Le temps des médiocres

Dans tous les domaines, la médiocrité règne. Selon Philippe Bouchat, c’est bien là la marque du « progressisme » socialiste.

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Le temps des médiocres

Publié le 1 juillet 2013
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Médiocre, notre temps est médiocre!  C’est peu de le dire ; il faut le vivre.  Dans tous les domaines, la médiocrité règne. Sur le plan de la culture où un abruti qui lance un pot de peinture sur une toile blanche sera considéré comme un génie, crachant ainsi sur le talent véritable des Rubens, Van Gogh, Matisse.  Sur le plan sportif, où l’argent et la triche ont remplacé allègrement la recherche gratuite de l’honneur et du dépassement de soi.  Sur le plan social où la beaufitude et la négligence sont des valeurs refuge. Sur le plan économique, où les imbéciles keynésiens pullulent et infectent nos décideurs.  Sur le plan politique justement où nos pseudos élites n’ont pour seule ambition que de se faire réélire en suivant les délires vulgaires de la foule, au lieu de prendre les décisions qui s’imposent.  Sur le plan sociétal, où la licence remplace la liberté, tournant le dos à des siècles de civilisation.  Sur le plan éthique, où l’hédonisme fait figure de norme et l’effort de repoussoir.

médiocritéMais le pire de la médiocrité, c’est l’absence totale de conscience de cette médiocrité métastatique. Personne n’a en effet l’air conscient de cette situation catastrophique dans laquelle nous nous trouvons.  Il faut dire que le niveau de l’enseignement – autre temple de la médiocratie – est scandaleusement bas, inefficace, abrutissant.  Et dans cette société où le divertissement crétin tient lieu de spiritualité, il n’y a personne pour faire l’effort de sortir de la caverne ; nos contemporains préféreront toujours l’indifférence des ombres à la lumière de la vérité.  En un mot comme en cent, notre société est devenue un cloaque immonde qui n’est attiré que par la bassesse et ce d’autant plus que cette attirance pour les bas-fonds revêt les ornements du plaisir fallacieux !  Pour le dire autrement, le beau, le bon, le bien, le vrai sont remplacés par cette saloperie de ‘fun’, de ‘in’, de ‘cool’.

Mais comment donc en est-on arrivé là ?

Mon facteur explicatif, sous forme de constat : notre société actuelle est dirigée par la génération Mai ’68, ce cancer de l’esprit et de la politique qui a érigé la licence – « je fais ce que je veux » et « il est interdit d’interdire » – comme norme sociale, politique et culturelle.  La chienlit des seventies et tout ce qui en résulte jusqu’à nos jours tient là son origine.  Mais d’où vient lui-même le mouvement soixante-huitard ? Le management plat par projets, la société de divertissement, la théorie du genre sont autant de symptômes de cette maladie qui rejette l’effort, l’autorité, la différence. Or, il existe bien un courant politico-culturel qui porte ces « valeurs » : c’est le progressisme des socialistes et de la gauche en général qui, une fois au pouvoir, se transforme en conservatisme de leurs turpitudes.  Ce mouvement est né aux Etats-Unis et est porté par les « libéraux ».  Contrairement à la version continentale, le libéralisme américain et anglo-saxon est un mouvement de gauche, plutôt libertaire.  Ainsi, par exemple, autant des grands penseurs comme Milton Friedman ou Friedrich von Hayek sont de véritables intellectuels du libéralisme authentique, autant ils ne peuvent être qualifiés de « libéraux » à l’aune des standards américains et anglo-saxons. 

Chez nous, ces idées sont clairement portées par les partis de gauche au premier rang desquels se trouve le parti socialiste.  Le siège du parti socialiste belge francophone à Bruxelles est symbolique de cette mouvance : grand bâtiment bariolé de couleurs où le rose et le rouge transparents dominent, où l’esprit de fête est présent et où la façade est barrée du slogan évocateur « Le PS : créateur de progrès depuis 125 ans »

Tout ce qui est caractéristique de notre médiocratie s’y trouve : dictature de la transparence apparente, couleur et esprit évoquant le monde gay (dictature du genre), slogan sur le progrès qui est en fait une dictature de la pensée : qui n’est pas avec nous est rétrograde.  Triple dictature camouflée sous des apparats funs : socialisme du XXIème siècle ! 

Car oui, je le dis avec force : la médiocratie est fruit du progressisme, donc du socialisme.

Bastiat disait que la caractéristique du socialisme, c’est de vouloir transformer l’homme par la contrainte de la loi. Ils y sont arrivés : depuis des siècles, l’homme suait pour gagner sa vie, être libre et monter dans l’ascenseur social à force d’efforts et de volonté. L’homme actuel est médiocre, à mi-chemin entre l’animal et l’homme authentique, un hominidé. Les tenants du progrès nous ont fait reculer, rétrograder ; ils nous ont avilis, abaissés. L’esprit de grandeur, de gloire, le sens de l’Histoire et de la vocation n’existent plus. L’ambition de l’homme moderne se limite à travailler le moins possible, à préparer ses vacances, son barbecue du week-end et à gaver les pseudos informations déversées par les médias (même racine étymologique que la médiocrité, notons-le en passant) qui vont dégueuler leurs films et divertissements bêtifiants et lénifiants où les putains et starlettes, les sportifs drogués et surpayés, les chanteurs efféminés à la voix d’adolescentes en mal d’amour seront plus adulés que les De Gaulle, Churchill et Thatcher, derniers hommes d’État véritables !  Sans parler de la religion que ces c**s de la pseudo intelligentsia gauchiste ont tourné en ridicule, préférant les bras exotiques d’une philosophie qui n’a rien à voir avec notre civilisation, quand ce n’est pas dans les bras de courants ésotériques… En tuant Dieu, ils ont tué toute figure tutélaire du père et toute légitimité de la liberté véritable.

Comme Eric Zemmour, je pense que même si on est optimiste de nature, il y a de quoi être objectivement pessimiste, face à ce constat, car aucun décideur n’aura jamais le courage de poser ce constat publiquement et d’en tirer la seule conséquence qui s’impose : abandonner une fois pour toute la route de la médiocrité –- comme Hayek parlait de route vers la servitude -– c’est-à-dire, concrètement, abandonner les idées progressistes, égalitaristes du socialisme qui ont gangréné tous les partis de l’extrême-gauche à l’extrême-droite. Est-il si difficile de se vouloir réellement libre ?  L’attrait de la facilité puérile et la fête permanente est-il vraiment plus fort que l’appel du grand large ? Oh, je sais qu’en tenant ces propos, on me traitera de réactionnaire, mais tant mieux : oui, face à ce « progrès » avilissant, je préfère réagir et opter pour la vraie liberté, celle de nos ancêtres, celle qui se nourrit d’efforts et de grandeur et pas celle, fallacieuse, des adulescents divertis…

Oui, vraiment, notre temps est celui des médiocres ! Entrons en résistance amis libéraux : sauvons notre civilisation de la Liberté, fruit de la rencontre de la Raison grecque, de la foi chrétienne et du Droit romain !

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  • Excellent article, helas très lucide.
    Il ne reste plus qu’à se retrousser les manches!

  • Mais non tout le monde n’est pas devenu médiocre, c’est réservé à une frange de fonctionnaires.
    Et il ne sert à rien de se retrousser les manches, si on est malin, on se barre, tout simplement.

    • Je ne suis pas d’accord Benoui : cela touche hélas une frange plus large de la population et se barrer, ce que je comprends, c’est se résigner => d’où mon appel à entrer en résistance! Bon lundi, phb

  • Je suis d’accord sur le constat, mais je l’étendrais aussi aux »grosses boites » privées. Pour avoir occupé un poste dans ce qu’on appelle pudiquement une « entreprise du secteur financier » (non, pas une banque), j’ai vu la reconnaissance de la direction pour l’expérience et la compétence, tendre peu à peu vers zéro. On ne demande plus aux employés d’être compétents, mais d’être flexibles. Des gestionnaires qui étaient auparavent formés en environ 3 à 6 mois pour des dossiers « pointus », sont maintenant mis en première ligne après 3 jours -je confirme: 3 jours- de formation. Et comme les « anciens », qui pouvaient les appuyer, disparaissent petit à petit ….

  • Vous vouliez poster sur le Gorafi et vous vous êtes trompé de site ?

  • Bref. Une version romancée du « c’était mieux avant. »

    Rien de très original ni de très vrai.

  • Article plutôt médiocre.

  • Mais si il reste des gens qui se rendent compte…mais ils partent.

    Vive le Roi

  • Bonjour Monsieur !

    Très bon article à mon sens, quoique particulièrement virulent. Je suis également heureux de voir quelqu’un qui défend la source tripartite de notre civilisation européenne. Etant 2ème année de droit, j’ai eu la chance d’avoir un excellent professeur qui nous a retracé l’histoire du droit et j’ai eu le plaisir de voir que la religion chrétienne et ses institutions ont été de véritables vecteurs de la connaissance et de la culture tout au long du Moyen-Âge, avant la progressive déconstruction de l’humain par le protestantisme, les mauvaises Lumières (Lamétrie par exemple !), puis l’immonde marxisme.

    Je suis également heureux de lire quelqu’un qui démonte les fumisteries de la théorie du genre et du pseudo-progrès égalitaire.

    En bref, je ne vais pas commenter tout votre article, j’ai déjà dit que j’avais apprécié vos écrits. Cependant, je ne peux que constater que nous glissons doucement et délicatement vers un totalitarisme de la bien-pensance, et je ne peux m’empêcher d’être effrayé pour mon avenir de pauvre étudiant qui n’a pas un rond. Je travaille dur pour mes études pourtant.

    Prenez soin de vous, et bonne continuation ! 😀

  • Il y a du bon et du moins bon dans l’article. Globalement il y a une décadence morale mais tout n’est pas plus médiocre aujourd’hui.
    Quant au mouvement soixante-huitard, tout n’est pas à jeter non plus, nous ne sommes pas non plus obligés de vouloir une société de mormons.

  • Comme à l’accoutumée, Philippe Bouchat nous pond un article lucide, simple et brillant. Ca devient une sale habitude ! 😀

  • Je n’ai pas l’habitude de poster des commentaires sur Contrepoints bien que je m’y rends quotidiennement, mais là je me sens obligé de saluer l’extrême pertinence (une nouvelle fois !) de Philippe Bouchat.

    Bravo PHB !

  • J’aime pas trop cet article. Toutes les époques, tous les lieux ont vu et verront la lutte de la facilité et de l’exigence. « Yapudsaison » et « toufoulkan » sont universels et intemporels, on les entendait déjà à des moments qui rétrospectivement apparaissent comme des « âges d’or ». Ce genre de discours n’apporte rien.
    Tout fout le camps ? admettons. il faut résister ? bon.
    Mais concrètement : la résistance, vous voyez ça comment ?

    • merci pour le commentaire P. comment je vois la résistance, mais c’est en filigrane : adoptons l’attitude libérale authentique => comme le disait Hayek, le progrès implique parfois de reculer pour mieux reprendre le fil de la civilisation rompu par les socialistes. Tous les articles (ou presque) postés sur Contrepoints sont autant d’invitations concrètes à l’action, à la résistance. phb

  • Bon diagnostic de la décadence que nous vivons effectivement depuis mai 68. Mais est-il seulement possible d’inverser la tendance? Je ne le crois pas, tant les mentalités paraissent figées en France. Les effets de l’extraordinaire lavage de cerveau à l’oeuvre depuis 45 ans ne peuvent pas se résorber par un effort qui tenterait de le corriger. A mon avis, on ne peut plus éviter l’effondrement final.
    Une reconstruction ne sera possible que sur le champ de ruines qui en résultera, lorsqu’il sera devenu évident pour une large majorité que « le socialisme, ça ne marche pas » (et ce qui va avec, non plus).
    Pour ma part je n’ai pas envie d’attendre la catastrophe finale, et je préfère le départ. Souvenons-nous des « Russes blancs », comme on les appelait. Et de tant d’autres, qui ont choisi de quitter leur pays devenu invivable…

  • Tiesn, dans le Figaro aujourd’hui, une citation qui convient bien à l’article : « Il faut chasser la bêtise parce qu’elle rend bête ceux qui la rencontrent. »

    Bertolt Brecht

  • Votre contribution, Philippe, est décidément bien stimulante. Je continue à y réfléchir…
    Je me dis que ce n’est pas la médiocrité qui est le problème (elle a toujours été majoritaire dans l’humanité), c’est le fait qu’elle gouverne. « Un gouvernement des médiocres, pour les médiocres, par des médiocres. » 😉 C’est sans doute la rançon de la « démocratie »: la lie, la médiocrité finissent toujours par remonter.

    Mais après tout n’est-ce pas l’état naturel de toute entité sociale, de tout gouvernement? D’Alembert écrivait : « la barbarie dure des siècles, il semble que ce soit notre élément; la raison et le bon goût ne font que passer. » Une époque culturellement exceptionnelle nous a précédés, et peut-être que nous sommes simplement en train d’en sortir pour revenir à un état plus « normal »? En tout cas c’est bien dommage, comme vous le suggérez.

    • Merci Julépa, pour le coup c’est votre commentaire qui stimule ma réflexion, puisque vous faites le lien avec la réflexion actuelle sur le dépassement de la démocratie lancée notamment par l’Institut Coppet [voir par ailleurs su Contrepoints également]… à méditer effectivement, bonne soirée, phb

  • Je vous trouve naïf. Cet état de fait sur la médiocrité est une volonté politique, non une conséquence d’une mauvaise gestion. Quelle meilleure politique pour empêcher de penser que de ralentir et finalement annihiler toute forme d’éducation ?
    Les masses ne sont plus éduquées qu’à se détester par petits groupes : on apprends aux femmes à détester les hommes, les hétéro à détester les homos, les travailleurs à détester les chômeurs etc. Et comme tous ceux qui détestent les autres, vous détestez également tous les autres. Vous êtes vous-même devenu aussi peu critique que ceux que vous stigmatisez. Et pourquoi les politiques du mondes veulent-ils que tout le monde se chamaille ? Parce que s’ils cessaient de se chamailler, ils verraient à quel point ce sont les politiques qui sont responsables de la catastrophe et alors ils agiraient ensemble. Tant que la masse se tape dessus, elle ne peut s’associer pour combattre ensemble.
    En cela, je n’aime pas votre article. Il exhorte à la haine de l’autre et non au rassemblement et à l’apaisement. Je vous trouve aigri et totalement hors sujet.

    • Mam’selle Scarlett, je vous approuve

    • Mam’selle Scarlett et Protagoras, je ne suis nullement aigri ni naïf, je vous rassure et je peux vous assurer également ne pas exhorter à la haine; au contraire, j’appelle à la Liberté et à son optimisme, son humanisme, là où le socialisme est source de dégénérescence. Le messager n’est pas le message … phb

  • Article dont le ton indigné et quelques points m’ont intéressé, mais globalement décevant, les causes et leur relations aux effets n’étant que peu, voire pas explicités, la « weltanschauung », la cause première selon l’auteur, réduite à une sorte de blasphème anticatholique …
    Il n’ ya aucune relation, en réalité , entre la médiocrité et ce que l’auteur dénomme « la licence ».

    Je pourrais tout aussi bien énoncer que la « médiocrité » est la conséquence directe d’une certaine éthique protestante ayant infiltré les milieux « d’épiciers « , la petite classe moyenne énergique, entreprenante et inculte; serait ce plus faux?

    • Cher Protagoras, je soupçonne un relent de relativisme dans votre propos, si tel est le cas, je n’y souscris pas; si tel n’est pas le cas, alors je suis ouvert à débattre avec vous. phb

      • Bonjour Philippe Bouchat

        Non, ce n’est pas du relativisme, du moins pas en tant qu’idéologie a priori ; il ya pour moi un relativisme empirique, objectif, qui consiste à constater la variabilité des êtres, le relativisme du voyageur si vous voulez , mais ce n’est pas idéologique en ce qui me concerne.
        Tenez, je livre à votre réflexion un commentaire trouvé sur un site « marxiste », mais posté par un intervenant qui l’avait, de son propre propos, repiqué sur un site « réac » ( internet, à condition de se sentir clair dans son identité propre, est une véritable Agora):

        « Alors que, dans le monde de Poudlard, il y a certes des inégalités, mais, en même temps, comme la culture est ouverte à tous, Hermione, fille de Moldus, peut faire mieux que Malefoy, fils de sorciers. Ce qui peut apparaître comme élitiste est en fait une égalité réelle, par opposition à l’égalité non réelle du monde des Moldus. En cela, Harry Potter est une machine de guerre contre le monde thatchéro-blairiste et l’American way of life. Contrairement à J.R.R. Tolkien qui, avec le Seigneur des anneaux, célèbre un “monde d’avant” et est donc réactionnaire, J.K. Rowling est, elle, une vraie libertaire animée d’une volonté de préservation. C’est comme si elle disait : “Apprenez le grec et le latin au lieu d’étudier le marketing. Vous pourrez ainsi peser sur le monde de manière inattendue.” Les vrais magiciens, ce ne sont pas les spins doctors de Tony Blair, mais ceux qui savent le grec et le latin »

        • intéressante cette distinction entre empirisme idéologique et pragmatique; je ne suis pas sûr d’avoir compris votre citation si ce n’est pour le grec et le latin 🙂 je suis preneur d’un développement sur le relativisme pragmatique… phb

        • “Si j’avais su le latin à dix-huit ans, aujourd’hui je serais empereur.”
          Arthur Cravan

  • Les croyants peuvent être tout autant médiocres que les athées.

    Un exemple de la médiocrité dans les entreprises ce sont les bureaux open space où le bruit vulgaire l’emporte sur le silence propice à la réflexion, ce qu’avaient compris les anciens, et aussi les moines qui ont su produire des choses intéressantes, bien que je ne crois pas en l’existence d’un dieu.

  • Pour les cinéphiles; un symbole de la médiocrité est représenté par un personnage de commerçant Indien parvenu, dans le chef d’oeuvre de Satiajit Ray  » le salon de musique », et qui cherche à singer un vieil aristocrate « de sang », ruiné, fin de race, mais profondément a-médiocre.

    Cette classe entrepreuneuriale est en même temps efficace, dynamique et créatrice de richesses.
    Je propose aux libéraux de toute races ici présents d’y réfléchir, et aussi de constater à quel point la médiocrité de la pensée, y compris chez des jeunes gens et jeunes filles intelligents, selectionnés etc..est devenue la règle.

  • Je ne pense pas que soit venu le temps des médicores, au contraire! Sous la monarchie, les français étaient assez cons pour accepter un régime autoritaire qui provoquait la pauvreté, les famines et la guerre. Moins de 5 ans aprés la révolution, les français étaient assez cons pour accepter les assignats, la terreur puis un nouveau régime autocratique les emmenant à la guerre. Lors de la révolution de 1789, un courant philosophique libéral à réussi à influencer l’histoire future, mais en 1848, l’inverse à eu lieu sans que les français ne se plaignent… depuis 1976, les français accepte la gabegie de l’Etat qui les ruinent. Mais depuis la création d’internet, chaque gamin de 16 ans est capable de ce renseigner sur une multitude de sujets, et le temps de la médiocrité est au contraire révolu. Les jeunes de monde sont plus libéraux que leurs parents, comme le disait récemment The Economist dans un article, ils ne sont pas dupes, et quand leur socialos de parents vont essayer de les saigner pour payer leur retraite. Au moment exact de l’Histoire pendant lequel les frontières s’ouvrent et que chacun pourra voter avec ses pieds, je pense que la jeunesse réserve quelques belles surprises à notre pays.

    • désolé pour mes terribles erreurs d’orthographe et de ponctuation, je n’ai malheureusement plus l’occasion d’écrire en français ailleurs que sur contrepoints depuis que j’ai moi-même voté avec mes pieds…

    • Sauf que le contenu d’Internet est médiocre… à 90% !

      • Sauf qu’Internet est infini dans le sens où il se crée plus de contenu que je ne peux en lire et 1% (99% de médiocre et pire) de l’infini c’est déjà pas si mal pour s’enrichir.

        • Si pour obtenir ce 1% il faut trier 100%, on n’a pas le temps de s’enrichir.
          Internet donne la parole aux médiocres, il leur permet même d’être arrogants, omniprésents, et écoutés par d’autres médiocres incapables de reconnaître le bon grain de l’ivraie (ils voient juste que dans « ivraie », il y a « vraie » !). La médiocrité a toujours existé, mais elle n’a jamais eu autant de pouvoir depuis l’instauration de l’instruction publique gratuite et obligatoire.

          • Je ne peux que souscrire à l’ensemble de vos propos, Bastiat, Shadok, Ebu et MichelO; suis content que le débat puisse avoir lieu, car débattre avec de vrais arguments n’est pas médiocre! belle matinée, phb

          • « Si pour obtenir ce 1% il faut trier 100%, on n’a pas le temps de s’enrichir. »

            C’est bien ça la chimère de l’équité de l’information par Internet…

  • Je suis hélas bien trop d’accord avec votre révoltant constat.

    Un point cependant me paraît inexact : le management « plat » est une excellente chose.

    Chaque manager supervise alors directement 12 personnes au lieu de 4 ou 5, et cela augmente sa responsabilité, cela le challenge car c’est exigeant, et le tire donc vers le haut.

    De tels organigrammes plats permettent qu’il n’y ait que 5 étages hiérarchiques entre l’ouvrier et le PDG dans un groupe de 250 000 personnes : il n’y a alors pas de dilapidation des moyens dans une pléthore inutile de petits chefs et l’organisation y gagne une souplesse et une agilité formidables.

    • Cher Chivaz, merci pour le commentaire. Je travaille actuellement dans une organisation qui a adopté le management « plat » : c’est vrai qu’il y a un avantage au niveau de la rapidité des décisions vu le nombre restreint d’échelons hiérachiques. Ceci dit, sur le plan négatif, les collaborateurs sont complètement démotivés par l’absence de perspective de carrière et les relations interpersonnelles sont complètement faussées par l’instauration d’une hiérarchie parallèle fondée sur les équipes de projets qui circuitent l’hiérarchie officielle. Voilà pourquoi je pense, par expérience donc, que le management « plat » amène des résultats médiocres. Sans compter qu’il s’agit de l’expression du rejet pathologique de toute hiérarchie. Bonne soirée, phb

  • Qui serions-nous pour juger de la valeur ou de la médiocrité des autres ? Il y a ceux qui sont conscient et ceux qui ne le sont pas. Ne pas entrer en conscience ne veut forcément dire être médiocre.
    A votre article sur la médiocrité, j’aurais préféré me féliciter que de plus en plus de personnes entrent en conscience. Il suffit de parcourir les blogs et les forums pour le constater. Il manque simplement une étincelle pour faire se rassembler toutes ces belles pensées progressistes. Je ne pense pas qu’on puisse créer cette étincelle en jetant de l’huile sur le feu mais plutôt en félicitant tous ceux qui entrent en conscience.

    Bienvenue à toutes celles et ceux qui commencent à réaliser à quel point les politiques (hommes et femmes d’extrême droite à l’extrême gauche) ne sont pas la solution à la gestion de la cité et du pays. Il nous reste à imaginer une nouvelle façon de penser et la mettre en pratique, sans attendre. Et vous savez quoi ? Certains proposent des solutions.

  • Est-ce que c’est un concours pour placer le plus de clichés de droite dans un même article ? Donc, en gros :

    – les artistes sont aujourd’hui tous des médiocres et les sportifs sont devenus des tricheurs

    – tous les économistes keynésiens sont des imbéciles, le libéralisme économique est la seule vérité (point risible : vous accusez le PS de « dictature de la pensée » 10 lignes après avoir traité d’imbéciles les gens qui ne pensent pas comme vous)

    – le PS représente une tyrannie bien-pensante et, accessoirement, est à la solde des gays (pas la moindre idée de ce que ça vient faire ici, mais bon, quels salauds ces gays)

    – tout est de la faute de mai 68 qui a engendré une culture de la permissivité.

    – l’état-providence a engendré un homme médiocre qui se satisfait de peu, alors qu’au moins, avant, on était des guerriers (je suppose que, à titre personnel, vous considérez quand même que vous êtes au-dessus de la mêlée)

    – … et vous finissez sur une complainte sur la société du divertissement, les starlettes qu’on préfère à de Gaulle et Churchill (et Thatcher, dans le même sac que les deux autres…). C’est le grand chelem.

    Ce qui est surtout consternant, c’est que vous ne comprenez pas les contradictions qu’il y a entre votre autoritarisme moral et votre libéralisme économique. Vous voulez des agents économiques libres, mais exigez d’autre part qu’ils aiment l’art légitime (enfin celui que vous aimez), aient les aspirations que vous avez définies pour eux et s’adonnent aux divertissements que vous jugez nobles.

    • Je ne partage, Nicolas, votre commentaire … qu’à moitié : oui j’aspire à la liberté économique. Mais, non je ne suis pas autoritaire en matière culturelle ou morale : je pense plutôt qu’on confond – souvent délibérément – la licence (« je fais ce que je veux ») – avec la véritable Liberté qui a partie liée avec le Beau, le Bon, le Vrai => je persiste donc : un Rubens qui appelle à la Beauté n’a rien à voir avec une toile contemporaine (dans l’acception « d’art » contemporain) qui est attirée par les bas-fonds… Belle soirée phb

  • @ l’auteur

    Je ne vois pas du tout le lien de cause à effet entre l’hédonisme débridé de Mai 68 et la condamnation consensuelle (et effectivement médiocre) de l’esprit d’entreprise et de la richesse.

    Hugh Hefner, grand capitaliste devant l’Eternel, et homme à femmes notoire,
    Richard Bronson, homme d’affaires génial, fêtard et jouisseur assumé, qui a même fait de « la culture du plaisir » la philosophie de sa marque (« Virgin »),
    Donald Trump, autre grand hédoniste et grand homme d’affaires,

    citons également et surtout Jerry Rubin, cofondateur du mouvement Yippies puis magnat de la finance et fervent reaganien,

    tous ces hommes symbolisent autant la « licence » mai 68tarde que la dynamique entrepreneuriale au coeur de l’économie du marché.

    Donc, ça me paraît insensé d’opposer libéralisme économique et licence morale comme vous le faîtes, Phillippe Bouchat.

    • J’ai dû mal m’exprimer Socialist Vampires Killer; je n’oppose pas libéralisme économique et licence morale qui peuvent effectivement coexister comme vous le démontrez très bien (je connais aussi d’autres exemples); je dis simplement que cette licence participe à la médiocratisation de notre société (dont vivent par ailleurs allégrement les exemples que vous mentionnez). Or, le libéralisme authentique est bien plus qu’une idéologie, c’est une attitude humaniste qui tend à émanciper l’homme, là où, au contraire, le socialisme abrutit les masses avec la complicité objective de l’entreprise de divertissement et de l’hédonisme. J’espère avoir dissipé le malentendu. phb

      • Ce que vous décrivez comme médiocre (l’entreprise de divertissement, l’hédonisme) fait intrinsèquement partie du libéralisme économique. Ce n’est pas la conséquence du socialisme, voilà où je voulais en venir.

        Donc, ne dîtes pas que vous approuvez le libéralisme économique mais que vous l’approuvez sous certaines réserves. D’autre part, reconnaissez que c’est le le libéralisme économique qui engendre cette « médiocrité »; le socialisme n’en est pas responsable.

  • Très très bon article, Philippe Bouchat.

    Je suis d’accord avec vous sur toute la ligne, sauf que depuis peu, je nourris un grand espoir avec le mouvement de la manif pour tous.

    Voyez ces gens qui continue de se battre, de veiller debout, assis, jeunes, mères de famille, dans toutes les villes de France.

    Tous ces gens, tous ces jeunes surtout, sont loin d’être des imbéciles. Les jeunes vont prendre des postes à responsabilité partout, les plus âgés les ont déjà. Il faut infiltrer la société et dégager la génération 68. Et là tout sera possible. Il nous faut nous organiser. Nous sommes majoritaires et il ne nous manque que la détermination ( qui est en train de se former, ce n’est plus un problème) et l’organisation ( qui suivra car nous sommes intelligents et déterminés).

    Au boulot !

    Chacun dans son genre. Nous avons besoin de tous.

  • Je n’adhère pas du tout à l’article. Des gens croient à des âneries et s’adonnent à des futilités et alors vraiment, quoi de neuf ?
    .
    Globalement la faim régresse, les richesses progressent comme les innovations, les mauvaises pistes s’autodétruisent et le monde à des soubresauts avec des points chaud et des points froid mais c’est globalement pas mal du tout comparativement à toute autre époque.
    .
    Il y a bien plus de savants et de gens cultivés actuellement que tous ceux ayant existé jusqu’au 19eme siècle et c’est pareille pour l’art (Pas celui des élites pompeuses évidemment) quant aux idées libérales elle ont fait un sacré chemin depuis les massacres idéologique du 20eme siècle et les lunes communistes.
    .
    Évidemment en parlant de point froid la France, elle, s’enfonce dans le déni et l’échec, là encore rien de nouveau, le 20eme entre autre à connut des crises mahousses et des tas d’imbécilités ont été commises par des pays qui ont touché le fond et sont remontés depuis.

    Je ne vois pas à quel âge d’or vous faites références Philippe ?

    • Ilmryn, je ne pense pas que votre commentaire soit en contradiction avec mon article; je ne vois pas le désaccord. L’âge d’or est celui, dans le passé avant le XIXème siècle où le socialisme n’avait pas l’influence néfaste qu’il a aujourd’hui, c’est aussi l’âge idéalisé dans le futur où il reculera au profit de la liberté individuelle. phb

      • Avant le 19eme les libertés économique et civiles étaient catastrophiques d’un point de vue libéral comme tout le reste comparativement à notre époque (espérance de vie, richesse, santé, conditions de vie). C’est d’ailleurs au 18eme qu’ont commencé les imbécilités massives (conscriptions, guerres, révolution et dictature meurtrière) qui ont débouché sur le catastrophique 19eme qui amènent plus tard deux guerres mondiale comme une énorme cerise sur le gâteau.

        Drôle d’age d’or.

        L’image du passé qu’on la plupart des gens ce sont les quelques écrits et l’histoire émanant d’une fraction négligeable de la population, une vision romantique qui ne reflète en rien la vie, l’économie et la dynamique sociétale. Il y a certainement bien plus d’érudits et de gens défendant les libertés en proportion actuellement qu’a ces époques. Il y a aussi bien plus de pays libéraux qui vont pas mal du tout et n’ont aucune raison d’aller mal nonobstant les imbécilités de pays socialiste comme la France.

        Je pense à tous les pays champion des liberté économique:
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique
        A coupler avec les champions de la démocratie:
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

  • Bien sûr que oui ma petite dame c’était bien mieux avant.

    Vous savez quand on voyait pas tous ces arabes et ces noirs dans la rue. Quand les femmes restaient à la maison au lieu d’aller travailler et de s’habiller comme elles veulent. Oui, elles faisaient moins les malignes quand elles pouvaient pas divorcer ou devaient demander la permission pour ouvrir un compte bancaire. Oh ce bon temps, où tout le monde était marié (même les pédés pour tout vous dire mais eux ils se cachaient et étaient malheureux mais quelle importance, ce qui compte c’est les apparences).Regardez ce qu’on est devenu, maintenant les hommes doivent mettre du déo et faire du sport. On peut même plus entretenir une maîtresse tout naturellement ou aller au bordel. D’ailleurs mes enfants n’ont plus peur de moi et me tutoient. Quelle décadence! Quelle décadence! Et vous vous rendez compte que les gens ne sont plus obligés d’aller à l’église et que le Pape a démissionné. Qu’on enseigne l’éducation sexuelle aux enfants au collège et qu’on leur dit que l’homophobie et le racisme c’est mal. Parce que moi je suis sûr que ca n’arrivera jamais dans ma famille d’avoir un fils homo ou bien que ma fille se marie avec un basané.

    Et regarder sur le plan économique. Le socialisme a prospéré partout. D’ailleurs c’est Zemmour qui le dit. Il prône d’ailleurs comme remède le protectionnisme et le nationalisme économique avec un État fort. C’est mon idole, même si je me considère comme libéral. Pour moi Zemmour il est un peu libéral parce qu’il revendique sa liberté de déverser sa diarhée mentale toutes les semaines. On l’a d’ailleurs invité chez les libéraux de l’UMP donc c’est qu’il doit l’être un peu.

    Bon c’est pas tout ca Jeanine mais faut que j’y aille, on m’a dit que j’avais un sourire d’idiot sur ma photo de profil et je dois donc prendre une nouvelle photo. Oh ce monde d’apparences…

    • La caricature, c’est parfois amusant, mais c’est aussi une arme méprisable et malvenue de toutes les propagandes. Que cherchez-vous avec la vôtre ?

      • Vous ne trouvez pas cet édito caricatural peut-être? Je concois la liberté d’opinion au sein de ce site mais confondre à ce point libéralisme avec conservatisme…

        Parlez de période historique qu’on a pas vécu comme si c’était la panacée.
        Citer un auteur notoirement anti-libéral comme Zemmour.

        On peut regretter une société plus ordonnée (ce qui est mon cas) ou plus régulée au niveau de l’immigration mais les attaques à tout vas contre la culture contemporaine, l’hédonisme (de quoi je me mêle) et les modes de vie de certains… Je suis moi même un ermite insociable c’est pas pour sa que je me mêle de qui fais quoi et qui aime quoi.

        D’ailleurs je doute que les adolescents avaient beaucoup de choix pour leur idole au XIXeme siècle.

        • Mia,où trouvez-vous mon conservatisme ? Je ne suis pas nostalgique, je dénonce un fait objectif, je dresse un constat : est-ce cela être conservateur ? Pour moi, on est aujourd’hui aux antipodes d’une société libérale que j’appelle de mes voeux. Et qu’on ne confonde pas les décisions libertaires (mariage gay, avortement, etc) avec le libéralisme svp! Ce serait médiocre… phb

          • Votre article est tout sauf objectif. Il reflète votre sentiment rien d’autre. Vous avez le droit d’avoir votre opinion c’est donc pour ca que je ne vais pas argumenter avec vous sur les mesures sociales que vous citez.

            « En un mot comme en cent, notre société est devenue un cloaque immonde qui n’est attiré que par la bassesse et ce d’autant plus que cette attirance pour les bas-fonds revêt les ornements du plaisir fallacieux !  »

            C’est pas caricatural peut être?

            « Le management plat par projets, la société de divertissement, la théorie du genre sont autant de symptômes de cette maladie qui rejette l’effort, l’autorité, la différence. »

            Quel est le problème avec la société du divertissement. On ne vous l’impose pas. A moins que vous regrettiiez (comme Zemmour ou Montebourg) le bon temps de l’ORTF.

            « L’esprit de grandeur, de gloire… En tuant Dieu, ils ont tué toute figure tutélaire du père et toute légitimité de la liberté véritable »

            Surtout ce paragraphe est conservateur. Comme il est dit, vous avez vos idoles et vos références. Tout le monde ne les partage pas. C’est pas en fondant un ordre moral sur la peur (« sinon tu iras en enfer ») que l’on pousse les gens à être meilleur. Ca marche pour les enfants. mais nous ne sommes pas des enfants et nous sommes égaux donc en quoi vos goûts et aspirations sont supérieurs à ceux des autres? (sans aller dans l’extrêmisme, on est pas tous des adorateurs de télé poubelle)

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