Les politiques du président Morsi et des Frères musulmans ont contribué à l’implosion de l’économie égyptienne.
Par Steve H. Hanke, depuis les États-Unis.
Un article du Cato Institute, traduit par LibreAfrique.
Les Frères musulmans et le président Morsi n’ont jamais eu de plan crédible pour l’économie égyptienne. Et l’on peut douter du fait que les dirigeants de la Fraternité connaissent finalement la signification du mot « plan ». Au cours de la dernière année, la conjoncture économique en Égypte est allée de mal en pis. Il semble que l’on se rappellera du bref mandat de M. Morsi à la présidence probablement en grande partie pour son bilan économique désastreux – une année marquée par une baisse de la croissance du PIB, une réduction des réserves de change et une forte augmentation du chômage.
Les marchés noirs sont également une caractéristique de l’héritage économique des Frères musulmans. Les contrôles des prix et des capitaux ont entraîné des pénuries et un dévissage substantiel de la valeur de la livre égyptienne. En conséquence, les Égyptiens ont vu l’inflation détruire leur niveau de vie. En outre, les contrôles ont généré la pénurie de devises étrangères et de nombreux produits, comme l’essence. Face à une totale aberration économique des politiques des Frères musulmans, l’inflation et les statistiques officielles des prix se sont éloignées de la réalité, et le marché noir est rapidement devenu une source de soutien matériel que le gouvernement des Frères musulmans ne pouvait pas fournir.
Comme cela est illustré par les graphiques qui suivent, l’histoire d’une économie égyptienne en déclin, c’est l’histoire d’une livre égyptienne en difficulté – et des problèmes d’inflation (21,2% par an) qui l’accompagnaient.
Ces tendances se sont révélées fatales pour M. Morsi et les Frères musulmans. Alors que les dernières heures de M. Morsi consistaient en leçons sur « la légitimité constitutionnelle », les Égyptiens n’écoutaient pas – ils étaient préoccupés par une livre en plongeon total et un taux d’inflation à peu près deux fois et demi plus élevé que le taux officiel. Les politiques de M. Morsi et des Frères musulmans ont bien sûr contribué puissamment à l’implosion de l’économie égyptienne. En dernière analyse, le peuple égyptien a enseigné à M. Morsi et aux Frères musulmans une dure leçon : le pain s’avère plus important que les idées.
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Cet article a paru initialement en anglais sur le site du Cato Institute. Traduction : LibreAfrique.
Une petite chose à ne pas oublier: l´énergie
http://crudeoilpeak.info/egypts-future-crude-oil-import-requirements-for-3-population-scenarios
http://crudeoilpeak.info/23-of-egypt%E2%80%99s-oil-is-gone-20-years-after-its-peak
Peak Oil ? Faudrait peut être songer à se mettre à jour. The Atlantic a quand même titré » We’ll never run out of oil ». Ou encore ceci :
http://www.contrepoints.org/2012/04/29/81256-la-these-de-lepuisement-des-energies-fossiles-sepuise
http://www.contrepoints.org/2012/04/18/79864-ce-peak-oil-qui-nen-finit-pas-de-ne-pas-arriver
Pour le réchauffement climatique, regardons ce qui se passe dans les océans, au lieu de regarder en l´air.
J´aurai dû employer le terme « niveau de vie », tirez du PIB les dettes de l´état, des banques et la balance commerciale et je doute que la situation soit meilleure qu´en 1980 pour l´ensemble des nations, vivre à crédit n´est pas vivre mieux, comme toujours se sont les 1% les plus riches qui accaparent 90% de ce qui reste de la croissance.