deux nouvelles. D’un côté quatre instituts de sondage donnent des chiffres allant de 30 à 37% comme cote de confiance au Président, d’autre part le taux d’abstention pour les législatives partielles dans le département de l’Oise a été de 67%.

Mais nous nous risquons à faire une lecture commune des deux observations : les Français attendent autre chose.

Certes, la note dominante est celle de la déception. L’électorat de François Hollande a fondu comme neige en Normandie : la gauche et les Verts trouvent qu’il n’en fait pas assez, les autres qui avaient voté par dépit trouvent qu’il en fait trop. Mais, pour autant, les électeurs ont-ils choisi une attitude constructive ? Ils n’ont pas plébiscité le Front National, qui a perdu quelques 4.000 voix par rapport aux précédents scrutins. Ils n’ont pas porté en triomphe l’UMP, qui perd 5.000 voix également. Ces résultats confirment donc que les électeurs sont, du moins pour l’instant et dans ce département, en attente d’une offre politique nouvelle.

Cette offre tarde à venir dans les rangs de l’opposition parlementaire. Certes, voici qu’on nous propose Sarkozy sur un plateau. L’ex président se redonne une dimension de chef d’État en allant visiter les pays amis, dont l’Éthiopie qu’il a mis sur la voie de la démocratie et de l’islamisme réunis.

Mais la France a-t-elle besoin d’un chef (pourtant disqualifié) ou d’un programme ? Où est ce programme ? On se contente pour l’instant du travail facile : attaquer le gouvernement sur tous les fronts. Dans l’Oise, comme ailleurs, la campagne s’est limitée à critiquer ce que font les socialistes. Il y a certes beaucoup à dire, mais nous n’avons pas besoin d’élus pour savoir que le socialisme est en soi un échec. Étonnez-vous après ça que deux Français sur trois marquent leur indifférence sinon leur mépris pour la classe politique et pour le vote. En ce qui concerne les libéraux, qu’ils se fixent pour mission d’enrôler au moins un Français sur trois sous le drapeau de la société civile, la seule qui puisse préparer utilement la nécessaire thérapie de choc.


Sur le web

Hollande, le président d’une minorité

Voir les commentaires (7)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (7)
  • ben moi , je n’ai confiance ni en hollande ni en personne d’autres ; tout ces politiques me sortent des yeux ;comme l’a si bien souligné borringer dans l’émission de ruquier , les politiques sont innutiles ;et menteurs comme des arracheurs de dents en plus ;

  • Je fais confiance à Présigland Toutmou Ier pour couler ce pays. Il a prouvé dans le passé qu’il était nullissime : il est donc à la hauteur. Le peuple a le présigland qu’il mérite.

    • Entierement d’accord !!!! Flamby est connu de tous (y compris de ses « amis » socialistes) pour etre nul et incompetant depuis plus de 30 ans. Il a pipote un programme creux et minable,… et une majorite d’electeurs y ont cru, ce qui denote du niveau intellectuel d’une majorite des Francais !

      Qu’ils ne s’etonnent pas maintenant s’ils se font egorger. Il n’y a pas de fatalite : ce pays a choisi librement son destin, que ca lui serve de lecon !

      • Flamby n’a pas été élu par une majorité des Français. En outre, une nation n’est pas un individu : elle ne choisit rien du tout.

        • C’est vrai : deux millions d’électeurs ont préféré voter blanc pour éviter d’avoir à mettre une pince à linge sur leur nez, avoir la nausée et les mains sales.

  • Le succès populaire du libéralisme philosophique peut-il être synonyme d’efficacité politique?

    J’attends qu’un libéral sérieux fasse un bilan éclairant la gestion libérale du pouvoir en Allemagne, après le succès parlementaire de Westervelle en RFA (19%!!!) jusqu’à son désaveu complet dans la presse aujourd’hui.

  • Un menteur, un voleur et un tricheur … quelle fine équipe !

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’économisme de gauche le plus archaïque est bien parti pour revenir peu ou prou aux affaires et, avec lui, le magistère d’économistes théoriciens non-pratiquants, comme Élie Cohen, réputé faire consensus. L’objectivité et l’omniscience prêtées à ceux-ci par ce dernier reposent depuis longtemps sur un dosage subtil et pourtant largement déséquilibré entre libéralisme et interventionnisme d’État agrémenté d’antinucléarisme « raisonnable ». 

 

Dans cette caste séculairement omniprésente sur les plateaux télé, on trouve le dis... Poursuivre la lecture

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Par Victor Fouquet. Un article de l'IREF

Après l’Assemblée nationale le 5 juin, le Sénat a, à son tour, rejeté le 3 juillet les deux projets de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour les années 2021 et 2022, les dépenses du budget de l’État atteignant un niveau historiquement élevé malgré un contexte de reprise économique.

Pour rappel, le Parlement avait déjà rejeté le projet de loi de règlement pour 2021 l’été dernier. Si elle n’a pas de conséquences financières à proprement parler, l’absence de loi de règ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles