Friedrich Hayek a vu en elle la seule politique libérale cohérente. Il est vrai qu’elle a été l’un des meilleurs avocats de la liberté, l’instaurant dans tous les secteurs économique, social, politique, diplomatique, et moral.
Par Philippe Bouchat.
Ainsi donc la Dame de Fer n’a pas survécu à l’oxydation du temps : elle s’en est allée à 87 ans, frappée par la maladie, comme on dit pudiquement. Au-delà de l’émotion – elle est la personnalité politique qui m’a le plus marqué avec Ronald Reagan –, quel sera son héritage ?
Un Premier ministre persévérant
Margaret Thatcher a été élue Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, suite à sa détermination à faire tomber le gouvernement travailliste de James Callaghan.
Le vote, à la Chambres des Communes, a été étroit : 310 voix pour le maintien du gouvernement contre… 311 voix pour sa destitution. C’était le 28 mars 1979.
Dès cet instant, Margaret Thatcher, Premier ministre du Shadow Cabinet devient, virtuellement le nouveau Premier ministre de Sa gracieuse Majesté au moment où le Royaume-Uni est considéré par ses pairs comme « l’homme malade de l’Europe ». À plusieurs reprises, on prédit sa chute, mais à chaque fois, elle est réélue haut la main (en 1983 et en 1987). Elle devait également l’être encore une fois fin 1990 si elle n’avait pas été trahie par les siens et en particulier par John Major.
Elle est donc restée presque 12 ans au pouvoir, ce qui constitue un bel exercice de longévité !
Une révolution économique
Dès sa première Loyal Address (Discours du Trône), elle a donné le ton de ce qu’allaient être ses trois mandats.
La priorité serait désormais donnée à l’élargissement du choix et donc de la liberté et de l’accès à la propriété. Concrètement, celle qui n’était pas encore surnommée The Iron Lady, annonçait la réduction drastique des activités du National Enterprise Board (NEB), homologue britannique du Commissariat au Plan et la restitution au secteur privé des entreprises et capitaux d’État.
À cette époque où le monde ne jure que par les propositions de Keynes, son programme choque et sonne le tocsin du socialisme ambiant. Mais les décisions les plus symboliques du début de premier mandat sont d’une part la suppression de la Commission de contrôle des prix et d’autre part sa lutte contre les grévistes du secteur minier.
De manière générale, elle a cassé le traditionnel closed shop selon lequel seuls les travailleurs syndiqués peuvent trouver un job, supprimant ainsi enfin le monopole syndical de l’embauche. La loi sur l’emploi de 1980 a instauré une véritable révolution salariale : à l’avenir, les salaires dépendraient de l’état de chaque secteur industriel et non d’un alignement automatique sur ce qu’obtenaient les autres secteurs.
Dès son premier exercice budgétaire, elle s’est montrée intraitable dans sa lutte contre l’inflation (10 % en 1979) et a décidé de réduire massivement la masse monétaire, appliquant ainsi les théories de l’école monétariste de Chicago de Milton Friedman, par l’adoption de taux d’intérêt élevés. Elle a décidé aussi de réduire le plafond de l’impôt sur le revenu de 83 % à 60 % maximum et de diminuer le taux de base de 33 à 30 %. Pour financer cette diminution de l’imposition directe, elle a augmenté l’imposition indirecte (TVA) de 8 et 12 % à un taux unique de 15 %. Elle a également décidé d’opérer des coupes dans les dépenses de tous les ministères (6,5 milliards de livres) et n’a pas hésité pas à qualifier les ministres réticents de poules mouillées)
En un mot, la Grande-Bretagne est passée du socialisme le plus poussé au véritable libéralisme appliqué en économie, une véritable révolution ! Les résultats ne se sont pas fait attendre : en mai 1983, l’inflation était redescendue à un taux de 3,7 % ; le chômage a fondu, les dépenses maîtrisées.
Une révolution sociale
Elle a été l’une des premières à comprendre que le chômage structurel n’était pas seulement le fait des rouages de la macro-économie, mais aussi de l’inadéquation entre les demandes des entreprises en termes de profils d’embauche et l’offre d’emplois à l’issue du cursus scolaire et académique.
Elle a donc réformé la formation des enseignants, l’accessibilité à l’université et a ouvert l’enseignement au monde de l’entreprise. Elle a instauré une nouvelle politique de logement pour faciliter l’accès à la propriété : sous sa mandature, le nombre de logements possédés par leurs habitants est passé de 57 à 68 %.
Une réforme de l’administration
Le nombre de fonctionnaires a diminué de 100 000 unités lors de son premier mandat, passant de 732 000 à 630 000. Corollairement, les salaires des civil servants restants ont été liés à la compétence. Cette culture du résultat et d’une administration amaigrie a constitué également une véritable rupture avec les années travaillistes qui avaient vu le nombre de fonctionnaires considérablement augmenter. C’est également elle qui a informatisé l’administration et simplifié les procédures.
Un chef de guerre intraitable
Quinze jours à peine après son entrée en fonction, elle a du affronter les actes révoltants des terroristes irlandais dont l’assassinat de Lord Mountbatten et de dix-huit soldats britanniques le 27 août 1979. Elle n’a jamais pactisé avec l’IRA et elle est souvent monté physiquement au front pour soutenir la population nord-irlandaise. Le peuple britannique lui en sera toujours reconnaissant.
Malgré les attentats et les grèves de la faim, elle est parvenue à conclure plusieurs accords avec les Irlandais en 1983, 1985 et 1987 afin de changer le statut de l’Ulster et lui transférer de nombreuses compétences. Faut-il encore rappeler qu’elle a remporté, en 1982, la guerre des Falklands (Malouines) contre l’Argentine au terme de deux mois intenses où elle n’a fléchi à aucun moment.
Une diplomatie au service de la grandeur du Royaume-Uni et de la liberté
On connaît tous l’épisode de « I want my money back » où elle a obtenu une réduction structurelle du chèque britannique dans le cadre du budget européen. Les Français et les Allemands lui en veulent toujours d’ailleurs…
Au-delà de cet acte apparemment égoïste, Margaret Thatcher fondait ses relations européennes sur une forte conviction.
Relisons-là sur le sujet :
Nous croyons en une Europe libre et non en une Europe uniformisée […] Nous insistons pour que les institutions de la Communauté européenne soient gérées de façon à accroître, partout sur le continent, la liberté individuelle. On ne doit pas permettre à ces institutions de sombrer dans la bureaucratie.
De Gaulle n’aurait pas désavoué un tel discours !
Avec Ronald Reagan, elle a été l’apôtre de l’atlantisme au sein de l’OTAN et le véritable découvreur de Gorbatchev en Occident.
Elle a imposé la dérégulation au menu des réunions du G7 et a animé avec passion le Commonwealth. Elle a préparé avec maestria la rétrocession de Hong-Kong à la Chine tout en insistant auprès des autorités chinoises pour que le capitalisme y demeure. La Chine y a fait son laboratoire et a sauvé la face en créant le principe du pays unique avec deux statuts, communisme et capitalisme.
Le libéralisme comme mode de vie
Dans la mesure où la politique économique menée par les gouvernements Thatcher successifs a été couronnée de succès, la gauche a décidé à partir de 1986 de l’attaquer sous l’angle moral : le libéralisme prôné par la Dame de Fer serait criminogène et déliterait la cohésion sociale. La qualité de vie serait gravement menacée selon les travaillistes.
Face à ces accusations, elle a commencé par saper les bases du socialisme en affirmant :
Il y a des individus, des femmes et des hommes et il y a des familles. […] Les gens doivent d’abord s’occuper d’eux-mêmes. C’est notre devoir d’être responsables de nous-mêmes, puis de nous soucier de notre voisin.
En aucun cas, la société, notion abstraite, ne peut être responsable ni victime. Elle a ensuite construit une politique familiale forte en responsabilisant les parents par la réduction des aides en cas de comportements irresponsables.
De manière générale, elle a diminué la dépendance à l’État et instauré les mesures propices à encourager l’autonomie. Elle a compliqué le recours au divorce afin d’encourager les parents à rester soudés. Pour le reste, elle a estimé que hormis ces tâches, l’État n’avait pas vocation à intervenir dans la sphère familiale.
Elle a libéré encore les arts et l’audiovisuel et la recherche scientifique.
En conclusion
Quel homme politique peut donc se targuer d’un tel bilan ?
Elle a instauré la liberté dans tous les secteurs économique, social, politique, diplomatique, etc. Elle a été le meilleur avocat de la liberté et n’a jamais oublié que le libéralisme authentique a un volet moral indispensable !
C’est en ce sens que Hayek a vu en elle la seule politique libérale cohérente.
Je voudrais pour conclure reprendre la devise de son mari, Dennis, qu’elle fit sienne et qui, pour moi, la résume à merveille :
Le désir de vaincre est inné chez la plupart d’entre nous ; la volonté de vaincre est une question d’entraînement ; la manière de vaincre est une question d’honneur !
Quel panache ! Thanks so much Lady Thatcher and God bless you !
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Note : pour la rédaction de cet article, je me suis librement inspiré de ses mémoires, intitulées en français 10, Downing Street, publiées chez Albin Michel en 1993.
Décès de Margaret Thatcher, notre dossier :
- Thatcher et l’Europe : un héritage politique méconnu
- Mort de Thatcher : point de vue britannique
- La révolution de Margaret Thatcher
- 10 leçons apprises de Margaret Thatcher
- Hommage à Lady Maggie, « la seule politique libérale cohérente »
- Thatcher : une source d’inspiration pour la France ?
- Margaret Thatcher : une Dame de fer pleine de verve
- Margaret Thatcher, apôtre de l’anticommunisme
- Thatcher : le pot de chambre contre la Dame de Fer
Eh oui : son bilan, certes loin d’être parfait, se passe de commentaires : quel branleur politocard français (ou belge) peut se vanter aujourd’hui d’avoir réduit le chômage de moitié ? (Ne serait-ce que ça…)
La réaction twitter de MéchantKon laisse sans voix : cet abruti fini souhaite l’enfer à Maggie… Pauvre type, va…
C’est normal pour un descendant des révolutionnaires de 1793, avec le génocide des vendéens en prime ! Encore un qui couperait des têtes, n’est-ce-pas, en BON disciple de Robespierre.
exact Charentais libéral ! quand on professe son admiration pour Robespierre, Chavez et Castro, c’est qu’on est un adversaire déclaré de la liberté! Pathétique … phb
encore une fois d’accord avec AlainLib! belle journée. phb
Marc de Citiveaux, parlant de la réaction de Mélanchon , a eu ces paroles pleines de vérité : « Même les nains ont le droit de cracher sur les géants » et d’ajouter : « qu’est-ce que l’Histoire retiendra de Mélanchon ? »
Merci pour ce lumineux article.
pour qu’une fois que la lumière n’est pas sous le boisseau 🙂 phb
quel bel article, quelle émotion, quel beau passé simple (« ouvra », qui ne peut provenir que du verbe « ouvrer » qui signifie « travailler », ce qui laisse perplexe sur la signification de la phrase concernée…), et quel simplisme !
où on apprend aussi que le féminin de découvreur est… découvreur !
donc une femme qui réalise des toitures est une couvreur, intéressant
et la conclusion, une citation, non pas de cette femme politique qui parlait pourtant elle-même avec verve (cf http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202689688261-petites-phrases-de-margaret-thatcher-556094.php), mais de son époux, car bien entendu « elle fit sienne » « la devise de son mari » – de là à sous-entendre que derrière la dame, c’était en fait un homme qui o(e)uvrait, il n’y a qu’un pas que certains n’hésiteront pas à franchir
Merci Lilith pour le commentaire.
1) OK pour « ouvrit » : erreur de précipitation; dont acte.
2) Vous confondez simplisme et simplicité : je rédige des articles de vulgarisation, cà d que je fais oeuvre à destination du grand public; en revanche, je ne vois pas l’once d’un contre-argument de votre part => j’exprime une opinion et il ne m’appartient pas d’en faire la critique;
3) « découvreur » est utilisé au genre épicène délibérément pour rendre hommage à une Dame qui détestait qu’on l’appela Madame LA Premier Ministre en français;
4) je n’ai pas sous-entendu quoi que ce soit à propos de son mari; il s’agit donc d’un procès d’intention de votre part; en outre, cela n’est pas conforme à ses Mémoires que, je suppose, vous n’avez pas lues;
5) souffrez que je sois thatchérien comme je souffre votre absence totale d’argumentation.
Sentiments choisis. phb
Selon moi un femme qui réalise des toitures est un couvreur.
Et un militaire qui garde est une sentinelle.
En français les noms communs ont un genre, je trouve cela regrettable, mais c’est ainsi.
Changer ce genre, c’est changer de mot.
Or un couvreur est un couvreur, que ce soit une homme, un femme, ou autre chose.
À moins que vous ne pensiez que les femmes exercent ce métier d’une manière si différente que cela justifie un terme autre ?
Elle a sauvé la Reine. Vive la reine !
Accessoirement exit Tachter dans l’oubli. A croire qu’elle en avait après les hommes.
C’est trop d’honneur une double brochette de mauvaises langues. La fôte de frappe je la fais sur le clavier, pas sur vôtre dos.
La chose la plus importante qu’on doit à cette femme d’état, c’est de montrer à tous nos mous du genou que c’est possible. Qu’on peut faire autrement. Notre premier socialo opportuniste disait que, contre le chômage, on avait tout essayé…sauf ce qui marche. La Baroness Thatcher nous a montré ce qui marche.
Qu’elle soit toujours présente dans nos mémoires!
M.Thatcher, en réalité, avait très peu d’idées.Elle a été la seule (avec peut-être Pinochet) à oser appliquer intégralement et sans discernement une ideologogie ultra-liberale qu’elle a pioché dans une litterature économique nauséabonde dont elle a fait son bréviaire.
D’où les degats irrémédiables dans le peuple .
Ce n’est pas par hasard que des scénes de réjouissances populaires se sont developpées dans toute la Grande-Breatagne dès l’annonce de son décès.
le seul probleme, avec margret thatcher, c’est qu’elle n’a pas fini le travail !
Vous défendez le propos ou le tatchierisme que vous n’arrivez pas supporter par introduction basse.
Vous ne savez qu’insulter les autres ou vous avez aussi de vraies choses à dire, avec des phrases faites de mots qui ont un sens, et pourquoi pas, des bouts d’idées dedans ? Parce que sinon, autant vous abstenir. Vous vous ridiculisez tout seul.
Tout-à -fait Gerldam! Mais, pour ma part, je pense qu’elle fit beaucoup plus… Bon après-midi! phb
un des plus grands dirigeant du 20ième siecle, margaret thatcher, est mort, mais son ame marche encore, et pour toujours.
elle est entrée dans la légende, ou sont deja clémenceaux, churchill et de gaulle.
elle a ridiculisée les syndicats, fait baisser les yeux aux communistes, su repondre a la force par la force. dame de fer de son vivant, maintenant qu’elle brille au firmament, elle est une lueur d’espoir pour les gens de bon sens, qui restent en europe.
« elle est entrée dans la légende »
Allez dire ça aux cineastes anglais Ken Loach, Stephen Frears ou Mike Leigh.
Eux oui ils resteront dans la légende
Alors que va bientôt s’ouvrir le Festival de Cannes , il est bien plus important de faire l’eloge des grands cineastes britanniques qui ont lutté intellectuellement contre le thatcherisme, plutôt que de s’epancher en oraisons funèbres bossuesques sur une « Dame de fer ». qu’on aura oublié dans 3 mois.
Un prof d’anglais gauchiste d’un célèbre IEP de l’ouest de la France ma forcé à visionner les documentaires et films de Ken Loach sur l’époque Thatcher et c’étaient des merdes immondes.
quand on fait des films, c’est plus vendeur de cracher sur margret thatcher, que de lui cirer les pompes.
personnellement, j’ai beaucoup aimé  » les virtuoses  » de mark herman, peut -etre parce que je suis moi-mème musicien, ce qui prouve que j’ai plus d’ouverture d’esprit que certain.
Mon pauvre tu confonds l’Histoire du Royaume Uni et l’histoire du cinéma . C’est comme si tu comparais Godard et Pompidou.
Toi en tout cas, pauvre tâche, tu resteras pas dans la légende, c’est sûr…
Plus besoin de me défendre : merci aux Compagnons de la Liberté que vous êtes 🙂 phb
 » soigner la maladie de la grande-bretagne avec le socialisme, c’est comme vouloir soigner une leucémie avec des sangsues  »
margaret thatcher
Chapeau bas Maggie ! Puisse le ciel nous en envoyer un ou une de votre trempe !
Juste une question : quelle a été l’évolution du taux de pauvreté au Royaume-Uni entre 79 et 90 ?
bonjour Aquinus, la proportion de familles vivant en-dessous du seuil de pauvreté [cà d 50% du salaire moyen] est de 8% en 1979 et 22% en 1990. l’inégalité a donc augmenté si c’est ce que vous voulez me faire dire. TOUTEFOIS, cette assertion doit TOUJOURS être relativisée avec le fait que les revenus de tous les autres déciles de la population ont augmenté sous sa mandature, ce qui a permis l’émergence d’une classe moyenne inexistante sous les travaillistes! En outre, elle a été celle qui a permis aux allocataires sociaux bénéficiant de logements sociaux d’acheter l’immeuble qu’ils habitaient et devenir ainsi propriétaires, ce qui constitue une avancée sociale dont même les travaillistes n’auraient pas rêvée! Venir dire – ce que vous n’avez pas dit j’en conviens! – que Thatcher a « cassé » les plus pauvres et que son libéralisme n’a profité qu’aux plus riches est donc un mensonge éhonté alimenté par les gauchistes jaloux de ne pas compter dans leurs rangs un homme d’Etat d’une telle envergure et avec un tel bilan! bà v, phb
La pauvreté est une notion statistique relative. Un exemple : si les revenus du décile le plus pauvres se maintiennent au même niveau et que ceux du décile le plus riche augmentent beaucoup, les statistiques traduiront cela comme une hausse de la pauvreté car plus de ménages se trouveront sous le salaire médian qui aura mécaniquement augmenté, alors même que les revenus des plus pauvres n’auront pas baissé. Il me semble plus pertinent de rappeler que sous ses mandats, 90% de la population britannique avait un revenu plus élevé en 1990 qu’en 1979 ce qui là encore me parait être un remarquable succès de politique économique ne vous en déplaise.
Pour ma part, je me suis servi de solides rasades d’un excellent highland 12 ans d’âge.
A la santé des libérots. Burp.
Un petit ajout,
Si c’est bien la photo de l’auteur de l’article qui figure en haut à droite de celui-ci, j’ai bien peur (en fait non) que cet admirateur de tas de chair décède bien avant les 87 années atteintes par son adorée.
Par ce que 41 ans et dans cet état physique et intellectuel….
C’est marrant, ce désir de meurtre qui apparaît si souvent dans les éructations des commentateurs gauchistes.
Enfin, marrant : mettons que ça montre la vraie nature de l’idéologie communiste, qui consiste à permettre à des voyous de réaliser légalement leurs fantasmes criminels : le vol, l’oppression, et jusqu’à l’assassinat.
Comme l’histoire le montre amplement.
l’accusation des gauchistes d’avoir détruit l’indistruie est absurde.Simplement qu’il s’agissait en majorité d’emplois situés dans des secteurs et des entreprises non rentables (en particulier les mines de charbon) et qui donc détournaient des sommes considérables de l’argent du contribuable britannique, lequel était utilisé pour subventionner ces emplois au lieu d’être alloué dans des secteurs productifs. Par ailleurs, ces destructions d’emplois doivent être mises en perspective avec le fait que Margaret Thatcher a diminué de moitié le taux de chômage anglais entre 1983 et 1990 (de 13 à 6%) ; chose dont on n’ose même plus rêver en France. d’ailleurs, la part de l’industrie dans l’économie britannique était de 23% en 2011 contre 17% pour l’économie française.