Salaires : ce que le capitalisme vous offre, ce que le socialisme vous laisse

Entre 1980 et 2010, le prix payé par les entreprises pour un salarié français « moyen » a crû de 12 000€. Mais seuls 4 000€ sont arrivés dans les poches des travailleurs. Le reste a été capté par l’État.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Salaire complet (Crédits : René Le Honzec/Contrepoint.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Salaires : ce que le capitalisme vous offre, ce que le socialisme vous laisse

Publié le 20 juin 2013
- A +

Entre 1980 et 2010, le prix payé par les entreprises pour un salarié français « moyen » a crû de 12 000 euros, net de l’inflation. Cependant seuls 4 000 euros sont arrivés dans les poches des travailleurs. Le reste a été capté par l’État. 

Par Acrithène.

Salaire complet (Crédits : René Le Honzec/Contrepoint.org, licence Creative Commons)La France gravira-t-elle le podium des pays les plus collectivistes du monde l’an prochain ? L’an dernier, le classement des taux de prélèvements obligatoires la plaçait à la 6ème place mondiale, à quelques encablures de Cuba. Et encore heureux que la France maintienne son exception culturelle dans ce monde vilainement capitaliste.

Car s’il fallait compter sur le capitalisme pour faire vivre les travailleurs et les travailleuses, nous serions bien mal partis. Pensez qu’en trois décennies, le salaire net moyen n’a crû, après correction de l’inflation, que d’à peine 4 000 euros (euros de 2012 dans tout l’article). Et ce alors qu’il avait crû de 14 000 euros entre 1950 et 1980.

À en croire les socialistes, on aurait là la preuve que le capitalisme exploite le travail en refusant de le payer à sa juste valeur. Une histoire qui ne tient pas la route lorsqu’on analyse sérieusement les chiffres.

À l’aide des données historiques du salaire net moyen de l’INSEE (source) et de l’historique des barèmes des prélèvements sociaux fourni par l’Institut des Politiques Publiques (source), j’ai reconstitué l’historique de trois séries. Salaire net, charges patronales et charges salariales pour un salarié moyen. Heureusement que la fiscalité française est relativement simple, permettant à un doctorant en finance de faire ce travail en moins de 5 heures.

Le graphique qui suit présente l’évolution historique de ce que paye une entreprise pour embaucher un salarié français moyen, et de ce que le salarié reçoit effectivement comme salaire annuel net. Le graphique laisse apparaître une forte inflexion dans le rythme d’augmentation du salaire net à partir de la fin des années 1970. L’essentiel de l’inflexion est dû à la fin du rattrapage du niveau de productivité américain. Cependant, il est aussi frappant que le ralentissement de la hausse du salaire net moyen a été beaucoup plus fort que celui de la hausse de ce que payent les employeurs. Autrement dit, le marché a continué à valoriser le travail de plus en plus, ce qui ne s’est pas vraiment ressenti dans les salaires.

Pourquoi ? Pour comprendre, il suffit de jeter un œil au graphique suivant, qui décompose le prix du travail entre les charges prélevées par l’État et la part revenant au final au salarié. Depuis 1950, la part du salaire net dans le coût d’un salarié est passée de 74 % à 56 %. On pourrait disserter sur le chômage induit par ce genre de matraquage, mais ce billet porte principalement sur le pouvoir d’achat des salariés du privé.

Pour conclure, le dernier graphique décompose la hausse du salaire net moyen entre 1980 et 2010. Pour les employeurs, la facture pour un salarié moyen a crû de 12 000 euros, mais 65 % de cette hausse de la valeur de marché du travail a été absorbée par l’État – providence. Évidemment, une fois arrivé au salaire net, reste-t-il encore à payer la TVA, l’impôt sur le revenu, la cantine des enfants des autres… etc.


Sur le web.

À lire aussi :

La suite : Sécurité sociale : ce que le socialisme vous rendra… ou pas

L’assassinat du pouvoir d’achat

Voir les commentaires (36)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (36)
  • Et encore! Comme cela ne suffisait pas il a fallu emprunter, d’où la dette colossale de la France! Et certains ont le culot de venir nous parler de devoir « moral » de payer ses impôts (souvenez vous, Depardieu et quelques autres) alors que la totalité de l’impôt sur le revenu sert à payer uniquement les intérêts de cette dette!!!!!!! sans aucun espoir de la rembourser jamais…

  • « Évidemment, une fois arrivé au salaire net, reste-t-il encore à payer la TVA, l’impôt sur le revenu, la cantine des enfants des autres… et cetera. »

    J’ai calculé, pour moi, le « et caetera »
    C’est d’ailleurs pourquoi j’ai quitté le pays : A la fin, il ne me restait même pas 20% de ce que mon employeur sortait de sa poche pour que je travaille pour lui.
    Taxe d’habitation et redevance TV
    TIPP
    Taxe sur des produits arbitrairement choisis : alcools, chocolat, sodas, etc.
    Contribution à l’éclairage public (en pourcentage de la facture d’électricité)
    Subvention à la CGT via la facture EDF (1%)
    CSG & CRDS sur pratiquement tout investissement
    Taxe SACEM sur les supports médias (disques durs, CD, DVD, clés USB…)

  • Etude intéressante – dans les années fin 90, Europe à 17 alors, nous étions avant la Grèce, Portugal, Espagne, Italie pour la richesse nette. En fait, nous étions derrière l’Italie qui fausse les stats avec son black institutionnalisé.

  • BRAVO tout est dit dans les graphiques et l’analyse et pertinente.
    Un bon résumé du mal français.

  • « Heureusement que la fiscalité française est relativement simple, permettant à un doctorant en finance de faire ce travail en moins de 5 heures. »
    lol

  • Il manque la légende de l’avant-dernier graphique, même si on comprend bien l’idée générale.

  • bel article, très bon titre, excellent chapeau de résumé.

    Un bémol quand même : a priori le chômage a surtout touché le bas de la distribution (les emplois à faible VA et faible salaire), ce qui fait monter la moyenne même si les gens encore au boulot ne gagnent pas plus.
    Ça ne change pas la conclusions générale

  • « Évidemment, une fois arrivé au salaire net, reste-t-il encore à payer la TVA, l’impôt sur le revenu, la cantine des enfants des autres… et cetera. »

    Compte tenu de l’augmentation des taxes directes et indirectes chargeant les revenus nets des producteurs et de la collectivisation de nombreux services, le revenu réel effectivement disponible après impôts hors redistribution a pratiquement stagné ces 3 dernières décennies : 100% des gains se sont évaporés en fumée collectiviste.

    D’ailleurs, peut-on encore parler de revenu ? Ne s’agit-il pas plutôt d’argent de poche que les socialistes condescendent à laisser aux français productifs ?

    Le drame français se résume à la dépendance à la redistribution d’une part toujours plus importante de la population. Sans la redistribution (y compris les pensions de retraite par répartition forcée), la moitié de la population française serait aujourd’hui sous le seuil de pauvreté.

    Après plusieurs décennies de dépendance morbide au socialisme, la cure de désintoxication sera douloureuse.

    • effectivement. Selon L’INSEE ( http://www.insee.fr/fr/themes/comptes-nationaux/tableau.asp?sous_theme=8.1&xml=t_pib_vol ) les PIB des années 1973 et 2012 étaient respectivement de 843 et 1808 G€ (base 2005). En 1973 la part publique était de 35 %, le privé pesait donc 65% de 843 = 550 G€ pour 52 million d’habitants, soit 10500 €/hab ; en 2012 le privé ne pèse plus que 42 % du PIB, c’est à dire 760 G€, pour 65 millions d’hab, soit 11500 €/hab. Soit en 40 ans une croissance privée par tête de 9% : 0,02 % par an !
      La « puissance publique » s’est mis dans la poche quasiment toute la croissance des 40 dernières années.

  • Il faut se rendre à l’évidence que nous, en tant que classes productive, sommes en réalité des serfs modernes, sous la tutelle d’une classe politique et syndicale qui achètent l’acquiescement des plèbes avec notre argent spolié. Je m’étais posé la question pourquoi les classes moyennes avait un niveau de vie si élevé dans le dix-neuvième siècle par rapport à aujourd’hui, mais c’est simple, l’Etat nous volent la grande majorité de ce qu’on gagne, nous laissant que des miettes….. pourquoi on le supporte ?

    • Ah mon avis, plus les gens s’en rendent compte, moins il le supporte. D’où les entourloupes comme l’épithète « patronales » dans l’expression charges patronales.

  • Peu avant de démissionner du CNRS en tant que contractuel et non fonctionnaire (je travaillais alors dans un laboratoire de Rhône-Poulenc démantelé par JR Fourtoux, tiens ! on n’entend plus parler de ce triste sire) j’avais comparé l’ensemble des impôts et taxes que je payais avec un collègue de RP ayant le même salaire net que moi et nous étions arrivés à la même conclusion, 66 % de notre salaire disparaissait en impôts et taxes directes et indirectes variées. Je ne me souviens pas si la CSG existait déjà, c’était en 1998. Et contrairement aux idées reçues, bien qu’ayant trois enfants à ma charge et vivant sous mon toit (divorcé) et mon collègue du privé étant célibataire sans enfants, nous arrivions au même pourcentage. Comme quoi les idées fausses, à savoir que les célibataires paient plus d’impôts que les autres, sont bien ancrées dans les esprits. Si l’auteur de cet article ou tout autre commentateur veut bien se lancer dans une explication, ce serait instructif.

    • Euh … l’employé du public touche des impôts …

      • Oui, mais en échange d’un travail. L’utilité et la productivité réelle de ce travail est un autre problème qui n’est pas le fait du salarié. Par contre, la plupart des prélèvements obligatoires ne donne pas lieu à contrepartie, ne serait-ce que par ce que ceux qui n’en versent pas en bénéficient quand même.

  • Dans le calcul des charges patronal il manque la part indirect d’un employé, en effet un certaine nombre de TAXE annuel sont indexé sur la masse salariale.
    De l’autre il y a aussi les obligations règlementaire lié au faite d’avoir des employés, CE, locaux, tenu, …

  • Comme d’habitude Acrithène « tu me régales » 🙂

    Ce que j’aime, c’est qu’on parle de faits, uniquement de faits. Et si les chiffres sont exacts (ce dont je ne doute pas) c’est inattaquable.

    Cependant, je ne peux « faire tourner » cet article, tout simplement parce-que le titre n’est pas « compatible » avec mes amis, typiquement français.
    Le titre plaît aux libéraux comme nous, il est « factuellement » exact, mais pour que ce genre d’article se répande, il faut malheureusement que le titre et le texte soient consensuels, afin que seuls les faits comptent.

    Imagine le français moyen, voire pire, le socialeux moyen, sa première réaction sera « mais c’est pas du socialisme ça, et Chirac et Sarko ils étaient socialistes peut-être? Et pis c’est un truc de sale capitaliste cet article ». Le seul résultat qu’on obtiendra c’est une réaction de rejet, de braquage.

    Sinon, pour rebondir ce que dit DoM P: il y a des stats sur le salaire médian, mais y’a-t-il des stats sur les « dépenses médianes », avec découpage selon le niveau de taxation (5,5%, 19,6%, 400% etc.)? Y’a-t-il des stats sur les taxes d’habitations et taxes foncières médianes? Sur l’IR médian?

    Ce serait très intéressant de tout compter.

  • Comme cela intéresse beaucoup de monde et que certains mettent en doute la source, je mets mon tableur à disposition :

    http://theoremedubienetre.files.wordpress.com/2013/06/cotisations-sur-salaire-moyen1.xlsx

  • Juste pour savoir, le 1er tableau prend en compte l’inflation ? Je veux dire, avec l’inflation, avec une moyenne d’inflation à 3%, les 5000€ de 1950 deviennent 27000€ en 2009.

    Auquel cas, cela veut bien dire que les employeurs payent de + en + pour leur salariés, mais que ceux-ci ponctionnés gagnent de moins en moins …

  • Un cancer qui s’étale, ça bouffe de l’énergie. Pour éradiquer un cancer, il faut détruire toutes les cellules cancéreuses. Quand 50% des français sont des cancers, je pense qu’une bonne guerre générée par un système de bulles et de grosses crises made by keynésianisme pourra faire un peu de ménage. Au moins une chose utile dans ces théories.

  • il faudrait remettre les pendules à l’heure. L’année dernière 13 000 Espagnols, la majorité des jeunes diplômés ont émigré à Cuba fuyant la crise et obtenant là-bas un boulot. Les Espagnols émigrent en moins grand nombre vers les autres pays de l’UE …en crise. 26 000 ont émigré en Espagne et on signale quelques milliers d’ouvriers espagnols qui ont émigré au …Maroc, d’autres ont demandé l’asile économique à …l’Algérie …alors les fadaises sur le trop d’Etat c’était hier. Aujourd’hui, Cuba marche !!!! et avance. Les réfugiés cubains en Espagne ont manifesté suite à la suppression des aides …et demandent à être rapatriés dans leur pays ….Les Vietnamiens de France reviennent massivement au bled. Pourquoi ? Cuba vient de découvrir un vaccin contre le cancer du poumon. les Cubains ont le droit d’émigrer mais peu nombreux sont ceux qui sont tentés …Remettez vos pendules à l’heure. L’Oxydent est oxydé avec ses idées vieillottes reprises des élites du début du XIXe siècle …qui étaient d’ailleurs moins libérales que nos néolibéraux dogmatiques d’aujourd’hui. En Grèce il n’y avait aucun des services publics que nous avons en France …et quel succès !!!!!!!!! En Russie, s’il n’y avait pas eu l’Etat soviétique pour sortir deux générations de l’ignorance, pensez vous que Moscou aurait aujourd’hui des spoutniks, des sportifs, des universités, des oléoducs, des raffineries top ??? Savez vous combien l’Etat en Chine consacre à l’éducation et à la science ? Sans l’Etat, les capitalistes ne seraient rien …mais finalement a-t-on besoin de capitalistes ? pas sûr ! de l’Etat certainement !!!

    • Même pas 3% des migrants Espagnols partent vers Cuba, un pays dévasté par le socialisme qui s’ouvre enfin avec une croissance potentielle énorme et donc pleins d’emplois à pourvoir et te voilà qui crie à la victoire de la révolution.

      Yann préconise 50 ans de désastre socialiste pour offrir 3 emplois et demi. Lol même pas honte le type !

    • « En Russie, s’il n’y avait pas eu l’Etat soviétique pour sortir deux générations de l’ignorance »

      Et en exterminer trois…

      Yann préconise le meurtre de masse puis on ouvre quelques écoles pour les survivants. Lol quel troll ce yann !

    • « Cuba vient de découvrir un vaccin contre le cancer du poumon » : tout de suite, on respire mieux !

    • Quant on nie la réalité comme vous le faites, ça finit par poser questions sur vos facultés mentales.
      Mon commentaire n’est une attaque ad hominem, il ajuste pour but de vous alerter sur l’incompréhension que suscite votre apologie du communisme.
      Le communisme, avec une grande constance, sous toutes les latitudes, et de tous temps, a toujours conduit à la négation des droits de l’homme et à la ruine des pays qui l’ont subi.

    • Mais d’où est-ce que Yann peut-il bien sortir ses chiffres? Je vais vous le dire, cela vient d’un article espagnol, qui a été repris dans divers médias, qui confond le nombre d’espagnols qui émigrent à Cuba et le changement dans le nombre de résidents espagnols à Cuba. N’est-ce pas deux façons de recouper la même réalité me demanderez-vous? Ceux qui émigrent à Cuba ne sont-ils pas ceux qui augmentent le nombre de résidents espagnols sur cette même île? Et bien non, voici pourquoi. Le gouvernement espagnol a fait une loi récemment qui permet aux descendants d’espagnols exilés de retrouver la nationalité espagnole. Cette loi a pour vocation de réparer l’injustice subie par les descendants des espagnols ayant fuit l’espagne de Franco en 1939 et après. Le chiffre dont parle Yann, contient donc tous les cubains qui ont obtenu la nationalité espagnole grâce à cette loi. Ce ne sont pas des espagnols qui émigrent à Cuba, mais des cubains bien cubains qui obtiennent la nationalité espagnole. Quand on regarde ceux qui effectivement émigrent aujourd’hui à Cuba depuis l’Espagne, on arrive péniblement à 650 sur lla période qui correspond à ces fameux 13.000 (j’ai vu articulé le chiffre de 11.000 ailleurs au lieu de 13.000, mais c’est un détail).

      Qu’en conclure, outre que ce que dit Yann est complètement faux, et que le paradis socialiste n’attire décidémment toujours pas les gens? Qu’en réalité, il existe un nombre considérable de cubains qui veulent fuir Cuba, et qui tentent de le faire en obtenant une nationalité tiers, en l’occurence espagnole, ce qui augmente leurs chances de pouvoir se barrer de là-bas. N’en déplaise aux illusions de Yann, le communisme continue à faire fuir.

      Tout ceci étant dit, on pourrait pardonner à Yann de se tromper, comme le dit l’adage latin: errare humanum est. Mais, c’est assez innadmissible de continuer à défendre aujourd’hui un système, le communisme, dont on a la preuve mathémathique, économétrique, et historique qu’il produit la pauvreté généralisée, sans parler du fait qu’il est responsable au vingtième siècle de la mort de plus de gens que la deuxième guerre mondiale, atrocités du nazisme comprises. Pour les gens comme Yann, perseverare diabolicum est.

  • erreur : 26 000 Espagnols ont emigré vers la très interventionniste Argentine

  • Et pour les indépendants c’est double-bastringue : un bénéfice totalement imposé aux charges sociales, puis à nouveau retaxé via l’IR. Et plus récemment, les gérants de SARL voient leurs dividendes soumis à charges sociales dès lors qu’ils dépassent 10 % du capital social. Les créateurs de SARL à 1€ s’en félicitent par le fondement.

    • j’en reviens pas, j’en veux plus, ca me démoralise, et on fait quoi au final,

      Comment expliquer tous ça, comment faire comprendre tous ça, j’arrive plus à croire à cette France …

  • Je ne vois pas en quoi le « socialisme » serait responsable de ce phénomène? Des gouvernements de gauche comme de droite ont participé à cette kleptomanie étatique!

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Illustration à travers la loi du Maximum ou les leçons à retenir du passé pour ne pas renouveler les erreurs fatales.

Dans un article édité très récemment dans ces colonnes, Jean-Yves Naudet explique parfaitement comment, à vouloir bloquer les prix, on a de fortes chances de déclencher des pénuries. Il nous rappelle ainsi les mécanismes de base qui expliquent la détermination des prix en tant que signal, mais aussi régulateur de l’offre et de la demande sur un marché. Prétendre influer sur le prix en le bloquant artificiellement n’a po... Poursuivre la lecture

3
Sauvegarder cet article

Après la difficile nomination d’un Premier ministre, attendons l’accouchement encore plus difficile d’un budget qui sera probablement aussi désastreux pour les finances publiques que pour nos finances personnelles.

 

À la décharge d’Emmanuel Macron, la nomination d’un Premier ministre capable de plaire à une majorité de Français était une mission impossible.

En effet, le nombre des suffrages recueillis par des partis dits extrémistes ou populistes montre que les Gaulois se défient des politiciens.

Et « en même... Poursuivre la lecture

Thomas Sowell, économiste et penseur influent, est reconnu pour ses critiques incisives des politiques publiques et des dynamiques sociales de son époque. Nos nombreux billets sur l’auteur peuvent témoigner de la pensée prolifique dont il aura nourri ses contemporains.

À travers ses ouvrages, il aborde plusieurs thèmes clés, notamment la concurrence entre les groupes, les échecs de la discrimination positive, et le rôle des tiers-parties dans la formation des politiques publiques. Nous avons décidé de laisser aux lecteurs l’opportunité... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles