Des prix incroyablement stables

La baisse du pouvoir d’achat est bien la conséquence de l’emploi et de la fiscalité.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Des prix incroyablement stables

Publié le 12 avril 2013
- A +

La baisse du pouvoir d’achat est bien la conséquence de l’emploi et de la fiscalité.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Les prix à la consommation sont d’une rare stabilité dans la grande distribution

À part la viande qui subit une hausse continue, on peut voir sur ce graphique que l’année 2012 et le début de l’année 2013 connaissent une stabilité des prix rare dans la grande distribution. Sur un an, les prix des produits de grande consommation sont en hausse de 0,6% dans les hypermarchés (+0,5% en février 2013). Ils augmentaient de 3,0% sur un an en mars 2012. Dans les supermarchés, les prix des produits de grande consommation sont en hausse de 0,1% en mars 2013 après avoir reculé de 0,2% en février 2013.

Sur un an, les prix des produits de grande consommation augmentent de 0,8% dans les supermarchés en mars 2013 (+0,6 % en février 2013). Leur variation annuelle atteignait +3,6 % en mars 2012.

Une stabilité qui concerne aussi les autres formes de vente

Ce tableau montre la variation des prix selon les canaux de distribution. Si la grande distribution connait une augmentation moindre des autres formes de vente, il apparaît néanmoins que l’ensemble de la variation tous canaux confondus ne dépasse pas 1%

La baisse du pouvoir d’achat constatée par ailleurs n’est donc absolument pas la conséquence de l’évolution des prix, mais bien le résultat conjugué de la diminution de l’emploi et de l’augmentation de la fiscalité.


Sur le web.

Voir les commentaires (5)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (5)
  • Bonjour, regardons les loyers, c’est là la principale charge … le prix des coquillettes, c’est modique …

  • Il y a aussi à mon avis des coûts récurrents qui augmentent:
    – le logement
    – l’essence (quoi que là c’est aussi de la fiscalité)

    Des nouvelles dépenses :
    – les nouveaux « besoins » si j’ose dire (smartphone, Tablette, Internet, Consoles…). L’obsolescence marketing devient une source de pression sociale.

    • Le logement (loyer et entretien) et l’essence sont dans l’IPCH, plutôt correctement pondérés. Quant aux achats compulsifs, c’est une question d’éducation, donc strictement individuelle. La pression sociale : bof…

      La réalité de la perte du pouvoir d’achat concerne uniquement les entrepreneurs, les investisseurs et les salariés du secteur privé, soit par la hausse des charges soit par la baisse des revenus, jusqu’à la perte d’emploi ou du capital. Les autres (fonctionnaires, retraités, aidés sociaux divers) tètent goulûment les mamelles étatiques et continuent à bénéficier de hausses de leurs ressources, comme si la crise n’existait pas, sans rapport avec ce qu’ils produisent, c’est-à-dire rien.

      La politique socialiste consistant à sacrifier systématiquement les producteurs au profit des parasites est de moins en moins supportable.

  • Avec une majorité de produits Chinois, est-ce la preuve de la stabilité de la monnaie Chinoise ?

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
Des leçons utiles et passionnantes, pour y voir plus clair sur quelques-unes des grandes questions économiques contemporaines.

Douze ans après ses 8 leçons d’histoire économique, Jean-Marc Daniel nous propose 10 nouvelles leçons. Toujours avec l’idée qui lui est chère que les événements qui se produisent paraissent souvent inédits, exceptionnels, voire particulièrement dramatiques, à ceux qui les vivent. Ces derniers omettant toutefois que, dans nombre de situations, les leçons du passé auraient p... Poursuivre la lecture

Les Français ont redécouvert avec surprise, il y a quelques années, l’inflation, qui avait presque disparu depuis une génération. Ils en ont vu les conséquences sur leur pouvoir d’achat, leur épargne ou les taux d’intérêt de leurs emprunts. Certes, presque partout dans le monde, l’inflation a récemment diminué, mais elle n’a pas disparu et peut revenir en cas de dérapage monétaire ou d’une gestion budgétaire trop laxiste. Selon l’OCDE, l’inflation est encore en 2024 (communiqué du 4 septembre) de 5,4% en moyenne, de 6,7% pour le G20 e et de 2... Poursuivre la lecture

3
Sauvegarder cet article

Après la difficile nomination d’un Premier ministre, attendons l’accouchement encore plus difficile d’un budget qui sera probablement aussi désastreux pour les finances publiques que pour nos finances personnelles.

 

À la décharge d’Emmanuel Macron, la nomination d’un Premier ministre capable de plaire à une majorité de Français était une mission impossible.

En effet, le nombre des suffrages recueillis par des partis dits extrémistes ou populistes montre que les Gaulois se défient des politiciens.

Et « en même... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles