Le FMI, connu pour ses erreurs à répétition et ses modèles savamment élaborés sur la base d’hypothèses fausses et de conceptions de l’économie erronées, persévère dans l’erreur.
Par Baptiste Créteur.
Le FMI admet souvent s’être trompé, revoit ses modèles de prédiction pour les années précédentes pour qu’ils collent à la réalité mais continue de sortir des prédictions alambiquées. Aujourd’hui, il félicite le gouvernement pour sa politique de contrôle du déficit.
Le contrôle du déficit, c’est une vraie réussite des gouvernements et politiques depuis quarante ans : ils ont réussi à ne jamais voter le moindre budget qui ne soit pas en déficit. En revanche, ils ne parviennent plus à maintenir ce déficit en dessous des 3% de PIB ; à vrai dire, ils n’ont pas vraiment essayé. 3% du PIB, c’est colossal, ça pourrait être le budget d’un État qui se limite à ses fonctions légitimes ; c’est le déficit du nôtre.
Le FMI se félicite que les évolutions aillent « dans le bon sens » et que, selon les prévisions au centime près qu’il élabore avec le gouvernement, l’objectif de 3% de déficit serait atteint en 2015. Ni 2013, ni 2014, et d’ici là, rien ne se passera qui pourrait changer la donne. Aucune dépense arbitraire prise à la va-vite, aucune augmentation plus rapide que prévue du chômage, aucun souci dans le financement de l’État-providence, aucune révolte contre l’oppression fiscale, pas d’expatriation accélérée. Rien de tout ça. Il faut même ralentir les efforts que le gouvernement ne fait pas.
En apparence, le FMI va dans le sens d’un infléchissement de l’austérité souhaité par Paris : « D’ici à la fin 2013, le gouvernement aura réalisé aux deux tiers l’effort entrepris en 2011 pour stabiliser les déficits. Étant donné ce bilan et le caractère toujours hésitant de la reprise, le gouvernement devrait ralentir le rythme de l’ajustement. »
Le FMI demande toutefois au gouvernement de cesser les hausses d’impôts et de s’attaquer à la dépense publique. Ce n’est pas si bête, tout comme l’idée de libéraliser l’offre de services – que l’article du Monde passe étrangement sous silence – qui pourrait générer croissance et emplois et que le gouvernement refuse.
Pire, il détériore la situation en cédant sous la pression des lobbies, notamment des taxis face aux véhicules de tourisme avec chauffeur. Il renforce les barrières à l’entrée que le FMI, la Commission Européenne et le bon sens l’exhortent à faire sauter.
Mais le plus surprenant dans le rapport du FMI, c’est sa confiance dans une reprise imminente, son optimisme semblable à celui de François Hollande que rien ne justifie. Récession, hausse du chômage, déficits croissants à tous les niveaux semblent plutôt marquer le début de gros, très gros problèmes, surtout quand on sait combien de milliards de masse monétaire sont créés un peu partout pour maintenir des bulles qui, fatalement, éclateront.
Les acteurs économiques ont perdu confiance. En demandant au gouvernement de cesser les hausses d’impôt, il les rassure au moins sur le fait que le gouvernement a bien tort de continuer les hausses de prélèvements, mais nullement sur le fait qu’il va y mettre fin. Et en conseillant au gouvernement de ralentir les efforts et de les répartir sur plusieurs années, il mise comme le gouvernement sur une reprise qui facilitera les baisses de dépenses.
Le Fonds Monétaire International attend avec impatience le choc de simplification, qui est et restera un échec par manque d’ambition. Il a de fortes attentes sur une réforme des retraites qui permettrait de réduire les déséquilibres, attentes qui seront rapidement déçues quand le FMI comprendra que le gouvernement ne touchera pas aux régimes spéciaux qui sont la cause principale sinon unique de ces déséquilibres. Il propose que l’épargne cesse d’être orientée via des avantages fiscaux vers les institutions publiques et des activités peu rentables, alors que le gouvernement propose l’inverse : l’orienter vers ses grands projets et l’économie sociale et solidaire.
Il devient de plus en plus difficile de comprendre l’optimisme des institutions nationales et internationales et des médias. Majoritairement keynésiens, ils considèrent peut-être que les prédictions autoréalisatrices pourraient accélérer le déclenchement de la crise qui vient et qu’il vaut mieux espérer une reprise qui viendra peut-être. Mais d’où viendrait-elle ?
La France pourrait créer plus de richesse si la création de richesse n’était pas aussi entravée, et c’est le cas de nombreux pays. Mais il n’en reste pas moins qu’ils sont massivement endettés et que l’argent imprimé à toute vapeur ces dernières années alimente une bulle qui, lorsqu’elle éclatera, fera très mal.
L’attrait des métaux précieux, ô combien étrange au vu de la reprise qui s’annonce, augmente les délais de livraison pour l’or et l’argent physique, alors que les cours diminuent – cours qui n’ont pas vraiment de sens aujourd’hui puisqu’ils intègrent de l’or et de l’argent papier dont beaucoup semblent vouloir se débarrasser.
Laissons tous ces braves gens et allons de l’avant – ailleurs. Rappelons nous dans quelques années de la chute de la social-démocratie, anticipée par Hayek ; l’erreur aura été de croire que la chute des régimes communistes aurait été clairement comprise comme ce qu’elle est, une faillite du collectivisme. Ne faisons pas la même erreur, et comprenons bien la chute de la social-démocratie qui vient comme ce qu’elle est.
Les dirigeants actuels n’y verront que le signe d’une trop grande emprise de la finance, qu’ils ont eux-mêmes alimentée ; ils trouveront des palliatifs et garde-fous et voudront reprendre le pouvoir de plus belle, comme si de rien n’était. Krugman, prix Nobel d’économie, pense que Detroit est une fleur écrasée au bord de la route du progrès ; l’économie européenne pourrait être un joli bouquet sur la même route, celle qu’ont empruntée auparavant tant de pays où on a cru qu’on pouvait soumettre l’individu à la collectivité, qu’on pouvait soumettre sa volonté à celle de la majorité.
Ne faisons pas l’erreur de croire que la route qui a détruit tous ceux qui l’ont empruntée auparavant est sûre pour nous. Une crise vient dont on peut se protéger mais qu’on ne peut plus éviter. Qu’elle serve de leçons. Battons-nous pour que l’erreur ne soit plus commise après nous de restreindre la liberté, pour quelque motif que ce soit. Soyons vigilants.
« Il devient de plus en plus difficile de comprendre l’optimisme des institutions nationales et internationales et des médias. »
Rien de neuf sous le soleil.
Parlant du FMI… je vous rappelle la célèbre phrase de Lagarde, en mars 2010 : « Tous les clignotants sont au vert »…A l’époque, elle était… ministre (française) de l’économie. 😉
Avant elle, Obama nous avait bien rire en mars 2009 avec ses fameux « Green shoots » !
Depuis 2008, c’est une obsession partagée par tous les politiciens, tous les appareils d’état et tous les médias (aux ordres) : « ca va mieux ».
Hollande, Rajoy, Merckel, Sarkozy, Trichet, Monti, Draghi… les crapules dansent du même pas. Et chantent les mêmes paroles (l’accompagnement musical peut varier toutefois).
A un tel niveau, ce n’est même plus de la méthode Coué, mais une entreprise concertée de bourrage de crâne. A un tel point que ça en devient orwélien ! Genre « La guerre c’est la paix », une négation absolue, obstinée du réel.
C’est profondément détestable.
Le FMI a été crée rappelons le en 1944, soit au lendemain de la seconde guerre mondial, période où les américains, en dépit de tout bon sens « libéral », croyaient que le New Deal, puis la guerre avait fortement bénéficié à l’économie Américaine. Cet institution n’est donc qu’un enfant du Keynésianisme, qui ne peut donc, sa légitimité même en dépendant, préconiser des programmes de relance interventionniste, et modérer toute politique d’austérité. Ces deux derniers DG, Français, et principaux ministres de gouvernements socio-démocrates UMP ou socialistes, durant une période de crise où l’austérité eût pourtant été une réponse logique, sont les preuves du biais inéluctable des décisions et préconisations émises par cette émanation bureaucratique.
Pas de quoi sentir un frémissement perceptible de reprise (d’après Hollande) :
France: la production industrielle chute de 1,4% en juin
(AWP / 09.08.2013 09h30)
France: le déficit de l’Etat se creuse en juin, recettes en hausse
(AWP / 09.08.2013 09h15)
France: hausse des défaillances d’entreprises en juin (Banque de France)
(AWP / 09.08.2013 12h01)
Juste une précision sur le déficit qui s’est accru de 11 Md de juin 2012 à juin 2013, alors que les recettes ont dans le même temps cru de 7,4 Md, selon la dépêche d’agence. A ce rythme là les agences de notation et les investisseurs vont finir par s’énerver puisqu’un calcul simple que les fonctionnaires de Bercy ont l’air d’ignorer montre en réalité 11 + 7,4 = 18,4 Md de dépenses supplémentaires ajoutées au déficit déjà existant.
Laissé sur mon blog à l’instant !!!
IL n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Je profite de cet article pour présenter mes excuses à Mitch, MiniTax et Vengeuse Masquée pour ma défense précédente de cette institution. C’était davantage dans les projections et base stats que je trouvais son utilité.
Je garde aussi une mauvaise image des crise de change dans les pays du Tiers-Monde où des millions de gens ont perdu leurs économies. Je pensais que les programmes FMI pouvaient éviter ce genre de débâcle.
Mais il semble que cette institution soit clairement corrompue. Lagarde pour se protéger dans l’affaire Tapie semble caresser le pouvoir socialiste dans le sens du poil. Et la Grèce continue de s’enfoncer. Les pays latinos ont d’ailleurs protesté contre le joli traitement de faveur dont bénéficie l’Europe.
Bonjour,
Pourquoi la Turquie réussit en suivant les instructions du FMI ?
Au risque de me répéter, voici encore un excellent édito. Et merci pour la référence à Krugman, celui qui a guidé mes premiers pas en économie. Que du bonheur!
Personnellement, depuis plus d’un an je me pose la question: «Pourquoi tant de mièvrerie diplomatique et de mensonges envers la situation de la France?» Aujourd’hui le Fmi, avant la BCE, quand ce n’est pas Migaud qui, après avoir soulevait de grosses erreurs à corriger, nous fait le service après vente en atténuant les remarques des rapports de la Cour des Comptes.
Peut-être à tort, je pense que le cas du Brésil il y a plusieurs années et à présent celui de la Grèce ont marqué les annales sur le fait que toute vérité n’est pas bonne à dire notamment lorsqu’il s’agit d’institutions devenues le secours populaire des pays en difficulté.Tout le monde tente de calmer les esprits, y compris le Fmi au point d’en perdre toute crédibilité, de gagner du temps pour éviter le pire, car tout le monde sait que le pouvoir actuel ne prendra jamais les décisions qui s’imposent de réformes structurelles, par électoralisme et par incompétence à créer un nouveau modèle pour la France. De plus, les prémices d’une timide reprise en dehors de la France risquerait d’être compromis en enfonçant le clou sur la situation véritable de la France, deuxième financier de l’Union européenne. La France est, à présent, le boulet de l’Union européenne, et pour bon nombre d’observateurs, institutionnels ou non, seule la reconduction ou non de Merkel aux prochaines élections allemandes sera déterminante. N’oublions pas que selon l’article 5 et suivants du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, la France du fait de son respect sur le déficit public aura à répondre de sa gestion budgétaire devant la Commission mais surtout le Conseil européen. Même si des Moscow vici et autres tentent d’esquiver et de fanfaronner, ils ne pourront échapper aux obligations contractuelles envers leurs partenaires européens. L’Espagne, pas plus que le Portugal, la Grèce ou l’Italie, ne leur fera pas de cadeau car comme l’a souvent répété Rajoy «Hacemos los deveres en casa» (Nous faisons nos devoirs à la maison=que chacun fasse les siens) et malgré toutes les mesures impopulaires leur avenir commence timidement à s’éclaircir. La France ne pourra se décharger de ses propres responsabilités sous des prétextes électoralistes dont eux même en font les frais. Il en va de même avec la Finlande, les Pays-Bas et bien d’autres pays de l’Ue qui voient en Merkel leur homologue dans leurs aspirations pour l’Ue et non un despote voulant imposée ses propres règles. Les vaches à lait et ceux qui ont souffert par des réformes en profondeur ne feront pas de cadeau à la France. Le couple franco-allemand est mort mais une ligue européenne s’est formée sous l’égide de Merkel.
Ce ne sont que des suppositions personnelles, mais je pense que dès le mois d’octobre, il y aura une offensive européenne pour que la France prennent ses responsabilités. D’autant plus qu’en septembre, le projet de loi de finance 2014 et certaines négociations en cours donneront un aperçu des réelles mesures envisagées. Du vide. Les beau discours ne seront plus suffisants et la loi Florange sera un détonateur. Cependant, en raison des prochaines élections européennes, tout se passera en coulisse afin de ne pas alimenter l’euro-septicisme, mais le signal donné lèvera bien freins jusqu’à présent maintenus, notamment ceux des agences de notation Standard&Poor’s et Moody’s. Standard&Poor’s avait souligné en janvier 2012 « l’endettement relativement élevé des administrations publiques ainsi que les rigidités du marché du travail », tout en précisant que le gouvernement français « traite ces questions par une stratégie de consolidation budgétaire et de réformes structurelles ». Or, comme la consolidation budgétaire et les réformes structurelles ne sont toujours pas traités, il est fort à craindre que, plus d’un an après, le coup de semonce se prépare. En novembre 2012, Moody’s est allé plus loin en mettant la France en perspective négative pour les motifs suivants: « perspectives économiques de long terme affectées de manière négative par de multiples défis structurels », « une perte de compétitivité graduelle mais continue » et « des rigidités des marchés du travail, des biens et des services ». Ces agences perdraient de leur crédibilité si elles n’agissaient en conformité avec leurs rapports. Par ailleurs, je pense que si Moody’s a choisi cette période pré-électorale pour conforter l’Allemagne dans sa position et si la BCE annonce le maintien des taux bas c’est que les inquiétudes sur la France se confirment et que seule l’Allemagne et la ligue constituée peuvent limiter les dégâts en rassurant les marchés.
Bref, malgré la mièvrerie diplomatique et ses petits mensonges, tout le monde se prépare, sauf l’équipe au pouvoir persuadée que personne n’osera les mettre au pied du mur et qu’ils bénéficieront par ricoché de la timide reprise sans avoir à faire d’efforts. Tant qu’il n’y aura pas un coup de semonce, le pouvoir en place continuera à faire sa pote politicienne. Et si coup de semonce il y a, le parti se chargera de jouer les «Caliméro» en prétendant que c’est la faute à Merkel, ou à Tartempion.
Je partage votre analyse Tmatique.
Je crois aussi que Hollande compte sur le fait que la France soit « too big to fail », il le croit depuis son arrivée à l’Elysée d’où tout son cirque lors de ses premiers déplacements à Berlin.
Il a fait exploser le couple franco-allemand parce que l’idéologie du parti qu’il représente est totalement incompatible avec une Europe plus politique qui impliquerait plus de convergences budgétaires et fiscales entres les membres de la zone euro.
Les socialistes français n’ont pas signé la fin de l’état providence, ils n’ont même pas compris que nous sommes (la France) dans une économie mondialisée, pire même, je crois qu’ils n’ont rien compris à la construction européenne et encore moins ce que cela impliquait en terme de gouvernance politique de créer une monnaie unique (d’un autre côté, ils n’ont jamais rien compris à l’économie, non plus, alors…)
Hollande a mis la France dans la main des marchés et surtout de Draghi.
Quand la Fed sifflera la fin de l’open-bar, ce sera le début de la spirale infernale, les agences de notations nous gratifieront d’un magnifique B qui actera l’envol des taux, exactement comme pour les grecs, avec en suivant, arrivée de la Troïka et tout le toutime !
Et c’est là que les discours « c’est pas ma faute », « la faute à la droite, à l’héritage… » assureront la pédagogie nécessaire pour tenter de leur éviter d’être dégager sous les crachats et les huées.
Petite parenthèse au sujet de l’héritage, j’en peux plus d’entendre, entre autre, ce gland de Moscovici nous le mettre à toutes les sauces !
S’il ne voulait pas du job, lui comme ses potes n’avaient qu’à pas se présenter à la présidentielle !
Soit, ils étaient prêts à gouverner en arrivant avec des solutions pour sortir le pays de la crise (oups pardon, c’est vrai elle n’existait pas !) soit, ils n’avaient « que dalle » dans les cartons, ce qui visiblement est le cas puisqu’ils s’avèrent totalement incapables de gérer la situation.
Mais dans un cas comme dans l’autre qu’ils arrêtent de nous pomper sans arrêt avec « l’héritage » ! Merde à la fin, c’est insupportable cette excuse de cours de maternelle. Personne ne les a obliger à être où ils sont, qu’est-ce que ça veut dire de botter en touche ainsi ?
Vous remarquerez que ça se produit systématiquement quand devant les réalités, ils doivent renier les beaux discours tenus quelques semaines, voire jours, auparavant.
Nous sommes gouvernés par des incompétents qui n’ont rien dans leur logiciel susceptible de nous éviter un scénario à la grecque, pire même ils accélèrent le processus. J’en viens parfois à souhaiter que l’on tombe, vite et bien, pour enfin pouvoir redémarrer en ayant fait place nette et ne plus jamais risquer de revoir un socialiste au pouvoir.
Nous verrons bien, début de réponse en septembre après les élections allemandes.
Je partage tout à fait votre exaspération mais vous savez très bien Ac qu’il a été malheureusement élu par défaut et non pour son programme, et encore moins ses compétences. Tant qu’une partie des français considérerons les élections comme un jeu de télé réalité où il suffit d’appuyer sur un bouton en fonction de la tête des participants et de ce qu’ils inspirent, ou y verront un messie, la France n’aura qu’une politique de pacotille et des illusionnistes orchestrée par des animateurs médias/presse. De la people politique. Le socialisme est déjà castrateur de libertés individuelles et de talents mais là il a inventé une nouvelle politique que je nomme le prévôt-socialisme: collecteur d’impôt et censeur de libertés individuelles. Une variante encore plus dangereuse pour la France. C’est dire! Même les chinois, grand censeur des libertés individuelles commencent à comprendre les mécanismes des échanges internationaux et leurs avantages. J’ai l’impression qu’en France, il y a un arrêt sur image sur un passé révolu. Mais l’enfumage n’a qu’un temps et nul doute que cet été est une nouvelle fois pour beaucoup l’occasion de repérage pour prendre un nouvel envol ailleurs et que la rentrée sera sous haute tension.
Oui je sais qu’il a été élu, mais je peux vous dire que pas mal de francais, et malheureusement, j’en ai dans mon périmètre professionnel ont voté pour lui uniquement pour sa promesse de retraite à 60 ans qui faisait bel et bien partie de son programme.
En tout cas, beaucoup de naïfs, qui n’ont pas été assez malins pour décrypter le langage de ce cheval de retour, l’ont compris comme tel.
Pourtant je peux vous assurer que ce n’est pas faute de les avoir prévenus que c’était du flan et que cela ne concernerait que très très peu de salariés et qu’ils l’auraient dans l’os !
Ben maintenant je peux utiliser le « on » quand le sujet revient sur le tapis et que l’on parle des résultats de 15 mois de hollandisme.
ON est d’accord, c’est bel et bien, la merde !
Désolé, lire : Oui je sais « comment » qu’il a été élu,
Vous avez raison, certains sont aussi partis à la pioche pour faire leur choix et s’en mordent à présent les doigts. Mais trop tard. Au fond de quelque façon que nous abordions les choix faits, j’en arrive toujours à la conclusion que l’ignorance est le pire des fléaux. Car comment peut-on imaginer, comme cela a été le cas de certains de ceux qui vous entourent, que la France peut continuer à être le pays au monde où l’on travail le moins de temps et le moins longtemps avec, en plus, un déficit public aussi énorme? Tout comme ceux qui ont cru que les 35 heures pouvaient être supprimées du jour au lendemain alors que le Medef, sous Parisot, était le premier à refuser de lâcher les millions perçus du fait du dispositif par les grandes entreprises qui en fait ne représentent qu’environ 5% des entreprises françaises. Sans compter les autres syndicats, la gauche et les difficultés à revenir du jour au lendemain à l’organisation d’une semaine «normale» après six ans d’habitude. Le libéralisme de certains est à la carte: pas d’Etat interventionnistes mais son argent, donc le notre, pas de problème. Je dirais même que certains sont ravis d’avoir une bande d’incompétents au pouvoir car ils ne toucheront pas aux banques d’investissements, mais à celle de détails déjà outrancièrement réglementées, ni à la fiscalité des grandes sociétés qui ne paient en fait que 8% de l’impôt prévu par des subtilités comptables, des prévisionnels avisés, bilans consolidés et avantages fiscaux en tout genre alors que 95% des entreprises françaises se perdent dans le labyrinthe fiscal, et encore moins aux subventions scandaleuse faites aux syndicats, maison d’éditions, journaux et autres, soit disant libéraux, etc. Pourtant il est dangereux de flirter avec le diable et Psa en a fait les frais avec une ingérence scandaleuse de l’Etat, Daylimotion et un accord avorté, etc.
Il faudra vraiment un coup de semonce pour ébranler tout ce beau monde et le simplisme politique de certains français! Mais si le Fmi envoi un message avant le projet de loi de finance, aussi édulcoré soit-il en apparence, et interprété à volonté par le pouvoir actuel, il est à prévoir que dans les coulisses européennes et internationales tout le monde de prépare. Les chinois commencent déjà la riposte face au photovoltaïque avec le vin dont la France et leur premier fournisseur. Avec un Cameron qui prévoit de réduire l’impôt des sociétés 23% (déjà plus bas qu’en France) à 20% en 2015 et qu’il va réduire le taux d’impôt le plus élevé (portant sur les revenus supérieurs à 180000 euros) à 45% dès 2013 puis à 40% l’année suivante (tout en incluant le «tycoon tax», prélèvement forfaitaire minimal de 20%) alors que la France augmente ses impôts tout azimut devenant le pays où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, nul doute que même le Royaume-Uni se prépare depuis plusieurs mois à un exode massif dont elle aimerait bien être la bénéficiaire.
Le FMI est une institution néfaste et socialiste car elle interdit dans ses statuts la seule vraie monnaie :l’or!Donc si on veut revenir au standard or il faut quitter de ce pas le FMI!Je précise qu’il est en faveur de l’impôt progressif et contre la flat tax!En contre la suppression de toute forme d’impôt sur le revenu!
D’accord , au moins pour l’essentiel ,avec l’auteur
Je n’ai jamais cru en la compétence du FMI en économie , notamment en ce qui concerne les deux derniers Présidents français En élisant FH comme Président de la France , les électeurs ont opté simplement pour un moule comparable Que faire maintenant ? En 2017 , au plus tard , il faudrait avoir changé la loi électorale inique qui nous régit et ne plus voter sur un « coup de sang » Pourquoi pas sortir de cet euro qui nous ruine ? Vaste programme , aurait dit le Général
sortir de l’euro, c’est dévalué.Bonjour la valeur d’un patrimoine sur quelques années! Par contre, élargir la zone euro et l’euro à des nations insolvables, hum…!
Après la réélection de Tatie Angela, on va tout de suite savoir : Soit elle est ferme et je ne sais pas la suite soit elle accepte les demandes du sud de lancer massivement le programme LTRO voire pour des maturités à plus long terme… Donc faire rouler la dette à la Bernanke.
J’allume un cierge pour qu’on évite la seconde solution, quelqu’en soit le prix.