Le gouvernement continue à ne pas tenir ses engagements de réduction du déficit public.
Par Thibault Doidy de Kerguelen.
Après la reconnaissance hier d’un déficit probable de 4% en 2013, voici que le gouvernement français pourrait prévoir pour 2014 un déficit public proche de 3,5% du PIB, contre 2,9% initialement prévus, selon le rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale, Christian Eckert (PS).
Dans un rapport introductif au débat d’orientation des finances publiques qui se tiendra mardi à l’Assemblée, M. Eckert explique ce probable dérapage par le double effet d’une faible croissance l’an prochain et d’un déficit public plus élevé que prévu. M. Eckert reconnaît qu’il est « probable » que la prévision de croissance du PIB en 2014 du gouvernement à 1,2% « soit revue à la baisse », aux alentours  de 0,7%, comme l’envisage l’OCDE. Il semblait évident à tout le monde que rien en France ne laissait présager une croissance de plus de 1% l’année suivant une récession de 0,1%. La remise en ligne des prévisions avec la réalité oblige à réévaluer le déficit public de 0,2 à 0,3 point de PIB. Quant à l’évolution du déficit, le député Eckert la met sur le compte d’un « effet mécanique » dû au déficit de 2013… Même si ce déficit sera plutôt la conséquence des décisions prises ou plutôt pas prises cette année, même s’il risque d’être encore plus important qu’énoncé, saluons l’effort méritoire de ce député pour enfin sortir la tête du sable !
Est-ce l’« effet Migaud »? Est-ce le choc pour un député socialiste discipliné, toujours prêt à défendre son gouvernement, de se retrouver en porte-à -faux après la publication du rapport de la Cour des Comptes qui, globalement, valide les conclusions de Gilles Carrez ? Est-ce la volonté de reprendre l’initiative parlementaire ? Est-ce une marque d’indépendance à l’égard de Matignon ? Est-ce un calcul personnel pour se positionner en alternative ? Qu’importe la raison, pourvu qu’on nous épargne la langue de bois et les « business plans » magiques de deuxième année de Sup de Co !
Bon, et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? On s’attaque à un plan sérieux de réorganisation de l’État autour de ses fonctions régaliennes… ou on négocie avec Bruxelles deux p’tites années de plus pour arriver à l’objectif fixé par le traité de Maastricht signé en 1992 ? (20 ans et on n’y est pas encore, à ce rythme-là , la « règle d’or » c’est pour le siècle prochain…)
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Sur le web.
Les pédalos continuent à clapoter, pendant que de formidables nuages d’orage s’accumulent dans leur parfaite indifférence.
Le Grand Fauché continue à distribuer ses bienfaits, à ne pas rembourser sa dette, et à ne même pas tenter de ré-équilibrer son Budget par des moyens plus sérieux que de pomper le contribuable et le consommateur.
Lequel pense encore que “les choses vont s’arranger”, partageant ainsi la foi de Flamby, celle qui déplace des montagnes pour les faire tomber dans des abîmes .
L’Europe voit son indulgence user devant ce pays incorrigiblement prodigue, 27 pays sont bien d’accord de ne pas mutualiser les dettes de la France comme le rêve le Présigland … et comme la petite bête, les taux d’intérêts repartent à la hausse …
Autrement dit, cette dette va coûter de plus en plus cher …
Le Titanic coule, Zoolande et sa clique font jouer l’orchestre …
J’ai appris (à la lecture d’un magazine télé) que le budget annuel de France Culture atteint presque 100 millions d’euros par an.
Ne trouvez-vous pas que c’est quand même beaucoup trop pour une radio qui a une si faible audience et dont la moyenne d’age de l’auditeur serait , par ailleurs, de 54 ans ?
On continue à distribuer de l’argent , comme à la veille de la chute de la monarchie en 1789…
C’est pas très gentil pour les sup de Co ça…
Je suis persuadé, que même à Sup de Co Vesoul et avec des hypothèses “magico-optimistes” les business plans sont plus réalistes (et surtout plus logiques) que les budgets annuels de nos minustres amateurs.
Ce derniers semblent plutôt portés sur des (idéo)logiques de type bac littéraire et des méthodes scientifiques inspirées par le docteur Coué.
91.7% – C’est la dette de la France rapporté au PIB au premier trimestre 2013, selon l’INSEE. Elle atteindrait 1.870 Milliards d’euros… C’est 36,5 milliards d’euros de dette brute de plus que fin 2012, soit une hausse de près de 12,17 milliards d’euros par mois au cours du premier trimestre !
Info récup sur CluPatrimoine
Vous avez rectifié : Club Patrimoine
Comment se constituer un électorat captif et le consolider.
Hollande en fait la démonstration.
ce pays est vraiment tombé très bas.
http://www.capital.fr/retraite/actualites/hollande-exclut-de-toucher-aux-regimes-speciaux-de-la-sncf-et-de-la-ratp-856250
La réponse à votre question titre Thibault (cela me fait drôle de parler à ce prénom, le même que celui de mon fils) est : “Tant que le régime (de bananes, république bananière…) sera socialiste… jusqu’à sa fin inéluctable et programmée par l’histoire et l’économie.” Pour les financiers internationaux qui se pourlèchent les babines d’avance de ce qu’ils vont pouvoir se mettre sous la dent en France (musées, entreprises, villes, clubs, architecture, châteaux, terres…), compte tenu des engagements et dettes de la France (4950 milliards d’euros, selon la Cour des Comptes), le terme est proche, les premiers rapaces sont déjà sur place, achètent tour de bras les fleurons nationaux, ne voient et ne pensent qu’à une chose, la valeur hypothécaire des emprunts faramineux contracté par l’ETNA français (contraction de ETAT et de ENA), symbole utile car tout chaudron volcanique finit en collapsus.
De toute façon, la situation qui se dégrade finira par contraindre à de réelles économies !
http://www.magtuttifrutti.com/article-budget-2014-un-casse-tete-bien-fran-ais-118846738.html
Oui comme en Grèce, au Portugal et en Espagne. Vous allez enfin comprendre le sens du mot libéralisme.