Malgré les espoirs verts, le développement des énergies renouvelables est bloqué.
Par Bjørn Lomborg.
À l’échelle mondiale, la part d’énergie renouvelable a décliné depuis deux siècles, et est restée stable à environ 13% ces 40 dernières années.
On s’attend à voir cette part augmenter de manière spectaculaire à 30% d’ici 2035. La réponse honnête est qu’il est probable qu’elle augmente d’un petit 1,5%, à 14,5%.
En fait, le Royaume-Uni a établi son record pour l’énergie éolienne en 1804, lorsque sa part atteignait 2,5%, presque trois fois son niveau d’aujourd’hui !
Comme le conseiller climatique d’Al Gore, James Hansen, le disait sans ambages :
Suggérer que les énergies renouvelables nous feront abandonner rapidement les énergies fossiles aux États-Unis, en Chine ou en Inde, ou partout dans le monde, est presque équivalent à croire au Lapin de Pâques ou à la Petite Souris.
Nous avons besoin de devenir réalistes en ce qui concerne les énergies renouvelables. C’est seulement si l’énergie verte devient bien moins chère – ce qui demanderait beaucoup de R&D verte – que la transition énergétique vers les renouvelables deviendra possible.
Source du graphique : A brief history of energy par Roger Fouquet, International Handbook of the Economics of Energy 2009 ; Warde, Energy consumption in England and Wales, 1560-2000 ; http://www.tsp-data-portal.org/Energy-Production-Statistics#tspQvChart, and EIA data (DOI: 10.1787/enestats-data-en)
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Publié initialement par Watts Up With That?
Traduction : Bézoukhov/Contrepoints.
Il est même possible que cette part ait été plus importante encore au moyen âge, aux XIème et XIIème siècles, lors de l’édification des moulins à eau dans la construction desquels il n’y avait presque pas d’énergie grise en amont.
La ‘renouvelabilitude’ des énergies n’est pas un indicateur de(s) progrès.
Les egoloecolo sont régressifs, la seule bonne question posée par iceux est celle de l’efficience énergétique.
En gros et au mieux, aujourd’hui, le rendement de transformation de l’énergie thermique en mouvement est de 40% soit 60% de pertes.
Du temps, pas si ancien de la machine à vapeur et charbon, il était pour les trains à 5%, cinq pour cent, soit 95% de pertes quatre-vingt quinze pour cent !
C’est sur les rendements qu’il faut espérer un progrès.
Je confirme pour le moyen-âge et les moulins à eau: ceux-ci étaient les véritables « puits de pétrole » de l’époque, à l’origine de la première vraie révolution industrielle moderne bien en avance sur ce que l’on s’imagine aujourd’hui. La mécanisation du travail était déjà très bien avancée, avec une productivité en hausse jusqu’à des niveaux sans équivalent dans le monde.
On écrit 95 mais on dit nonante cinq !!
@ sdw
nonante cinq une fois
Je pensais que c’était les suisses qui disait ça.
Les Belges aussi 😉
Il faudrait en parallèle indiquer sur le graphisme ci-dessus le total de l’énergie produite depuis 1800. Ainis, on verraity que, si la part des rneouvelbales a abissé, en valeur a
Il faudrait en parallèle indiquer sur le graphisme ci-dessus le total de l’énergie produite depuis 1800. Ainsi, on verrait que, si la proportion des renouvelables a baissé, en valeur absolue, elle a considérablement augmenté.
Mais, dans le même temps, la part du pétrole et du charbon a considérablement augmenté, ainsi que le population de la planète.
@Gerldam,
En énergie consommée un graphe donnerait, au contraire une proportion plus basse d’énergies renouvelables.
Le taux d’utilisation des moyens de consommations des énergies classique est bien meilleur que celui du soleil et du vent
Les énergies renouvelables n’ont de raison de se développer (?) que celle de prélever un impôt aux consommateurs pour faire supporter aux clients et contribuables le financement des collectivités et l’enrichissement des promoteurs.
Effectivement, l’argent versé par les clients via la CSPE ( Contribution au Serrvice Public de l’Electricité ) est bien la seule motivation des collectivités qui voient là une manière de renflouer leurs caisses grâce à ce prélèvement obligatoire…
Un comble, alors que certains préconisent aux collectivités des recettes ( financières ) miracles pour collecter de l’argent hors impôts,
http://blogs.mediapart.fr/blog/teuladerene/290713/energies-eoliennes-par-collectivite-locale-0?onglet=commentaires#comment-3776575
un Maire s’inquiète de la fiscalité et des coûts à supporter par les usagers pour financer les énergies renouvelables
http://www.kernews.com/index.php/l-invite-du-jour/255-yves-metaireau-maire-de-la-baule-je-revendique-ma-liberte-de-penser-et-ma-liberte-d-expression-sur-des-projets-qui-ne-m-apparaissent-pas-suffisamment-clairs-pour-y-adherer-les-yeux-fermes-ou-avec-la-langue-de-bois
L’Ecologie n’est que pur alibi et faire croire aux gens que l’on va produire l’Electricité de demain avec les éoliennes et/ou les énergies renouvelables alétaires est une utopie, les Allemands commencent à en revenir…
http://www.daserste.de/information/wirtschaft-boerse/plusminus/sendung/hr/2013/windige-versprechen-104.html
Il y a pourtant des réserves de progrès:
http://oilprice.com/Alternative-Energy/Nuclear-Power/Is-Cold-Fusion-Entering-the-Final-Stages.html
Une telle source d’énergie effraie les malthusiens.
Une telle non-source d’énergie ne peut en aucun cas effrayer les malthusiens.
On souhaite tous que ce soit vrai mais ….
Enfin, je penses que même si demain matin on découvre que mélanger du pain et du sirop d’êrable permet de produire 800 gigawatt/h d’énergie ils trouveraient un prétexte pour se plaindre.
Je pencherais plutôt pour un mélange corne de rhinocéros et bave de crapaud avec comme catalyseur du broyat d’escrologiste. Si on procède de cette façon en n’oubliant pas de réciter les oeuvres complètes de Ayn Rand, ça devrait marcher.
@Bobjack,
Par définition, on peut sortir 800 GigaWatt/h d’un mélange de pain et de sirop d’érable, c’est juste une question de quantité.
Par définition, les rendements de transformation étant inférieurs à 1, il aura fallut plus de 800 GigaWatt/h pour les produire.
C’est donc sans intérêt. La seule approche possible est économique.
bon, les politiques le savent bien, les médias doivent bien le savoir aussi; le mystère est ailleurs, pourquoi cette promotion effrénée du renouvelable???
Et tiens deux commentaires journalistiques absurdes entendus cette semaine
les vélo taxis sont écologiques…
le covoiturage est écologique..
les vélo-taxis dont on parlait se déplacent à peine plus vite que des piétons, disposent de batteries, ne transportent en fait personne, sont subventionnés…
pareil pour le covoiturage la logique m’échappe…
A chaque fois, pour prétendre au coté vert du machin, il faut supposer que les déplacements auraient bien été effectués d’une part et,d’auttre part ,par des véhicules plus « polluants » !! (mais moins chers…)
Une des raisons en est que :
Les énergies renouvelables n’ont de raison de se développer (?) que celle de prélever un impôt aux consommateurs pour faire supporter aux clients et contribuables le financement des collectivités et l’enrichissement des promoteurs.
Effectivement, l’argent versé par les clients via la CSPE ( Contribution au Serrvice Public de l’Electricité ) est bien la seule motivation des collectivités qui voient là une manière de renflouer leurs caisses grâce à ce prélèvement obligatoire…
Un comble, alors que certains préconisent aux collectivités des recettes ( financières ) miracles pour collecter de l’argent hors impôts,
http://blogs.mediapart.fr/blog/teuladerene/290713/energies-eoliennes-par-collectivite-locale-0?onglet=commentaires#comment-3776575
un Maire s’inquiète de la fiscalité et des coûts à supporter par les usagers pour financer les énergies renouvelables
http://www.kernews.com/index.php/l-invite-du-jour/255-yves-metaireau-maire-de-la-baule-je-revendique-ma-liberte-de-penser-et-ma-liberte-d-expression-sur-des-projets-qui-ne-m-apparaissent-pas-suffisamment-clairs-pour-y-adherer-les-yeux-fermes-ou-avec-la-langue-de-bois
La seule option viable à long terme hormis les centrales au Thorium semble bien être les C.S.O (centrales solaires orbitales)… 0% de déchets et C02 en exploitation, potentiel infinie (à l’échelon humain), rendement 16 fois supérieur au solaire au sol, indépendance potentielle pour chaque pays, plus de guerres de sous sol pour les hydrocarbures, abondance garantie (il suffit d’ajouter une CSO pour disposer de plus d’énergie), pas de frais de prospection (on sait ou est la source, suffit de lever le nez).
Le japon à lancé son programme, récemment un axe Inde-Usa à été mis en place pour étudier le potentiel (voir Google) et l’Esa à lancée une mission de réflexion. Pour information le record actuelle de transmission d’énergie sans fil (micro-onde faible) est de 148 KM, le premier arrivé à 36 000 Km à gagné… reste à baisser le coût du Kg placé en orbite haute mais les travaux en ce sens vont bon train.