Le SMIC fait plus de mal que de bien, il serait bon de s’en rendre compte pour le bien des plus faibles.
Par Michel de Poncins.
Le SMIC français est-il antisocial ? Voici une interrogation courante chez beaucoup de gens. Il faut y répondre par l’affirmative.
Cette réponse étonnera les smicards eux-mêmes qui s’imaginent à tort en être bénéficiaires du fait de sa hausse régulière. En fait, ils en souffrent comme les autres à cause de la destruction de l’économie qu’il suscite, et probablement beaucoup l’ignorent.
Le SMIC, qui était de 9 euros le 1er janvier 2011, est passé à 9,22 euros le 1er janvier 2012. Il s’agit du salaire horaire brut (base 35 heures). Le SMIC mensuel suit dans la foulée. Les majorations sont actuellement ajustées sur les prix à la consommation selon une loi de 2000, mais les racines de l’idée d’un salaire minimum sont très anciennes.
Comme toute intervention de l’État sur les marchés, elle aboutit au contraire de l’effet recherché. En fait, c’est une extraordinaire machine à fabriquer des pauvres. Il fait violence aux marchés et, comme à l’habitude, les effets réels se retournent contre les conséquences prétendument recherchées.
Le chômage, en particulier, est un de ces effets.
Suivant l’OCDE, dans les pays qu’elle analyse, 5 points de plus de SMIC donnent 1 point de plus de chômage ; l’Insee sort régulièrement des évaluations semblables.
Le premier effet mathématique est de détruire des emplois en général peu qualifiés. Les pauvres deviennent plus pauvres. Mettant le prix d’un travail au-dessus de la valeur de ce travail pour l’entreprise, il décourage le recrutement et pousse, le cas échéant, au licenciement. L’employeur éventuel cherche d’autres solutions : soit investissement, soit renonciation au projet, soit délocalisation.
Certaines industries, comme le textile, ont été détruites par le SMIC. Si le grand commerce ne peut être délocalisé, il investit énormément pour réduire le nombre des caissières et d’autres emplois.
Un autre phénomène s’ajoute. Le SMIC est une voiture-balai qui ramasse progressivement ceux qui se trouvent dans son voisinage. Cela explique l’augmentation régulière du nombre des smicards.
Ainsi, en 1981, il y avait 840 000 smicards. En 1988, il s’en comptait 1 500 000, soit 8% des salariés. À présent, le SMIC concerne 2 300 000 personnes, soit un cinquième des salariés.
Si l’on ajoute bien d’autres titulaires de minima sociaux, on arrive à des chiffres effrayants, ce qui donne la mesure de la nuisance de l’économie administrée qui inspire tous ces systèmes.
L’existence de ces minima sociaux complique et aggrave l’analyse.
Dans la pyramide des allocations diverses, celles-ci s’accompagnent d’avantages divers non comptés dans les statistiques ; il en résulte que les titulaires n’ont aucune envie de se bouger pour aller travailler au SMIC. Une autre conséquence est que le pouvoir, conscient de la calamité dont il est cependant l’auteur, imagine sans cesse de nouvelles usines à gaz administratives pour persuader les gens d’aller travailler et ceci dans le nuage habituel de complications.
Un autre effet négatif se produit : l’écrasement de la hiérarchie des salaires. De proche en proche, on arrive aux cadres qui malgré leurs mérites et leurs efforts pour améliorer leurs prestations n’en sont pas récompensés suffisamment. Au sommet de la hiérarchie, les personnes les mieux payées ont tendance, si elles en ont l’occasion, à émigrer pour échapper à l’enfer économique et fiscal français.
Comment une telle erreur a-t-elle pu se produire et se perpétuer ?
La première explication vient de ce que les personnes au pouvoir se donnent une apparence de générosité : il y a des gens qu’on ne peut laisser au bord de la route. Le malheur est que cette prétendue générosité est mensongère, puisque, comme indiqué plus haut, beaucoup sont poussés justement en dehors de la route à cause précisément du SMIC.
Une autre explication tient à l’égalitarisme, idéologie courante dans les milieux dirigeants. Cette explication n’est pas un argument ; comme toute action égalitariste, le SMIC est un transfert obligatoire des uns vers les autres et ressemble à un vol légal.
Se trouve sous-jacente la sempiternelle chanson du pouvoir d’achat : distribuer de l’argent développerait la demande et créerait des emplois. L’argument est erroné car le développement de la richesse pour tous ne repose pas sur la consommation mais sur l’action des entrepreneurs, seuls créateurs de richesse. De plus, avec la mondialisation, une grande partie du pouvoir d’achat distribué va enrichir les travailleurs chinois ou autres travailleurs lointains.
Il y a des exemples qui montrent que l’absence pratique de SMIC a une bonne influence sur la richesse générale et le chômage. C’est le cas de la Suisse où le SMIC, quand il existe, est inférieur aux niveaux des plus bas salaires. Il en résulte que le niveau de tous les salaires est élevé.
Pour toutes ces raisons, il serait important que les gens comprennent que le SMIC est antisocial.
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La défense utilitaire de la liberté est un combat perdu d’avance. Souvent, l’utilitarisme s’oppose à la liberté et même quand une défense utilitaire de la liberté peut être avancée, elle est souvent trop subtile pour le commun des mortels. C’est pour cela que je pense que la défense de la liberté sera une défense morale ou ne sera pas.
La liberté est une vision de l’homme, donc elle est fondamentalement religieuse.
Mais la contrainte et la coercition, donc l’État, étant inévitables, elle a une traduction politique; et le christianisme demande que cette traduction soit distincte de la religion, donc de la morale.
C’est ce qu’on appelle la laïcité.
Donc dans un pays laïc, la loi doit être justifiée par la nécessité en regard du Bien commun, objectivement. C’est-à-dire par l’utilitarisme.
Par exemple, il faut imposer des limitations de vitesse.
Mais pas le SMIC, ni le hidjab, qui n’ont aucune justification objective en regard du Bien commun, mais répondent à la vision de la morale selon deux religion (le socialisme et l’islam, respectivement).
Deux religions non laïques…
Donc les cadres devrait être payés 2x plus et les méchants smicard a 4e/heure ? (comme dans certaines usine d’Allemagne)
Dites moi ce que vous feriez avec 605e par moi
Mettons le SMIC à 1000€/h et devenons tous millionnaires…
Au Zimbawé, ils sont tous multi-millionnaires en dollars, grâce à l’économie socialiste.
Seul problème, un oeuf coûte 30 milliards de dollars : http://www.luxuo.fr/wp-content/uploads/notes-zimbabwe.jpg
COUTAIT 30 milliards. Aujourd’hui le dollar zinzin-babouin est mort. Son chant du cygne: le billet de cent mille milliards.
Vous pouvez en acheter un chez amazon pour 90 cents: http://boingboing.net/2013/03/21/100-trillion-dollars-banknote.html
Kiz, personne ne vous obligerait à prendre ce poste…
Pensez-vous que vous auriez plus de dignité à travailler pour 600e par mois ou à rester chez vous à attendre au crochet de la société une allocation de 600e sous pretexte que vous ne trouvez pas à 1000e?
Dans tous les cas, il faudrait que vous ayez la liberté de créer le travail qui vous permettrait de gagner de l’argent (si telle est votre motivation). Au lieu de contraindre les autres à vous permettre de gagner votre vie.
« Mettant le prix d’un travail au-dessus de la valeur de ce travail pour l’entreprise »
Il y a donc des métiers qui valent moins qu’un Menu Big Mac /heure?
Peut être pouvons nous espérer bientôt des métiers au « Jambon Beurre Daunat de chez Lidl / heure.
Il parait que les pauvres mangent et consomment, je sais c’est une aberration économique !
J’ai même entendu dire que des pauvres étaient clients de l’entreprise ou ils travaillent !!
Ouf !
« Il y a donc des métiers qui valent moins qu’un Menu Big Mac /heure? » : soit 3,5€/h alors qu’on parle du smic qui coûte minimum 16€/h à l’employeur. Une mauvaise foi éhontée : un grand classique de la rhétorique socialiste !
« les pauvres consomment » … « des pauvres étaient clients de l’entreprise » : riche ou pauvre, la consommation est totalement indifférente. La seule activité qui fait sens, c’est de produire.
La consommation suivra la production quoi qu’il arrive : a-t-on jamais vu un individu produire si ce n’est pas pour consommer ? Ah si ! Il y a deux situations où un individu est obligé de produire mais ne peut pas consommer : l’esclavagisme et le socialisme.
Il n’y a nul besoin du smic socialiste quand la concurrence entre employeurs est, sans doute possible, plus efficace pour obtenir un bon revenu en rapport avec le travail fourni. Le smic, les taxes, les réglementations ubuesques sont le prélude à la mise en esclavage de l’homme nouveau socialiste, évidemment pauvre, au profit de l’oligarchie socialiste.
Cavaignac, j’ai très bien compris ou l’article veut en venir…
Mais a mon sens, cette vision a ultra court terme purement mathématique nous dirige dans le mur.
« Menu Big Mac /heure? » : soit 3,5€/h alors qu’on parle du smic qui coûte minimum 16€/h à l’employeur » : il y a très longtemps que vous n’avez pas dégusté un BigMac… Ce menu de milliardaire qui est passé de 30fr a 6.5€ (6.5×6.55957=(30)?), est aujourd’hui entre 7 et 8€. Ou avez vous vu que je niais le cout employeur d’un salarié ? Le problème est que (je vous l’apprends certainement) le salarié ne perçoit ni les charges sociales, ni les charges patronales. 9€/h brut – 23% = 6.93€ net. On arrive pas au prix du restaurateur américain.
Pas de chance pour la mauvaise foi éhontée et la rhétorique socialiste.
» La consommation suivra la production quoi qu’il arrive « , vous êtes vraiment certain de ça ?
Tout est très simple alors ! Je me demande pourquoi tant de boites se cassent la gueule dans ce pays, il faut leur dire qu’il suffit de produire !!
Et y’a personne pour leur dire, c’est ballot !
Me taxer de « socialiste » est une erreur, je me reconnais dans la grande majorité des articles de « contrepoints », mais j’ai du mal quand ils deviennent caricaturaux.
« Ou avez vous vu que je niais le cout employeur d’un salarié ? » En lisant votre prose qui exprimait exactement cela : « Il y a donc des métiers qui valent moins qu’un Menu Big Mac /heure? »
« Vous êtes vraiment certain de ça ? » Oui, absolument sûr ! Avant que Bébé tète goulument le biberon, il est indispensable que Maman le prépare. L’inversion du lien de causalité consistant à faire croire que Maman dépendrait de Bébé parce que, sans la tétée de Bébé, Maman ne pourrait pas produire le biberon, c’est de la grosse fadaise de concours socialo-keynésienne pour esprits faibles.
« Pourquoi tant de boites se cassent la gueule dans ce pays, il faut leur dire qu’il suffit de produire » : pourquoi continuer à produire quand on vous prend à peu près tout ce que vous produisez ? Pour la beauté du geste ? Pour l’amour de la patrie socialiste ? N’avez-vous pas encore compris que les boites se cassent la gueule non à cause d’un manque de clientèle mais parce que produire aujourd’hui en France revient à un suicide économique ?
« Me taxer de « socialiste » est une erreur » : c’était super bien imité ! Quel talent !
« L’inversion du lien de causalité consistant à faire croire que Maman dépendrait de Bébé parce que, sans la tétée de Bébé, Maman ne pourrait pas produire le biberon »
J’adore. L’inversion orwellienne du bon sens, la production d’un monde à la fois logique et autodestructeur, sont parfaitement résumés par votre schéma.
Bref : « Je suis pas socialiste, mais… »
On connait cette théorie…
Un employé qui est payé plus que ce qu’il rapporte à l’employeur est une perte pour l’entreprise. Un employeur qui ignore cette règle arithmétique suffisamment longtemps se retrouvera en faillite.
Fixer un SMIC revient à mettre au chômage toute personne dont la productivité ne justifie pas une telle rémunération. C’est ce qui est arrivé aux liftiers par exemple.
Quoi qu’il en soit, un contrat de travail est une libre association entre un employeur et un employé selon des termes consentis par les deux partis. J’ai du mal à voir en quoi cela vous concerne qu’une personne consente à travailler pour un salaire inférieur à cette limite arbitraire qu’est le SMIC?
« En quoi cela vous concerne » ?
Parce que c’est l’idéologie syndicalo-socialiste sous-jacente au smic : celui qui accepte un salaire inférieur au smic est un jaune. Et le salaud de jaune, affreux complice du patronat, traître pour ses compagnons de classe en lutte, on l’attend à la sortie de l’usine pour lui faire sa fête (version modernisée : on crève les pneus de sa voiture sur le parking du bureau) !
C’est clair ! En Belgique, le Smic est une vague notion de référence, il y a très peu de smicards, mais sans doute parce que ceux qui pourraient y prétendre ne sont pas engagés.
La valeur du travail n’est pas une donnée farfelue qui se négocie : elle a des ratios précis. Un salarié doit représenter une production de richesse égale à 7 fois son salaire. Sous ce ratio, il est inutile.
Faute de comprendre cette évidence, le chômage et les emplois subventionnés ne vont faire qu’augmenter.
J’ai du mal a comprendre certain concepts:
Autant il est globalement évident que beaucoup d’emplois ne peuvent pas exister avec un smic mensuel a 2100euros (Cout employeur) car le travailleur ne couvre pas son cout, mais si on prend l’exemple des caissières comment estimer ce qu’elles produisent ? j’aurai tendance a dire tout et rien a la fois , si quelqu’un peut m’eclairer … ?
La valeur de la production de la caissière est facile à estimer : il suffit de comparer avec les magasins où elles sont remplacées par des automates.
Merci MichelO
Le SMIC est fixé par rapport à un « minimum vital » nécessaire à un travailleur pour se loger et se nourrir compte tenu de l’inflation et aucune considération, propre à la richesse générée dans l’entreprise, ne doit lui être substitué.
Un salarié qui travaillerait sous le SMIC ne pourrait ni se loger, ni correctement se nourrir et je ne parle même pas de nourrir une famille.
Donc il n’aurait aucun intèrêt à venir travailler.
C’est pour cela que le smic est identique pour tous et ne tient pas compte de la spécificité de chaque entreprise ou de chaque secteur de l’économie.
Le smicard d’une entreprise A paie son kilo de viande le même prix que son collègue de l’entreprise B. ou son ticket de métro pareil.Donc la justice veut qu’ils aient un niveau de vie équivalent.
Si les résultats d’une entreprise sont mauvais, les employés payés au SMIC n’en ont rien à f…et ils n’ont pas à en être pénalisés.
C’est aux actionnaires à morfler, pas aux employés qui en tant qu’exécutants n’y sont pour rien.
Tout au plus le patron peut les licencier pour raison économique et c’est déjà bien assez !
C’est quoi ces idées de fachos selon lesquelles il faudrait moduler, à la hausse comme à la baisse, le salaire d’un ouvrier selon les profits de l’entreprise. ! ! !.
J’aimerai bien voir ça un jour (et ce n’est pas demain la veille) quelqu’un oser argumenter sur ce concept sur un plateau de TV.
Les télespectaeurs seraient morts de rire d’entendre de telles sottises.
Les libéraux font l’amalgame entre les commerciaux et les employés non qualifiés et simple exécutants; alors que les deux catégories ne doivent pas être traitées de la même façon.
« ces idées de fachos »
Vous me traitez de facho ? Très bien. Rencontrons-nous où vous voulez, quand vous voulez, et j’intègre vos dents de devant à votre bol alimentaire. Ça vous va, comme ça ?
« Un salarié qui travaillerait sous le SMIC ne pourrait ni se loger, ni correctement se nourrir »
A bon parce que la cout de la vie est uniforme partout en France? Si certains vivent du Smic a Paris, j’imagine qu’ils vivraient ecore mieux avec 90% du SMIC a Lille. Et celui qui a herite d’une maison de ses parents, mais qui n’est pas tres qualifie: pas le droit de travailler non plus celui la?
Vous apprendrez, cher ami, qu’il existe quelque chose au-dessus de la loi, au-dessus de l’État et au-dessus de toutes les opinions politiques. Cela s’appelle l’honneur.
L’honneur n’entend pas être insulté. Il réagit. Il réplique. Et, parce qu’il est réellement prêt à mourir au nom de sa morale, il est également disposé à frapper pour exactement la même raison. Il est duelliste dans l’âme. Il se contremoque de vos pleurnicheries. Il ne négocie guère, il est courageux, et bien peu de choses peuvent résister à sa colère. Quand on ne lui présente pas d’excuses, il se fait justice.
En nous traitant de « fachos », vous nous traitez de fascistes. Or, jamais dans l’Histoire, un régime fasciste ne s’est réclamé du libéralisme politique. Jamais. Pour la bonne raison qu’un régime fasciste qui se comporterait ainsi s’autodétruirait instantanément.
Certains, parmi nous, sont Juifs, ont eu des grands-parents déportés et gazés, ou ont eu à subir personnellement les effets de la tyrannie ailleurs qu’en France. Ils ne plaisantent pas avec ce mot-là. Un jour, un gars qui a le sens de l’honneur et que vous aurez traité de « facho » vous démolira la face avec allégresse. Dites-vous bien une chose : vous l’aurez amplement mérité. Lors de son procès, je témoignerai à décharge. Cela nous fera une occasion de nous rencontrer.
« A bon parce que la cout de la vie est uniforme partout en France ? »
il y avait, à une certaine époque, plusieurs SMICs selon les régions.
» foutu maximum «
» c’est quoi, ces idées de fachos selon lesquelles il faudrait moduler le salaire d’un ouvrier selon les profit de l’entreprise. »
c’est pourtant bien ce que font tous les ans, en tous lieu, depuis toujours, les gens qui comme moi, travaillent a leur compte. se ne doit pas etre votre cas !
« j’aimerai voir ca un jour, quelqu’un oser argumenter sur ce concept sur un plateau TV »
ce n’est pas une reference, les plateau TV.surtout en france, ou tous ce qui n’est pas conforme a la pensée unique, est catalogués » facho » , comme vous venez de le faire vous mème sous nos yeux.
@ supergluubs
» les gens qui comme moi, travaillent a leur compte »
voilà encore et toujours pratiquer des amalgames entre toutes les catégories sociaux-professionnelles où les gens ont fait (ou ont eu) des choix de carrières différents.
On mélange les intérêts des employés avec ceux des cadres, des auto-entrepreneurs, des commerçants, des commerciaux, des actionnaires et on en tire des conclusions uniformes.
F.Bastiat.
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« Et celui qui a herite d’une maison de ses parents, mais qui n’est pas tres qualifie: pas le droit de travailler non plus celui la? »
Je crois qu’il faut que vous soyez au courant d’une certaine réalité économico/fiscalo/mathématique : le type qui gagne le Smic n’héritera jamais de la maison de ses parents, il ne pourra pas payer les droits de succession et continuer a manger.
« ces idées de fachos »
Dommage, c’est quand on n’a plus d’arguments crédibles qu’on en vient aux insultes.
Mais je ne pense pas que vous venez sur contrepoints pour discuter, mais en fait vous ne supporter pas une opinion alterne.
C’est bien la vision constructiviste de la société, il suffit de mettre la bonne politique pour rendre les gens heureux. Cette bonne politique, elle existe, il n’y en existe qu’une et évidemment c’est la votre.
« Je crois qu’il faut que vous soyez au courant d’une certaine réalité économico/fiscalo/mathématique : le type qui gagne le Smic n’héritera jamais de la maison de ses parents, il ne pourra pas payer les droits de succession et continuer a manger »
Donc la situtation ou un couple de la classe moyenne legue une petite maison et un petit pecule a ses enfants (pouvant servir a payer les droits de succession), ca existe pas, c’est bien ca que vous dites?
Chacun sait qu’un facho est d’abord un socialiste, le fascisme n’étant qu’une mise en pratique particulière du socialisme. Trabuc est dans la norme de la sidération idéologique : incapable de comprendre le réel, il récite ses gammes.
Et il les récite plutôt mal, d’ailleurs. Sans vrai courage, ni vraie ruse. Il est très en-deçà de ce dont l’idéologie est capable, en termes de qualité de l’argumentation.
Parfois, discuter avec un gauchiste cultivé et structuré peut s’avérer passionnant. Face à Trabuc, on a un peu l’impression de parler à un hygiaphone. On va de guichet en guichet, et pas moyen d’obtenir le bon formulaire.
Un débat un peu aviné avec un anar ou un situationniste peut s’avérer un excellent moment, plein d’idées inattendues et de rire. Mais je ne passerais pas la nuit accoudé au zinc avec Trabuc.
pourquoi ne pas faire varier les salaires en fonction des résultats ?
je dirige une petite boite, la règle de ces deux dernières années a été simple , si on arrive à 100k€ d’EBE ( j’ai mis en place des tableaux de bord très précis donc on sait tout de suite où on en est ), on donne 2000 € de prime à chacun. Sinon, pas de prime.
Ah, Trabuc est de retour !
Rentrez dans votre grotte, car l’air extérieur ne vous convient pas.
Je vous indique le chemin (ou le lien) :
http://www.grotte-de-trabuc.com/
@Cavaignac
» il récite ses gammes. »
Vous aussi vous récitez vos gammes en répétant (en boucle) qu’il faut supprimer le SMIC et en mettant sur le même plan dans l’entreprise
ouvriers- commerciaux- actionnaires
Vous n’arrivez pas à comprendre que l’ouvrier lambda n’en a rien à faire des résultats financiers de l’entreprise.
Si l’entreprise vend mal, ou perd des marchés, ce n’est pas son problème c’est le problème de son boss.
L’ouvrier ce qu’il veut, c’est, lorsqu’il bosse 10 heures être payé au moins 10 fois le SMIC horaire .Point barre.
« Donc la situtation ou un couple de la classe moyenne legue une petite maison et un petit pecule a ses enfants (pouvant servir a payer les droits de succession) »
Ahh si !! Ca doit arriver. Mais la, vous ajoutez un paramètre : les éventuelles économies des parents sur lesquelles on est également ponctionné de droits de succession…)
dans la « manière », vous procédez un peu comme Cavaignac, c’est très amusant a lire mais un tantinet malhonnête et puis, si ça vous permet d’être persuadés que vous êtes dans le vrai…
« Ahh si !! Ca doit arriver »
Si les parents finissent leur vie avec une maison à 200K€, et que l’enfant la vend pour acheter un appart à 100K€, il peut pas payer les droits?
le capital médian des Français agés de 60 à 70 ans est de 200K€.
Alors, qui c’est qui se voile la face?
mon message a disparu, je le réécris:
un enfant ne pourrait donc pas vendre la maison léguée pour acheter un appartement moins cher et payer les droits de succession?
Le capital médian des français de 60 à 69 ans est de 200K€ on peut acheter un appart’ pour 100K€, donc qui c’est qui se voile la face?
« Vous aussi »
Alors, Trabuc, on essaye de faire passer le libéralisme pour le contraire du communisme ? La bonne vieille stratégie qui consiste à nous attirer sur votre terrain, à faire de nous vos reflets ? C’est peine perdue. Il n’y a aucune symétrie entre communisme et libéralisme. Débrouillez-vous avec votre solitude idéologique, votre déterminisme, votre désespoir. On s’en fout, nous, de votre envie de nous ressembler à l’envers. On va bien dans nos têtes, on n’a pas besoin de vous pour exister. Certains d’entre nous sont plus pauvres que vous, mais ils ne sont pas aussi égarés : ils avancent vers leurs destins et prendront tout le plaisir possible, pendant que vous exprimerez toute l’indignation possible en boucle. Votre pleurnicherie ne nous émeut pas. Nous vous regardons gesticuler, votre mode d’emploi de démontage de l’Univers à la main, impuissant, enragé, inutile. Bonne chance.
trabuc: « Si l’entreprise vend mal, ou perd des marchés, ce n’est pas son problème c’est le problème de son boss. »
Quand même un peu parce que si elle ferme et y a plus de salaire, plus d’emplois, plus d’impôts plus rien.
La Suisse 4 page de code du travail, pas de smic: 3.6% de chômage.
La France, 3200 pages, smic et 11% (et 25% chez les jeunes).
Trabuc ne croit pas à la liberté de l’ouvrier, tout est là. En bon stalinien (donc : en bon déterministe), il considère tout travailleur comme un robot incapable de décider, incapable d’évoluer à la force de la volonté, incapable d’être heureux sans l’aide du Parti. S’il voit un ouvrier heureux, Trabuc dira que c’est un idiot ou un traître. C’est une manière de penser parfaitement méprisante, déshumanisante, abjecte.
Trabuc aime les ouvriers parce qu’ils sont les animaux de compagnie de son idéologie. Tout porte à croire qu’il n’a jamais été ouvrier et qu’il ne le sera jamais. Ce qu’il dit de la vie à l’usine montre qu’il ne la connaît que de loin : rien n’est senti, rien n’est vécu, rien n’est concret. Trabuc est un jeune communiste qui nous rend visite comme le puceau tourne autour de la prostituée.
– Tu viens, chéri ? Allez, laisse-toi aller. Tu verras, c’est agréable, d’être libre. C’est excitant.
Trabuc rougit, baisse la tête, et rentre bien vite chez lui feuilleter ses vieux numéros de la Pravda.
» l’ouvrier n’en a rien a faire des resultats de l’entreprise »
belle mentalitée. le soldat n’en a rien a faire de la vie de sa section ou de son regiment, ou de sa patrie. il courre se foutre a l’abris en criant » sauvons nous, v’la les boches « .
votre raisonnement est typique du petit fonctionnaire francais, qui se soucie rien que de sa paye, ne veut pas faire 5 minutes de plus pour finir le bouleau, vas a la manifestation pour defendre ses droits, sauf si ca commence a sentir le gaz lacrimogène.
pas etonnant que la france n’a mème pas commemoré l’année dernière, le bicentenaire de la retraite de russie. les grognards auraient honte d’avoir de pareil descendants.
et bientot, il va dire que les liberaux sont des egoistes !!
Si vous livez à vélo vous serez payé au prix de l’essence… logique ?
Article intéressant comme toujours, mais s’il est important de supprimer le SMIC, qu’est-ce qui nous assure que les plus démunies pourrons avoir de quoi vivre décemment?
« Qu’est-ce qui nous assure » etc. : le travail, le travail et encore le travail, à fond les manettes !
Il ne vous aura pas échappé que les démunis NE SONT PAS au smic, mais bien en-dessous, sans aucun espoir de sortir de leur état. Le smic n’empêche pas de plus en plus de personnes d’être démunies, c’est le moins qu’on puisse constater alors que le smic français est l’un des plus élevés au monde. C’est même pire : le smic contribue à développer l’anarchie sociale, la France ayant le taux de chômage le plus élevé du monde développé en moyenne sur les trois dernières décennies et la pauvreté qui va avec, les SDF, l’exclusion, les ghettos, la fuite des cerveaux et des capitaux, etc.
Le smic, c’est la fausse bonne solution typique, avec juste ce qu’il faut de bons sentiments pour dissimuler la violence idéologique des socialistes, qui aggrave les problèmes au lieu de les réduire.
Dans la France en voie de sous-développement, comme dans les pays sous-développés, le problème n’est pas un manque de revenus mais d’abord un manque de travail et l’impossibilité de le convertir en capital (lire d’urgence Hernando de Soto, « les mystères du capital »).
Et tant qu’à faire autant remettre aussi les HLM en question.
le simple fait qu’il existe des syndicats fait que le contrat entre employé et employeur est biaisé..il y a entente.. ets ce qu’un grève est libérale?
Imaginer un monde sans smic est assez facile mais comprendre l’ensemble des implications sur l’economie qu’entraine l’existence d’un salire minimum décidé par l’etat est bien compliqué.
J’ai plus l’impression que l’étatisme conduit surtout à une inertie de la société qui dans un monde qui bouge est un grave handicap.
L’avantage du libéralsime reste sa capacité d’adaptation tandis que le communisme en est quasiment incapable, tout changement est « inconcevable » dans une vision purement communiste de la société..
S’arreter au smic..pourquoi??? il y a le temps de travail , les congés les conditions de travail…dans un monde libébral tout est négociable à priori…
On imagine aussi la possibilité d’une grande instabilité dans un monde purement libéral !négocier tout pour chaque accord entre employeur et un employé…
Pour ce qui est des réformes ..on est toujours devant un problème c’est de savoir quel est leur effet…
On a beaucoup parlé de thatcher ses jours derniers …on se dit quel foin…regardons alors les économies franaçaise et anglaise qui doivent avoir connu des évolutions forcement différentes tant les polititques furent différentes…bof…
Je me demande quel serait le salaire le plus bas pour le quel des gens accepterait de travailler en france??? C’est combie,n dans les pays sans smic?
ah oui…de fait les bas salaires sont de toutes façon limités par l’existence d’aides sociales…ce qui bisiase encore la negociation qui permet d’tablir le salaire entre employeur et employé!
dans un monde purement libéral , il n’yaurait pas d’aides sociales d’etat…
A vrai dire je ne comprends pas tant que çaque l’on oppose le libéralisme te le collectivisme…
la réalité c’est dans une collectivité ( puisqu’il y a une collectivité!) des règles sont etablies à tort ou a raison par les membres de la collectivité et le libéralisme s’exerce à l’interieur de ces contraintes…
Un monde « purement libéral » me semble simplement inimaginable…
Supprimons le smic pourquoi pas???car nous avons toujours la possibilité de nous mettre d’accord pour le rétablir!!! Il suffit de le décider.
Tu ne comprends pas parce que tu utilise un mot qui a des sens différents : « contrainte ». Une norme morale et une obligation légale sont deux contraintes forts différentes. Toutes les sociétés ont un « prix du travail humain de base », et une société libérale en a un aussi. Le problème avec le SMIC c’est que
1) il est fixé par des gens qui n’ont rien à perdre, et tout à gagner, à le pousser vers le haut
2) c’est une contrainte légale dure et fixe, qui ne s’adapte pas spontanément à l’état économique et social (à la différence d’une norme sociale) ou aux spécificité du travail et des personnes qui l’exercent.
« Un monde « purement libéral » me semble simplement inimaginable… »
Un monde pur est impossible, libéral ou pas. Il n’y aura pas de monde purement libéral, pas plus qu’il n’y a eu de monde chrétien pur.
« la réalité c’est dans une collectivité ( puisqu’il y a une collectivité!) des règles sont établies à tort ou a raison par les membres de la collectivité et le libéralisme s’exerce à l’intérieur de ces contraintes »
Quel gloubi-boulga, un véritable effondrement de la pensée ! Redressons un peu tout ceci !
Vous confondez collectivité et collectivisme. Contrairement à ce que vous semblez croire, le collectivisme n’édicte aucune règle pour un cadre de vie en société, il impose aux hommes des finalités définies par les idéologies. Le collectivisme aboutit non pas à la vie en société mais à la destruction de la société humaine et son remplacement par une fourmilière. Parce qu’elle dilue les individus dans le groupe, parce qu’elle nie que l’homme est à l’image de Dieu pour le ravaler au rang d’animal, la fourmilière collectiviste n’est pas une société humaine mais une institution inhumaine.
A l’opposé de tous les collectivismes (notamment sous la forme social-mercantiliste qui étreint la France actuelle), le libéralisme est caractérisé par l’absence de finalité, donc par l’absence d’idéologie. C’est la seule philosophie politique à même de proposer des règles sociales morales au sein desquelles l’humain, reconnu pour ce qu’il est naturellement, c’est-à-dire libre, autonome et sociable, va s’épanouir. Aucun libéral n’oppose l’individu à la collectivité. Aucun libéral ne nie le fait que nous vivons en société. Bien au contraire, le libéralisme EST le cadre social collectif, le corpus des règles nécessaires et suffisantes à l’intérieur desquelles la liberté, le bien commun de l’humanité, peut effectivement s’exercer.
Toute dérive institutionnelle, tout excès au delà de ce cadre simple et nécessairement limité, au nom d’une idéologie collectiviste, est une attaque contre la liberté, c’est-à-dire un crime contre l’humanité. L’idéologie socialiste, quand bien même elle serait démocratique, est un crime contre l’humanité.
Le SMIC pénalise tout le monde et plus encore les pauvres : une évidence de bon sens qui ne fait pas l’unanimité, même chez les lecteurs de contrepoints, où allons-nous ?
Il y avait un article sur Contrepoints qui comparait la situation au Canada entre le Québec (SMIC à 10 $ 25, nombreux travailleurs au SMIC, fort taux de chomage) et l’Alberta (SMIC à 9 $ 75, peu de travailleurs au SMIC, faible chomage et des emplois de base notamment caissiers-caissières à 13 $ librement et libéralement).
Lol, je n’ai pas lu l’article mais ca te donne le droit d’avoir le point trouduc du jour. L’Alberta est gavé d’argent de part le petrolequ’elle extrait, des lors les salariés vont vers le pétrole, et les magasins sont obligés de payer d’autant plus cher leur caissier. Le petrole serait au Québec, le promeneuse serait le même.
Nan nan vraiment le nivellement par le haut ce n’est pas serieux.
» et la p’tite du 6ième, le hasch, elle aime «
dans un récent tract CGT on trouve une comparaison entre le SMIC et le premier échelon de chaque catégorie C/B/A de la fonction publique :
1983 : 115%, 133%, 175%
2013 : 100%, 102%, 113%
C’est rigolo de voir que la CGT dénonce les effets mécanique et inévitable d’une hausse du SMIC plus forte que celle des autres salaires
» Le collectivisme aboutit non pas à la vie en société mais à la destruction de la société humaine et son remplacement par une fourmilière »
A propos de « fourmillière collectiviste et de destruction humaine », on remarquera que 17 jours après un drame ayant fait plus de 1000 morts, il n’y a toujours aucun article sur Contrepoints concernant les conditions de travail esclavagistes dans l’industrie textile « low-cost » au Bangla-Desh où la responsabilité de tous les capitalistes occidentaux est engagée.
A Contrepoints on considérera cela comme un simple faits-divers regrettable,(the show must go on) , alors que ce sont tous les effets néfastes du consumérisme occidental et de la mondialisation qui nous pètent à la gueule avec cette affaire.
Mais il vaut mieux fermer les yeux et s’indigner avec…..Dailymotion .
Les salauds (au sens Sartrien) font un retour en force.
Si si, les plus extremes vont vous dire que c’est parce qu’il y a trop de reglementation et donc que tous les investissements potentiel sont allés dans la paperasserie etc.
Le problème trabuc, et je ne sais pas si vous etes affilié à un partis ou non, c’est que comme tout site regroupant des afficionados d’un courant/mouvement/pensée, l’extremisme reigne en maitre et la subtilité ou l’analyse fine en est oublié. Et cela sur tout courant.
Bref il faut venir ici pour aiguiser son exprit critique et certainement pas pour venir y faire une discution constructive, hormis avec de rare personne.
http://www.lecture-ecriture.com/1049-La-Naus%E9e-Jean-Paul-Sartre
Oh que c’est drôle. D’une il y à un article, mais vous n’avez visiblement pas bien cherché.
Et de deux : non la responsabilité engagé n’est que celle de celui qui était sensé s’occuper de la bâtisse.
Au temps pour moi , il y avait un « article » au demeurant fort discret
Dont on doit retenir cette disculpation bien-pensante.
« L’industrie textile a été une source d’amélioration de leurs conditions de vie »
Tout à fait dans la lignée de ceux qui disaient il y a quelques décennies aussi que l’URSS de Staline présentait , quoi qu’en pensent ses détracteurs, un bilan globalement positif.
La bien-pensance c’est surtout d’accuser une abstraction.
Avec votre raisonnement lorsqu’il y aurait un meurtre on inculperait les amis, la famille, les amis de la famille du meurtrier.
« Dont on doit retenir cette disculpation bien-pensante.
« L’industrie textile a été une source d’amélioration de leurs conditions de vie »
Tout à fait dans la lignée de ceux qui disaient il y a quelques décennies aussi que l’URSS de Staline présentait , quoi qu’en pensent ses détracteurs, un bilan globalement positif. »
Et donc on doit en déduire quoi, qu’il faut abolir toutes les industries dans le monde parce qu’un bâtiment s’est écroulé ? Quand un accident de voiture se produit vous en déduisez quoi, qu’il faut supprimer l’automobile ?