La révolution de Margaret Thatcher

Margaret Thatcher a restauré l’intérêt des salariés, des entrepreneurs et des actionnaires pour le capitalisme.

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La révolution de Margaret Thatcher

Publié le 10 avril 2013
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Avant Thatcher, l’économie était sclérosée et dominée par les syndicats, les milieux d’affaires étant recroquevillés sur eux-mêmes. Margaret Thatcher a restauré l’intérêt des salariés, des entrepreneurs et des actionnaires pour le capitalisme.

Par John Blundell [*]

Les mois qui ont précédé ont été baptisés « l’hiver du mécontentement », comme dans Richard III de Shakespeare – et c’était sombre, très sombre en effet. Il y avait des piquets de grève dans les ports, dans les raffineries de pétrole et devant les fabricants de biens de première nécessité. L’approvisionnement en gaz était interrompu et les stations-service fermées. Les ambulanciers étaient en grève – ne répondaient pas aux appels d’urgence dans beaucoup de zones. Le personnel administratif hospitalier (non médical) décidait qui devait être admis et si des gens mourraient, ainsi soit-il. Les éboueurs et les fossoyeurs se mettaient en grève, et les ordures comme les cercueils s’entassaient. Il y avait pénurie alimentaire. British Rail publiait le communiqué de presse le plus court de l’histoire : « Il n’y a pas de train aujourd’hui. » Les femmes enceintes se voyaient refuser des services médicaux. Des foyers pour personnes handicapées étaient bloqués. Des chariots transportant les repas aux personnes âgées étaient brisés.

La Grande-Bretagne gisait au 19e rang sur 22 dans le tableau de l’OCDE. L’ambassadeur français déclarait que l’on souffrait d’une dégringolade ou d’une chute vers la maladie ; l’ambassadeur de l’Allemagne de l’Ouest disait que nous avions l’économie de l’Allemagne de l’Est. Nous avions joui d’une inflation à deux chiffres pendant cinq des six dernières années, avec une moyenne de 16 % et un maximum de 24 %.

Cela a duré du 3 janvier 1979 jusqu’au 28 mars 1979, lorsque le gouvernement socialiste est tombé. L’élection qui a suivi, le 3 mai 1979, a propulsé Margaret Thatcher au 10 Downing Street le lendemain. Elle devait y vivre pendant 11 ans et demi, suivis de six ans de John Major. Alors que s’est-il passé entre 1979 et l’avènement de Tony Blair en 1997 ?

 

Ce qui a changé

La première initiative audacieuse de Mme Thatcher a été de suspendre le contrôle des changes, afin de libérer la livre. Les Britanniques n’avaient plus à mendier, passeport en main, auprès de leur agence de banque de la monnaie étrangère. Elle a aboli le contrôle des prix et des dividendes, les limites dans la location, les permis de développement, les contrôles de paiement et les certificats de développement industriel. Vingt-et-une zones sinistrées – victimes de la socialisation municipale menée par les deux partis – ont été transformées en « zones d’entreprises » – avec une régulation et une fiscalité beaucoup plus légères.

La politique économique a évolué en prenant appui sur les taux d’intérêt et la politique monétaire pour maîtriser l’inflation et les dépenses publiques plutôt que sur la taxation des revenus. Mme Thatcher a dû faire face à 364 économistes qui voulaient qu’elle relance à plus grande échelle et qu’elle restaure les contrôles des salaires et des prix. Quand le socialiste Michael Foot a agité les 364 noms devant son visage à la Chambre des Communes et l’a mis au défi d’en citer deux qui la soutenait, elle a répondu sèchement : « Patrick Minford et Alan Walters ». Mais dans la voiture qui se dirigeait vers le 10 Downing Street, elle a confié : « Dieu merci, il n’en a pas demandé trois ! »

Elle a convaincu de nombreuses villes de sous-traiter à des entreprises privées la prestation de services publics, ce qui a créé une nouvelle industrie de 30 milliards de livres (45 milliards de dollars) qui a permis d’épargner au contribuable 20 milliards de livres (30 milliards de dollars) chaque année.

Morceau par morceau, elle a réformé le mouvement syndical, l’a ramené dans l’État de droit et l’a rendu à ses membres, à l’écart des extrémistes. Grâce à son franc-parler, elle a transformé la vision de la nation à l’égard de l’économie de marché. Entreprise par entreprise, elle a dénationalisé les fleurons de l’économie, transformant ainsi leur destinée, et déclenchant un mouvement mondial. Elle a enseigné à la nation la nécessité des restrictions monétaires et l’importance de vivre selon ses moyens. Trois millions de familles sont passés d’une situation de servage en tant que locataires de logements publics à la liberté de devenir propriétaires de leur propre maison grâce sa brillante « stratégie de droit d’achat ». Mme Thatcher a réduit les taux d’imposition des tranches supérieures de 83 % à 60 % sur les revenus, et de 98 % à 75 %, et plus tard à 40 %.

Les Britanniques ont pu de nouveau marcher la tête haute grâce à son approche ferme et forte des relations étrangères. Au péril de sa vie, elle a enclenché le processus qui a mené à la paix en Irlande du Nord. Mme Thatcher et le président Reagan se sont serrés les coudes pour abattre ensemble le Mur sans un coup de feu, détruisant ainsi l’Empire du Mal. Et surtout, elle a veillé à ce que tous les futurs gouvernements britanniques voient dorénavant les marchés d’un bon Å“il.

 

Les résultats

Les exilés fiscaux tels que Michael Caine sont revenus. La réputation et la fuite des cerveaux se sont inversées. Le Royaume-Uni a bondi du 19e rang au deuxième sur la liste de l’OCDE. Le nombre de travailleurs indépendants a doublé, passant de 7 % à 14 % de la population active. Quasi inexistante en 1979, l’industrie capitaliste à risque britannique a dépassé, en six ans, deux fois la taille de l’ensemble du secteur de la communauté économique européenne. La classe moyenne a progressé de 33 % à 50 % de la population et les propriétaires de 53 % à 71 %. Les actionnaires sont passés de 7 % de la population à 23 %, et, parmi les personnes syndiquées, de 6 % à 29 %. Le pourcentage de salariés syndiqués a chuté de plus de 50 % à moins de 20 %. Et les pertes pour cause de grève sont passées de 29,5 millions par an à 500 000 livres.

Ç’a été une transformation étonnante. Avant Thatcher, l’économie sclérosée et dominée par les syndicats proposait des produits médiocres et des service de mauvaise qualits, avec un milieu d’affaires recroquevillé sur lui-même. Depuis l’ère Thatcher, même l’extrême-gauche institutionnelle que représente la BBC s’est mise à couvrir l’information concernant l’entreprise privée, tant est devenu grand l’intérêt des salariés, des entrepreneurs et des actionnaires pour le capitalisme. Services et qualité ont été améliorés au-delà des rêves les plus fous. C’est pourquoi nous saluons aujourd’hui une grande dame qui a redonné ses lettres de noblesses à la Grande-Bretagne.

Article publié à l’occasion des 30 ans de l’arrivée de Margaret Thatcher au 10 Downing Street.


Traduit de l’anglais.

[*] John Blundell fut directeur général de l’Institute of Economic Affairs, considéré comme le laboratoire d’idées le plus prestigieux au Royaume-Uni, de 1993 à 2009. M. Blundell a participé à la création et au développement de nombreux organismes de recherche aux quatre coins du monde.

Décès de Margaret Thatcher, notre dossier :

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  • On en voit le résultat dans le monde avec la montée des extrêmes droites depuis les années 1984.

    La révolution de Thatcher et Reagan est le moteur de la seconde révolution fasciste qui devient mature dans les années 90 avec l’émancipation de l’individualisme et le retour du pouvoir religieux avec son créationnisme et son fondamentalisme, avec sa violence médiatique et sa violence scolaire, avec la liberté des peuples sous le jougs des méchants communiste c’est à dire la liberté pour les femmes slaves de faire le tapin sur le trottoir de Paris et dans les bordels Allemand et Suisse, la liberté du Rom afin de voler pour sa survie dans les métros, la baisse de la natalité; la liberté de la mafia russe,…. etc. La politique de Boris Eltisine qui applique la révolution de Thatcher en URSS a conduit à une génocide du peuple russe : baisse astronomique de la natalité et augmentation astronomique de la mortalité.

    Quand la révolution Thatcher ne touchait pas encore les ménages contrairement aux années 90, l’ouvrier et le petit fonctionnaire de catégorie C pouvaient s’acheter de l’électrolux, du Seb, BN aujourd’hui c’est plutôt du Carrefour et du Leaderprice. Les mères qui étaient restés aux foyers sont parti à l’âge de 50 ans sur le marché de travail, les ménages sont sont endetté avec le libéral revolving, ce crédit qui se veut aujourd’hui responsable (oui ! mais responsable de l’endettement des ménages depuis les années 90 en pleine maturité de la révolution de Thatcher.)

    Le directeur de banque ont acheté pour se loger un Castor (Coopérative HLM exterminé en 1984 pour devenir une société libérale), un abbé Pierre ou des corons.

    • aux usa et au royaume uni, l’extreme droite est inexistante (surtout dans les années 80). en france, c’est mitterand qui a eu comme stratégie de faire monter l’extreme droite. mitterand était socialiste

      • Sociologiquement, le racisme est quasiment une religion même encore aujourd’hui

        Aux USA, l’extrême droite aux Etat-Unis et en Angleterre sont bien plus extrême qu’en France.

        Je vous rappelle les hooligans en Angleterre, puis le KKK et le parti Nazi américain aux Etat-Unis. Je rappelle aussi les soutiens à l’Apartheid et à Pinochet par Reagan et Tatcher.

        En France, Mitterrand a contenu le développement de l’extrême droite d’une part par la création des associations (SOS Raciste, touche pas à mon pote…), puis le débat médiatique Tapis – Lepen. Il a aussi aidé Lepen dans les années 90 à se débarrasser de la mouvance la plus extrême à l’intérieur du FN en lui refilant un de ces gardes du corps. Mais, bien que période de dédiabolisation du FN, les années 90 ont montré le véritable visage du FN. Le FN est un parti ouvertement fasciste avec des amitiés pro-nazi et des soutiens électoraux de la jeunesse néo-nazi.

        Mitterrand a contenu à merveille la fascisation générée par les politiques néolibérales que lui-même a appliqué après 1984, c’est à dire après l’éviction du gouvernement Mauroy, petite période de révolution socialiste.

        Les années 90 ont été l’émancipation de l’individualisme contre l’état providence, le retours du religieux, le renforcement des extrêmes droites dans le monde.

        Il y eu une accumulation dans les années 60 et 70 contre les mouvements d’émancipation des individus (noir, indien, palestinien, féminisme…) et des peuples (vietnam, en Amérique latin, mouvement de décolonisation…).
        Il y eu mise en oeuvre à partir de 1984 +/- 4 ans contre les partis communistes et les sociétés communistes.
        Il y eu maturation de la contre-révolution néolibérale ou de la fascisation dans les années 90.

        Je fais bien sûr une distinction entre libéralisme (Locke, Tocqueville) et néolibéralisme (Bastiat, Spencer).

        Les premiers bien que leur libéralisme est limité à leur classe sociale, on y retrouve une méthode sociologique empirique tandis que chez Bastiat et Spencer la méthode reste 100% idéologique même si elle se base sur des réalités et des théorie scientifiques (la sélection naturelle). Bastiat et Spencer influencent encore aujourd’hui en profondeur les politiques des Etats-Unis.

        • vive votre mauvaise foi. mitterand était un politicien cynique (comme bcp de politicien) il a soutenu le fn pour handicaper la droite. quand à tous ces associations antiracistes, elles ont été crée par la gauche par clientelisme, pour conquérir les immigrés. ces associations ne servnt à rien. elles ne font qu’engendre plus de racisme. la gauche est clairement responsable de la montée du fn et du racisme d’aujourd’hui. les classes populaires votent fn car ont été abandonné par la classe politique mais en plus la classe politique (et l’élite médiatique) méprise ces classes populaires (beauf). ces classes populaires sont les plus grosses victimes de la mondialisation (aujourd’hui, la france n’est pas adapté à la mondialisation ce qui provoque des ravages économiques qui provoque une méfiance de la mondialisation qui est un phénomène globalement positif, c’est un cercle vicieux).les classes populaires subissent une discrimination envers la population immigré (là cause du clientelisme de gauche, les immigrés recoivent plus d’aides socialies) ce qui provoque la jalouisie et la haine des immigrés.

        • reagan n’a jamais été libéral dans les actes seulement dans les paroles. lisez ceci: http://mises.ca/posts/articles/the-myths-of-reaganomics/ reagan a augmenté les dépenses publiques, il ne les a jamais diminués

        • « Je rappelle aussi les soutiens à l’Apartheid et à Pinochet par Reagan et Tatcher. » il faut se remettre dans le contexte de la guerre froide où le bloc de l’ouest soutenait un peu près n’importe qui du moment qu’il était anticommuniste . le régime d’apartheid a été mis en place par les syndicalistes blancs. quand au chili, vous savez qu’allende état antisémite et eugéniste, qu’il avait des sympathies nazies (il a même acceuilli des criminels nazis). lisez La face cachée d’Allende: antisémitisme et eugénisme de Victor Farias, un intellectuel juif qui a aussi écrit Heidegger et le nazisme. il est aussi l’auteur d’autres ouvrages :Les nazis au Chili et La gauche chilienne: 1969-1973. le point de départ de ce livre est le refus du gouvernement d’allende d’extrader l’ex SS-Standartenführer, Walther Rauff. le célèbre « chasseur de nazi », Simon Wiesenthal était convaincu que Salvador Allende, avait délibérément protégé le responsable nazi et il a demandé des années plus tard à son ami, Victor Farias d’enquêter. la thèse de doctarat défendu par alllende Hygiène mentale et délinquance montre à quel point il était raciste et eugéniste. en tant que Ministre de la Salubrité, il se charga de présenter le projet de Loi de stérilisation des aliénés applaudi par les racistes qui est quasiment la meme chose que la Loi sur la protection de la descendance contre les maladies héréditaires du régime nazi. le fondateur du Parti socialiste chilien, Mamaduke Grove, était régulièrement « payé » par le Ministère des Affaires Etrangères nazi et que les ministres socialistes du gouvernement du Front Populaire étaient également directement « soudoyés » par l’ambassade nazi de Santiago. En 1956, Allende était-il actionnaire et directeur général de l’une des plus grandes sociétés anonymes du Chili, la Société Pelegrino Cariola

        • sans le coup d’état de pinochet, il y aurait eu une guerre civile au chili. Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extreme gauche dans l’armée. dans la vie, il faut assumer les conséquences de ces actes. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende a raté de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) car il y a eu des fraudes massives organisé par allende. si allende avait respecté le processus démocratique, il n’y aurait pas eu de coup d’état.
          lisez « Pinochet, l’autre vérité » de Philippe Chesnay. la majorité des vctimes du régime de pinochet furent les chefs de la gauche, des gens qui avaient pour but de créer une dictature du prolétariat.

          • C’est sûr quand le dirigent ne plaît pas au pouvoir impérialiste, il y a toujours un coup d’état contre cet état.

            Et cela se passe encore aujourd’hui comme on le constate comme en Côte d’Ivoire, en Syrie, en Lybie, en Ukraine. Lorsque cela réussi comme sous Franco et sous Pinochet cela s’apparente comme une paix sociale. L’occupation de la France par le III Reich fut exactement de la même façon une paix sociale.

            Elle est vachement belle votre démocratie.

            La démocratie est encore aujourdh’hui un nom sous lequel se cache une cratie sans démos.

            D’ailleurs, votre belle démocratie en Amérique s’est faites sans les esclaves et les indiens. Vos démocrates pouvaient naturellement les exterminer par prévention.

            Encore aujourd’hui, ce n’est pas encore gagné pour eux malgré les mouvements d’émancipation depuis la fin du XIX et leurs retours dans les années 60 contre les ségrégations.

            Le démocrate Morsi en Egypte, comprador de l’impérialisme américain et israélien est pour vous préférable à la méchante dictature militaire qui maintient pourtant la liberté des Egyptiens contre la démocratie imposé par l’impérialisme. Les lobby impérialistes pour dicrédité l’égypte les accuse d’homophohie. L’homosexualité est une nouvelle vache sacré de l’impérialisme comme le juif pour l’impérialisme d’Israel.

            Dans un ou deux siècles, le Vatican va canoniser Pinochet et Hitler pour leur bienfait de l’humanité selon votre modèle d’humanité et démocratie.

            Votre démocratie est une démocratie pour le peuple des seigneurs c’est à dire une démocratie qui exclue totalement.

            Chesnay confond réalité et vérité, faits (comme simple constats immédiats) et faits scientifiques (abstraction, objectivité, immanence).

            Mieux mourir en se battant que crever dans la fausse paix sociale du Capital, c’est à dire dans le travail à en crever prématurément malgré une révolution technique.

            En France et dans les pays capitalistes, ce n’est pas grâce aux progrès bourgeois que la population a obtenu un progrès sociale au XX. Donc ! Merci aux communistes pour s’être fait tuer pour obtenir ce progrès sociale et le préserver contre le Capital.

            C’est justement en combattant le progrès bourgeois génocidaire que le progrès sociale s’est développé.

            Mais la droite veut remettre en route votre pseudo-paix dans ses discours : « travailler plus pour gagner moins », « augmentons l’âge de la retraite, les heures de travail… », « diminuons les charges sociales dont la sécu, la retraite… » , « privatisons tous »… etc

        • les membres de la mouvance d’extreme droite aux usa représentent 100 000 personnes . ce qui n’est pas énorme compte tenu de la population général. ces gens sont extrêmement marginaux. le néolibéralisme n’existe pas. personne ne se défnit comme néolibéral c’est juste un terme utilisé par les antilibéraux

          • Les symboles impérialistes dont leur speudo-patriotisme (drapeau dans toutes les séries) de l’Amérique sont d’extrême droite sous couvert de démocratie mais seulement pour le peuple élu.

            Le néolibéralisme est la lignée du libéralisme qui exclu de sa pensée l’empirisme et l’immanence des premières pensées libérales (Locke).

            Les patriarches du néolibéralismes sont Bastiat et Spencer.
            Les prêtres sont Ludwig Von Mises, Friedriech Hayek, Milton Friedman…
            Les fidèles sont Thatchers, Reagan, Pinochet, Eltisne, Bush et cie.

        • marrant, le coco dans votre genre ont tjs le même discours de propagande. je vous conseille de lire Ernesto Galli della Loggia, un professeur renommé d’histoire moderne et contemporaine qui a beaucoup étudié le fascisme ainsi que la propagande des communistes et des partis de gauche avec l’Antifascisme. Galli della Loggia distingue donc deux antifascismes, pour mettre fin à cette déformation de l’histoire : un antifascisme avec un a minuscule qui est celui de tout démocrate, opposé de facto au fascisme, et un Antifascisme idéalisé qui appartient à la propagande communiste. l’historien français François Furet dans Le Passé d’une illusion a aussi analysé la propagande qui a entouré le mouvement Antifasciste. comme disait Revel, l’argument selon lequel le communisme serait démocratique parce qu’il a contribué à la lutte antifasciste n’est pas plus recevable que celui qui consisterait à dire que le nazisme fut démocratique parce qu’il a participé à la lutte contre le stalinisme. Que le communisme ait participé au mouvement qui a fait tomber le nazisme ne doit pas empêcher une analyse sur les similitudes entre ces totalitarismes et sur le caractère structurellement liberticide et inefficace du communisme.

    • « Boris Eltisine qui applique la révolution de Thatcher en URSS » arrêtez de fumer. la russie n’a jamais été libérale et eltisine n’était certainement pas libérale. regardez la position de la russie dans les classements internationaux (liberté économique,……), lemoine le communisme a fait plus de 100 millions de morts et a fait plusieurs génocides. marx est le théoricien du génocide de classe

      • La mise en place d’un système de type capitaliste sous Boris Eltsine par des mesures libérales (privatisation, suppression de la gratuité de la santé, libéralisation de l’économie (dans l’ex-URSS libéralisation de l’économie noire de la mafia), etc., selon le modèle économique de Milton Friedman) conduisit à l’affaiblissement de la sphère sociologique naturelle de la société. La sphère sociologique de l’URSS est de type communautaire et non professionnelle. Les conséquences immédiates furent un déclin démographique et l’augmentation de la mortalité.

        => http://www.fsmitha.com/h2/ch33-9.htm

        « Yeltsin had assembled a team of economists devoted to free-market economics. They were admirers of the U.S. economist Milton Friedman and referred to in Moscow as the « Chicago Boys. »

        • Ce n’est pas quelques mesures qui s’apparente à du libéralisme dans un pays où règne la corruption qui peut permettre de dire que la Russie aurait appliqué une politique libérale. regardez un peu la liberté économique en russie. la russie n’a jamais été libéral. Boris Eltsine a eu une politique plus libérale que ses prédecesseurs mais dois je vous rappeller qu’avant l’urss était communiste alors ce n’était pas très dur d’avoir une politique un peu plus libérale. Boris Eltsine n’était en rien libéral. si l’urss était ruiné c’est à cause du communisme et pas de Boris Eltsine. combien de russes ,ukrainiens,….ont été massacrés à cause du commmunisme ??? cela se chiffre en dizaine de millions

          • Ce ne sont pas quelques mesures.

            C’est la destruction d’une société que l’on parle et qui a conduit à un génocide d’une société.

            L’URSS n’a jamais été ruiné elle a été ruiné par les politiques libérales de Khrouchtchev qui a ouvert une brèche au attaques de l’impérialiste américain avec les semences de Maïs américains, de Gorbatchev le second des traitres, et Eltsines qui a fini le boulot en bombardant son propre état et don son propre pays au nom de la liberté.

            Combien de vie ont été sauvé par le communisme ? Cela est innombrable.

    • l’extreme droite ne monte pas depuis 84, c’est faux comme tout votre commentaire qui est absurde

    • le fascisme s’est du socialisme comme le nazisme. c’est une idéologie totalitaire (opposé au libéralisme) proche idéologiquement du communisme. il n’y a jamais eu de seconde révolution fasciste. les partis fascistes aujourd’hui se trouvent comme par hasard presque tous dans des anciens pays communistes. en allemange, c’est frappant les néonazis sont presque tous en ex RDA

      • On retrouve parfois un même discours entre fascisme et socialisme mais les enjeux diffèrent totalement. Le fascisme soutien le capitalisme et le privé de la propriété malgré des discours et des idées d’apparence anticapitaliste.

        Goebbel et cie confondent socialisme et conservatisme. Le parti Républicain (haute bourgeoisie conservatrice) voit même dans l’impôt une invention socialiste. Obama a été taxé de socialiste. Le Vatican selon le discours est donc socialiste. Ridicule, n’est-ce pas !

        Le socialisme/communisme selon la définition de Marx va à l’abolition du privé de la propriété des moyens de production et de service ainsi qu’à la séparation du Capital et de l’état.

        Le communisme de Marx a pour base la sphère professionnelle (milieu de production, propriété des moyens de production).

        Les pays communistes du XX ont pour origine la communauté héritée de façon homologue (avec transformation et rupture) de la structure sociale du passé et non de la propriété des moyens de production (sphère professionnelle) inexistante en société type communautaire. Les pays communistes du XIX sont des sociétés type communautaire (cf Alexandre Zinoviev).
        Lors des crises historique comme entre 1914-1945 (guerre civile européenne) et 1952-1982 (guerre dit froide en occident), les phénomènes communautaires devient un mode de défense efficace mais les phénomènes s’exacerbent à l’extrême conduisant à des contrainte énorme sur l’individu. Un simple signalement idiot sans conséquence en temps de paix se transforme en délation avec des conséquences dramatiques jusqu’à l’absurde en temps de guerre.

        Le fascisme est une « révolution de droite » poussée par les conservateurs et non soutenu par des révolutionnaires. Le fascisme politique est est une « révolution sans révolutionnaire ».

        Enzo Traverso : « [Le fascisme] : Il s’agit pour tous les trois, [Georges L. Mosse, Zeev Sternhell et Emilio Gentile], d’une « révolution de droite » , dont le moteur social résidait dans les classes moyennes et dont l’ambition était la construction d’une civilisation nouvelle. Autrement dit, une révolution à la fois antilibérale et antimarxiste, « spirituelle » et « communautaire ». »

        Ca rejette à la fois le libéralisme classique et le marxisme afin de construire un idéal sur la base du passé comme les traditionaliste du XVIII. Libéralisme classique et marxisme issus tout deux des Modernes du XVIII vont quant à eux vers l’avenir. Ca a été jusqu’à l’absurde en URSS sous la contrainte des crises historiques.

        Comme le fait remarque Dominique Schnapper (fille de Raymond Aron) dans « Qu’est ce que la citoyenneté ? », Marx quant à lui ne sépare pas le passé et l’avenir.

        Sinon, le théoricien du fascisme Giovanni Gentile est libéral comme beaucoup depuis la fin du XIX en rupture avec les classiques. Il a étendu le libéralisme à l’état. Il dit à Mussolini : « Étant libéral, d’une conviction profonde et ferme, je me suis persuadé, dès que j’ai eu l’honneur, d’assister de près aux développements des principes qui sont à la base de votre politique, que le libéralisme, tel que je le conçois et qu’il a été conçu par les hommes de le Droite glorieuse qui inspira l’Italie du Risorgimento, le libéralisme de la liberté dans la loi, donc dans l’État fort et conçu en tant que réalité éthique, n’est pas représenté aujourd’hui en Italie par les libéraux qui sont plus ou moins ouvertement contre vous, mais par vous-même. »

        Le néolibéral Ludwig von Mise a soutenu le fascisme vu comme civilisatrice contre le communisme vu comme barbarie. De la même manière les néolibéraux Hayek et Friedman ont soutenu Pinochet. Bon ! ils ont reconnu leurs erreurs mais en mauvais joueurs tout en rejetant les fautes sur le communisme. Friedman a reconnu l’erreur de la thérapie de choc mais une fois que le mal fut fait.

        Mais, l’étatisation et la nationalisation ne font pas le socialisme.
        Comme le dit déjà Marx au XIX sinon Bismark en nationalisant la poste serait le premier des socialistes.

        Engels : »Ce n’est que dans le cas où les moyens de production et de communication sont réellement trop grands pour être dirigés par les sociétés par actions, où donc l’étatisation est devenue une nécessité économique, c’est seulement en ce cas qu’elle signifie un progrès économique, même si c’est l’État actuel qui l’accomplit ; qu’elle signifie qu’on atteint à un nouveau stade, préalable à la prise de possession de toutes les forces productives par la société elle-même. Mais on a vu récemment […] apparaître certain faux socialisme qui même, çà et là, a dégénéré en quelque servilité, et qui proclame socialiste sans autre forme de procès, toute étatisation […]. Évidemment, si l’étatisation du tabac était socialiste, Napoléon et Metternich compteraient parmi les fondateurs du socialisme. […] ce n’était nullement là des mesures socialistes, directes ou indirectes, conscientes ou inconscientes. Autrement ce seraient des institutions socialistes que la Société royale de commerce maritime, la Manufacture royale de porcelaine, voire l’étatisation proposée avec le plus grand sérieux […] par un gros malin, – celle des bordels. »

        Il y a plusieurs références de Marx et Engels qui vont dans ce sens de méfiance aux nationalisations et à l’étatisation : « La société libre ne peut pas tolérer un État entre elle et ses membres » (Engels).

        La nationalisation/étatisation fasciste est une nationalisation/étatisation conservatrice avec toujours l’exploitation de l’homme par l’homme dans un contexte de stabilité historique.

        Le fascisme est un « faux-socialisme » comme le fait déjà remarquer Engels en 1880, période du processus de fascisation de la société capitaliste du XIX qui se transforme en société impérialiste.

        Le fascisme n’est pas du socialisme.

        Les groupuscules néo-nazi en RDA sont apparu dans les années 80. C’est un signe de la fascisation du monde suite aux politiques néolibérales. Ca touche également les pays communistes et les annexes à travers une immense propagande de la part du pouvoir Américain. On se souvient de Reagan faisant sont discours devant le mur de Berlin avec des haut-parleurs en direction de l’est. La formation de néo-nazi dans les années 80 est un signe de l’affaiblissement du pouvoir communiste comme l’atteste la Perestroïka en URSS.

        Le fascisme politique a été émancipé en Pologne, aux Pays-Baltes, en Ukraine, en Hongrie, en Moldavie après la défaite de l’URSS dans la guerre froide soit dans les années 80 dont 1984 à la lumière de Orwell est symbolique. La maturité de la seconde fascisation a été dans les années 1990 et 2000. Ca continue aujourd’hui. On est en plein dans le Talon de Fer de Jack London.

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Des leçons utiles et passionnantes, pour y voir plus clair sur quelques-unes des grandes questions économiques contemporaines.

Douze ans après ses 8 leçons d’histoire économique, Jean-Marc Daniel nous propose 10 nouvelles leçons. Toujours avec l’idée qui lui est chère que les événements qui se produisent paraissent souvent inédits, exceptionnels, voire particulièrement dramatiques, à ceux qui les vivent. Ces derniers omettant toutefois que, dans nombre de situations, les leçons du passé auraient p... Poursuivre la lecture

Cet opus, qui fait partie d’une trilogie, est un point d’entrée à privilégier pour quiconque souhaite acquérir une compréhension solide des mécanismes du libéralisme, dont Serge Schweitzer, grande figure d’Aix-Marseille Université qu’on ne présente plus aux lecteurs de ce site, et dont le nom raisonne encore dans les couloirs de nombreux établissement d’études supérieures (j’en sais quelque chose), se fait à l’évidence le promoteur. Il y offre en effet une synthèse claire et concise à mettre entre les mains de tous, que l’on soit fervent défe... Poursuivre la lecture

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