Arendt versus Eichmann : la banalité du mal

La sortie du film Hannah Arendt est l’occasion de rappeler le contexte dans lequel émergea le concept de « banalité du mal ».
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Arendt versus Eichmann : la banalité du mal

Publié le 29 mai 2013
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La sortie du film Hannah Arendt est l’occasion de rappeler le contexte dans lequel émergea le concept de « banalité du mal ».

Par Damien Theillier.

La sortie du film Hannah Arendt sur les écrans français est l’occasion de rappeler le contexte dans lequel émergea le concept aujourd’hui célèbre de « banalité du mal ».

En effet, tout le film tourne autour du procès d’Adolf Eichmann, auquel Arendt a assisté en tant que journaliste et qui lui inspira un livre sur ce thème. Eichmann fut un fonctionnaire nazi chargé du transport des Juifs lors de la déportation. Il fut enlevé par les services secrets israéliens, le Mossad, en 1960 en Argentine, où il se cachait. Il fut jugé à Jérusalem, condamné à mort en décembre 1961, et pendu le 31 mai 1962.

Obéir aux ordres

Eichmann était-il un barbare nazi se cachant derrière un personnage de bureaucrate ? Ou bien au contraire « bureaucrate qui, parce qu’il était bureaucrate, avait atteint ce niveau d’efficacité dans la barbarie » ? Hannah Arendt choisira la seconde hypothèse.

La défense d’Eichmann a d’abord surpris tout le monde. Il plaida « Non coupable dans le sens entendu par l’accusation. » Or, l’accusation supposait que ses mobiles avaient été ignobles et qu’il avait parfaitement conscience de la nature criminelle de ses actes. Mais Eichmann argumenta qu’il ne faisait qu’obéir aux ordres, c’est-à-dire à son devoir, et qu’en aucun cas il n’avait eu de ressentiment personnel contre les Juifs. Du début à la fin du procès, il tint ce même discours simple : « je ne faisais qu’obéir aux ordres et à mon devoir de soldat ».

Arendt, qui couvrait le procès pour le New Yorker, a ainsi publié en 1963 un livre, intitulé Eichmann à Jérusalem, et sous-titré Rapport sur la banalité du mal. Tout au long de son ouvrage, elle dresse le portrait d’un homme ordinaire, employé modèle, bureaucrate méticuleux, caractérisé par l’absence de pensée (de réflexion sur les fins) et par l’usage constant d’un langage technique et juridique.

Eichmann, lors de son procès déclara : « Je considère ce meurtre, l’extermination des Juifs, comme l’un des crimes majeurs de l’Humanité […] mais à mon grand regret, étant lié par mon serment de loyauté, je devais dans mon secteur m’occuper de la question de l’organisation des transports. Je n’ai pas été relevé de ce serment […] Je ne me sens donc pas responsable en mon for intérieur. […] J’étais adapté à ce travail de bureau dans le service, j’ai fait mon devoir, conformément aux ordres. Et on ne m’a jamais reproché d’avoir manqué à mon devoir. »

Selon Arendt, Eichmann n’était pas un psychopathe mais un homme simple, pris dans un engrenage.

Elle écrit :

Il eût été réconfortant de croire qu’Eichmann était un monstre (mais s’il en était un, alors l’accusation d’Israël contre lui s’effondrait, ou, du moins, perdait tout intérêt ; car on ne saurait faire venir des correspondants de presse de tous les coins du globe à seule fin d’exhiber une sorte de Barbe-Bleue derrière les barreaux). L’ennui avec Eichmann, c’est précisément qu’il y en avait beaucoup qui lui ressemblaient et qui n’étaient ni pervers ni sadiques, qui étaient, et sont encore, effroyablement normaux. Du point de vue de nos institutions et de notre éthique, cette normalité est beaucoup plus terrifiante que toutes les atrocités réunies, car elle suppose (les accusés et leurs avocats le répétèrent, à Nuremberg, mille fois) que ce nouveau type de criminel, tout hostis humani generis qu’il soit, commet des crimes dans des circonstances telles qu’il lui est impossible de savoir ou de sentir qu’il a fait le mal.

Autrement dit, il n’y a ni sadiques ni coupables, ni complots. Il y a seulement la médiocrité et le laisser-aller de tous, qui finissent par produire des effets monstrueux à grande échelle. Eichmann n’était pas stupide, ses capacités intellectuelles étaient connues de tous. De quoi Eichmann était-il coupable ? Sa faute, c’est d’avoir renoncé à penser, dit Arendt. Il a envisagé son travail uniquement comme un problème technique, sans réflexion.

Le crime administratif ou légal

Dans un documentaire consacré au procès Eichmann, Un spécialiste, d’Eyal Sivan et Rony Brauman sorti en salles en 1999, on trouve un éclairage intéressant sur la notion de crime administratif qualifié de « vrai crime moderne ».

Rony Brauman précise :

Il y a toujours eu des génocides dans l’histoire de l’humanité, mais le crime administratif apparaît avec les États modernes, centralisés, fondés sur une répartition des tâches poussée à l’extrême. Ce ne sont que ces deux conditions qui permettent un tel crime. Dans ce sens, il est unique, comme le sont d’autres crimes uniques, par exemple celui des Khmers rouges ou le génocide du Rwanda. Chaque crime est unique, mais ils ont tous quelque chose en commun : un appareil étatique bien développé et la délégation de la responsabilité individuelle à l’autorité supérieure. Ceci est quelque chose d’essentiellement moderne.

Il faut aussi rappeler les expériences du psychologue américain Stanley Milgram (rendues célèbres par cet autre film I comme Icare d’Henri Verneuil) sur la soumission à l’autorité.

Lors de ce protocole expérimental, environ 65 % des volontaires n’ont pas hésité à obéir aux ordres qu’on leur donnait, allant jusqu’à envoyer des décharges potentiellement mortelles à une personne sans défense (en fait un acteur complice de Milgram). Un tiers seulement des sujets ont réagi en refusant l’ordre.

L’expérience de Milgram démontre ici la vérité de l’hypothèse d’Arendt. En effet, ce n’est pas la propension à la violence qui peut être ici le facteur explicatif pertinent, mais une tendance à la docilité, à la servilité, à l’obéissance aveugle aux ordres.

Et c’est justement là que réside l’explication des actes d’Eichmann. Les caractéristiques de notre civilisation de masse (bureaucratie, toute-puissance de l’État, individu ravalé au rang de moyen) contribuent en effet à annihiler la conscience de l’Homme comme principe de réflexion sur la distinction entre le bien et le mal.

En conclusion, il faut reconnaitre qu’existent des situations dans lesquelles on commet des crimes en obéissant à la loi. C’est pourquoi il faut se préparer à les reconnaitre et à s’y opposer, y compris par la désobéissance.


Publié initialement par 24hGold.

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  • « mais une tendance à la docilité, à la servilité, à l’obéissance aveugle aux ordres. »
    OK mais c’est le terme du processus, le départ c’est la propagande, le conditionnement des cerveaux, là on peut encore faire valoir nos droits contre l’oppression mais c’est pas gagné.

  • C’est pour cette raison que je refuse d’accorder l’excuse du « ils font que leur métier » aux agents de police qui coffrent des gens pour des délits qui n’en sont pas (genre porter une bourka ou fumer un joint). Ces gens sont des bourreaux, des soudars comme les controleurs fiscaux et les douaniers. Ils ne font pas QUE leur travail. Ils font du mal aux autres alors ces autres n’en ont fait a personne et ce dans le seul but de collecter du fric. Ces fonctionnaires font peut etre « juste leur métier » mais avant de le faire ils savaient qu’ils allaient le faire aux dépens des autres. Ils ont appliqué le mal en connaissance de cause en se cachant derrière un mendat républicain. C’est immonde a quel point la démocratie sert avant tout de mot d’excuse au barbarisme.

  • Une compil assez complète sur Hannah Arendt ici :
    http://uplib.fr/wiki/Arendt
    (à compléter si vous avez des infos, textes en ligne etc)

  • « il faut reconnaitre qu’il y a des situations dans lesquelles on commet des crimes en obéissant à la loi. C’est pourquoi il faut se préparer à les reconnaitre et à s’y opposer, y compris par la désobéissance. »
    ==> « il faut que »: facile à dire…

  • « la discipline n’exonère jamais de la responsabilité » (Etienne Schlumberger).

  • Oui , l’explication d’Hannah Ahrendt tient parfaitement la route , via la banalité sur ordre administratif du mal , la conclusion étant prosaiquement la  » malheur aux vaincus  » du gaulois Bernnus aux Romains . En effet , si les Nazis avaiet gagné cette guerre , Eichmann aurait continué sa carrière administrative …A t’on jamais jugé l’équipage du bombardier Us qui a largué une bombe atomique sur Horoshima ( plus de 150000 morts ) , celui qui a donné l’ordre de bombarder Dresde ( ville ouverte ) avec 200000 morts , surtout des réfugiés , des commandants de camps de concentration soviétiques ou chinois ont ils été jugés ?

    •  » malheur aux vaincus  »

      Nuremberg, comme l’ont accusé ces adversaires, a bien été une justice de vainqueurs. Elle ne signifie pas que les vainqueurs n’aient pas rendu la justice.

  • « Explication » pour se rassurer et éviter de contempler le mal. Si c’était juste l’obéissance docile des fonctionnaires, il y aurait sans cesse des génocides. Par exemple, il y aurait un génocide en cours en France aujourd’hui. On voit très bien pourquoi cette « explication » est devenue l’explication officielle et communément admise, on voit aussi très bien qu’elle est massivement insuffisante.

    • Précisément, ce n’est qu’une explication circonstancielle de la forme, qui contourne soigneusement le fond du problème: cette volonté de déposséder autrui (de ses biens, de sa vie, de son humanité…), qu’elle soit répercutée de haut en bas d’un appareil d’organisation des actions humaines ou pas. De celui qui donne l’ordre criminel à celui qui l’exécute, il y a nécessairement une part d’admiration complice et de faculté à, au minimum, mimer cette volonté de nuire. Chaque individu a cette capacité à produire ou accepter cette idée maléfique. Ceux qui y succombent, voire se complaisent dans cet état d’esprit, font le mal.

      • La volonté de posséder autrui est nécessaire, et j’ajouterai que la volonté de contrôler les actions des autres, sous couvert de vouloir leur bien et le bien commun est aussi nécessaire.

        Mais comme le dit Nick, c’est pas suffisant, il manque quelque chose. Parce que cette obéissance aveugle, cette volonté de posséder autrui et de contrôler son prochain sont déjà très présents en France par exemple. Or on n’en est pas (encore) au génocide.

        • Je ne comprend pas cette objection. L’absence de génocide en France est sensé prouver quoi ? Qui a dit que tout mal débouchait forcément sur un génocide ? Il existe quand même des méchancetés plus modestes que l’extermination complète d’un groupe de gens, non ?

          • Cette explication est donc de toute évidence insuffisante. On a un élément de « cause » qui pris individuellement ne provoque tout simplement pas ce type de tragédie, et est donc non-explicatif.

          • Bien sur que c’est insuffisant. Qui a dit le contraire ? Il n’y a pas que des Eichmann dans la Shoah ; il y a une strate intermédiaire de gens qui prennent la décision de la « solution finale » en toute connaissance de cause. Il y a les volontaires de la « Shoah par balle » (comme plus récemment au Rwanda les exterminateurs à la machette). Il y a les profiteurs qui poussent à la roue, sans participer directement.
            Le mal est multiforme et les Eichmann n’en sont qu’une modalité.

            être saoul aussi, « pris individuellement ne provoque tout simplement pas » d’accident de voiture. Donc selon toi, être bourré « est donc non-explicatif » dans un accident de voiture ?

        • Il faut juste que les circonstances s’y prête, dégradation des condition de vie, menace militaire (terrorisme) en fait n’importe quel prétexte suffisamment crédible pour faire basculer suffisamment d’individus potentiellement Tyrannique dans la tyrannie et toujours d’ailleurs pour le « bien commun ». Ce mythe ignoble sur lequel se sont construit les pires tyrannies et qui à servit de justification aux pires atrocités.

          • Et même là ça ne suffit pas, il faut aussi que les gens acceptent encore la représentation déshumanisée des victimes, sous des appellations comme Judesau ou cancrelas, selon les cas. Au total, on voit bien que le docile exécutant bureaucrate routinier est un maillon anecdotique, et en fait non nécessaire, de la chaine.

    • Tu veux dire éviter de contempler le mal fait en toute conscience et adhésion ? Mais ce genre de mal, tout le monde le contemple (et le condamne) avec une grande facilité ; ce qui parfois met mal à l’aise, c’est notre propre attitude à son égard : fascination morbide, inaction pour y mettre fin…
      Ça me parait l’exact inverse : ça ne rassure pas du tout et ça oblige à contempler le mal auquel on participe « à son modeste échelon » ou qu’on laisse se dérouler sans agir, soit parce qu’on en est pas conscient, soit malgré la conscience qu’on a alors qu’on le désapprouve.
      Exemple de ce genre de mal : chaque libéral paie des impôts (ne serait-ce qu’à chaque fois qu’il achète un truc officiellement, avec TVA), et il est bien conscient que ce faisant il participe au mal étatiste. Le choix est alors entre continuer comme ça, ou prendre énormément de risques (passer dans « l’illégalité », changer de pays ce qui ne change fondamentalement rien, résister, etc.) pour un résultat pratique nul sur le mal. En pratique… on se rassure ; par exemple en se disant que le bien qu’on fait compense le mal.

    • Oui , mais il faut lire Hannah Arendt , elle a un discours particulier , dont il faut savoir éliminer certaines scories , par exemple savoir , en début de lecture de ses livres pour qui elle roulait … et , cette précaution prise , nous sommes devant une grande intellectuelle avec un discours clair , argumenté …

    • L’autre élément déclencheur c’est l’idéologie nationale-socialiste bien évidemment, les juifs (et pas seulement eux) y étant clairement désignés comme ennemis du Reich.

  • notez que l’affiche montre une femme qui tient une CIGARETTE.
    Je me pince.
    Ne me dites pas qu’il a une scène où on la voit fumer ? Ce serait tout bonnement incroyable.
    Mais que fait la censure ?

  • Banalité du mal: conséquence de l’efficacité bureaucratique industrielle?
    « Représentez-vous les conséquences de la bureaucratisation et de la rationalisation généralisées dont nous voyons aujourd’hui les prémisses. Dans les entreprises privées de la grande industrie aussi bien que dans toutes les entreprises économiques dotées d’une organisation moderne, la « calculabilité », le calcul rationnel, se retrouve aujourd’hui à tous les niveaux. Il fait de chaque travailleur un rouage de cette machine et le destine de plus en plus à se sentir tel en son for intérieur et à ne plus se poser qu’une seule question, celle de savoir si ce petit rouage peut en devenir un plus grand. (…) La question qui nous préoccupe n’est pas de savoir comment on peut changer quelque chose à cette évolution, car c’est impossible, mais d’en déterminer les conséquences ( Max Weber)

  • J’en connais un autre qui revendique la « normalité »

  • Excellent article, très clair !

  • Attention à ne pas prendre la théorie d’Arendt pour un travail historique. Comme l’ont dit et écrit plusieurs historiens (israéliens, notamment), Arendt n’a rien compris à Eichmann, comme elle n’a pas compris grand chose à Israël dont la justice jugeait Eichmann.

    # 1 – Le concept de banalité du mal n’est pas issu de l’analyse par Arendt du procès Eichmann. Si le terme est postérieur (sous-titre de la réédition de son livre), les idées d’Arendt sur la question sont antérieures au procès. Elle cherche un cas pour les appliquer, pour les démontrer.

    # 2 – Le cas d’Eichmann est mal choisi. On peut tout dire d’Eichmann, sauf qu’il ne serait QU’un criminel de bureau obéissant aux ordres sans se poser de questions, notamment sur le dessein que sert son travail méticuleux. Eichmann sait parfaitement ce qu’il fait. Il ne se contente pas d’obéir aux ordres, car une partie des ordres contribuant au génocide sont initiés dans son bureau. Il connait l’objectif d’élimination de 11 millions de Juifs d’Europes, puisqu’il a assisté à la « conférence de Wannsee et en a rédigé le procès-verbal. Il avait une vue d’ensemble du processus, comme adjoint de Heydrich, puis après sa mort comme responsable des affaires juives. Il savait comment étaient « réglée » la question pour avoir visité des camps. Quant à l’obéissance à l’autorité, s’il y a quelque chose de cela dans le zèle d’Eichmann, il faut la nuancer fortement: il a par exemple poursuivi personnellement l’élimination des Juifs de Hongrie contre l’ordre de Himmler lui-même d’arrêter le génocide et d’en détruire les preuves.

    Le concept de « banalité du mal » est très intéressant et opérant dans un certain nombre de cas, mais il est totalement déconnecté de la réalité d’Eichmann. Ce serait vraiment mal comprendre le personnage et le mécanisme du génocide de prendre le travail d’Arendt comme référence. Le cas d’Eichmann n’illustre pas la manière dont la bureaucratie aboutirait au crime (par inertie ou par nature), mais au contraire comment celle-ci peut être détournée et organisée pour le commettre.

    • Tous ces arguments me semblent superficiels et les attaques infondées comme elles sont précisément réfutées assez brillamment dans cet excellent film de M v Trotta, interprété magistralement par une Barbara Sukova vieillissante certes, mais encore bien tranchante. Arendt révèle le véritable mal à l’intérieur du totalitarisme et réduit l’antisémitisme à son rôle ambigu: un tribalisme primaire… celui la même qui justifie « l’exception culturelle » aujourd’hui, voire même le kibboutz d’hier.
      Arendt établi le rapport entre le nationalisme et l’horreur, sans devoir passer par l’extrémisme que l’on attribue volontiers à Hitler ou Goebbels.
      Des juifs lui font le reproche qu’elle n’a rien compris à Eichmann, certes. Mais c’est leur propre « tribalisme » qui les y pousse : Arendt a replacé dans le contexte du nationalisme, l’instrumentalisation des structures administratives (tribales) juives par les Nazi : une assimilation de fait dont certains juifs ne pouvaient en aucun cas accepter la caractérisation.
      Arendt elle-même était juive allemande, internée en France et s’échappant de la déportation aux USA. Assistant à tout son procès, elle savait donc mieux que quiconque qui était Eichmann, mais si c’est le sujet de ce film, sa sortie aujourd’hui en 2013 n’a probablement rien d’une coïncidence : le risque était bien plus grand encore, qu’en France Hollandiste, on ne comprenne rien à la profondeur d’Arendt…

  • Que dire de Hiroshima ? Une ville peuplée de civils.

    Et plus près de nous, comment qualifier des responsables politiques qui, au nom de la solidarité, mettent plus de 10% de personnes au chômage ? Et en spolient beaucoup plus. Il ne s’agit pas de génocide, bien sur, mais néanmoins d’une grave atteinte aux Droits de l’Homme (Liberté, propriété, sureté).

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