Impression 3D : on peut produire un pistolet chez soi désormais

Avec l’Impression 3D, on peut désormais produire son arme chez soi. Qu’en penser ?

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Impression 3D : on peut produire un pistolet chez soi désormais

Publié le 13 mai 2013
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« Être armé, c’est être libre. » Telle est la devise des Armureries d’Isher dans un vieux roman de science-fiction d’A.E. Van Vogt.

Par Stéphane Montabert, depuis la Suisse.

« Être armé, c’est être libre. »

Telle est la devise des Armureries d’Isher dans un vieux roman de science-fiction d’A.E. Van Vogt, et dans sa suite au titre encore plus explicite, les Fabricants d’Armes. Elle m’est immédiatement revenue à l’esprit en découvrant une révolution entamée aux États-Unis: la possibilité de créer une arme à l’aide d’une imprimante 3D, comme vient de le faire un Texan, Cody Wilson. Selon un article  de la Tribune :

Créer dans son salon un pistolet en plastique capable de tirer de vraies balles? C’est le tour de force réussi par l’association Defense Distributed, qui milite pour la fabrication d’armes en utilisant la technologie de l’impression 3D. Fière de sa réussite, elle publie en anglais et en chinois les plans de fabrication de son arme.

Dix-sept pièces en plastique sont nécessaires à l’assemblage du Liberator, un pistolet à un coup de calibre .380. Rajoutez un tout petit percuteur en métal et le tour est joué.

Defense Distributed vient subitement de donner à des milliards d’êtres humains la possibilité de se défendre.

Bien entendu, la technologie n’en est qu’à ses balbutiements. Le « Liberator », l’arme créée par impression de résine, est de mauvaise qualité. Selon le magazine Forbes un exemplaire aurait explosé dès le second tir. De même, on ne peut pas dire non plus que les imprimantes 3D soient monnaie courante. Il n’empêche. En permettant théoriquement à n’importe qui de fabriquer sa propre arme, chez lui, simplement avec un matériel d’impression 3D à un peu plus de 2000 dollars et des plans récupérés sur Internet, le débat sur le contrôle des armes et sur la sécurité en général se retrouve bouleversé.

Évidemment, le rejet est la première réaction suscitée. Pas besoin de chercher bien loin pour en trouver des exemples puisqu’ils sont cités dans le même article:

[Les] défenseurs d’une réglementation plus stricte sur les armes sont inquiets. «Cela me retourne l’estomac», s’est indigné le sénateur démocrate de New York Charles Schumer.

«Maintenant, n’importe qui, un terroriste, un malade mental, un conjoint violent peut ouvrir une fabrique d’armes dans son garage. Il faut que cela cesse», a-t-il dit.

Le représentant Steve Israel, également de New York, a proposé un projet de loi interdisant la fabrication maison des armes en plastique. «Les contrôles de sécurité, les réglementations ne serviront à rien si les criminels peuvent imprimer leurs armes en plastique à la maison», a-t-il souligné.

Dommage pour M. Charles Schumer et son estomac tout retourné, mais cela ne va pas cesser – à dire vrai, cela vient à peine de commencer. Pourra-t-on empêcher l’émergence de telles armes ? Difficile, à moins d’interdire les imprimantes 3D, les armes, les modèles 3D permettant aux premières d’imprimer les secondes, et Internet lui-même. Il y aura probablement des gouvernements et des politiciens pour essayer. À dire vrai, ils essaient déjà. Peuvent-ils réussir ?

Qu’on s’en réjouisse ou qu’on s’en effraie, la réalité s’impose toujours – les cris d’orfraie n’y changent rien. Les partisans du contrôle des armes peuvent s’indigner autant qu’ils veulent, ils livrent un combat d’arrière-garde. La donne a changé.

Comme le fait remarquer un internaute, il est probablement plus facile aujourd’hui pour un individu de se procurer une Kalachnikov avec des « relations » dans la banlieue lyonnaise que de s’imprimer une arme en résine. C’est peut-être même moins cher. Mais ces deux types d’armes ne s’adressent pas au même public.

Malgré la relative complexité à la créer et sa piètre qualité une arme imprimée pose un problème avant tout par sa potentialité. La pétoire jetable peut jaillir de nulle part. Il est possible de la créer au besoin, si l’insécurité devient trop pressante dans le voisinage, par exemple, ou si le gouvernement prend des virages par trop menaçants envers les libertés individuelles. Même si la possession d’une arme imprimée est punie sévèrement, et elle le sera, quelle importance? Un individu pourra s’en débarrasser avant la perquisition de son domicile pour s’en recréer une autre sitôt les limiers repartis. Enfin, l’impression à la demande réduira d’autant les risques d’accidents domestiques comparé aux armes actuelles et à la sécurité de leur stockage.

Les espoirs placés par les autorités dans des solutions bureaucratiques à base de numéros de série et de registres n’ont plus aucun sens. Le débat sur la traçabilité est mort au moment où la première arme est sortie d’une imprimante 3D.

Quid des terroristes, assassins et autres membres des forces du mal? Ceux-ci ont un intérêt tout particulier à produire des armes en résine face aux mesures de sécurité actuelles :

Pour être en conformité avec la loi américaine et rendre l’arme détectable dans les portiques de sécurité, ses inventeurs ont en outre rajouté une autre pièce de métal de trois centimètres.

Sans ladite pièce de métal, on obtient une arme indétectable par les portiques de sécurité installés. Autrement dit: les portiques des aéroports peuvent être démantelés. Ils sont périmés. Ils appartiennent au folklore. On peut monter un parc d’attraction à thème « regardez la gymnastique qu’il fallait faire pour rentrer dans un avion en 2013 ».

Il faudra probablement mettre un terme à l’absurdité du contrôle systématique pour procéder à davantage de profilage des passagers, comme le font déjà les Israéliens. La présence éventuelle de policiers en civil (de vraies armes de qualité, en métal, maniées par un tireur entraîné) à bord des avions fera réfléchir à deux fois des terroristes potentiels munis de pétoires en résine. En termes de sécurité, ces deux mesures semblent plus prometteuses que le scan de tous les passagers, maintenu au nom du politiquement correct.

Les cabines des avions vont-elles se transformer en champs de tir pour autant ? Rien n’est moins sûr. Bien que le paradigme de la sécurité aérienne quelque peu chamboulé, il est improbable qu’une arme jetable parvienne à défoncer une simple porte verrouillant le cockpit, ni ne suffise à provoquer un carnage parmi les passagers.

Le fait est que, résine ou pas, les armes à feu ne sont plus une menace à bord depuis un certain temps déjà. Si dans le vol Paris-Miami Richard Reid avait eu un browning entre les mains plutôt que des chaussures à semelles explosives aux pieds, il ne serait pas parvenu à grand-chose de plus. Mais les terroristes islamistes (pour ne pas les nommer) cherchant le meurtre de masse ne visent plus le transport aérien. Pourquoi s’ennuyer à franchir points de contrôle et détecteurs de métaux quand il suffit de lâcher des sacs à dos bourrés d’explosifs dans un train pour provoquer un carnage comme à Madrid ? Dans les métros et les bus comme à Londres ? Ou dans la simple foule de l’arrivée d’un marathon comme à Boston ?

L’émergence des armes en résine ouvre un faisceau de nouvelles possibilités et de nouvelles menaces, pour les terroristes, les bandits, les forces de l’ordre et les humbles citoyens. Tous n’ont pas la même chose à y gagner.

Bien que cela n’ait pas grand sens de porter un jugement sur un processus qui se déroulera de toutes façons, j’estime pour ma part que l’émergence d’armes individuelles et à la demande est une très bonne chose. L’individu redevient le maître de sa destinée. Les armes en résine des honnêtes citoyens auront beau rester longtemps inférieures aux armes que portent déjà aujourd’hui les malfrats en tout genre, des brigands aux agents des gouvernements totalitaires, elles les feront certainement réfléchir. Le troupeau de moutons qui leur fait face est plus dangereux qu’avant.

La publication en chinois des plans de l’arme par Defense Distributed n’est pas un hasard.


Sur le web

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  • Quid de l’approvisionnement en munitions (en France) ?

  • « La présence éventuelle de policiers en civil (de vraies armes de qualité, en métal, maniées par un tireur entraîné) à bord des avions fera réfléchir à deux fois des terroristes potentiels munis de pétoires en résine. »

    => C’est bien pour cette raison que les portiques de sécurité ne sont pas près de disparaitre. Et pour que les armes en plastiques soient indétectables il faudrait qu’elles tirent des balles en plastique, ce qui personnellement ne me fait pas très peur.

    « Malgré la relative complexité à la créer et sa piètre qualité une arme imprimée pose un problème avant tout par sa potentialité. La pétoire jetable peut jaillir de nulle part. Il est possible de la créer au besoin, si l’insécurité devient trop pressante dans le voisinage, par exemple, ou si le gouvernement prend des virages par trop menaçants envers les libertés individuelles. »

    Pistolet en plastique contre les kalachnikovs des voyous ou pour se rebeller contre les forces de l’ordre ? Je ne donne pas très cher de la peau de celui qui voudra défendre sa sécurité ou sa liberté avec ça. En revanche c’est l’arme du crime parfaite : vite produite, vite détruite, intraçable et indétectable, ce sont plutôt les innocents qui ont du souci à se faire.

    Quitte à ne pas pouvoir interdire ce genre de jouets dangereux, autant permettre aux gens qui le souhaitent de se doter réels moyens d’autodéfense, et concentrer la lutte contre les armes de guerre qui pullulent dans certains quartiers.

    • Les portiques de sécurité ne sont pas près de disparaître parce que, bien qu’inutiles, ils participent du sentiment donnant l’illusion aux passagers que la sécurité règne.

      Il existe aujourd’hui des moyens de faire exploser des avions en vol en utilisant les restrictions en vigueur aux portiques, notamment en matière de quantité de liquide explosif transportable par une personne (….qu’il suffit de mettre en commun avec des complices)

      Mais nul doute que dans pas très longtemps on fera aussi des balles, des douilles en résine, ou quelque chose de complètement différent. Ne manquera que la poudre.

      « Pistolet en plastique contre les kalachnikovs des voyous ou pour se rebeller contre les forces de l’ordre ? »

      Vous êtes naïf. Si 10% de la population avait un pistolet en plastique chez elle, cela changerait instantanément le comportement des forces de l’ordre dans le contact avec le citoyen, et celui des cambrioleurs aussi. On ne réagit pas de la même façon face à un individu qu’on devine armé.

      « En revanche c’est l’arme du crime parfait : vite produite, vite détruite, intraçable et indétectable, ce sont plutôt les innocents qui ont du souci à se faire. »

      Au vu de la quantités de crimes non élucidés avec nos armes « interdites » et « traçables » actuelles, ce n’est pas l’émergence de pétoires en résine qui va révolutionner le monde des tueurs à gages…

      « Quitte à ne pas pouvoir interdire ce genre de jouets dangereux, autant permettre aux gens qui le souhaitent de se doter réels moyens d’autodéfense, et concentrer la lutte contre les armes de guerre qui pullulent dans certains quartiers. »

      L’Etat est impuissant à faire respecter sa loi sur son propre territoire. Une faillite de plus à porter à son compte. Votre déclaration tient du voeu pieux.

      • « Si 10% de la population avait un pistolet en plastique chez elle, cela changerait instantanément le comportement des forces de l’ordre dans le contact avec le citoyen »

        Probablement pas pour le mieux, la police disposera de toute manière du monopole de la violence légale, et accessoirement de vraies armes en métal qui n’explosent pas au deuxième coup de feu.

        « ce n’est pas l’émergence de pétoires en résine qui va révolutionner le monde des tueurs à gages… »

        Entièrement d’accord, et à mon avis elle ne va pas révolutionner grand chose.

         » Votre déclaration tient du voeu pieux. »

        Je me contente de réagir à cet article, qui nous annonce avec beaucoup d’optimisme la fin des portiques de sécurité, et le début d’une nouvelle ère où l’honnête citoyen, capable de se défendre seul, et donc libéré de l’oppression de l’état pourra clamer fièrement « don’t tread on me », son pistolet à billes à la main. L’émergence de ce type d’armes donne certes un argument supplémentaire à ceux qui veulent autoriser les armes à feu (pourquoi les interdire puisqu’elles sont de toute manière accessibles à tous dans les faits), mais elle ne change rien au monopole de la violence légale détenu par l’état, et elle ne constitue pas une évolution technique plus significative que l’invention du lance-pierre. Je peux me tromper mais à mon avis on est bien loin de la révolution annoncée.

      • « Si 10% de la population avait un pistolet en plastique chez elle, cela changerait instantanément le comportement des forces de l’ordre dans le contact avec le citoyen, et celui des cambrioleurs aussi. »

        Ca tombe bien car il y a 30 armes pour 100 habitants de la population française (c’est bien d’elle que vous parlez ?). Cela chagne bien les choses !!

        De plus si l’on parle d’une possession comme aux US, cela rend un simple controle d’exes de vitesse un grands moment avec main en l’air et attention à ne pas aller chercher quelque chose dans la voiture au risque d’etre abattu par la police… Est-ce vraiment là où on veuille aller … ???

  • « un conjoint violent peut ouvrir une fabrique d’armes dans son garage. »
    —————————-
    Ca c’est vraiment un argument débile typique des anti.
    Une arme à feu, c’est le moyen le plus sûr d’égaliser les forces, donc un conjoint violent qui a des armes chez lui et a fortiori une fabrique d’arme, c’est un conjoint mort ou mis hors d’état de nuire.

  • « Être armé c’est être libre », je dois dire que j’ai commencé à le croire quand j’ai réalisé à quel point ce principe est ancré dans les deux pays formés « par le bas « , par le peuple: La Suisse et les Etats-Unis.

    Yvan Blot raconte que dans les Landsgemeinde, on vient avec l’arme traditionnelle (une dague, je crois) au côté, qu’on pose devant soi pour prendre la parole, et qu’on range dans on fourreau quand on a fini.

    Bref, l’idée qu’il faut être armé pour être libre vient de loin, et ne peut pas être complètement fausse.

  • Drôle de gadget, tout juste bon pour se blesser soi-même.

    C’est tout juste bon pour se confectionner un sex-toy histoire de limiter l’immigration qui dérange tant.

  • Juste une remarque : dans « Les armurier d’Isher » et « Les fabriquants d’armes », de Van Vogt, les armes vendues ne peuvent être utilisée QUE pour se défendre. Elles ne fonctionnent pas si l’intention est l’agression.
    Ce qui change quelque peu la donne (et la faisabilité). D’autant que le roman se déroule dans une société gravement totalitaire…
    Relisez-les : ils n’ont pas pris une ride !

  • Les israéliens font du profiling, comment va-t-on faire nous en France une fois qu’on aura retiré le mot « race » du dictionnaire, ainsi que les mots noirs, arabes, indiens ou blanc on peut être sûr qu’on va continuer d’emmerder des petites vieilles avec leur bouteille d’eau encore longtemps, au cas où ce soit une terroriste.

  • Curieux que personne ne semble remarquer que la combustion dans la chambre après percussion d’une munition de moyen calibre comme le .380 est normalement capable a) de faire fondre le plastique b) de faire exploser le « device ». Dans les vrais pistolets dits « en plastique » comme les Glocks, la chambre et le canon sont toujours en métal (en acier forgé de haute qualité avec stries en hélice de façon à imprimer une forte rotation à la balle sans quoi on n’a aucune précision). Seules la crosse et une partie de la structure sont en résine.
    Bref, je préfère le lance-pîerres à un engin aussi dangereux pour le tireur!

    • La combustion ici ne se produit pas dans la chambre du pistolet mais dans la douille, gros benêt ! Le plastique n’a pas le temps fondre lors de la première balle, c’est lors de la deuxième balle que qu’il y a un risque (c’est écrit dans l’article, sais-tu lire ?). Et le tireur ne risque pas grand chose en cas de fissure (et non « d’explosion ») de la chambre, à part une balle qui fait juste quelques mètres, c’est pas comme si c’était un mousquet qu’on bourre de poudre noire.

      Le pistolet n’a de toute façon pas été conçu pour tirer plusieurs balles (pas de chargeur) ni de faire de la précision mais de tenir en joue une menace.
      Si j’ai un tel pistolet, tu viens me cambrioler avec ton lance-pierre, c’est quand tu veux.

      • D’autant que si on peut le faire en plastique, on peut aussi le faire en céramique…

        Et une balle en plastique, par exemple de carabine, propulsée à 800 km/h, j’aimerais pas me la prendre.

        Autre chose me gêne dans certains commentaires. Vous tournez en dérision ce qui n’est qu’un prototype. Laissez les imprimantes 3D se développer encore un peu et vous aurez des armes valant largement des kalash de banlieue.

        Beaucoup de gens on dût rire quand ils ont vu les premiers mousquets, ce qui à suivit leur à donné tord.

        Comme l’article le souligne, cette nouvelle est intérressante par sa potentialité. Une telle technologie donne potentiellement à chacun la capacité de produire une arme chez lui sans que quiquonque puisse y faire quoique ce soit. Pour le moment ces armes font peut-être rire (encore que, ceux qui imagine des pistolets à bille n’ont vraissemblablement rien compris aux armes à feu…) mais ça ne durera probablement pas.

        • Comme la balle ne s’imprime pas, ça laisse une grosse lacune dans ce raisonnement.

          On ne peut pas non plus remplacer entièrement les pièces métalliques par du plastic faiblement résistant à la chaleur.

          Bref un bête fer chauffant à plastic à 20€ fera aussi bien le job qu’une imprimante fort cher, même si le design n’est pas respecté.

          En fait le problème porte essentiellement sur le but recherché. Est-ce pour le montrer ou pour l’utiliser ?

          • Les balles et la poudre se fabrique relativement facilement et même encore ce n’est pas la seule manière de propulser une balle, loin de là.

          • « On ne peut pas non plus remplacer entièrement les pièces métalliques par du plastic faiblement résistant à la chaleur. »

            1/ Si, ça dépends des plastiques
            2/N’ai-je pas parlé de céramique?

        • moi: « Une telle technologie donne potentiellement à chacun la capacité de produire une arme chez lui sans que quiquonque puisse y faire quoique ce soit. »

          C’est le cas depuis longtemps, un bon tube en acier, une lime et tu fais mieux que l’imprimante pour bien moins cher.

  • « si l’insécurité devient trop pressante dans le voisinage, par exemple, ou si le gouvernement prend des virages par trop menaçants envers les libertés individuelles » : les deux vont toujours ensemble, ainsi que l’histoire nous l’apprend.

    L’insécurité, jusqu’à la guerre civile, est l’arme de domination massive des Etats et leurs gouvernements qui veulent assujettir les peuples.

  • J’avoue que je n ‘ai pas lu cet article. Il est probablement très bon, et défend peut-être même un point de vue proche du mien.
    Mais le simple fait de voir que cette technologie formidable ne trouve d’échos en France que pour sa capacité à produire des armes me sidère et me navre.

    • simple citoyen: « Mais le simple fait de voir que cette technologie formidable ne trouve d’échos en France que pour sa capacité à produire des armes me sidère et me navre. »

      Publicité virale, pour pas un rond tout le monde parle des imprimantes 3D.

  • Enfin! Un article qui lève le voile de la peur de la liberté! Il ne faudrait surtout pas que notre compagnon de cellule ouvre la porte! Les barreaux sont bien trop sécurisants!

    Les criminels (mafia et gouvernement) n’auront plus le contrôle sur les armes. Le peuple doit anéantir leur pouvoir!

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