Drame : un journaliste découvre le monde du travail chez Amazon

En s’infiltrant chez Amazon, un journaliste a découvert le vrai monde du travail. Cruelle déception : ce n’est pas très bisou.

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Amazon et le livre dans le collimateur des parlementaires français avec une "loi anti-Amazon"

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Drame : un journaliste découvre le monde du travail chez Amazon

Publié le 6 mai 2013
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Nous sommes en 2012, à l’approche des fêtes de fin d’année. Jean-Baptiste Malet, jeune journaliste de 25 ans, à la suite d’un pari un peu fou et la tête encore pleine des idéaux que l’École de Journalisme lui aura insufflés, va tenter l’impensable : s’immerger pendant plusieurs semaines dans un entrepôt logistique du géant du e-commerce, Amazon. Et là, c’est le drame.

Dans un livre entier avec plein de mots et de pages, notre journaliste va nous relater l’intégralité des horreurs de la guerre économique et du stakhanovisme effréné qui se déroulent à l’insu de tous une fois que vous avez cliqué sur « valider votre commande » sur le site Web du célèbre marchand. Dans une interview, réécrite parodiquement par Contrepoints, il revient sur sa terrible expérience.

Pourquoi avoir voulu enquêter en immersion chez Amazon ?

Moi, je suis un type super-observateur, et j’ai tout de suite vu que les librairies ferment les unes après les autres en France. Et ça, on ne le dit pas assez, et on n’essaye pas de comprendre pourquoi. Pourquoi ces librairies ferment ? Je ne savais pas. Je m’interrogeais, je relisais tout Alternatives Économiques et Bourdieu, et pourtant… pas de réponse. Alors, j’ai décidé d’aller à Montélimar : c’est là que se trouve la plate-forme logistique d’Amazon. Parce que si je n’avais pas de réponse à ma question, je savais qu’en allant voir le n°1 mondial des librairies, j’en trouverai certainement (et puis, interroger des douzaines de petits commerçants, c’est barbant). Et puis surtout, quand j’ai tenté de parler à des employés à la sortie, tous me disaient qu’ils n’avaient pas le droit de parler. Au début, j’ai pensé « CIA ». Logique. Et puis ensuite, je me suis dit : c’est évident, il faut que je m’infiltre. Je vais postuler !

Vous êtes parvenu à vous faire recruter en tant que pickeur dans l’équipe de nuit. Qu’avez-vous fait précisément ?

Eh oui : on a du mal à y croire, mais Amazon n’a même pas fait d’enquête complète et approfondie sur moi avant de m’embaucher ! C’est comme si j’avais voulu m’infiltrer chez… je ne sais pas… mettons McDonald’s ou Coca-Cola, comme ça, pouf, en répondant à une annonce ! C’est fou. Bref. Il faut savoir que l’entrepôt qui stocke les marchandises fait des milliers de mètres carré. C’est beaucoup plus grand qu’une librairie de quartier, je vous assure ! Mon job consistait à aller chercher les produits dont la position était indiquée par un scanner. C’est cette machine qui va vous dire où aller et quoi faire, sans arrêt. On est son esclave, en fait. Bon. On est payé pour et on a signé un contrat, mais on est l’esclave de la machine parce qu’elle nous dit quoi faire. C’est horrible : on a même une cadence à respecter, on ne peut pas choisir de s’arrêter pour glander quand on veut. Impossible. Et quand on a assez de produits, on va les emmener à un packeur, qui est debout tout le temps, tout le temps, comme… comme un vendeur, un coiffeur, un cuistot chez McDo, c’est horrible aussi. Surtout qu’il passe son temps a tout empaqueter de manière répétitive. C’est horrible.

cadence : c'est trop horrible

Vous décrivez des conditions de travail très difficiles…

Oui. Il faut savoir que travailler dans l’équipe de nuit, ça oblige à dormir le jour. C’est horrible. Au début, je travaillais cinq nuits par semaine puis six, soit 42 heures de travail éreintant. Comme je dormais le jour et que je travaillais la nuit, je ne pouvais plus voir mes amis qui travaillaient le jour et dormaient la nuit. Et puis, tout ce travail, toute cette dépense d’énergie faisaient que j’étais fatigué. C’est une sensation horrible. Je ne l’avais jamais endurée avant. Et puis surtout, il y a cette manie d’Amazon pour essayer de resquiller quelques minutes aux employés. Un exemple parmi tant d’autres, tous plus horribles les uns que les autres : la pointeuse est placée au bout de l’entrepôt. Au bout ! Pas au milieu, pas à côté de moi quand je me déplace, mais au bout, toujours le même. C’est vicieux, quand on y pense ! Il faut deux minutes pour l’atteindre. C’est du travail non payé, toutes ces minutes que vous marchez. Bon, bien sûr, c’est aussi du non travail parce que pendant ce temps, vous ne prenez aucun paquet ou vous n’empaquetez rien du tout. Mais bon. C’est horrible.

pointeuse à l'autre bout : c'est horrible

Vous racontez que les salariés sont tracés en permanence grâce à leur scan. Ça paraît dingue. Sans oublier la suspicion et les contrôles trois fois par jour…

Oui, j’ai vu des gens qui en dénonçaient d’autres, qui se surveillaient, qui se classaient les uns les autres ! On se serait cru de retour aux Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire ! Et puis lorsqu’on quitte les lieux, on se fait fouiller, avec des portiques et tout et tout ! Comme dans tous les gros entrepôts logistiques, en somme, mais c’est chez Amazon et c’est donc horrible. Quand je compare ma vie dans une rédaction de journal, c’est vraiment fasciste tout ça moi je dis !

Vous vous attendiez à toute cette horreur agressive, sans filtre, nue, impitoyable ?

Évidemment : on parle d’une entreprise capitaliste sans foi ni loi, dont le but est, je dois le dire, de faire de l’argent ! Pire que tout, le slogan d’Amazon c’est « work hard, have fun, make history ». « Have fun », l’idée que « le travail c’est génial », c’est… vraiment, c’est horrible ! L’entreprise se comporte comme si elle devait être agréable avec ses salariés, avec des lipdubs, des soirées… du bowling, putain, du bowling ! Mais où va le monde ?!

have fun : c'est horrible

Y a-t-il un espoir de s’en sortir ? Les syndicalistes, par exemple, ont-ils un pouvoir pour que ces conditions de travail horribles soient améliorées  ?

Je ne pense pas. Zola, la Bête Humaine, je croyais que c’était dépassé, mais non ! De nos jours, en France, on met encore des bâtons dans les roues à ceux qui voudraient se syndiquer ! Quand on voit tout le bien que les syndicats font pour l’emploi en France, on ne peut qu’être outré ! Et puis surtout, le pire est qu’au bout de quelques années, on a des actions de l’entreprise, on fait partie de la famille ! C’est horrible : pourquoi quelqu’un voudrait revendiquer des choses ? Ce que fait Jeff Bezos, le patron d’Amazon, là, c’est acheter le silence des salariés en les faisant devenir actionnaires, comme dans une immense coopérative, et ça, ça, c’est horrible aussi. Ho. RRi. Ble.

Vous craignez des poursuites avec la publication de votre livre qui décrit tout de même le monde du travail sans fard, sans le moindre biais gauchiste ?

Je suis très serein : comme j’ai décrit le monde impitoyable tel qu’il est, des avocats l’ont lu et ont bien ri en me le rendant. Ils m’ont dit : « Ah non, mon petit, tu risques rien avec ça. » Et puis actuellement, Amazon vend le livre sur son site. C’est vraiment des grosses pourritures capitalistes même pas rancuniers et en plus l’argent n’a pas d’odeur. Vendre des livres pour de l’argent ! Franchement, devant ça, je me tiens prêt à toute éventualité.

Vous appelez à boycotter l’achat de produits culturels en ligne avec ce livre ?

Oh bah non ! Sinon, je peux pas vendre mon livre, pardi !

Pignouferies de presse
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Sur le web

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  • Après avoir commencé à lire cette chronique je me suis dit qu’il s’agissait d’une petite blague de H16 pour nous faire rigoler.
    J’ai donc fait quelques recherches sur Google et je constate que le livre du journaliste indigné existe vraiment et qu’il est en vente sur le site d’Amazon. Donc H16 ne plaisantait pas …

    Une autre petite recherche sur Google me permet d’apprendre que ce brave Jean-Baptiste Malet a collaboré aux titres Charlie Hebdo, Regards, Rue89, Bakchich et Le Ravi.
    Il est l’auteur du livre « Derrière les lignes du Front – Immersions et reportages en terre d’extrême droite ».
    Il est également co-réalisateur du film « Mains brunes sur la ville » (sortie cinéma: mars 2012), une enquête sur les gestions municipales d’extrême droite à Orange et Bollène.

    On comprend mieux l’indignation du jeune journaliste qui doit rêver déjà de prendre sa retraite.

    •  « […] je constate que le livre du journaliste indigné existe vraiment et qu’il est en vente sur le site d’Amazon. »

      😀

  • Que ce crétin se rassure, bientôt ce sera un robot qui ira chercher la marchandise dans les rayons et qui l’emballera.
    Il pourra retourner faire du journalisme à mes frais.

    • Comme d’habitude, H16 attaque un apprenti journaliste débutant de 25 ans qui a pris des risques en se faisant embaucher chez Amazon pour son reportage et se garde bien de donner son opinion sur les conditions esclavagistes pratiquées par Amazon où aucun chômeur de la région n’accepte d’aller bosser.(et on les comprend ! ! !)

      • Oui !!!!!! Il a pris des risques inconsidérés ! C’est abomifreux ! Mais que fait la poulice ? Les pompiers ? Le SAMU ?

        Merci trabuc de voler au secours de ces pôvres journalistes qui ont vécu l’enfer (le Mali, l’Afghanistan et maintenant Amazon, le pire de tous…) au péril de leurs vies pour nous relater en toute impartialité socialiste la diktatur du kapital !!!!!

      • Mébiensûr.

        Le débutant, ce brave Jean-Baptiste Malet, a collaboré aux titres Charlie Hebdo, Regards, Rue89, Bakchich et Le Ravi. Il est l’auteur du livre « Derrière les lignes du Front – Immersions et reportages en terre d’extrême droite ». Il est également co-réalisateur du film « Mains brunes sur la ville » (sortie cinéma: mars 2012), une enquête sur les gestions municipales d’extrême droite à Orange et Bollène.

        Quelle débutance !

        Les conditions esclavagistes (mot ridicule que seul un fat ou un cuistre peut dire sans rire) chez Amazon sont celles d’absolument tous les entrepôts et des services de la supply chain. En plus, Amazon est régulièrement citée comme entreprise agréable à vivre et montrée en exemple dans bien des sondages.

        Bref : vous tapotez bruyamment sur votre clavier d’un sujet que vous ne connaissez pas.

        • Un phénomène passionnant, avec les stals, c’est qu’ils ne répondent jamais à tes arguments, quand les dits arguments infirment leurs bavardages automatisés. Ja-mais.

          Tu prouves à Trabuc que son « journaliste débutant » est une ânerie de première grandeur, donc il change de sujet. Et ça peut durer des heures, des siècles. Cette discussion bloquée, sans intérêt, est son but, sa raison d’être. Il sait qu’il ne convaincra personne, et il sait qu’il ment. Mais le stal ne veut pas le dialogue : il veut haïr et être haï, il veut pouvoir débiter par cÅ“ur les prières du Parti, il veut sentir monter en lui la colère, la vengeance, le sang.

          Trabuc est en train de mourir intérieurement. Le processus suit son cours. Il est de moins en moins capable de penser sans se référer au Parti. Il se laisse écraser. Chaque phrase qu’il écrit est une auto-censure.

          Adieu, Trabuc.

          • Mais je le hais pas, moi, trabuc ! La preuve, il me fait rire !

            Allez, trabuc, fais pas la gueule, reviens, quoi…

          • À mon avis, jouer avec eux encore et encore, c’est faire leur jeu, celui de la polémique à l’infini (ce qu’ils appellent « la lutte »), et c’est surtout s’interdire de les vaincre. Il ne faut pas les contredire : il faut briser en eux le ressort de l’automatisme idéologique. À coups de masse. Pour le salut de leurs âmes bien plus encore que pour notre confort. N’oublions jamais qu’ils sont les proies de l’Idée avant d’être les prédateurs du réel. Ils sont d’abord des victimes.

            Parfois, leur dire « Tu n’existes plus » est une forme de secourisme. Car c’est vrai : plus ils se laissent mentalement remplacer la langue de bois, moins ils pensent, moins ils sont eux-mêmes, et cela peut les mener à toutes sortes de catastrophes personnelles. Ils le sentent confusément – sous une forme jouissive, hélas. Le leur dire peut les aider.

            Je ne propose pas de les rendre libéraux, mais de les arracher au communisme.

          • Erratum : « Remplacer par la langue de bois ».

      • Et ??
        Si les conditions sont si terribles, pourquoi les gens acceptent ?
        Au final, si c’est invivable, Amazon sera obligé de revoir ses prestations. La loi de l’offre et de la demande s’applique dans le monde du travail.

      • Il a pris le risque d’être payé…putain ça fait peur….

      • Il y a vraiment beaucoup trop d’endroits où les chômeurs refusent d’aller bosser actuellement…

      • Mon dieu, il a pris des risques… il est allé travaillé chez Amazone…
        Heureusement qu’il ne s’est pas infiltré dans la mafia, qu’auriez-vous dit?
        En attendant, j’attends avec impatience celui qui s’infiltrera chez Marianne, l’huma ou autre (et là, il y a un vrai risque, parce qu’il risque de ne plus jamais travailler)

  • Oui, la vie trépidante de nos reporters bien-aimés (et payés par nos impôts) est krodure. Il faut faire quelque chose ! Vite, une subvention ! (h16 me susurre à l’oreillette qu’ils en ont déjà).

    Aaaaaarrrrrgggghhhhhh… Il faut sauver Will… je veux dire nos journalistes si impartiaux et pas du tout (mais alors là, même pas en rêve !) orientés à gauche, voyons, nonnnnnnnnnnnn….

  • la prochaine fois, il devrait tester un abattoir.

    • T’y es fou ? Un abattoir ? Et pourquoi pas la Corée du Nord, tant qu’on y est ?

      T’as vraiment aucune pitié, toi ! 😀

    • Oui absolument, le travail dans les abattoirs c’est complètement inhumain comme chez le manutentionnaire smicard chez Amazon.
      je vous engage d’ailleurs à courir voir le film « Entrée du personnel » que Manuela Frésil a tourné dans un abattoir breton et qui dépeint l’aliénation d’un personnel soumis à des cadences infernales pour dépecer les carcasses et mettre en barquettes. sous l’Å“il méprisant de petits cheffaillons..

      • Oui oui oui ! Halte aux cadences infernââââââles ! CGT ! C’est zorrible, ça tue les bébés communistes et je suis sûr que même si que on fait une enquête vachement très orient… je veux dire socialistiquement impartiale, on découvrirait que travailler dans les abattoirs, ça provoque le SIDA, la famine dans le monde et la fièvre jaune, rien moins. Si.

        • Alain lib. (ainsi que d’autres) vous n’irez, sans doute, pas voir le film que j »ai indiqué car ça remettra en cause votre idéologie qui est de nier la souffrance de certains ouvriers, même de nos jours, et même en France.
          Donc pour vivre heureux …….fermons les yeux.

          Au lieu de vous informer, continuez donc vos simplistes éructations sur Mélenchon, la CGT , le front de Gauche, les syndicalistes qui se plaignent etc…

          • Oui, merci, merci, merci trabuc de m’ouvrir les yeux ! Enfin je vois la lumière !

            Ca y est, c’est décidé, comme ça, allez, d’un coup de tête, cash, je vais rejoindre MéchantKon et le Front de Gauche. Il est dans le camp du vrai, lui, comme trabuc !

            Bon, vous m’excuserez, les gars, hein, j’ai des affiches à coller pour le FdG…

          • Au fait, trabuc, tu es végétarien ?

          • Jy crois pas… traduc déjà… c’est un fake
            Je paris ma collection complète de Pif Gadget que c’est un fake 🙂

          • Oui, il est végétarien, mais que le vendredi…

          • @ gilib : je t’échange Pif Gadget N° 356 (avec le microscope) contre le N° 421 (avec les pois sauteurs du Mexique).

          • AlainLib: « je t’échange Pif Gadget N° 356 (avec le microscope) contre le N° 421 (avec les pois sauteurs du Mexique). »

            Ah putain, le Pif Gadget N°356, un véritable traumatisme d’enfance. Ils n’ont jamais voulu sauter chez moi, j’étais comme aliéné, pris en otage par l’inhumaine société de consommation vendue au fond de pension américain. (sob)

          • Ahh les pois sauteurs toute ma jeunesse. D’ailleurs trouduc a dû apprendre à lire dans gai-luron.
            Pas Glop, pas glop. 🙂

          • Z’êtes vaches avec trabuc, les mecs… C’est vrai, quoi, c’est pas avec gai-luron qu’il a appris à lire, c’est dans Rahan !

            Y comprend rien, ce gilib, j’te jure…

          • « nier la souffrance de certains ouvriers »

            Ici, on sent le garçon qui a encore un tout petit peu de bon sens. Il sait qu’il bobarde, sans quoi il balancerait toute la sauce : « de TOUS les ouvriers, les exclus, les sans-papiers, les exclus, les SDF, les intermittents, les fonctionnaires, les associatifs, les mimes », etc, avec force points d’exclamation.

            Il sait qu’il qu’il est repéré, alors il adopte une posture faussement minimaliste : « certains ouvriers ». Pas tous ! Seulement les syndiqués et/ou seulement les immigrés, quoi. Il fait quelques pas en arrière pour ne pas passer à nos yeux pour le débile absolu. Vieille stratégie : je fais semblant de faire une concession pour forcer l’adversaire à en faire une autre. Cours toujours, garçon.

            Nous avons là un bel exemple de ce qu’Orwell appelle « doublethink » : la double-pensée, qui permet de mentir tout en sachant qu’on ment, mais en se persuadant qu’on dit la vérité. Trabuc se vide l’âme comme on vide un lavabo. Il sera possiblement alcoolique dans dix ans, pour oublier le temps où ses mots sortaient de son cÅ“ur, et non des tracts du Parti.

          • Bah, même s’il a rien à dire, faut bien qu’il s’exprime ! Et pis c’est bien pratique, les tracts du parti, ça évite de trop penser, surtout si on est en panne d’aspirine !

      • trabuc: « dans un abattoir breton et qui dépeint l’aliénation d’un personnel soumis à des cadences infernales »

        Ils donnent leur démission et pouf, Tadaaaaa ! plus d’aliénation !
        Et pouf, tes petits gémissements tombent à plat.

        • Mais bien sûr, s’ils ne sont pas ravis de courir plusieurs heures à la suite, sous la menace permanente d’être licenciés à la moindre faiblesse, pour gagner la somme mirifique de 8 euros de l’ heure et de se faire fouiller au corps comme des délinquants, ils n’ont qu’à démissionner…..
          Tout le monde sait que les gens travaillent uniquement pour passer le temps, ou peut-être, éventuellement, peut-être, éventuellement, pour se payer des petits luxes inutiles comme le loyer, la nourriture, le chauffage, l’essence …..
          Mais j’oubliais que la populace devrait déjà s’estimer heureuse d’être autorisée à vivre au milieu des « gens bien » qui écrivent sur votre site. Vous êtes les Lumières qui éclairez l’humanité ! Heureusement que vous êtes là pour montrer le bon exemple à tous ces méchants ouvriers qui ont l’outrecuidance d’exiger un salaire et même un minimum d’humanité de la part des net reprises qui leur déjà l’immense honneur de les embaucher ……J’espere seulement que les pourritures de votre espèce connaîtront un jour les joies du travail à la chaîne. Mais quelque chose me dit que ces fils de bourgeois arrogants qui prennent les travailleurs pour des escrocs n’ont jamais mis les pieds dans une usine ……

      • Trabuc, il y a un truc vachement depuis la fin de l’esclavage, c’est le droit de démissionner et de trouver un autre job correspondant mieux aux attentes de chacun.

      • Trabuc, il y un truc vachement bien depuis la fin de l’esclavage, c’est qu’on peut démissionner pour trouver un autre job avec de meilleurs conditions!!!

      • Tiens ça me fait penser à PSA Sochaux où que c’est tellement tatrosse que tout le monde veut y aller bosser ! C’est vraiment torrible !

      • Sérieux ? Vous vous lisez ?

      • surtout inhumain pour les bêtes en fait!

  • WoahooWWW le naze? il est vraiment déconnecté de la réalité ..au début moi aussi j’ai cru a une grosse blague .Mais non! le bougre souffre c’est horriiiiiiiible

  • C’est ce que l’on appelle du journalisme total.

  • Excellent article H16, encore une fois. Interessant ce point de vu « neutre » sur les conditions de travail horribles (est-ce que la Croix-Rouge est au courant?).

    Pitoyable de voir encore un « collabo de presse » (je ne dis pas « journaliste », car ce terme n’est valable qu’en dehors des Republiques bananieres) vouloir jouer les Zola a l’air du clavier informatique !… mais il a du prendre des risques…..

  • Le pignoufiste de presse dont on parle est l’archétype du gosse de riche, du roitelet infantile brutalement sorti de ses illusions pour être confronté au réel. Sous la rudesse du choc, il est tout indiniais !

    Ces mômes sont écolo-socialistes parce qu’ils voudraient que l’Etat leur donne un monde des adultes aussi chaud, onctueux et confortable que les airbags de maman. Les seules différences revendiquées entre l’enfance et l’âge adulte se résument à la baise, l’alcool et la beuh packagés avec l’argent de poche de l’allocation universelle offerte par un Etat-nounou plantureux (sans oublier le logement, la bouffe et internet gratuits, mais cela allait de soi).

    • A mon avis même pas. C’est juste qu’après avoir fait son travail « d’infiltration » il a du se dire qu’en ne pondant pas un bouquin il aurait perdu son temps.

  • C’est trop dur.
    Je vais me coucher.

  • H16, où l’art de se donner l’impression de combattre en ne faisant que ricaner.

    • Heuuuuuuuuu…. Pas vraiment, je dirais plutôt : h16 ou l’art de combattre en donnant l’impression de ricaner, plutôt…

    • FabriceM: « H16, où l’art de se donner l’impression de combattre en ne faisant que ricaner. »

      Devant la misère intellectuelle de ce poussin de l’année qui découvre le monde du travail et en profite pour taper courageusement sur le méchant officiel d’une gauche en décomposition idéologique on n’a que deux choix: Pleurer sans arrêt ou ricaner.

    • Si c’est là ta seule manière de contre-attaquer, ça va, on peut ricaner encolle longtemps.

      • Erratum. « Encore », pas « encolle ».

        Si vous connaissez le type qui a conçu mon correcteur d’orthographe, envoyez-le moi : j’aimeras lui expliquer en quoi il est un ennemi juré de la civilisation.

      • Venant de l’auteur qui incite à longueur d’articles à combattre le socialisme avec sérieux et méthode, à la façon d’un art martial ce commentaire m’étonne.

        Ilmryn : Il y a un troisième choix, à savoir détourner les yeux et tracer sa route. Quand on est au milieu d’un incendie, oui ça brûle de partout, oui ça pue et ça génère parfois des formes rigolotes, mais le plus urgent est de sortir de la maison, et se trouver un abri .. on prendra le temps d’admirer les flammes et les restes de la maison plus tard.

        • FabriceM: « Il y a un troisième choix, à savoir détourner les yeux et tracer sa route. »

          Pas d’accord du tout, ce n’est pas un incendie, mais un combat d’idée hors une ânerie non réfutée devient quasiment une réalité « prouvée » pour une foultitude de gens.

          Face a un faquin qui débite des trucs incroyables dans une soirée au point que des gens commencent à ce dire « pourquoi pas ? » Une simple plaisanterie peut ramener l’assistance à plus de prudence si ce n’est un minimum d’esprit critique. C’est tout l’intérêt de la contradiction.

          Qui plus est démolir même une pierre mineure dans un mur en construction peut remettre en cause la solidité du mur, si une personne se rend compte que celui-là débite des âneries, elle sera éventuellement plus critique sur d’autres écrits.

          « La pointeuse est à deux minutes » c’est quand même priceless mais sans l’ironie certains peuvent parfaitement passer à coter.

          • Je vise pas à être méchant ou agressif, mais j’aimerais que vous entendiez ceci : La chronique de H16, c’est un genre de bistro virtuel pour anarcaps. Et ce que vous appelez des plaisanteries censées ouvrir l’esprit, ce sont des private-jokes entre piliers de bar+patron en relâche totale. Si un quelconque combat idéologique se jouait ici, ça se saurait.

            Pour espérer ouvrir les esprits par l’humour, ça demande une finesse d’esprit peu commune (et que je ne prétend pas posséder, ce pourquoi je reste sérieux). Ici, c’est plutôt le genre gros sabots qui piétinent tout.

            Par exemple : Certes, le journaliste en question est un gauchiste, et ça se voit avec le coup de la pointeuse, mais c’est un détail et le sujet principal, dont il est loin d’être le seul à s’émouvoir, est le fait que de plus en plus d’entreprises se piquent de vouloir influencer l’état d’esprit de leurs salariés, via des mantra, des sorties team building; prétendre gérer l’épanouissement des salariés en les pressant dans un moule, comme le fait l’Etat. Ce qu’on pourrait appeler une « dérive socialiste » de l’entreprise privée. A mon humble avis, il eut été bien plus judicieux de rebondir sur cette dérive pour inciter ce journaliste à appliquer sa grille de lecture à la presse géantissime, dorée à l’or fin pour mieux détourner le regard de la flaque de sang qui l’entoure, qu’on appelle l’Etat, plutôt que de lui cracher -symboliquement- à la gueule pour amuser la galerie.

          • « pour amuser la galerie »

            Amuser la galerie est un art très noble, cher ami. Un des plus indispensables à l’intelligence. De Socrate à Érasme, jusqu’à Bastiat, Revel, Muray, tant de grands esprits et de grandes plumes ont montré que la sagesse et la combativité ont de l’humour.

            Ce n’est tout de même pas de notre faute, si l’indignation et la colère sont les deux seules émotions accessibles à la mentalité idéologique. Tout le monde n’est pas aussi impuissant des zygomatiques que Sartre.

          • FabriceM: « mais j’aimerais que vous entendiez ceci : La chronique de H16, c’est un genre de bistro virtuel pour anarcaps. »

            L’ironie, la satire et la dérision ont énormément pesé dans les débats d’idéologies de tout temps. H16 est dans la digne tradition pamphlétaire qui depuis Cicéron en passant par les pommes de Chirac convainc les foules.

            Personnellement je suis libéral classique et l’anarcapisme de h16 ne transparait pas du tout ni ne dérange, d’ailleurs ce sont quasiment ses textes qui m’ont séduit au départ, c’est seulement après que j’ai potassé sur le libéralisme pour finir par y adhérer totalement.

            Son style peut déplaire, mais là où tu as tort, c’est de sous-estimer son impact. Sans lui contrepoints serait un triste recueil d’intello libéraux un peu coincé. Avec lui la lutte devient festive et jubilatoire et le combo rires & bières, pancartes & saucisses est bien ce qui déplace une bonne partie des socialistes (vu qu’il ne pigent pas un rad au fond)

        • FabriceM, le jour où vous sortirez de la pensée unique collectiviste, vous ne serez plus étonné par l’éclectisme des êtres humains.

          Vous n’aurez peut-être même plus envie de classer les gens dans des cases immuables !

  • Monsieur Malet, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre interview concernant votre livre sur #Amazon. Je dois dire que je n’ai pas été surpris parce que j’ai lu, mais plus par l’orientation de votre approche que je trouve quelque peu partisane et pas spécialement constructive. Je vais essayer d’être factuel et non idéologique dans ce message suivant.

    1/ Amazon est le plus grand succès de l’internet. Combien de société ont réussi dans le commerce electronique sur une durée aussi longue? Personne. Amazon est à la fois un dinosaure et l’avenir.

    2/Croyez vous que pour batir un tel succès, des méthodes logisitques rigoureuses et des controles systématiques et donc par essence rébarbatifs et coercitifs, soient superflus? Pour avoir travaillé dans le milieu, sachez que la gestion de millions d’articles, sensibles (electronique, informatique)est extrement compliqué, la plupart de la démarque venant des collaborateurs et/ou des prestataires (intérimaires, logistiques). L’efficacité, la rentabilité, la qualité de service est à ce prix. Personne travaillant dans ce secteur ne me contredira sur ce point.Et comme pour le reste l’immense majorité des gens honnêtes payent pour les 1% de délinquants.

    3/Croyez vous que fournir des actions aux collaborateurs qui s’investissent sur le long terme est contre productif? Connaissez vous une entreprise française qui soit dans cette démarche?

    4/Connaissez vous une industrie qui créé autant d’emploi ne nécessitant pas un Bac+5 pour postuler? Amazon est une opportunité pour ceux qui n’aurait pas ou peu de diplômes d’être dans une multinationale dynamique. Croyez moi, aujourd’hui c’est rare. De plus Amazon investit en province, ce qui n’est pas le cas de nos entreprises du CAC40.

    5/Je ne comprends pas cette histoire de spoliation de minutes avec la pointeuse. Amazon a intérêt à ce que la pointeuse soit le plus près du lieu de travail possible! Votre approche est quelque peu déroutante, on croirait lire un rapport de SUD/PTT ou de la CGT/RAIL. Est ce que la douche fait partie des horaires de travail? (joke) Votre rapport au travail est vraiment particulier, ce qui discrédite complètement un étude surement intéressante.

    6/Pour avoir travaillé de nuit dans ma jeunesse, je me retrouve dans ce que vous dites. Le travail de nuit est complètement déphasant d’un point de vue social, et donc effectivement on est plus sensible à une certaine forme de conditionnement psychologique. Pour autant, il y a des postes à pourvoir la nuit, doit on les éradiquer, freiner leur expansion? Nous avons plus de 3 millions de chomeurs. Je vous laisse vous faire votre propre conclusion. Pour ma part, ce fut une expérience enrichissante, car elle m’a motivée à me défoncer dans mes études pour avoir le choix du travail que je voulais faire.

    7/ Amazon a fraudé le fisc français, tous les grands groupes français et étrangers en font autant. On peut leur reconnaitre l’honneteté d’avoir communiquer la dessus.

    Il est typiquement français de vouloir tout le temps détruire, vilipender, critiquer les sociétés ou les gens qui réussissent. Pourquoi aime-t-on autant les loosers?

    Pourquoi ne pourrait on pas prendre en exemple cette société?
    Pourquoi, si nous sommes si forts, nous n’avons pas réussi à créer un Amazon qui fonctionne et qui dure?
    Posons nous les vraies questions! Si on veut un vrai plein emploi, il faut se débarasser des idées préconçues, des apriori, des ideologies malsaines qui brident notre créativité (réelle) dans des carcans passéistes et dangereux.

    Je suis juste un client satisfait d’Amazon, et cela ne m’empeche pas de passer des heures chez Cultura ou la Fnac et d’y acheter de temps en temps quelques livres.

    Bien à vous.

    • « Pourquoi aime-t-on autant les loosers? »

      Parce que le socialisme rate tout ce qu’il entreprend. Il se crée des idoles conformes à sa nature.

      « Pourquoi, si nous sommes si forts, nous n’avons pas réussi à créer un Amazon qui fonctionne et qui dure? »

      Parce qu’il ne nous serait jamais venu à l’idée de laisser les consommateurs critiquer eux-mêmes le produit, au mépris le plus complet de la critique (littéraire, cinématographique, musicale, etc) officielle. Pour avoir une idée pareille, il faut croire dans le bon goût des bonnes gens et se méfier du cynisme des élites intellectuelles.

    •  » et cela ne m’empeche pas de passer des heures chez Cultura ou la Fnac « .
      Enfin une lueur d’espoir dans ce très long commentaire !
      Effectivement, je comprends que vous n’envisagiez pas de passer « des heures » dans les locaux d’ Amazon.

      • trabuc: « Effectivement, je comprends que vous n’envisagiez pas de passer « des heures » dans les locaux d’ Amazon. »

        Il ne passe pas non plus des heures dans les stocks de la fnac, les entrepôts de cultura ou l’arrière boutique de la boulangerie.

        Ils sont nazes vos arguments… vous avez quel âge ?

        • Ça doit être un mec de la JC. Si c’était un trotskiste, il serait plus malin. Si c’était un maoïste, il ne mettrait pas les pieds ici. Si c’était un vieux stal, il se contenterait de nous insulter et il s’en irait.

          Ça sent bon le gars qui sera un vieux stal dans trente ans. La JC, c’est le low-cost du communisme.

      • Trabuc ou le combat de bac à sable…

      • Pour ma part, je n’envisage pas de passer des heures dans les locaux des officines publics et surtout para-publiques telles la SNCF, EDF, RATP and Co. Au vues du nombre gigantesque de grèves et mouvements sociaux que l’on y constate tous les jours, vous devriez plus porter votre empathie sur des gens qui souffrent réellement et dont les cadences infernales n’ont strictement aucune mesure avec l’enfer penta-libéral qui sévit au sein de la firme de Seattle.

      • Trabuc
        Allez avoue t’es qui, t’es pas un troll t’es un fake !

      • Trabuc, vous croyez que ça se gère comment un entrepot de la Fnac ?

  • Trabuc, rentrez dans votre grotte, le monde extérieur réel ne vous fait pas de bien …

    http://www.grotte-de-trabuc.com/

  • Ludo, pour votre gouverne apprenez qu’Essilor, cotée au Cac40, est très engagée dans la participation : un salarié sur quatre possède des actions, ce qui représente 8% du capital et 14% des droits de vote. Une partie est assemblée au sein de Valoptec, et une blague circule dans l’entreprise à ce sujet : « Comment reconnaît-on un Valoptecien ? C’est celui qui éteint la lumière le soir en quittant son bureau. » Essilor est une réussite éblouissante qui démontre les vertus magiques de la responsabilisation.

    • Je travaille chez Amazon et le travail n’est pas plus difficile que nos usines 100% made in France. Elles sont même meilleures. Les conditions de travail sont plutôt agréables et la sécurité des personnes est respecté. Après oui il y a certainement des choses à améliorer mais il est facile de pointer la paille d autrui et d’oublier ses propres poutres.

      • Merci. Vote commentaire en vaut cent.

        (Et là, la gauche d’embrayer : « Collabo ! Bête immonde ! Relents nauséabonds d’une époque qu’on croyait révolue ! »)

      • Amazonien, votre témoignage me fait m’interroger sur les propos tenus par M. Malet !

        Est-ce sa profonde méconnaissance du monde du travail, la représentation de sa fainéantise, son mépris pour les travailleurs… ?

        Je n’ai pas de doute, sur le fait qu’il cherche à entretenir le combat collectiviste qui lui permet par ailleurs, d’assurer son business.

        Mais au-delà de ça, force est de constater à quel point l’idéologie collectiviste cherche à miner et détruire le travailleur au lieu de l’encourager!

    • La politique d’Essilor est la bonne; c’est-à-dire permettre aux salariés d’obtenir des actions de son entreprise soit gratuitement soit à des prix préférentiels, extrêmement bas par rapport au marché.
      Je vous ferai aussi remarquer que les libéraux sont contre cette pratique car ils estiment qu’un salarié qui veut acquérir des actions de son entreprise doit les acheter à la bourse au même tarif qu’un spéculateur.

      • « Je vous ferai aussi remarquer que les libéraux sont contre cette pratique car ils estiment qu’un salarié qui veut acquérir des actions de son entreprise doit les acheter à la bourse au même tarif qu’un spéculateur. » Source ?

  • Au debut, j’ai parlé d’abattoir mais il n’a pas besoin d’aller bien loin pour enqueter ( cela fera moins de gazoil et le patron sera content), les sous sols de Paris regorgent de travailleurs clandestins pour la confection. Et là , il decouvrira des horreurs…… putain oui c’ est horrible…

    • Le mot important, ici, c’est « clandestin ».

    • Aucune différence avec les prostituées Maliennes ou Roumaines, donc. Réseaux internationaux de trafic de travailleurs, mafias, passeurs, autour desquels la France agglomère tout ce qu’elle peut de secret, d’indifférence, de corruption, flics qui ferment les yeux pour des raisons officieuses, média qui tournent autour du pot, etc. On est très loin d’un site de vente de produits culturels, d’un coup. Qui osera comparer l’enfant-esclave des Roms et le travailleur d’Amazon ?

  • J’espère que notre sinistre du gaspillage improductif, sieur Montebourde, va bientôt châtier comme il se doit cet envahisseur d’outre atlantique, afin de permettre aux esclaves soit disant salariés de cette bêêête immonde de fournir plus de travail aux récents camarades du bien recrutés dans cette magnifique start-up qu’est pôle emploi!

  • Voulant ajouter ma modeste contribution….je prefère sortir un vieux classique du placard. A cete époque on pouvait dire : juif; arabe; homo sans se faire traiter de nazi ou mettre en prison….bref une époque qui n’existe plus, remplacée par pigouferie de presse.
    Les Inconnus – Rap tout
    http://youtu.be/GcN6kqMPN9U

  • Son livre est vendu par Amazon et sa réaction est « l’argent n’a pas d’odeur, on voit bien qu’Amazon est intéressé par le fric avant tout ».

    Si jamais Amazon avait refusé de stocker son bouquin, il aurait hurlé à la censure qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.

    En fin du compte quoi qu’il arrive il sera toujours persuadé qu’il a raison. C’est ça aussi, le journalisme total.

  • Merci H16 de ce savoureux pastiche qui vaut probablement beaucoup plus que la lecture de la prose du triste sire Malet.
    En fait, tout comme son défenseur le non moins tristounet Trabuc, c’est un type qui a un profond dégoût, inavoué, de lui-même, qui le pousse à mordre la main qui le nourrit (j’apprécie tout particulièrement la révélation de la vente par Amazon de l' »ouvrage » de son détracteur). Car sans taxation d’Amazon, pas de subventions permettant de vivre de ce merveilleux journalisme pour lequel il se sent une si irrésistible vocation: il a choisit un emploi de faible alors il faut bien qu’il se rengorge en tentant de démolir ceux qui choisissent un travail exigeant de la constance, de l’opiniatreté, de la résistance à l’adversité de la vie. Bref quelqu’un qui voudrait toute sa vie suçoter des douceurs alors que la vie est amère et c’est pour ça qu’on l’aime.

  • Un journaliste bobobéat qui découvre le monde du travail.
    Heureusement AMAZON et d’autres, produisent des ibooks.
    Bientôt bye bye les entrepôts de bouquins dont une partie va au pilon.
    Il en ira du livre papier comme de la monnaie papier, elle disparaitra au profit d’échanges d’informations électro-informatiques.
    Il en ira des libraires sentencieux comme des guichetiers de banques crispés, ils disparaitront aux profits d’ordinateurs climatisés.
    J’y vois un progrès, un libraire n’est qu’un manutentionnaire à cravate qui déplace un livre du rayon des ventes au comptoir et en fait l’échange contre argent frais.
    Bref, il en ira des journaleux prétentiards comme du reste, leur remplacement par mieux, ce qui n’est pas difficile.

  • Ca me rappelle l’époque où je travaillais dans la restauration (un self). Il fallait tenir la cadence afin que les plats soient prêts à midi, rendez-vous compte, QUE CES PUTAINS DE PLATS SOIENT PRETS A MIDI!!! Troporible.

    Et je ne parle même pas de l’époque où je travaillais dans le transport, les marchandises devaient être livrées à une heure bien précise, A UNE HEURE BIEN PRECISE !!! Je ne pouvais même pas faire un crochet pour visiter l’arrière pays en attendant, ni même glander ou ME TAPER UNE PETITE SIESTE QUAND CA ME CHANTAIT!!! C’était TAFFREUX!!!!!

  • Moi je ne suis pas intello.
    En fait je suis un prolo libéral avec des cales aux mains et à l’orthographe moins improbable depuis l’invention des correcteurs.
    Et bien ce job chez Amazone je prend sans hésitations.
    Je suis sur que cela va me plaire.
    :=})

  • A la différence entre l’interview original et la traduction d’H16, il n’y a que peu de différence.

  • Au final, entre l’interview original et la traduction d’H16, il n’y a que peu de différence.

  • Vous imaginez si la Sécurité Sociale était gérée comme Amazon?

    • Oh oui, très bien. C’est facile, en fait : il suffit que tu te mettes dans la peau d’un paquet parfaitement géré, dont l’emplacement, la position par rapport à tous les autres paquets, les déplacements et leurs horaires précis, etc. sont fixés par un ordinateur central.

  • Dramatique… Consternant…

    voici un lien vers la vraie interview :

    http://www.20minutes.fr/high-tech/1149643-20130503-ce-plus-impressionne-chez-amazon-conditionnement-psychologique

    Vous avez tous lu ce truc sans vous poser la moindre question???
    Pas un seul d’entre vous ne s’est donné la peine d’aller faire une toute petite recherche???

    C’est pathétique.

    • Krondstadt: « voici un lien vers la vraie interview : »

      Merci on l’avait déjà dans l’article et oui je l’ai lu, c’est en beaucoup moins drôle ce qui est dit dans l’article.

      J’ai bossé de nuit pendant 15 ans et j’ai fait des chantiers étant jeune, te dire si les gémissements et les ongles cassés de Bobo-Neuneu au pays du travail me touchent grave !

  • Oui, eh bien à lire certains commentaires, on peu largement douter que ça soit le cas de tous ceux qui sont intervenus, ils se reconnaitront.

    Quant à la moquerie débilitante sur les risques liés au travail, pourquoi pas si ça vous amuse, mais essayez tout de même de garder à l’esprit qu’on ne fait pas que s’y casser des ongles…

    http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/fileadmin/user_upload/document_PDF_a_telecharger/etudes_statistiques/Tableaux%20synthese%20sinistralite%202011.pdf

    • Ah bon ? On meurt au travail ? Ça alors ! Moi qui croyais que le travail rendait plus jeune, effaçait les rides et les capitons, résolvait les problèmes liés à l’alcool et renforçait la libido.

      On meurt aussi sur la route des vacances ? Zut.

      Et on peut mourir dans le ventre de sa mère ? C’est une honte.

      Moralité : contre la mort, la CGT est complètement inefficace.

    • Krondstadt « mais essayez tout de même de garder à l’esprit qu’on ne fait pas que s’y casser des ongles… »

      Comment ? Quoi ?! Des fosses communes secrètes bourrées de travailleurs derrière les entrepôts d’Amazon ?

      Et pas un mot dans le bouquin de Jean-Baptiste Malet qui nous enfume avec sa pointeuse-minute ? C’est vraiment un putain de traitre social à la botte du grand kapital le mec…

    • Dans l’interview originale l’auteur ne reproche pas à Amazon des conditions de travail inutilement dangereuses ou difficiles mais des futilités (comme l’histoire de la pointeuse), des nécessités (comme les contrôles des salariés à la sortie d’un entrepôt géant très fréquentés et plein de produits de valeurs, le travail de nuit, le fait que certains salariés doivent rester debout…) ou même carrément des points positifs (comme la participation des employés au capital de l’entreprise).

      Ce genre de plaintes sont dignes d’une discussions devant une machine à café mais pas dans une interview (sans parler d’un livre!).

      Votre lien est à la fois hors-sujet, pédant et presque impoli (quand on met un lien vers un document de 11 pages plein de tableau la moindre des choses c’est de résumer le contenu du document et de mettre en avant les points pertinents de ce document relativement à la discussion).

  • « Ah bon ? On meurt au travail ? Ça alors ! Moi qui croyais que le travail rendait plus jeune, effaçait les rides… »
     » faire une loi pour interdire aux gens de mourir. »
    « Des fosses communes secrètes bourrées de travailleurs derrière les entrepôts d’Amazon »

    Malhonnêteté intellectuelle et cynisme, c’est ça le « nivellement par le haut »?

    http://www.franceinfo.fr/justice/quand-le-patron-de-france-telecom-voulait-des-departs-par-la-fenetre-ou-par-979213-2013-05-07

    http://www.marianne.net/Bangladesh-Payer-3-de-plus-pour-un-jean-ca-nous-aurait-tues_a228688.html

    • Outrances, malhonnêteté intellectuelle…
      Pascal Avot a raison, ne laissons rien passer, la guerre est déclarée.

      http://www.contrepoints.org/?s=La+guerre+est+déclarée&x=0&y=0

    • « Malhonnêteté intellectuelle et cynisme, c’est ça le « nivellement par le haut »? »

      Mais pas du tout, et pour te prouver notre bonne foi je suggère la création d’une haute autorité chargée, en vertu du principe de précaution, d’interdire toute forme de travail jusqu’à l’obtention d’informations suffisantes concernant cette pratique potentiellement néfaste.

    • Krondstadt: « c’est ça le « nivellement par le haut »? »

      Certainement, on sait contrairement à toi que l’amalgame relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus totale comme par exemple entre Amazon (Qui est le sujet… Prends tes pilules et reste un peu concentré stp) et France Télécom, entre les statistiques du suicide dans la population qui ont des origines variées et le même chiffre (un poil inférieur d’ailleurs) chez FT dont 100% deviennent tout à-coup imputable à l’entreprise selon toi et tes abrutis de copains.

      C’est marrant de connerie d’ailleurs parce qu’on doit avoir le même taux de suicide à la CGT sans parler de la très collectiviste éducation nationale que tout-le-monde-nous-envie.

      Tu éviteras soigneusement de dire en passant que FT à été torpillée en lui imposant de force pleins d’employés inutile payés avec de l’argent-des-autres-gratuit. Du fric de smicard, du fric d’entrepreneurs (qui ne peuvent plus faire de vrais emplois), du fric de pauvre, du fric de nos enfants et petits enfants. Enfin pour les méthodes et les dires discutables, il existe des tribunaux, le droit, c’est bien mieux que le lynchage populaire, on le savait déjà bien avant que les fosses communistes soient pleines.

      Bref, tout concours à faire de toi un abruti de première qui ne restera pas longtemps ici. Tu comprends le concept maintenant ? Tu t’en vas, le niveau monte inévitablement = nivellement par le haut.

      • « Certainement, on sait contrairement à toi que l’amalgame relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus totale »
        Ben tiens, parce que parler de « charniers derrière les entrepôts d’Amazon » quand je propose de jeter un œil aux chiffres nationaux de l’accidentologie au travail, c’est quoi ? Juste une figure de style (teeeellement spirituelle). Une métonymie en l’occurrence, qui consiste à amalgamer la partie et le tout…
        « comme par exemple entre Amazon (Qui est le sujet… Prends tes pilules et reste un peu concentré stp) et France Télécom, »…
        La question du caractère pathogène de certaines organisations du travail me paraît être un peu plus large que la seule question d’amazon ou de FT, mais si tu préfères rester au ras des pâquerettes, c’est ton choix (ou pas…)
        « …entre les statistiques du suicide dans la population qui ont des origines variées et le même chiffre (un poil inférieur d’ailleurs) chez FT dont 100% deviennent tout à-coup imputable à l’entreprise selon toi et tes abrutis de copains. »
        « C’est marrant de connerie d’ailleurs parce qu’on doit avoir le même taux de suicide à la CGT sans parler de la très collectiviste éducation nationale que tout-le-monde-nous-envie. »
        Je n’ai jamais évoqué les statistiques dont tu parles, si (pour le coup…) tu considères que c’est le sujet, merci de présenter des chiffres précis.
        « Tu éviteras soigneusement de dire en passant que FT à été torpillée en lui imposant de force pleins d’employés inutile payés avec de l’argent-des-autres-gratuit. Du fric de smicard, du fric d’entrepreneurs (qui ne peuvent plus faire de vrais emplois), du fric de pauvre, du fric de nos enfants et petits enfants. »
        La méthode était donc acceptable, la fin justifie les moyens, c’est ça ?
        Enfin pour les méthodes et les dires discutables, il existe des tribunaux, le droit, c’est bien mieux que le lynchage populaire, on le savait déjà bien avant que les fosses communistes soient pleines. »
        En l’occurrence, la loi existe, et les tribunaux se sont effectivement saisis de la question, je ne sache pas que quiconque ait été lynché à ce jour, je ne vois pas pourquoi tu parles de « fosses communistes » sinon que ton imaginaire à l’air très centré sur la question.
        « Bref, tout concours à faire de toi un abruti de première qui ne restera pas longtemps ici. Tu comprends le concept maintenant ? Tu t’en vas, le niveau monte inévitablement = nivellement par le haut »

        Oui oui, sans le moindre doute, tu as raison, le fait que tu utilises des insultes le prouve de façon tout à fait irréfutable, de toute évidence.
        Rassure toi, je ne vais effectivement pas continuer à perdre mon temps ici, je vous laisse à vos insondables hauteurs.

        • @last lost m. ryn: t’as trop forcé sur la cafetière, même pire tu devrais la ramener chez le vendeur car ça n’est pas du café qui en sort, tu t’es fait rouler dans la farine par le vendeur. Et là encore vérifie ça doit pas servir à faire du pain ce genre de produit.

        • Krondstadt: « tu as raison, le fait que tu utilises des insultes le prouve de façon tout à fait irréfutable, de toute évidence. »

          Et comme tout bobo-ouin-ouin tu es totalement amputé de tout sens critique mon pauvre. Débouler chez les gens en commençant par « vous êtes consternant et pathétique » et finir en pleurs parce que les gens « y sont troméchants » c’est carrément poilant.

          Krondstadt: « je vous laisse à vos insondables hauteurs. »

          Tu vois, je te l’avais bien dis : « Le nivellement par le haut »
          Bonne descente ! (Fait attention à toi, ça descend fort)

          • http://www.youtube.com/watch?v=HH5fVD-1_I4
            « le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre ne cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convainquante ces messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet, en réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que « communisme, bolchevique… » tu perds ton temps Krondstadt, le larbin est sourd.

          • Je me demande bien le rapport du sujet avec les « privilèges » des plus fortunés. Admettons que les richesses devraient être également réparties ou plus simplement qu’Amazon devrait être une entreprise publique ou une coopérative : cela ne changerait rien au ridicule des plaintes de ce journaliste.

            En quoi est-il honteux de s’assurer que les salariés ne partent pas avec des produits ? En quoi l’emplacement d’une pointeuse est une anecdote qui mérite d’être évoqué dans une interview ? En quoi le fait qu’il y ait des parties de bowling entre salariés organisées par la direction est-il mauvais ?

            Un monde sans riche serait-il un monde où l’organisation du travail est libre de toute contrainte pratique ? Un monde où aucune pointeuse ne serait placé dans un endroit peu adapté ?

            Cette histoire de larbin est quand même amusante : quand un libéral est salarié ou chômeur il est le larbin des nantis, quand c’est un entrepreneur il défend ses « privilèges », quand c’est un fonctionnaire c’est un hypocrite, quand c’est un artiste il est dehors des réalités du monde du travail… »pile je gagne, face tu perds ».

            Mais évidemment ce sont les libéraux qui sont incapable d’une argumentation. J’imagine que « les riches sont méchants » doit être un argument convainquant pour certaines personnes.

          • gv: « incapable de se livrer à une argumentation convainquante »
            ———————————————————————————

            Voila le classement des libertés économique : les pays qui offrent les meilleurs conditions à leurs population sont TOUS en haut, les pays qui oppriment leurs peuples sont TOUS en bas.
            http://www.heritage.org/index/ranking

            On notera au passage que les PIGS (Grèce, Espagne, Italie etc) et la France, les pays qui sont en train de se casser la gueule et de s’enfoncer dans le chômage et la paupérisation pour le plus grand malheur de leurs peuples sont aussi très mal classé. Quel hasard !

            La France au même niveau que le Rwanda… La Vache !

            Et là tu es échec et mat ! Pas de « communisme », pas d’idéologie, juste un constat sur la liberté que NOUS défendons et que TU veux jeter à bas.

            Tu ne répondras d’ailleurs jamais à ça, tu va enfiler au mieux quelques slogans convenu, quelques borborygmes et tu partira rejoindre ton collègue dans les bas-fond de l’intelligence humaine.

  • @ llymrin :
    Pour le coup, j’aurai grand plaisir à citer pascal avot un peu plus haut dans ce fil :
    « Un phénomène passionnant, avec les stals, c’est qu’ils ne répondent jamais à tes arguments, quand les dits arguments infirment leurs bavardages automatisés. Ja-mais.  »
    Tu remplaces « stal » par « abruti », qui semble si bien te convenir, et tu remontes un peu plus haut, tu prends un moment pour jeter un oeil sur les documents vers lesquels j’ai posté des liens il y a maintenant plus d’une semaine, tu essayes de comprendre ce que ça raconte,et tu reviens ici relire tes commentaires et la citation ci-dessus en tenant compte de la petite modification que je t’ai suggérée.
    Attention au vertige…
    Salutations.

  • Article amusant, presque aussi corrosif qu’un papier du Gorafi.

  • Je dirais à ce journaliste : « Bienvenue dans le monde du travail ! » …

    C’est avec ce genre de commentaires et d’articles qu’on voit que certains pensent que le « travail » c’est cool, c’est fun pour la majorité des gens.. .
    Mais non, c’est qu’ils n’ont jamais essayé l’usine, d’être sur une chaine, le nettoyage industriel, ou d’autres métiers aliénant..
    Messieurs les cadres, les journalistes, il serait temps de vous réveiller et de vous rendre compte que vous même, vous faites déjà parti d’une caste de privilégier…

  • Histoire d’aller un peu à contre-courant, j’ai osé poster sur le mur du sieur un avis contradictoire, immédiatement effacé et signalé à Facebook…
    Il faut croire que le journaliste aime bien la liberté d’expression, mais seulement pour lui…

  • C’est trop horrible !
    A quand une immersion au PS ou à l’UMP, pour se refaire une santé ?
    Je propose : « mains roses sur la ville ».

  • Pauvre petit garçon éduqué dans le meilleur des mondes. Il ne sait pas que depuis qu’il est enfant, pour que lui et sa classe supérieure (on ne devient pas journaliste en n’étant pas issu des classes sociales aisées parisiennes ou autres supérieures) aient leurs services à la carte tous les jours de leur vie brillante et élitiste, il faut des petites mais qui travaillent en silence comme des esclaves, ici ou à l’autre bout de la planète. Son idéologie a voulu exterminer définitivement les petites mains en France en les mettant au chômage et en subventionnant ce chômage en empruntant ailleurs les finances nécessaires à cette ineptie idéologique, pour que sa bonne conscience puisse dormir la nuit. Je vais lui apprendre une chose qu’il ne connaît pas du tout de ses hautes études et de son piédestal social dont il est un peu descendu désormais. Les petites mains préfèrent travailler durement et peut-être souvent comme des esclaves – j’ai connu le travail en usine dès l’âge de 17 ans – malgré le fait qu’aujourd’hui je fasse un métier d’élite. Le « meilleur des mondes  » à la socialiste est un monde que ne supportent que les riches. C’est pour cela que les pauvres ne voteront plus jamais pour la gauche. Les socialistes ont raison désormais d’importer les pauvres d’ailleurs pour avoir des majorités électorales. Ici, on a toujours préféré travailler dur, mais les élites, journalistes, politiques, administratives, cette oligarchie qui ne l’entend pas ainsi, préfère détruire le pays pour avoir bonne conscience que de remettre en question sa façon de penser. J’ai vu récemment des vidéos de personne travaillant en 2013 dans une usine de pressage de CD. Les personnes filmées n’avaient rien à envier au film de Chaplin, les Temps Modernes. Et pourtant, ces personnes étaient fières de leur entreprise et de leur travail, de ce qu’ils arrivaient à faire au quotidien, pendant toute vie. Le travail était harassant, voire abêtissant. Mais ces gens avaient le sourire aux lèvres à la fin de la journée, avaient une maison, étaient indépendants. Le socialisme a cassé ce qui avait le plus d’importance au regard de ces gens. Le travail, la dignité et l’indépendance qu’ils apportent. On sait désormais que le socialisme par ses trois composantes (national socialisme, socialisme, communisme) est le plus grand crime idéologique de tous les temps. Pitié, jeune journaliste écrivain, allez vous faire psychanalyser et restez dans vos ghettos pour gosses de riches, dans vos grands écoles idéologiques où, selon les sondages, aucun élève des Ecoles de Journalisme ne vote à droite (par choix, par pression sociale ou par conformisme, ou pour garder une chance de faire ce métier plus tard, on ne sait plus). Pareil pour les beaux quartiers protégés par des hordes de services publics et de police privatisées, où l’on ne rencontre jamais autant de bobos gauchos fiers de leur pensée unique socialisante (et au fond profondément nombriliste et égoïste).

    Le monde ne tourne pas comme votre imbécile de Marx l’avait décrit pour les idiots utiles que vous êtes. Il a oublié de parler du bonheur et de l’accomplissement des gens dans le travail, quel que soit sa dureté, malgré Zola. Au XIXè, la vie était courte et dure, mais pour tout le monde. Mozart est mort à 35 ans. J’ai connu des périodes hallucinantes de travail, alors que mon métier est d’élite : 18 heures par jour pendant plusieurs mois. Des 120 heures par semaine, c’était standard. Et pourtant, ce sont les périodes les plus heureuses de ma vie. Je bossais comme un forcené, le monde avançait avec mon énergie, je surfais sur mon esprit et celui-ci était d’une créativité étonnante pour accomplir les exploits quotidiens. Ces dures années de travail m’ont permis de réussir dans mon travail et de m’élever. Je ne me suis jamais plains, juste réclamé les jutes compensations de mes heures de travail, que j’ai obtenues, il n’y avait pas photo. Je n’ai jamais adhéré à un quelconque syndicat pour défendre mes droits, les syndicats français étant juste des pompes à fric pour une nomemklatura sans vergogne. J’étais assurément exploité, mais j’ai réussi à m’élever par mon travail. C’est peut-être une chose que votre classe sociale d’élite ne pourra jamais apprendre par son éducation avachie et supérieure.

  • Encore quelqu’un qui decouvre la vie d’ouvrier. Si tous les gens qui nous gouvernent sont du meme type, au secours…

  • pour plus d’infos sur les risques professionnels dans les centres de distribution : La prévention des risques dans les centres de distribution : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=444

    • Quand je lis ce que je lis et que je pense ce que je pense (pas de politique j’y entend rien, pas d’opinion de toute façon vous allez dire que je ne peux pas penser par moi même…) Bah j’avance pas!

      J’ai honte d’être français quand je vois à quel point il n’y a plus de débat, l’autre là il a parlé de Paul et Mickey bah ils sont parti hein et depuis longtemps. Et c’est mickey qui a gagné…. [la évidemment vous allez voir la référence et essayer de me coller un coté de la politique alors que j’aime simplement la musique]

      La plupart du temps vous n’exprimer pas d’idée ni d’opinion c’est trop dur vous vous contentez de critiquer (comme je le fais d’ailleurs) et de massacrer vos opposants.

      Pas la peine d’essayer de prendre le point de vue de l’autre je sais de toute façon que je suis le seul a détenir LA vérite. J’ai raison t’as tord.

      Quand avez vous essayé la dernière fois de lire un texte et de ne prendre que ce qui est marqué dessus ? Sans rajouter du contenu : Que c’est ce que l’auteur dit et pense! Mais pourquoi c’est pas marqué?

      Et ça parle de conditionnement, de contrôle d’esprit par l’entreprise… Et ton parti il t’apprend pas à dire de la merde ? C’est vous qui le dites de trabuc, moi je fais rien qu’à répeter ! Et ton pays qui va spoiler les pauvre noirs d’Afrique (oui effectivement je provoque ces droitistes), lui non plus va pas essayer de te faire penser ce qu’il veut ? Ou ton cher président préféré qui couvre sa campagne en faisant de la magouille? Du même type qui apparait complémentent bourré lors de sa premier prestation télé international ? Et de son successeur qui se veut démago et qui instaure le mariage pour tous pas pour les liberté mais parce que ça fait hype et branché ?

      Ha si sur l’article je dirai un truc, quel intérêt a-t-il ? J’ai plus l’impression de lire un article digne d’un « journaliste » de jeuvidéo.com (tention là bas il savent ce que c’est que du journalisme !) que un truc portant de l’information. (ouais faire de l’ironie c’est bon mais quand elle est accessible à tout le monde moi aussi je sais faire et dire des truc ambiguë attendre ta réaction puis te raconter du flan après…)

      Je propose donc une nouvelle discipline après l’information, la désinformation. Notre homme serait donc un des-journaliste ?

      Après quand on est dans sa bulle je reconnais qu’il est dure de la casser mais delà a balancer du genre les chômeurs évite trop de travail je pense qu’il y a une bonne paire de baffes qui se perdent.

      Moi aussi je sais généraliser : tous les gens qui pratique/font/respecte la politique ne sont qu’une bande de menteurs, voleur, escrocs.
      Qui en tant que personnalité politique n’a jamais dit un truc dans son programme qu’il n’a pas fait, qui n’a pas volé ou exercer un quelconque abus ?

      Bref en vous lisant, j’ai eu l’impression de discuter avec un étranger et qui me dit mais mais je comprends pas pourquoi vous français vous êtes comme ça…. Moi non plus !

  • Certes le monde du travail est difficilie, mais l’intention du journaliste était de dénoncer ses conditions de travail afin qu’on les améliore.
    L’amélioration des conditions de travail ( médecine du travail, ergonome, IPRP,…) a pour but d’éviter les accidents du travail et l’apparition des maladies professionnelles.
    Vous qui réagissez si violement, n’avez vous jamais été confronté à des fortes pression de la part de vos supérieurs? Ou tout simplement obligé de maintenir des postures maintenues ou contraintes, qui, sur le long terme sont très éprouvantes.
    Posez-vous la question de savoir pourquoi cette société ne prend que des intérimaires pour piquer.

  • J’ai postulé dernièrement pour amazon et je suis pas d’accord avec ce que vous dites sur le procédé de recrutement Ils demandent le casier n°3 et font passer tout un tas de tests en 25mn chrono et un entretien si ces tests sont réussis.. Juste une personne sur une vingtaine a été recalée..

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