La baisse du pouvoir d’achat est bien la conséquence de l’emploi et de la fiscalité.
Par Thibault Doidy de Kerguelen.
Les prix à la consommation sont d’une rare stabilité dans la grande distribution
À part la viande qui subit une hausse continue, on peut voir sur ce graphique que l’année 2012 et le début de l’année 2013 connaissent une stabilité des prix rare dans la grande distribution. Sur un an, les prix des produits de grande consommation sont en hausse de 0,6% dans les hypermarchés (+0,5% en février 2013). Ils augmentaient de 3,0% sur un an en mars 2012. Dans les supermarchés, les prix des produits de grande consommation sont en hausse de 0,1% en mars 2013 après avoir reculé de 0,2% en février 2013.
Sur un an, les prix des produits de grande consommation augmentent de 0,8% dans les supermarchés en mars 2013 (+0,6 % en février 2013). Leur variation annuelle atteignait +3,6 % en mars 2012.
Une stabilité qui concerne aussi les autres formes de vente
Ce tableau montre la variation des prix selon les canaux de distribution. Si la grande distribution connait une augmentation moindre des autres formes de vente, il apparaît néanmoins que l’ensemble de la variation tous canaux confondus ne dépasse pas 1%
La baisse du pouvoir d’achat constatée par ailleurs n’est donc absolument pas la conséquence de l’évolution des prix, mais bien le résultat conjugué de la diminution de l’emploi et de l’augmentation de la fiscalité.
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Sur le web.
va faire les courses et laisse faire les femmes, tu verras que les prix ne sont pas incroyablement stables.
Bonjour, regardons les loyers, c’est là la principale charge … le prix des coquillettes, c’est modique …
Il y a aussi à mon avis des coûts récurrents qui augmentent:
– le logement
– l’essence (quoi que là c’est aussi de la fiscalité)
Des nouvelles dépenses :
– les nouveaux « besoins » si j’ose dire (smartphone, Tablette, Internet, Consoles…). L’obsolescence marketing devient une source de pression sociale.
Le logement (loyer et entretien) et l’essence sont dans l’IPCH, plutôt correctement pondérés. Quant aux achats compulsifs, c’est une question d’éducation, donc strictement individuelle. La pression sociale : bof…
La réalité de la perte du pouvoir d’achat concerne uniquement les entrepreneurs, les investisseurs et les salariés du secteur privé, soit par la hausse des charges soit par la baisse des revenus, jusqu’à la perte d’emploi ou du capital. Les autres (fonctionnaires, retraités, aidés sociaux divers) tètent goulûment les mamelles étatiques et continuent à bénéficier de hausses de leurs ressources, comme si la crise n’existait pas, sans rapport avec ce qu’ils produisent, c’est-à-dire rien.
La politique socialiste consistant à sacrifier systématiquement les producteurs au profit des parasites est de moins en moins supportable.
Avec une majorité de produits Chinois, est-ce la preuve de la stabilité de la monnaie Chinoise ?