Médias : heureux Grecs libérés de la voix de leur maître

Médias : y a-t-il lieu de se lamenter tel un choeur de tragédie grecque sur la fermeture de la télévision d’Etat grecque.

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Télévision publique Grèce (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Médias : heureux Grecs libérés de la voix de leur maître

Publié le 13 juin 2013
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Médias : y a-t-il lieu de se lamenter, tel un chœur de tragédie antique, sur la fermeture de la télévision d’État grecque ?

Par Nick de Cusa depuis la Belgique.

La presse et les médias retentissent, depuis hier, d’alarme et de lamentations sur l’interruption « brutale » du travail à la télévision publique grecque ERT. On voit, entre autre, passer l’expression « coup d’État ». Que penser de cet événement ?

Faisons une courte pause, et méditons un instant sur la responsabilité des médias et de la presse. Ces organisations sont souvent décrites comme « le quatrième pouvoir ». Dans une société qui fonctionnerait de manière correcte, il faudrait nécessairement disposer de recours contre tout abus de pouvoir. Si ce n’est le cas, alors, les abus sont susceptibles de gonfler, jusqu’au point où les autorités ne pratiquent justement plus que par abus.

Le premier pas pour tout recours est que les abus soient connus. La responsabilité première de la presse et des médias, du moins s’ils sont consciencieux, est de les dénoncer. Entre autre, cela signifie, premièrement, de les traquer chaque jour et sans complaisance, et franchement, de façon teigneuse ; et deuxièmement, de ne pas développer de proximité, d’intimité, et ne parlons même pas d’amitié, avec les gens qui sont au pouvoir ou qui constituent les autorités. La relation naturelle des médias et de la presse avec le pouvoir et les autorités doit donc être fondée sur une méfiance courtoise.

Certes il ne doit pas s’agir de traque à tout crin contre des personnes, ni contre leur vie privée ou leurs proches – tant qu’aucun abus de pouvoir de leur part n’entraine de conséquence sur ces sphères. En revanche, dans l’exercice de leur fonction, les journalistes ne devraient en aucun cas s’adresser aux personnes qui sont au pouvoir avec un sentiment de sympathie, mais bien un souci d’investigation toujours empreint d’une certaine part d’agressivité.

La voix de son maître.

Dès lors, à quel point peut-on considérer comme sain que des journalistes soient employés par le pouvoir et les autorités publiques ? Ils me répondront, et ils ne s’en privent pas, que ceci n’entame en rien leur intégrité. Mais ne soyons pas naïfs. Comment peut-on imaginer être indépendant de la main qui vous nourrit ?

L’existence même de médias d’État est en contradiction pure et simple avec la mission et la responsabilité de la presse d’information, et on ne peut considérer leur suppression que comme une nécessaire libération.

Rappelons à cette occasion que l’indépendance de la presse ne s’arrête pas à la suppression du contrôle direct de l’État. D’autres problèmes, nombreux et très réels, subsistent alors : relations intimes – voire relations de couple – entre journalistes et politiques, groupes industriels vivant de contrat publics et contrôlant des organes de presse majeurs, tels Bouygues, Dassaut ou Lagardère, subventions aux journalistes, et niches fiscales.

Pour des médias et une presse lavés de tout soupçon d’incapacité à satisfaire à leurs responsabilités, tous ces problèmes doivent être éliminés.


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  • Passionnante affaire ! Les Grecs font la démonstration du possible et de la méthode. Ils prouvent que le déficit et la dette de l’Etat ne sont pas subis mais relèvent d’un choix politique conscient, volontaire, visant à assujettir la population. Les Grecs montrent enfin que la vraie démocratie n’est pas compatible avec le socialisme.

    Au lendemain d’une prochaine élection, on se prend à rêver d’une décision du même ordre en France, avec la privatisation-sanction des gouffres financiers France Télévision et Radio France. Par la suite, une TV et une radio nationales pour diffuser la parole publique sont amplement suffisantes.

    Que les partis politiques qui se prétendent d’opposition s’en inspirent ! Les économies de dépenses publiques par dizaines de milliards sont très simples et rapides à mettre en œuvre, là, maintenant, tout de suite, sans barguigner plus longtemps. Pour y parvenir, il suffit de renoncer au socialisme.

  • Dans un véritable coup d’état, c’eût été les médias privés qui auraient été interdits d’antenne. Si l’état grec se prive de sa propre parole, il faut en conclure que celle-ci ne correspondait plus aux messages qu’il entendait passer. Et qu’il fait davantage confiance au privé qu’aux troupes qu’il engraisse.

    À y regarder de plus près, c’est plutôt une belle leçon de démocratie.

  • Mon rêve que cela arrive en France et que l’on balaie ces médias lâches, pleutres, arrogants et parfois incultes , qui ont des salaires de grands créateurs d’entreprise sans que personne s’en émeuve, qui font rentrer leurs enfants, et famille et ceux des copains dans tous les sites publics, ce qui ne laisse pas de place pour les nouveaux et peut être nouveaux talents, du balai !

  • Je ne comprends pas l’argumentation.

    Il faudrait donc supprimer toutes les chaînes en France? BFM, TF1…

    Et pourquoi pas google aussi? depuis que la connivence avec l’état américain via prism a été démontrée?

    Le média indépendant n’existe pas, c’est la pluralité qu’il faut veiller à conserver (public/prive…) et cette action est un crime.

    • « Je ne comprends pas l’argumentation »

      En effet…

    • « Il faudrait donc supprimer toutes les chaînes en France? BFM, TF1… »
      Ce qu’il faut, c’est supprimer tout lien de dépendance financière entre les pouvoirs publics et les organes de presse. Comment voulez-vous garantir la LIBERTÉ de la presse en maintenant les conflits d’intérêt et si celle-ci est aux mains du pouvoir !!!

      « la pluralité qu’il faut veiller à conserver »
      La pluralité, ce n’est pas un machin organisé par l’État. C’est tellement évident que je suis toujours effaré de constater que des gens pensent que la pluralité doit être construite, organisée par ces gens mal intentionnés que sont les politiques !!

      « Le média indépendant n’existe pas »
      Contrepoints existe, donc les médias indépendants existent.

      • Le nouveau dogme de la diabolisation de l’état.

        Il existe également des conflits d’intérêts avec le privé non? En quoi un conflit d’intérêt publique serait il plus dangereux qu’un conflit d’intérêt avec le privé? (fox news par exemple interdit à ces journalistes de débattre sur l’interdiction des armes à feux…)

        Qui est censé garantir cette pluralité si ce n’est une instance publique? De même pour l’économie de marché, qui peut empêcher la constitution de monopole?

        Contrepoints a besoin de publicité, il n’est donc pas indépendant (plus que d’autres car moins important mais techniquement pas indépendant)

        • liberté de la presse garantie par qui? protégée par quelle force? La main invisible?

        • @churchill
          a ma connaissance la télé grecque n’est pas éteinte pour cause de conflits d’intérêts mais pour crouler sous un budget payé par l’impôt avec un surnombre de fonctionnaires digne d’une armée mexicaine en temps de paix.

        • C’est faux. Tu utilises les réseaux internet financé par l’état… ah… Et peu importe, je te dis que financement publique ou privé, c’est le même danger.

          Tu n’as pas répondu: liberté de la presse garantie par qui? protégée par quelle force? La main invisible?

        • « Qui est censé garantir cette pluralité si ce n’est une instance publique? »
          La liberté ne se planifie pas par un organisme centralisateur et bureaucratique. Et c’est d’autant plus vrai pour la liberté de la presse.

        • « la pluralité des opinions est garantie par le respect des libertés fondamentales » … Assurées et défendues par qui?

          « Rien ne justifie que l’État finance un média » C’est ton avis, le mien est que cela permet d’avoir des programmes de meilleures qualités qui ne répondent pas que à la logique financière de l’audience. Cela permet d’avoir un pluralisme dans le financmeent, le pluralisme est le centre de nos démocraties.

          « et encore moins qu’il ait le monopole de la radio ou de la télé. » tu te contredis, 10-12% d’audience c’est un monopole?

        • @churchill
           » En quoi un conflit d’intérêt publique serait il plus dangereux qu’un conflit d’intérêt avec le privé?  »
          Question tordante. Il suffit de quelques seconde de réflexion pour répondre et tu aurais pu le faire toi-même. mais non. Tu ne l’as pas fait.

        • Si je ne cautionne pas les médias privés, je ne achète pas, je ne leur donne rien, ni mon argent, ni mon « temps de cerveau disponible ».

          Si je ne cautionne pas les médias publics, je suis forcé de payer quand même.

        • « liberté de la presse garantie par qui? protégée par quelle force? La main invisible? »

          L’État est en charge de protéger les droits naturels, au premier rang desquels la liberté. Plus il fait « autre chose » (y compris des lois non respectueuses des droits naturels), moins bien il assure cette protection.

        • «Il existe également des conflits d’intérêts avec le privé non? En quoi un conflit d’intérêt publique serait il plus dangereux qu’un conflit d’intérêt avec le privé?»

          Une société privée n’a pas de mission publique, à la différence de l’État qui a un certain devoir de neutralité.

          «Qui est censé garantir cette pluralité si ce n’est une instance publique?»

          Mais la garantie elle est là. Personne n’empêche personne de s’exprimer.

          Ne confondez pas droit d’expression et capacité de s’exprimer. Et fournir la capacité à l’un viole le droit de l’autre. L’État n’a pas un rôle de compensation.

          Faudrait-il sinon créer une chaîne représentant le FN, les raeliens, les conspirationnistes ou autres ?
          De plus, cela se fait avec l’argent du contribuable. Il est hors de question de devoir financer l’expression de gens qui vous considèrent comme leurs ennemis.

          La pluralité, ce n’est pas parader aux frais du contribuable.

          «Contrepoints a besoin de publicité, il n’est donc pas indépendant»

          Mais contrepoints peut changer de sponsor quand il veut, peut les refuser. Il le fait en étant libre et sans l’argent des autres contrairement à un média public.

          Et franchement, vous faites honte à votre pseudo avec vos idées socialisantes…

        • « liberté de la presse garantie par qui? protégée par quelle force? La main invisible? »

          Par définition, un contre-pouvoir émane de la société civile. Pas de l’État.
          C’est une aberration de vouloir que l’État organise des contre-pouvoirs.

          Pour vous, la pluralité, cela signifie propagande d’état d’un socialisme dominateur ? Encore une fois, le socialisme veut rendre certains plus égaux que d’autres.

        • « Churchill »,….
          Waouh, vu les remarques, on en a accroche un bon sur ce blog !

          Vous n’avez rien prevu pour un diner mercredi soir prochain ?

        • L’état est l’ennemie, il faut s’en méfier toujours et partout et faire en sorte qu’il touche le moins de choses possible car il perverti tout. l’état c’est Morgoth, c’est Sauron, rien de bien en peut en sortir.

    • Moi c’est vous que je ne comprends pas.
      Vous pensez vraiment que l’état a besoin d’avoir à son service France2, France3, France4, France5, France O, les chaines régionales de France 3, France Inter, France Culture, France Bleue, France Musique, … ? Ca ne vous interpelle pas?

  • C’est une très bonne chose que l’état grecque se soit débarrassé de son groupe audiovisuel.
    Pourquoi l’état devrait ABSOLUMENT financer une télé ou une radio ? En fait, il n’y a pas d’argument sérieux et pertinent ; la véritable motivation c’est le délire égalitaire et socialiste de certains.

  • A ma connaissance la tv grecque n’a pas été sabordée pour cause de connivence mais pour obésité budgétaire. Elle était peu vue. Pas de quoi verser une seule larme. La tentative des médias bien pensants hexagonaux consiste à proposer que les médias ne sont pas un service comme les autres, que c’est sacré. touches pas à mon poste.

  • L’audiovisuel public rattaché à un ministère de l’information fut pendant longtemps un des signes extérieurs des sociétés manquant de démocratie. Par un formidable retournement de l’histoire, l’abolition de ce privilège octroyé à quelques uns, devient synonyme d’attentat à la liberté… N’oublions pas d’écouter le propos du 1er ministre grec, qui n’est pas Joseph Staline il me semble : cette décision est motivée par la gabegie et l’opacité régnant dans cette institution. De ce point de vue la également, la suppression de l’audiovisuel public en France est souhaitable.

    • Ben oui comme ça on nous servira du secret story, du ncis miami et du lagaf tous les soirs. De le soupe débilisante qui coule et convient au plus grand nombre. Merci les chaînes privées…

      Moi je me régale sur ARTE, chaîne financée par le publique.

      • @ Churchill

        « Moi je me régale sur ARTE », à savoir la chaîne la plus chiante et intellectuéleuse du monde.

      • J’aime Arte également, le tournoi des 6 nations et Finkielkraut le samedi matin sur France Culture. Mais il faut parfois faire des efforts et des sacrifices(tears, sweat & blood) pour défendre la liberté et la justice. L’audiovisuel public est injuste et liberticide.

        • pourquoi injuste? pourquoi liberticide? c’est absurde. La pluralité assure la liberté. financement publique vs financement privé, c’est une forme de pluralisme.

          • La liberté de la presse ne se planifie pas par des bureaucrates !!!
            La pluratlité encore moins.

            Faut vraiment avoir des idées dégueulasses pour prôner la mise en coupe réglée de la presse.

          • Il est injuste d’extraire une caste de privilégiés des règles qui régissent la vie des autres. Vous pouvez objecter que l’extension du système de l’audiovisuel public à l’ensemble de la société est possible via la collectivisation de tous nos moyens de production. why not.
            Il est liberticide de m’obliger à financer des dépenses que je ne cautionne pas. Lorsqu’il s’agit des régimes sociaux, on peut défendre l’idée de la solidarité. Mais dans le cas de l’audience d’Arte ou de Patricia Clarke, je ne suis pas solidaire. J’ajouterai que j’ai le privilège de connaitre la maison ronde de l’intérieur, et le niveau de gabegie qu’il y règne est simplement hallucinant. Comme jamais les syndicats, les dirigeants, les politiques et les salariés n’auront le courage de s’attaquer aux réformes de bon sens qu’il faudrait entreprendre, il ne reste qu’une voie : la suppression pure et simple des dizaines de radios et de chaines de télévisions publiques.

          • « pourquoi injuste? »

            Parce-qu’on nous force à la payer, qu’on aime ou pas! C’est si difficile à comprendre?

          • Liberté de quoi ? Par rapport à la finance mondiale ?
            Durant les années 30, un moustachu voulait aussi libérer son peuple de la finance mondiale. On sait ce que ça a donné…

            Churchill, la liberté, ça ne se planifie pas en instaurant des structures tyranniques. Si vous voulez la liberté en marchant au pas de l’oie, ce ne sera jamais la liberté.
            La liberté n’est pas la capacité fournie par un dictateur bienveillant.

            La liberté assure le pluralisme, pas l’inverse. Le financement public n’est pas un concurrent loyal d’un financement privé. C’est par essence un conflit d’intérêt et une concurrence déloyale.

          • À lire Churchill, on croirait que la télévision est une chose fondamentale à la vie, à la société. Quel est l’intérêt de vouloir une télé organisée par l’État ?
            Quant à des chaines privées culturelles, elles existent. Il faut juste y mettre le prix, qui n’est pas très élevé…

          • Je paye une redevance juste pour avoir un poste de TV et je n’ai pas d’antennes car les émissions de TV ne m’intéresse pas (juste pour visionner les films !). Ben je trouve injuste de m’obliger à payer une redevance pour financer une TV public que je ne veux pas !

      • C’est trop cool d’avoir un média qui ne fait pas que répondre à la règle de l’audience nivelant la qualité des programmes vers le bas.

        • Oui, Churchill est un sale petit profiteur qui aime regarder des trucs qu’il n’aurait JAMAIS payé de sa poche et préfère largement utiliser la force de l’état pour aller piocher dans la poche des autres.

          Un petit profiteur fasciste.

        • Mais je paie pour ces programmes. Qui te dit que sans chaînes publiques j’aurais eu la possibilité de regarder, même en payant, ces programmes? ça ne vaut pas le coût de dépenser de l’argent pour 10% d’audience. C’est donc une perte de liberté puisque c’est la masse des consommateurs qui décide pour le reste.

          en tout cas il n’y a qu’à voir vos insultes pour voir à quelle point vous respectez la liberté d’opinion. Bravo.

        • C’est bien ce que je pensais. Tu compares l’information à une BMW et le métier de journaliste certainement à celui de monteur sur chaîne.

          La différence est que le journaliste est un des gardiens de la démocratie. Il y a des métiers qui nécessite le respect d’une éthique autre que le pouvoir de l’argent.

          Là est tout le problème, tu n’as aucune profondeur de jugement autre que la rentabilité à court terme.

        • « C’est trop cool d’avoir un média qui ne fait pas que répondre à la règle de l’audience nivelant la qualité des programmes vers le bas. »

          Sort de ta cahute, va voir le monde, et tu t’apercevras qu’il y a des chaînes privées de très bonne qualité, avec des documentaire de qualité. J’ai par exemple été très surpris de voir de très bons documentaires sur l’économie quand j’habitais aux États-Unis. Je n’en ai, de mémoire, jamais encore vu de ce niveau sur nos merveilleuses chaînes publiques que le monde entier nous envie.
          Mais évidemment elles n’utilisent pas la violence étatique pour forcer les gens à les payer, ça doit bien t’embêter ça j’imagine.

        • « Qui te dit que sans chaînes publiques j’aurais eu la possibilité de regarder, même en payant, ces programmes? ça ne vaut pas le coût de dépenser de l’argent pour 10% d’audience. C’est donc une perte de liberté puisque c’est la masse des consommateurs qui décide pour le reste. »

          Tu confonds liberté et « capacité à ». Je n’ai personnellement pas les moyens de m’acheter une Ferrari. Et pour toi je ne suis pas « libre » d’acheter une Ferrari…

        • « La différence est que le journaliste est un des gardiens de la démocratie. »

          Alors, celle-là, c’est du grand cru socialiste, avec plein de petits morceaux de cadavres et de goulags.

        • Et moi je paie alors que je n’ai pas la télé. que compte-tu me payer en contre-partie?

      • « Moi je me régale sur ARTE, chaîne financée par le publique. »
        Et on ne compte plus les « documentaires » de désinformations diffusés sur ce média.
        Merci de confirmer ce que l’on dit.
        L’État diffuse sa propagande à travers ce média et, en bon idiot utile et servile, vous applaudissez.

        • @ Raphaël Marfaux
          Je me souviens d’un documentaire sur l’obsolescence programmée, qui avait été diffusé sur Arte 😀

          • Très bon exemple merci. Apple n’a t il jamais été condamné pour obsolescence progrémmée? Si.

            • « Très bon exemple merci. Apple n’a t il jamais été condamné pour obsolescence progrémmée? Si. »
              Nan mais lol !! 😆
              Ok, je vois à qui on a affaire. L’obsolescence programmée est typiquement un faux concept de propagande qui ne repose sur strictement AUCUNE étude.
              Que tu gobes ce genre de baliverne ne fait, une fois de plus, que confirmer les méfaits d’un média dans les mains d’un pouvoir qui cherche à manipuler les gogos de ton genre.

          • @ Churchill

            « progrémmée ».
            hum hum, ton orthographe a dû subir une certaine obsolescence programmée, elle aussi…

          • Condamné pour obsolescence programmée !!! O-o

            Euh, il existe un délit d’obsolescence programmée ?
            Mon dieu !!!
            D’ailleurs, comme dit avant, l’obsolescence programmée est un concept assez flou.

          • « Très bon exemple merci. »

            Loooool! Merci pour ce moment de franche rigolade!

          • « Apple n’a t il jamais été condamné pour obsolescence progrémmée? Si. »

            Et sinon, elle où cette condamnation?

        • tu ne peux pas prouver tes propos et tu ne peux pas prouver qu’il y a plus de désinformation sur le publique que le privé. Ni par les faits ni par l’argumentation. Ce que tu dis n’a donc aucun sens.

          • @churchill
            Mais on s’en branle qu’il y ait de la désinformation dans le privé. On ne paye pas pour ça ; et on change de chaîne si on est pas content.

            Alors que dans le « public » (terme mensonger : ce n’est pas public, c’est étatique, c’est à dire le contraire de public) il faut payer de toute façon. En fait, c’est même le principe du « public » : offrir au peuple ce dont il ne veut pas lui-même ; parce qu’il est trop con sans doute (on veut bien qu’il ait le droit de vote, mais à condition qu’il ne s’en serve que dans le « bon » sens, hein ?)

          • Puisqu’Apple aurait été condamné, petit fasciste profiteur minable, tu dois pouvoir nous retrouver le jugement.
            En avant, troll. Donne le nous.

          • Il n’existe aucun jugement/arrêt/décision arbitrale évoquant une quelconque « obsolescence programmée ».

            Les seuls références faites à cette idée, le sont dans des publications purement politiques (réponses ministérielles/Questions écrites à la commission européenne/livre vert).

            De quoi jeter un sérieux doute.

          • @P

            +1. C’est ça toute la différence: si on n’est pas content, si on considère que c’est de la désinformation (TF1 par exemple), on regarde pas et on ne finance pas. Un média d’État, si ça ne te plaît pas, tu payes quand même, tu es FORCÉ de le faire. Si dur à comprendre?

          • @ h16

            Tu te rends pas compte! Apple a l’outrecuidance de régulièrement sortir des produits meilleurs que les anciens! C’est de l’obsolescence programmée!

            Et en plus, ils ont inclus un petit timer qui fait tous les iPhones du monde cessent subitement de fonctionner un jour après la fin de la garantie. C’est bien connu!

            PS: j’utilise tous les jours mon viel iPhone 3GS, bientôt 4 ans au compteur, avec la toute dernière version du système disponible, maudite obsolescence programmée!
            PPS: malheureusement, il n’est pas capable de supporter iOS 7. Je pense qu’on devrait faire une loi pour que Microsoft ou Apple soient obligés de faire en sorte que Windows 8 / Mac OS 10.9 supportent les machines sorties en 1983.

          • Toi qui ne remets pas en question l’information d’Arte comme si elle était une sorte d’excroissance de ta conscience, tu parles de désinformation ?
            L’information ne sera jamais efficiente. Il y aura toujours de la désinformation. Mais toi, tu sembles considérer que le public est bien, au service du citoyen, et que le privé et mal, forcément au service de Monsanto et de Goldman Sachs…
            C’est bien plus complexe que cela.

            Quant à la non désinformation sur les chaines publiques, lol…

      • Moi je regarde plus la télé, internet, cinéma, DVD suffise à mon bonheur. Ils peuvent supprimer toutes les chaines qu’ils veulent, déverser des torrents d’aneries sur celle existante je m’en bas les c….

  • Et encore, Arte ce n’est pas le pire :
    « A France Télévisions, ce seraient 10400 personnes, 8000 techniciens plus 2400 journalistes qui devraient s’inscrire à Pôle Emploi. A Radio France, 4000 salariés, dont 600 journalistes. Ils auraient certainement du mal à se recaser dans les chaînes privées, moins dispendieuses que leurs concurrentes publiques. France3, avec 6000 salariés, a une part de marché de 10% dans le paysage audiovisuel, le même pourcentage que M6…. qui n’emploie que 1200 salariés. Selon des calculs de l’IFRAP, sur la base de chiffres 2009, le coût de la grille de programmes par pourcentage de part d’audience s’élève à 47 millions d’euros pour France2, 68 millions d’euros pour France3, 35 millions d’euros pour TF1 et 28 millions d’euros pour Arte. »
    http://www.lopinion.fr/12-juin-2013/si-l-elysee-decidait-d-en-finir-l-audiovisuel-public-1007
    http://www.lopinion.fr/12-juin-2013/france-televisions-reforme-attendra-1008
    (Finalement, L’Opinion est peut-être vraiment un journal libéral…)

    • Il faut accorder un certain mérite à David Pujadas pour son journal de 20H qui est de loin le seul à aborder régulièrement la crise économique et les tares de notre économie. Un peu timidement, il est vrai, mais quand même.

  • Il faudrait être naïf pour croire que l’information ne serait pas manipulée par les propriétaires des médias. Ce constat vrai dans le privé l’est tout autant dans le public. Aussi, c’est bien la concurrence entre les médias qui permet d’assurer la pluralité des opinions. La concurrence signifie que le public « vote » en acceptant de payer pour tel média et en refusant de payer pour tel autre. Bref, la pluralité des médias et, finalement, la qualité de l’information, dépendent exclusivement du marché libre concurrentiel.

    Quand l’Etat impose indifféremment à tous de financer un média public, il bafoue le marché libre. Ce faisant, il agit contre la pluralité. Par nature, la TV ou la radio publiques sont antipluralistes, donc antidémocratiques, puisqu’on ne peut pas les choisir volontairement.

    Il n’est d’ailleurs pas étonnant que les TV et radios publiques soient noyautées par les socialistes car ces derniers n’ont pas d’autre choix pour diffuser leurs opinions. Sans contrainte étatique, qui serait assez stupide pour financer une TV privée socialiste, pour se farcir volontairement ces minables pipoteurs, experts de la désinformation, terroristes du mensonge idéologique ? Il convient de privatiser les TV et radios publiques non seulement pour stopper la gabegie de dépenses publiques mais aussi pour sanctionner les individus qui y diffusent quotidiennement les mensonges socialistes.

    L’urgente et nécessaire privatisation des médias est deux fois vertueuse pour la démocratie car elle procède autant d’un assainissement économique que d’un assainissement politique.

    • Non l’état se pose comme une alternative en dehors du marché.

      Le concept de marché libre n’existe d’ailleurs concrètement nulle part. Et même si ça existait qui empêcherait la constitution de monopole?

      J’attends toujours, en toute bonne foi, une réponse à cette question.

      Enfin avant de considérer la télévision comme un bien de consommation lambda, il faudrait réformer le calcul de l’audience qui ne considère que 3000 et quelques foyers aujourd’hui… C’est dire si cette discussion repose sur n’importe quoi.

      • Tu as le droit de quitter le pays. Je ne vois pas de manifestation en France pour la suppression du service public. Et toi?

        Je pensais que le marché libre était la base de ta philosophie.

        • @Churchill
          Le fasciste se révèle, il nous ressort le bon vieux argument « love it or leave it ».
          Les juifs aussi pouvaient quitter l’Allemagne avant 1939. Avec une exit-tax moins forte que ce que Hollande applique aux « riches ». Il faut donc croire, selon ta logique, qu’Hitler n’avaient rien d’un dictateur antisémite.
          Et toi, crétin, as-tu seulement imaginé partir de France parce que Sarkozy déconnait ?

          Une manifestation pour la suppression du service public, tu en a une sous les yeux : cet article. Tu peux dire (et tu dira, en bon fasciste que tu es) que ça fait peu de monde, mais pas que ça n’existe pas.

        • Alors, on fantasme sur une société uniforme épurée de tous ce qui est critique face au pouvoir ?

          Et après vous venez parler de pluralité, de liberté d’expression ? Mon oeil !

          PS : Vous savez au moins que Churchill, c’était l’Anglais et pas le Soviet ?

      • « Quant aux monopoles, c’est simple : sans État, ils ne tiennent jamais très longtemps. »
        A condition que les pratiques anticoncurrentielles soient réprimées, sinon l’ex-monople étatique peut étouffer de son poids tout challenger.

        • Je ne suis pas aussi catégorique. Surtout en période de transition du monopole d’état vers la mise en concurrence.
          Un producteur se mettant d’accord avec un distributeur (exclusivité à coup de rétrocommissions par exemple…) pourrait complètement asphyxier un marché régional/national/local.
          Alors oui le marché existerait toujours sous cette forme, mais serait totalement injuste in fine, et bien loin de l’idée qu’on s’en fait.
          Le droit de la concurrence assure une certaine probité des acteurs éco. surtout quand ils sont issus d’anciens monopoles (dont on imagine la puissance).

      • Monopole et alors? Si demain toutes les chaines de télévisions propose la même purée et bien elle couleront en masse, leur rentabilité s’éffondrera et les actionnaires privé s’en détourneront laissant la place à d’autres acteurs qui eux auront peut être de nouvelles idées et ainsi fonctionne le marché. Déjà internet concurrence la télévision de plus en plus et il n’est plus très loin le temps ou la télévision va être absorbé par internet et là la vrai concurrence pourra s’organiser car la structure même du réseau le met hors de porté des états.

  • Arrêtez de dire qu’on vous force à payer pour la télé.
    Y’a quelqu’un qui vous force à ne surtout pas cocher la case en 1ere page de votre déclaration de revenus indiquant que « vous ne possédez pas de téléviseur »?
    Vous vous dites que c’est risqué en cas de contrôle? Dans ce cas je vous rappelle qu’un « Chargé du contrôle de la contribution à l’audiovisuel public » ne peut pas entrer dans votre domicile sans votre consentement.
    Personnellement je ne suis pas très consentent.

    • Je n’ai pas dit ça.
      Il existe une « opportunité » unique de refuser l’impôt pourquoi s’en priver?

      • En effet, c est un impot a refuser mais tant qu’a faire autant éliminer la source de cet impot…

        @Churchill
        Répondez à h16 plus haut, au lieu de troller

      • Petite expérience : les contrôleurs se présentent à votre domicile pas comme contrôleur mais comme… démarcheur. C’est du vécu. En outre, il me semble que l’on donne son adresse lors d’un achat de téléviseur surtout sur internet où il devient difficile de … louvoyer. Alors oui je coche la petite case et ça me fait c…

    • « c’est naïf de croire que les médias d’État ne sont financés que par l’impôt. » -> il fallait lire « c’est naïf de croire que les médias d’État ne sont financés que par la redevance télé. »

      • 3 sources de financement officiel :
        – la redevance
        – la pub
        – la vente de programmes

        Et oui la redevance finance aussi la radio. C’est d’ailleurs surprenant de voir que les postes de radio ne sont pas soumis à déclaration.
        Dans les faits il est donc possible d’écouter la radio gratuitement, mais pas de regarder la télé gratuitement.
        Je crois que cette bizarrerie est le résultat de l’impossibilité de contrôler la possession de récepteurs radiophoniques, contrairement à un poste de TV encombrant.

        En somme ça n’est pas le SERVICE qui conditionne l’imposition, mais la possibilité d’effectuer efficacement le CONTROLE de son recouvrement.

        • OK, « bizarrerie » en effet. Mais comme je le disais on est sensé respecter la loi, même si l’État n’est pas en mesurer de contrôler. Par ailleurs chez moi, on peut voir que j’ai une télé (déclarée 😉 ) sans rentrer…

        • Je comprends mais difficile de résister à la petite case qui fait économiser 131 € :/
          T’es sûr d’avoir ta TV depuis le 1er janvier 2013? (je dis-ça je dis rien)

        • Ça fait longtemps que nous avons une télé, depuis bien avant janvier 2013 😉 Ça paraîtrait louche que tout à coup nous n’ayons plus de télé, et comme je le disais un éventuel contrôleur n’a pas besoin de rentrer chez nous pour voir qu’il y en a une…

    • « Arrêtez de dire qu’on vous force à payer pour la télé. »
      -> non, on nous force à financer les chaines publiques, même si on ne voulait regarder que les chaines privées.
      Et de manière générale, à l’époque de youtube, netflix et compagnie, ça devient de plus en plus un scandale de financer des chaines publiques. Je propose que ces fameux programme de « qualité » se mettent sur une chaine payante sur internet, et on verra vraiment combien de personnes sont prêtes à payer pour cela.

    • Sauf que lorsque tu achètes ta TV sur internet (modèle pas en magasin par exemple), tu mets bien une adresse de livraison… Sauf que lorsque le contrôleur se présente à ton domicile, il se présente comme enquêteur ou démarcheur (c’est du vécu) et après de compter les antennes sur les toits,… donc j’suis un pauv’ con qui paye sa redevance et ça me fait bien c…

  • Coucou, messieurs du gouvernement grec, venez jeter un œil sur R.F.O !

  • Un média public ne peut pas être qualifié d’alternative (au marché) puisqu’il est obligatoirement financé par tous. Ce serait effectivement une alternative si on pouvait choisir librement de le financer, ce qui revient à rétablir la concurrence, le marché libre, la liberté étant la condition de la qualité de l’information.

    Comment parvenir à affirmer sans honte qu’une obligation serait une alternative ? Déformer le sens des mots ne permettra jamais de décrire le monde réel.

    Les médias publics doivent être privatisés en urgence, par souci d’économie et à titre de sanction.

  • Les réactions sont désopilantes ! Un Etat tyrannique ne ferme pas sa télévision publique, mais bien les télévisions indépendantes, comme l’a fait Chavez en son temps. Ici, au contraire, le bon peuple est remballé à une information libre et différenciée.

    Depuis 30 ans cette télé publique a servi de planque aux chouchoux des différentes majorité, avec salaires plantureux et notes de frais exquises, à tel point qu’on estime à près de 1.000 les salariés qui ne savaient même pas où était le vestiaire !!!

    Aucune réforme n’était envisageable, une poignée de syndicaux s’opposant à tout, par principe. Sans aucune concertation avec le personnel, bien entendu.

    Il est grotesque de reprocher à la troïka cette salutaire fermeture. Tant qu’un système fiscal correct n’est pas mis en place (et les grecs font tout pour l’empêcher), il faudra restructurer.

    La crise est donc la meilleur chose qui pouvait arriver à la Grèce … et sans doute partout d’ailleurs. Un genre d’indispensable nettoyage après des décennies de négligences.

    • Absolument, la crise est salutaire, c’est un peu comme la fièvre chez un être humain. C’est un signal qui indique il y a un problème et qu’il va falloir s’adapter à une situation non satisfaisante.

  • @ Mateo

    L’organisation du service de la redevance a été modifiée, certains vont jusqu’à toquer à la porte, d’autres comparent les abonnés de Canul + ou autres abonnements qui impliquent la possession d’une télé, d’autres encore regardent les toits… Malheureux propriétaires de gamelles en tous genres… C’est 150 euros l’infraction plus le paiement de la redevance… 🙂 L’état voudrait bien que vous fraudriez en masse… L’état est psychotique… « Franchissez nos lois faites pour réduire vos libertés… C’est « tant » le franchissement…

    Perso, ni relié au réseau téléphonique ni télé (antennes, gamelles ou 666 pouces qui braille dans le salon…)

  • Heureux Grecs qui n’ont plus à supporter les bêtises de « Grèce-Inter » Grèce-Info » ou mieux encore « Grèce 2″ ou Grèce 3 ». Les veinards, ils ne savent pas ce qu’ils ont gagné!

    • c’est marx qui a « démontré » que le capitalisme sauvage menait au monopole…..
      mais dans un champs soumis aux lois de la nature, il y a t il uniquement une seul espece de vegetaux ?….. non il y a une incroyable diversité, et pourtant c’est la guerre totale, sans regles….

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