Dérapage du déficit public en France, est-ce surprenant ?

Les Français ont besoin de l’air frais du libre choix, pas d’étouffer sous le poids sans cesse accru de l’État et du déficit public.

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Dérapage du déficit public en France, est-ce surprenant ?

Publié le 6 mai 2013
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Les Français ont besoin de l’air frais du libre choix, pas d’étouffer sous le poids sans cesse accru de l’État et du déficit public.

Par Patrick de Casanove.

Image Brad Pict – Fotolia.com

On lit dans « Figaro Alerte info » du  3 mai 2013 : « Bruxelles prévoit un dérapage des déficits publics pour la France en 2013 et 2014. »

La France connaîtra en 2014 une croissance de 1,1% de son PIB, estime la Commission européenne, qui table sur un déficit public de 4,2% l’an prochain en attendant des clarifications de Paris, notamment sur le financement du crédit d’impôt aux entreprises.

L’exécutif européen mise, dans ses prévisions économiques de printemps publiées aujourd’hui, sur une croissance légèrement négative en 2013 (-0,1%, après 0% en 2012) avant une reprise modeste en 2014. Des chiffres proches de ceux du programme de stabilité de la France (+0,1% en 2013 et +1,2% en 2014).

Le déficit public s’établirait à 3,9% en 2013 (3,7% dans le programme de stabilité français) après 4,8% en 2012. Il resterait élevé en 2014, à 4,2%, mais à politiques inchangées, alors que Paris prévoit 2,9% pour l’an prochain.

“Une partie des mesures destinées à financer le récent crédit d’impôt compétitivité-emploi pour les entreprises doivent encore être spécifiées en détail et un certain nombre de recettes fiscales ponctuelles expireront à la fin de 2013”, explique la Commission pour justifier sa prévision pessimiste. L’endettement, qui s’est élevé à 90,2% du PIB en 2012, croîtrait pour atteindre 94,0% en 2013 et 96,2% en 2014. »

Il ne faut pas s’étonner de ce message. Tout en France concourt à la stagnation économique, voire à la récession. La liberté économique y est faible. Les remèdes que les gouvernants mettent en place sont ceux qui ont conduit à la situation actuelle. Ils accroissent l’interventionnisme économique, la réglementation paralysante, la fiscalité écrasante, les dépenses inconsidérées.  Ils ne font qu’aggraver le mal. Les rafistolages tels que « le récent crédit d’impôt compétitivité-emploi » n’y changeront rien. Ils ne s’attaquent pas au fond du problème.

Les hommes de l’État appellent les Français à l’austérité et aux sacrifices. Ce faisant ils leurs demandent de payer pour les fautes des politiques sans en corriger les causes. La vérité est que nous sommes devant la faillite de l’État providence. C’est lui qui doit être sacrifié pour que les gens retrouvent la prospérité et le plein emploi.

Les Français ont besoin de l’air frais du libre choix, pas d’étouffer sous le poids sans cesse accru de l’État.

Pour diminuer la dette il faut un excédent budgétaire. Pour un excédent budgétaire il faut diminuer drastiquement les dépenses de l’État. Pour diminuer les dépenses de l’État il faut reprendre fonction par fonction ce qui doit être réalisé par l’État et ce qui doit être réalisé par les Français directement. Au final il faut privatiser tout ce qui n’est pas régalien.

Pour privatiser il faut rendre aux individus la libre disposition de la quasi totalité de leurs revenus (ça s’appelle salaire complet pour les salariés), prélever un petit impôt proportionnel pour financer les fonctions de sécurité intérieure et extérieure. Enfin il faut la liberté économique, la liberté de choix en ce qui concerne le foncier, le travail, l’éducation, la santé les retraites etc. Les Français doivent reprendre en main leur vie et assumer personnellement leurs responsabilités. Cela doit être fait rapidement. Il n’y a pas d’autre solution.

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  • Comme en plus, les prévisions de croissance sont toujours trop optimistes (on ne sait toujours pas lire dans le marc de café, quoi qu’en pensent les prétendus experts et leurs jolies formules mathématiques), il est à craindre que le dérapage en question soit bien plus important qu’initialement prévu. Le défaut, c’est maintenant !

    • En cas de défaut concluant une période de hausse spectaculaire des taux souverains français (suivant une courbe en crosse de hockey), il faudrait trouver en urgence environ 100 milliards pour les déficits courants, entre 100 et 200 milliards pour continuer la cavalerie sur la dette LT jamais remboursée et enfin quelques 200 milliards pour financer les dettes CT (les dépenses sortent toujours avant que les impôts ne rentrent).

      En France, chaque jour, il manque entre 1 et 2 milliards pour financer les 3,3 milliards de dépenses publiques quotidiennes de l’Etat providentiel obèse.

  • Borloo propose DIX MESURES qui vont dans le bon sens
    je suppose qu’ici on trouvera ça pas assez “violent” . Non ?

    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/05/06/01002-20130506ARTFIG00583-borloo-propose-une-loi-d-unite-nationale.php

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