Croissance : comment faire taire Madame Lagarde ?

Si nous étions débarrassés des cocoricos de la directrice du FMI, la connaissance populaire de l’économie réelle progresserait.

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Croissance : comment faire taire Madame Lagarde ?

Publié le 28 juillet 2013
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Si nous étions débarrassés des cocoricos de la directrice du FMI, la connaissance populaire de l’économie réelle progresserait.

Par Guy Sorman.

Le plus grand problème économique du moment est moins la récession que le malentendu entre le discours politique et l’économie réelle. Pour en comprendre la nature, on s’en référera à une pièce de théâtre : Chantecler, écrite par Jean Rostand et jouée à Paris en 1908.

Les meilleures leçons d’économie ne se trouvent pas nécessairement dans les manuels d’économie : Chantecler est l’histoire d’un coq de basse-cour. Chaque matin, au réveil, ce coq chante, alors que le soleil se lève. Il est donc convaincu que c’est lui qui fait lever le soleil. Jusqu’à un matin fatal, où se réveillant trop tard, il découvre que le soleil est levé sans qu’il n’ait chanté : Chantecler se suicide.

Eh bien, la plupart des hommes politiques en Occident et plus encore les technocrates des institutions internationales, se prennent pour Chantecler : ils imaginent que leurs palabres et leurs prévisions déterminent un taux de croissance. Les peuples intoxiqués par tant de discours, finissent par y croire et attendent de cette classe politique locale et internationale qu’elle produise la croissance annoncée. Hélas, la croissance n’obéit pas aux injonctions publiques ! L’histoire économique nous enseigne que gouvernements et institutions internationales ont une grande capacité pour détruire l’économie mais très peu pour la construire. La destruction ? Elle est facile : fabriquer de l’inflation monétaire, creuser des déficits publics, financer des infrastructures inutiles, nuire aux échanges marchands, nationaux et internationaux, annoncer des prévisions absurdes, gélifier le marché du travail, planifier des investissements industriels à la mode, telles sont les flèches empoisonnées qui figurent dans le carquois politique.

Pour parfaire notre démonstration, imaginons un instant, que certaines institutions internationales à vocation économique disparaissent du jour au lendemain : le FMI par exemple. L’économie mondiale se porterait-elle moins bien ? Le FMI a-t-il jamais rendu le moindre service ? S’il disparaissait, en vrai, il ne se passerait rien sauf la nécessité pour les dix mille fonctionnaires du FMI de se trouver un emploi utile. Si nous étions débarrassés des cocoricos des dirigeants du FMI (Christine Lagarde parvient très bien à imiter le chant du coq), qui s’imaginent faire lever le soleil, la connaissance populaire de l’économie réelle progresserait.

Ce qui vaut pour le FMI s’applique, dans une certaine mesure, aux politiques monétaires conduites par les Banques centrales. Sans contestation possible, le Prix Chantecler revient à Ben Bernanke, Président de la Banque fédérale américaine : multipliant les déclarations cryptiques, tel un augure antique, laissant entendre qu’il pourrait augmenter ou baisser d’un centième de point les taux d’intérêt, il laisse croire que la croissance américaine est tributaire de ses calculs savants. L’expérience de ces années récentes prouve qu’il n’en est rien. S’il appartenait vraiment aux banquiers centraux ou aux ministres des Finances de susciter de la croissance selon leur vœux et déclamations, pourquoi diable nous en priveraient-ils ? C’est qu’en vérité, ils ne détiennent pas l’influence qu’ils s’attribuent sauf quand ils l’exercent de manière négative, en générant l’incertitude et l’instabilité.

Qui donc fait lever le soleil ? Les entrepreneurs, bien entendu, et eux seuls créent de la valeur réelle. À condition que les gouvernements s’en tiennent strictement à leur métier – indispensable – qui est de fixer une règle du jeu, légale, stable et prévisible. Sans cet État de droit, pas de croissance. Dans un État de droit, observait naguère Milton Friedman, la croissance est quasiment naturelle parce que les entrepreneurs ne peuvent pas s’empêcher de créer : c’est plus fort qu’eux. Les gouvernements sont également indispensables (contrairement à ce que disent certains libéraux trop intégristes) pour gérer les retombées sociales douloureuses du changement, de ce que Joseph Schumpeter appelait la Destruction créatrice. Un bon gouvernement économique, en somme, devrait se demander comment ne pas empêcher les entrepreneurs d’entreprendre et comment rendre la Destruction créatrice acceptable pour la société ? Tout le reste est soit nuisible, soit relève du syndrome de Chantecler.


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  • Edmond Rostand, fils d’économiste, Marseillais.

    Dans le Midi, quand il fait beau tout le monde est content et seuls les Marseillais en sont fiers.

    Quand la croissance vient, tout le monde est content et les gouvernants en sont fiers.

  • Cet article m’a beaucoup rappelé « Atlas Shrugged » de Ayn Rand. Et comme lui, il tombe très juste !

  • Désolé Mr Sorman mais il faut franchement ne rien connaître au FMI et à son travail pour dire qu’il ne sert à rien.

    Outre des travaux de recherche de qualité et d’analyses sur la situation économique des pays (dont tous les départements d’économie dans les banques, universités, instituts de recherche se servent), le fonds reste le dernier recours dans des programmes de financement de dettes, ou de problèmes des balances de paiements. Bref, pour qu’un économiste juge que le fonds ne serve à rien (sans argumenter) prouve que vous ne faites pas grand chose non plus alors.

    • ah ah ah.
      « des travaux de recherche de qualité et d’analyses sur la situation économique des pays »
      lol
      « le fonds reste le dernier recours dans des programmes de financement de dettes, ou de problèmes des balances de paiements »
      rolfmao

      • Ah bon, pourquoi vous voulez parler de vos travaux?
        A part des abriéviations vous avez quoi pour argumenter?
        Je ne travaille pas pour le Fonds ni de défends tous ses programmes mais de là à dire qu’il ne sert à rien, il y a un monde.

        Même des pays ne bénéficiant pas de programme de financement utilisent ses recommandations dans la régulation financière et la politique monétaire. Je parle même pas des départements de recherche universitaires ou dans le secteur bancaire qui s’appuient fréquemment dessus. (si vous avez des contre exemples ou des arguments ils seront les bienvenus parce que pour avoir travaillé dans les deux, j’ai jamais vu d’économiste qui ne consultaient souvent le site du FMI).

        Je pense qu’une partie des commentateurs de ce site sont devenus des caricatures parfois. Brûlant le moindre fonctionnaire ou tout ce qui n’est pas un entrepreneur (dans le genre le Monde selon Ayn Rand qui ne bossait pas dans l’acier ou le chemin de fer non plus).

        Bien sûr on peut regretter le coût important de cette organisation ou son caractère public mais franchement est-ce le plus important dans notre monde en crise? Non. Est-ce que le Fonds aggrave les choses? Non. C’est pas la Commission Européene qui aurait fait un programme pour la Grèce. C’est bien beau de dire: « il n’ont qu’à faire faillite » mais c’est malheureusement pas si simple. Dans un monde libéral, le FMI n’existerait pas mais on n’est pas dans un monde libéral donc ses programmes de financement sont parfois nécessaires à certains pays en développement.

        Bref on peut avoir son opinion mais qu’un prof de Science Po (établissement public aussi vu que c’est ca qui pose problème), dont je n’ai lu aucun écrit interessant, biberonné à la soupe francaise via le Conseil économique et social, se permette de cracher dans la soupe à côté en la traitant d’inutile ben ca non.

        En tout cas, ravi de vous avoir faire rire.

        • @Mia: Ca me faitg marrer: Guy Sorman est l’un des rares economistes francais reconnu hors de France, qui donnes des confs aux US en Inde, en Angleterre etc… Et vous n’avez ien lu de lui et vous nous donnez des lecons d’economie.
          Bien sur que si le FMI sert a quelque chose: A maintenir l’ordre établi par les banques centrales et le copinage Etat/Finance. En grosle FMI sert a maintenir les pires des loosers qui depensent trop de fric en aneries contreproductives au pouvoir, en leur evitant des banqueroutes qui les ferianet sauter. Les gouvernants Grecs qui ont coulé la Grèce ont pu se maintenir au pouvoir grâce au FMI. Les ductateurs africains peuvent rester dans leur potentats despotiques grâce au FMI. Merci le FMI de soutenir les vampires de ce monde qui vivent en se nourissant de corruption de detournements d’impots spoliateurs et de corporatisme. Quel bénéfice pour le monde.

          Vos travaux de recherche sont finances a coups de taxes qui endommagent l’economie. La travaux de recherche du FMI c’est de la chirurgie exploratrice effectuées a la tronconeuse. Certes, on voit bien ce qui se passe apres avoir ouvert le patient en 2: Il crève. Merci la recherche du FMI!

          Tartuffe!

          • Traître, Tartuffe?? Je les sentais venir alors que je bosse même pas dans ces instituts.

            Sinon, vous êtes bien naïfs de croire que les Etats créanciers allaient laisser la Grèce faire faillite sans rien faire. D’une part, le Fonds protège avant tout les bonnes banques occidentales et donc vos économies et de 2 il évite que les choses ne prennent un tour assez moche. Vous avez déjà vu un bank run et des épargnants perdre tout? Parce que les raisonnements simplistes sur la faillite c’est bien beau surtout quand on est loin des conséquences derrière son PC. Dans certains pays despotiques, vous n’avez aucune alternative libérale et le Fonds a remplit une fonction de formation dans des Etats qui en manquaient. D’ailleurs c’est connu que les Etats qui sont rentrés en confrontation avec le Fonds ont poursuivi un tournant libéral (vous gêner pas pour prendre un exemple parce que moi j’en ai pas)

            J’ai lu Guy Sorman mais je n’y ai rien trouvé d’original. Dans mon travail c’est pas l’Année du Coq qui va m’aider à faire mes analyses ou projections. Par contre les WEO ou les Article IV oui.

          • @Mia:
            Je vous ai pas traité de traitre. Arretez de me faire dire ce que je ne dis pas.
            Les fonds protegent les grosses banques occidentales (les « bonnes banques »? ah bon pourquoi sont elles meilleures que les petites?). Ca ne protège donc pas mes economies qui ne sont PAS chez eux. Vous pensez connaitre mon portefeuille epargen mieux que moi?
            Un Bank Run est un moment ou les banques perdent encore plus que les epargnants et ou les epargnants payent pour leur negligence a avoir confie leur fric volontairement a des crétins incompetents (que vous semblez admirer). Si confier son fric a des bonimenteurs ne se paye jamais au prix fort, on ne risque pas d’arreter de leur confier du fric. Ca ne me rejouit pas de voir la crise arriver, mais la voir s’aggraver parce qu’on s#enterre un peu plus dans le mensonge ne me rejouit pas plus.
            Au Zimbabwe, la crise a eu pour consequence le retour a l’etalon or, et une monnaie tres stable dorenavant. Par ailleurs, je tiens a vous faire remarquer que historiquement les monnaies non convertibles, C’est recent: 1971… Donc evidement que je n’ai pas de recul historique sur un phenomene purement contemporain. Les seules experience de ce genre on conduit a des destabilisation de regime (Philippe 4 Le bel affronte une fronde quand il vend son or plombé au prix de l’or) et a des tres graves crises en Chine avec l’introduction de la monnaie papier a cours lesgal (non convertible). Dans tous les cas, cela a correspondu a des dictatures qui ont effectivement ete suivies de politiques plus liberales (moins, c’etait dur…).

            Vos analyses et projections sont du vent. Vous avez effectivement besoin de vacuité pour faire du vent. Nul doute que les aneries du FMI vous aident pour produire de la daube.

    • Merci! je n’avais pas ri aujourd’hui, grâce à vous c’est chose faite!

      • Effectivement, les gesticulations de MIA sont très amusantes. Non le FMI ne sert à rien, en tout cas rien d’utile, comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou toutes ces organisations gigantesques ou tout le monde glandouille aux frais du contribuable. Elles ne servent qu’à fournir des placards dorés aux copains bien connectés mais incompétents, Lagourde en est le plus parfait exemple.
        Et oui, faire disparaître ces machines à engloutir le pognon et illusionner les citoyens me semble être une priorité. Le FMI lui-même a reconnu récemment avoir aggravé la crise en Grèce avec ses recommandations.
        Très franchement, des recherches et des analyses et de cette qualité, je sais tout à fait ce qu’on peut en faire.

        • La majorité des employés du Fonds sont des économistes et des doctorants sélectionnés dans un processus de recrutement assez sélectif. Seules les représentations nationales sont des gens bien placés. Sinon mélanger les missions du Fonds avec des banques regionales de développement sans développer ne me donne même pas envie de poursuivre cette conversation de comptoir.

          • Je ne vois pas quel est le rapport entre le fait d’être économiste ou docteur et le fait de fournir des analyses de qualité. Il est évident depuis longtemps que le lien n’existe pas. Avoir des références académiques n’est absolument pas un gage de qualité professionnelle.
            Je sais à quel point les concours pour entrer dans ces institutions sont difficiles. Mais le concours de l’ENA est aussi très difficile, pourtant les énarques ne servent à rien.
            Mon propos est relatif à l’utilité de l’institution mais pas à la qualité individuelle de ses agents. Il est évident que nombre d’entre eux seraient plus utiles ailleurs, comme partout dans l’administration, qu’elle soit nationale ou internationale. Cela dit, toutes ces boutiques sont dirigées n’importe comment.

    • « le fonds reste le dernier recours dans des programmes de financement de dettes, ou de problèmes des balances de paiements »

      Bof bof, est-ce là le seul intérêt du FMI ? Au lieu d’agir en dernier recours, ne serait-il pas plus pertinent de faire en sorte que les dettes publiques et les balances de paiement déficitaires disparaissent, par l’interdiction des premières d’une part et la privatisation des monnaies d’autre part ?

      Si le FMI voulait avoir la moindre once d’utilité, il préconiserait ces mesures et aiderait à leur mise en œuvre.

      • Cavaignac, je vous lis souvent et je partage votre opinión surtout sur la politique monétaire. Je bosse pas pour le Fonds, mais je pense que dans le monde actuel il remplit une fonction d’utilité de formation (des technocrates) via les programmes dans certains pays en développement. Mais aussi de recherche sur certains pays. Vous n’êtes pas d’accord et vous avez des arguments. ok pas de problème. Mais ils sont essentiellement théoriques et peu réalistes dans le monde actuel. Allons déjà vers un flottement de toutes les monnaies nationales et après on pourra parler de monnaies privées.

        Non, ce qui me choque c’est que Guy Sorman, membre du conseil éco et social se permette de cracher dans la soupe d’en face tout en savourant notre bonne soupe nationale.

        • « vos arguments sont theorique » Ah parce que les votre ne le sont pas? Votre principal argument cÄest la recherche du FMI et les projections qu’ils font. C’est pas de l’ordre du theorique ca? C’est pas realiste? POURQUOI? A cause de barrages politiques de gens qui veulent garde le pouvoir ou a cause de problemes fonctionnels? Clairement on a la réponse. Le bit coin est d’ailleurs une belle pierre dans votre jardin.

          « Allons déjà vers un flottement de toutes les monnaies nationales et après on pourra parler de monnaies privées. »

          Pourquoi? Quel est l’utilité de passer par ce stade? Apart préserver les rentes des banques commerciales reconnues et installées, quel est l’utilité de passer par ce stade?

          Votre pensée est dogmatique a un point que l’on se demande pourquoi vous discutez. A part du péremptoire non argumenté, vous avez quoi?

          • Mitch j’aimerai poursuivre parce que cette discussion est intéressante mais je ne le ferai pas. On a déjà chacun présenté nos arguments. J’ai compris les vôtres et j’imagine que vous avez compris les miens.
            Je tiens d’ailleurs a souligner que j’ai toujours été respectieux, (un peu ironique avec MiniTax peut être) ce qui n’est pas votre cas. Cavaignac presente ses arguments sans attaques personnelles ou irrespect. On le comprend, il n’a pas besoin de traiter les gens de Tartuffe ou de les accuser de faire de la « daube ». Je ne suis pas venu troller cet article juste soulever un point précis. Après, si c’est pour se faire insulter et bien j’imagine qu’il ne sert à rien de discuter avec certaines personnes.

            D’ailleurs personne ici n’a contesté l’hypocrisie de cet auteur quant à sa fonction (membre du Conseil économique et social) et ses critiques.

        • « Je ne bosse pas pour le Fonds » : rassurez-vous, cela m’est parfaitement indifférent.

          Mon opinion sur la politique monétaire, c’est qu’il ne doit pas y en avoir. Est-ce vraiment cette opinion que vous partagez ? Tant mieux si c’est le cas !

          Les monnaies nationales ne peuvent pas flotter librement parce qu’elles sont précisément nationales. Est-ce théorique dans le monde actuel ? Il ne vous aura pas échappé que ce monde de monnaies nationales imposées aux peuples est en train de s’effondrer sous l’effet de ses contradictions. L’histoire de la fluctuation des monnaies nationales est une suite ininterrompue d’interventions arbitraires des Etats, d’oppositions anarchiques entre administrations nationales obstinément mercantilistes provoquant crise après crise. Bref, c’est condamné d’avance.

          Enfin, la belle affaire que les monnaies nationales fluctuent si je ne peux pas les choisir librement au quotidien !

    • @MIA

      2400 fonctionnaires, un budget opérationnel 2012 de 613 M SDR (oui, ils utilisent cette unité ridicule pour gérer leur compta), ca nous fait du $383,000 / fonctionnaire. Vous admettrez que il y a des marges d’économies!

      Par dessus le marché, en matière de statistiques, l’OCDE, la Banque Mondiale et le FMI ont tendance à faire souvent 3 fois le même travail.

  • Mia : « Outre des travaux de recherche de qualité et d’analyses sur la situation économique des pays (dont tous les départements d’économie dans les banques, universités, instituts de recherche se servent),  »
    ——————
    John James Cowperthwaite, jamais entendu parler, Mia ?
    « Une méthode plus subtile pour limiter l’interventionnisme de l’État dans l’économie de Hong Kong était de ne pas établir de statistiques officielles. À une question posée par Milton Friedman à ce sujet, Cowperthwaite répondra : « Si je les laisse établir ces statistiques, ils s’en serviront pour planifier. » »
    http://www.contrepoints.org/2010/11/19/7435-john-james-cowperthwaite

    • Merci MiniTax, à la prochaine réunion de régulation du risque dans la banque où je bosse je leur dirai. D’ailleurs tous nos modèles prévisionnistes ne servent à rien, mieux vaut y aller au doigt mouillé.

      Vous avez bossé dans quelle banque ou dans quel instituts privés de recherche (genre Coppet et Mises Institute qui se servent aussi de stats)?

      A moins que vous ne soyez de ces gens qui connaissent tout sur tout. Vous en avez de la chance.

      • MIA : « D’ailleurs tous nos modèles prévisionnistes ne servent à rien, mieux vaut y aller au doigt mouillé.  »
        ——————-
        Je n’ai jamais dit que les modèles prévisionnistes ne servent à rien, j’ai même cité une phrase qui dit qu’ils servent à planifier !
        Mais soit vous êtes naïf, soit votre êtes charlatan pour prétendre que leur intérêt puisse être davantage que dans le court terme (il suffit de voir la précision et la pertinence des prévisions à 6 mois des modèles économiques) et dans un domaine très limité, càd rien à voir avec les plans macro-économiques grandiloquents du FMI et autres « machins » de la bureaucratie internationale.

        Et puis un marchand de certitudes qui balance des arguments d’autorité sur « les modèles prévisionnistes » et qui vient me pontifier sur « les gens qui connaissent tout sur tout », je trouve ça assez somptueux.
        Avez-vous pensé à vous faire offrir un miroir ?

  • Les entrepreneurs qui font lever le soleil
    C’est plus fort qu’eux, au tout-puissant ils sont pareils
    Ils suivent la divine ligne directrice
    De l’incontournable destruction créatrice.

  • « Les gouvernements sont également indispensables (contrairement à ce que disent certains libéraux trop intégristes) pour gérer les retombées sociales douloureuses du changement ».

    Etant un libertarien (ie : un libéral trop intégriste pour Mr Sorman, ce qui ne veut absolument rien dire), je tiens à soulever l’erreur conceptuelle sous-tendue par une telle affirmation (et donc la contradiciton avec les propos de Mr sorman) :

    Affirmer cela, c’est croire que la solidarité d’état monopolistique est plus efficace que la solidarité privée concurrentielle.

    Or, aucune activité monopolisitique de fournitures de biens et de services (ici, des services de charité) ne peut être efficace….

    Ce que Mr Sorman affirme tout au long de son post, à savoir que l’état est un parfait incapable (voire pire) dans totu ce qu’il entreprend, il sous entend exactement l’inverse dans le cadre de la charité ????

    Incohérence.

    Curieux de la part du fondateur d’Action contre la Faim (que je salue très cordialement au passage), l’une des associations les plus efficaces car menée par des principes libéraux, et auquel je cotise depuis de nombreuses années…

    très cordialement,

  • J’ adore cette photo de Christine Lagarde. Quelle femme,quelle beauté!!!! MOUIIIII.

  • Ne me souvenant que vaguement de la crise financière asiatique je suis allé me rafraîchir la mémoire ici:

    http://www.economist.com/node/9432495

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que le rôle du FMI n’avait pas été brillant, brillant. Je crois me souvenir qu’un pays, hélas je ne sais plus lequel, ayant envoyé chier le FMI et ses remèdes, s’en était mieux tiré que les autres.

  • Ce genre de débat devrait utilement s’étendre à la bureaucratie propre de la BEI (banque européenne d’investissement). En son genre, il s’agit aussi d’un « instrument politique » incitateur à la dépense/endettement public, auto-entretenus, pour des causes et objets parfois très discutables (suffit de bien tourner son dossier et accentuer les mécanismes de lobbying d’Etats/Regions). Organe assimilable à des faiseurs de pluie céleste ?
    Mais ici, chuuut, la solidarnosch U.E. vaut tel un Guide suprême sans que des reproches leur soeint opposables !

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