Le socialisme et les idéologies qu’il aime mettre en avant – écologisme, hygiénisme – empoisonnent la France à petit feu.
Par Philippe Robert
Sans coup férir, la France est en train de crever la bouche ouverte des effets délétères de l’idéologie socialo-vert-communiste naguère malignement inoculée. Depuis lors, ce poison agit comme une malédiction sur notre pays au point de ne plus pouvoir s’en libérer.
Tout naturellement, un tel constat devrait nous conduire à nous demander comment nous en sommes arrivés là et surtout, sentant bien que quelque chose clochait depuis fort longtemps, pourquoi nous n’avons pas trouvé expédient de nous interroger en notre âme et conscience.
Pour ma part, je voudrais faire une déclaration liminaire destinée à donner ma propre vision du mal français. Voici : ne sommes-nous pas le dernier pays européen, depuis la chute du communisme de papa, à ne voir notre salut que dans un usage immodéré de l’idéologie ? Par idéologie, je veux signifier une construction de l’esprit tenant de l’imposture et dont la conséquence première, constamment vérifiée par les faits, revient à abolir la liberté individuelle en transférant la notion de responsabilité personnelle vers une irresponsabilité collective d’État. Ainsi le XXe siècle fut-il ponctué de catastrophes humaines produites par des régimes totalitaires animés de sombres arrière-pensées idéologiques ; de même, le XXIe siècle se trouve-t-il, à peine naissant, déjà confronté sur un plan universel au nouveau péril islamiste…
Mais en France, en 2013, que se passe-t-il alors de si grave que de plus en plus de Français finissent par pressentir enfin l’inexorable survenance d’une catastrophe nationale d’une ampleur sans égale ? En voici, selon moi, les raisons objectives qui me font me ranger à leurs côtés.
Primo, le ver socialiste s’est si profondément logé dans le fruit républicain qu’il semble désormais impossible de l’en débusquer ; secundo, nos défenses immunitaires ne paraissent plus être en mesure de résister encore longtemps aux attaques sournoises d’une idéologie quasiment sanctuarisée !
Le but ultime de cette idéologie létale étant d’abolir la liberté individuelle en transférant la notion de responsabilité personnelle vers une irresponsabilité collective d’État, sa mise en place vise donc à corrompre le jugement des gens pour leur ôter toute volonté de reprendre leurs esprits.
En voici une démonstration relevée dans l’ouvrage “Climat : 15 vérités qui dérangent”(*) sur un sujet d’une brûlante actualité en France :
« Par exemple, fumer nuit à la santé. Cela entraîne des complications pulmonaires, c’est un facteur de risque pour maladies cardio-vasculaires etc. C’est un fait. »
Ceci étant posé :
« Peut-on, de ce fait établi et constaté (domaine de l’être), en déduire une obligation morale il est interdit de fumer ? Une proposition dont l’État providence fait par ailleurs un usage immodéré et de plus en plus coûteux pour le fumeur invétéré, ce chien galeux. Réponse du berger à la bergère : Non, il n’y a aucun lien logique entre un fait et une obligation morale. Une obligation morale ne découle pas d’un fait. Elle découle d’une décision, c’est-à-dire d’un choix libre. La liberté, et non la science, est le fondement de l’obligation morale.
Le sophisme consistant à dire que fumer nuit à la santé et que, dès lors, il faut éviter de fumer n’est pas une proposition logique […] Il faut plutôt dire : Fumer nuit à la santé. Je suis attaché à la santé et j’ai décidé de la préserver. Dès lors, si je veux préserver ma santé, il faut que j’évite de fumer. »
Liberté, liberté chérie !
Et la France dans tout ça ? Guy Millière (de Dreuz.info) qui, certes, est faillible comme tout être humain mais qui, en plus d’une solide connaissance des sujets qu’il s’autorise à traiter, a toujours cultivé une redoutable lucidité, nous exprime son effroi dans son article « Cauchemar français » :
« Je dois constater qu’il résulte de l’imbrication du gauchisme, de l’imposture inhérente aux grands médias et de la médiocrité de la quasi-totalité de la classe politique française une situation bloquée et une régression destructrice qui avance ».
Une régression destructrice dont le moteur principal est encore et toujours le socialisme qui, selon mes modestes observations, a jeté le masque en France et galope actuellement à bride abattue ! Pauvre France.
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Notes :
(*) Ouvrage collectif réalisé sous la direction du Pr Istvan E. Marko et al. (TEXQUIS, mais 2013).
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Sur le web
Pauvre France oui
Pas grave, on entendra « Pauvre France, détruite par l’ultra-libéralisme ambiant ». On a l’habitude.
Les sinistrés des départements proches des Pyrénées, victimes d’inondations, attendent beaucoup de l’Etat et François Hollande leur a apporté des garanties sur l’engagement de l’Etat.
On a peine à imaginer la réponse d’un pouvoir libéral qui leur aurait dit de se prendre en main eux-mêmes, et de réfléchir à deux fois avant de choisir le lieu d’implantation de son habitation.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/20/97001-20130620FILWWW00600-crues-l-etat-est-la-hollande.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/20/97001-20130620FILWWW00600-crues-l-etat-est-la-hollande.php
@Harrisburg: les pays libéraux sont ceux où les gens ont le meilleur niveau de vie, les pays socialistes ceux de la pauvreté généralisée.
Un système libéral a un état fort mais resserré saurait mieux prendre en charge les catastrophes naturelles, car il en aurait davantage les moyens, n’étant pas asservis à une cohorte politico-bureauratique qui gaspille ses ressources et le fossilise à son profit.
Le libéralisme c’est un état régalien et défenseur du droit à entreprendre qui empêche la constitution de grands lobbys et de cartels, et ouvre plus de choix aux consommateurs.Cette concurence pousserait en l’occurrence les assureurs à plus de prise en charge pour garder ou gagner des clients, ce qui favoriserait l’indemnisationd es victimes de ce genre d’événement.
Enfin, les gens frappés par une catastrophe auraient les moyens de bouger et d’aller travailler ailleurs si nécessaire, ce qui dans la socialie à chômagite aigüe est on ne peut plus improbable…
constat sévère mais implacable, camarade!