Le projet de François Hollande se déclinait selon 4 axes : « redresser la France », « rétablir la justice », « redonner espoir aux nouvelles générations » et mettre en place « une république exemplaire et une France qui fasse entendre sa voix ». Où en sommes-nous ? Sous le poids d’un État toujours plus obèse, la France semble plutôt s’écrouler que se redresser.
Par Baptiste Créteur.
Certes, si on regarde de très près avec une grosse loupe, les courbes en progression régulière à la hausse (chômage, taux d’intérêt, déficit, dette) et à la baisse (croissance, popularité) marquent de petites inflexions passagères ; ça frémit. Pour autant, la France est bien loin de se redresser.
En dehors des quelques spasmes qui ponctuent son coma, l’activité économique en France est de plus en plus calme et les Français sont, eux, de plus en plus agités. Et pour cause : ils sont de plus en plus lucides, aussi bien sur l’État de la France – 84% d’entre eux ne croient pas à l’inversion de la courbe du chômage d’ici la fin de l’année – que sur ce dont elle a besoin : moins d’État.
Ces Français qui demandent une trêve, la même trêve que le FMI demande au gouvernement dans sa rage taxatoire, ne sont pas entendus. Sont entendus en revanche, et depuis des décennies, les Français qui demandent plus d’État ; soit pour partager la richesse des autres, soit pour maintenir leurs rentes sans être trop inquiétés par des concurrents meilleurs, plus efficaces ou moins chers. On retrouve ici les patrons de presse accros aux subventions, les taxis qui mènent une opération escargot sur la croissance, et toute une foule d’intermittents de la contestation qui veulent bien laisser à l’État le contrôle de leurs activités pourvu qu’il leur laisse une confortable rente et des privilèges d’autant plus appréciables en ces temps difficiles.
En maintenant et renforçant les barrières à la croissance, le président ne risque pas de redresser la France. Même le redressement des finances publiques n’y est pas, alors que c’est un domaine sur lequel il pouvait clairement intervenir : le projet de campagne du président, dans lequel les plus téméraires se replongeront avec tendresse, prête encore plus à rire un an après qu’avant l’élection : contrôle des déficits, développement de l’économie numérique, production et emploi en France…
À rire jaune, certes. Toujours selon le programme, selon les « hypothèses de croissance de notre économie, à la fois prudentes et réalistes. La croissance, très dégradée par la politique menée ces dernières années, pourra atteindre de 2 à 2,5% en fin de mandat ». Elle devrait atteindre 1,7% en 2013 si on en croit des prévisions « prudentes et réalistes » finalement revues à la baisse pour s’élever à un plus prudent 0% – sans doute pas encore réaliste.
La croissance à 0% pourrait encourager la lutte contre les matières grasses au sein des multiples échelons de l’État français ; il n’en est rien. La cure d’austérité jamais menée est déjà tenue pour responsable de l’échec français, alors que la France, croulant sous le poids d’un État obèse qui nourrit de gras politiciens, a toutes les peines du monde à se redresser.
La situation va empirer. Nous n’avons pas touché le fond et n’allons pas rebondir de sitôt. Nous sommes dans une bulle qui enfle, enfle, sans que la croissance ne reparte ; les réflexes du gouvernement dans une situation atone n’augurent rien de bon dans la situation, vraiment mauvaise, qui s’annonce.
La croissance au point mort ne permet pas à l’État de générer de recettes suffisantes pour faire face à des dépenses qui augmentent sous l’effet de la hausse continue de la masse salariale de l’État et du nombre croissant de bénéficiaires de l’État-providence. La réponse du gouvernement est de taxer plus lourdement le secteur privé, qui finance déjà tout ce beau monde, ce qui réduit mécaniquement la croissance.
Si, comme il l’a affirmé, François Hollande veut redresser la France, il ferait bien de changer de méthodes ; ce n’est pas en alourdissant le fardeau qui pèse sur les Français qu’ils renoueront avec la croissance et la prospérité.
Hollande est pourtant un homme de parole, et à défaut de redresser la France, redresse chaque français.
Fiscalement, il les fixe au mur avec de grands clous ;
moralement, il les maintient dans un carcan politiquement correct qui se resserre chaque jour.
On peut – si on est mal intentionné – critiquer la méthode, mais l’effort est bien là !
Hollande est un plongeur, il a lesté lourdement sa ceinture de plongé en apnée. Beaucoup trop. Ce qui ce passe dans ces cas là , c’est que la descente est très rapide, plus on plonge et plus le poids devient important. Ainsi aspiré vers les abymes, il n’est plus utile de luter. Il faut juste laisser glisser façon Jacques Mayol dans le grand bleu. Non, ça devient presque poétique…..Le socialisme n’est pas capable de cela. Juste un vide noir, sans aucun sens: l’envie de la mort pour tous.
Hollande n’a jamais eu de « programme » !
Il a proposé un catalogue de Noël où chaque égoïsme est venu piocher ce qui l’arranger.
Voilà comment ce politicard minable s’est hissé à la présidence.
Certes les naïfs et les « intéressés » l’ont aidé dans sa démarche mais le plus grand responsable du désastre actuel, c’est lui, car il n’a même pas l’excuse de pouvoir dire « je savais pas ».
Le monde médiatique nous a vanté son intelligence, un homme brillant, fin tacticien, où moi je n’avais vu que cynisme, lâcheté et étroitesse de vue.
(…) Si, comme il l’a affirmé, François Hollande veut redresser la France, il ferait bien de changer de méthodes (…),
Ah oui ?
Changer comment ?
C’est un socialiste bon sang ! Il n’a jamais bossé de sa vie ailleurs que sous les ors de la république, n’a jamais mis un pied dans une entreprise et jusqu’à ce qu’il soit président n’était jamais sorti de Tulles (j’exagère à peine !) qu’est ce qu’un type pareil pourrait bien apporter de bon à ce pays ???
Il ne connait rien des fonctionnements du monde dont le pays qu’il « préside » et non « gouverne » fait partie. Il faut arrêtez de dire qu’il doit changer de méthode, alors que ce qu’il faudrait changer, c’est uniquement lui et toute sa bande de comiques troupiers sur le retour ! Et le plus tôt sera le mieux.
L’idée de voir la France devenir la nouvelle RDA de l’Ouest ne me plait pas plus que de savoir que les membres de la Troïka sont déjà entrain de boucler leurs valises en vue de leur prochain séjour à Paris.
Il n’y a rien à attendre des membres du gouvernement actuel, même pas un éclair de lucidité qui les amèneraient à reconnaître leur impéritie et donc à lâcher l’affaire, au nom de l’intérêt général.
Le changement c’est maintenant, qu’il disait …. sûr, en pire !!
Désolé, lire : piocher ce qui l’arrangeait.
Quand on pense que c’est l’égocentrisme de Sarkozy, qui ne s’est pas rendu compte de la haine qu’il suscitait en France, qui l’a conduit à se représenter sans aucune chance de repasser, Ce qui a permis l’imposture « Hollande ».
Fillon aurait gagné contre n’importe quel adversaire socialiste.
Plaisanterie du jour:
Hollande devrait recevoir le prix nobel d’économie;
parce qu’il a prouvait que l’hypothèse de la courbe de laffer était vraie.
Moi, le truc inquiétant que j’ai déjà entendu à plusieurs reprises dans les milieux économiques, c’est que « ce gouvernement n’a rien compris au fonctionnement de l’économie de marché. »
A ce niveau de responsabilité, cela fait tout de même peur.
Cependant, il ne voyait pas à quoi pouvait correspondre cette « courbe de l’affaire ».
Tout ceci est tellement évident que l’ignorer comme le font nos « hommes d’Etat » est insultant.
Moi aussi je l’apelle « la france » dans l’intimité…
Mais il ne se redresse pas pour autant…
Comme sous l’occupation :
Radio Paris ment, Radio Paris ment,…. et le changement c’est maintenant !
ils veulent nous faire avaler des prévisions de reprise de la croissance pour la rentrée
le seul unique, obsessionnel,constant projet de Mr hollande est de se faire réelire , à n’importe quel prix