Le mouvement altermondialiste : so 90’s

On oublie trop souvent à quel point le mouvement altermondialiste a pu être central dans la vie politique française, au moins jusqu’au début des années 2000. Aujourd’hui, même les derniers militants de la cause reconnaissent que le mouvement s’est essoufflé.

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Le mouvement altermondialiste : so 90’s

Publié le 21 août 2013
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On oublie trop souvent à quel point le mouvement altermondialiste a pu être central dans la vie politique française, au moins jusqu’au début des années 2000. Aujourd’hui, même les derniers militants de la cause reconnaissent que le mouvement s’est essoufflé.

Par Frédéric Mas.

Souvenez-vous : hier c’était so hype et pourtant aujourd’hui ça nous paraît être dépassé depuis une éternité.

En 1999, les chaînes de télévision font leur Une sur les manifestations de Seattle. Issu des luttes sociales d’Amérique du Sud, un conglomérat d’associations et de mouvements marqués à gauche et à l’extrême gauche se fédère autour de l’altermondialisme, qui devient rapidement la coqueluche des élites progressistes en mal de grands soirs et de bourgeois à pendre avec les tripes de curés.

Un joyeux mélange de socialisme métissé, d’écologisme radical et de mouvements d’émancipation plus ou moins foutraques éclot pour s’attaquer à un gros morceau, la mondialisation néolibérale qui appauvrit les peuples, donne des sous et du pouvoir aux multinationales et aussi pas mal de programmes de recherches à des sociologues français qui s’emmerdent un peu avec leurs « nouveaux mouvements sociaux » franco-français qui sentent un peu trop les congés payés, la kro et la merguez. Rempli d’espoir devant la naissance d’une société civile mondiale et les perspectives de mutualisation des luttes, tout le ban et l’arrière-ban de nos intellectuels publics abandonne alors Robert à ses avantages acquis pour défendre la taxe tobin, le mouvement des sans terres et le droit de boire frais des mojitos à Porto Alegre.

 

L’altermondialisme qui va sauver la France

On oublie trop souvent à quel point le mouvement altermondialiste a pu être central dans la vie politique française, au moins jusqu’au début des années 2000.

Non content d’attirer toutes les sectes de la gauche de la gauche, celles qui allaient pieusement en pèlerinage au Chiapas pour baiser l’anneau du sous-commandant à cagoule Marcos, il suscita aussi l’admiration béate de tout le spectre politique, de la gauche de gouvernement à la droite souverainiste en passant par le RPR de l’époque.

La contestation sociale était suffisamment propre sur elle pour attirer au Forum social mondial à la veille de l’élection présidentielle de 2002, en plus des fanboys habituels Besancenot, Mamère et Chevènement, les membres les plus à gauche du gouvernement Jospin de l’époque, notamment Buffet, Hascöet, Josselin, Lienemann, Mélenchon et même des émissaires du Premier ministre et du très brejnévien président de l’époque, Jacques Chirac. Pour être sûr de ne pas rater le coche, le PS dépêcha aussi sur place François Hollande, qui par la suite devait prendre la tête d’une puissance moyenne occidentale sur le déclin et se séparer de sa compagne. Le RPR s’empressa de suivre le mouvement en envoyant Serge Lepeltier, qui par la suite disparut de la circulation sans doute enlevé par les extraterrestres ou muté à la fédération UMP des îles Kerguélen.

 

Hugo Chavez Souperstar !

Seulement, comme toutes les entreprises humaines, le mouvement prit son envol puis, en se notabilisant, a perdu à la fois de sa superbe et de ses militants.

Les hordes d’étudiants en sciences humaines abonnés au Monde diplo commencèrent à se lasser des réunions de patronage d’Attac, les mouvements en lutte s’aperçurent qu’ils pouvaient très bien lutter dans leurs coins sans faire de la pub à nos édiles fatiguées et fatigantes et surtout la scission se fit plus nette entre modérés et radicaux.

À partir de la seconde moitié des années 2000, on passe de l’ambiance Carnaval de Rio, José Bové et justice sociale à celle « socialisme et barbarie » avec Hugo Chavez en guest star. Des plumes dans le cul aux dictatures plébiscitaires, ça commence à sentir le sapin sec pour le monôme et même les plus vieux stals, à l’instar de l’imbitable Ignacio Ramonet se tirent pour créer des groupuscules encore plus groupusculaires, avec des plateformes programmatiques encore plus absconses pour séduire encore plus de profs de sociologie nuls en économie.

 

Le déclin : à qui la faute ?

Aujourd’hui, même les derniers militants de la cause reconnaissent du bout des lèvres que le mouvement s’est essoufflé, même s’ils ne sont pas tous d’accord sur les responsables.

Certains blâment le manque de centralisation politique, d’autres la malveillance des médias aux ordres de la fortune apatride et vagabonde et les universitaires le fait qu’on ne lise pas leurs essais pourris. Remarquons au passage que ces derniers crurent un temps trouver une rente de situation suffisamment juteuse pour les faire vivre jusqu’à la fin de leurs carrières, un peu comme aujourd’hui le féminisme ou les théories du genre vont assurer des revenus à des centaines de demi-habiles aux frais du contribuable via les programmes de recherches, les publications et les revues à comités de lecture pas trop regardants.

Plus certainement, les opinions publiques occidentales se sont détournées des manifs de jongleurs à consciences sociales saturées pour s’intéresser à la nouvelle connerie liberticide à la mode à savoir la guerre contre le terrorisme.

 

Exclusif : les vraies raisons du déclin

Afin d’aider la science populaire et l’examen de conscience des militants, je propose à mon tour de relever les raisons plus ou moins importantes de l’échec monumental du mouvement.

La première est la plus évidente. Le mouvement s’est construit contre la mondialisation libérale accusée d’exploiter les pays émergents, ceux-là même qui sont en train de nous transformer en pays de tiers monde par leur croissance à pratiquement deux chiffres. Du coup, même pour les âmes les plus simples, la thèse de l’inégalité des échanges nord/sud s’en est trouvée relativisée.

Deuxièmement, la mesure réformiste phare des représentants français du mouvement, la taxe Tobin, ne marche pas, de l’aveu même de celui qui l’a imaginé. Les rares fois où les politiciens ont tenté de la mettre en place se sont soldées par des échecs retentissants, ce qui n’a pas empêché nos édiles nationales de l’adopter.

Troisièmement, la production théorique de plus de 10 ans de mouvement social a sans doute payé les résidences secondaires de pas mal de ses leaders mais on ne peut pas dire que sa dialectique ait cassé des briques. Les essais new age d’Hakim Bey ont rejoint les bacs à un euro d’Emmaüs, « Empire » des piposophes maboules Negri et Hardt, après avoir été le best seller des étudiantes en lettres à Columbia, a été détrôné par la saga Harry Potter et Fifty Shades of grey. Les différents manuels édités pour faire la révolution avec des échassiers, des cracheurs de feu et des étudiants en bonnets péruviens ont rapidement disparu de la circulation avec l’arrivée d’Internet et les théoriciens demeurés des black blocks se sont un peu écrasés quand ils ont pris conscience d’être les idiots utiles de l’évolution sécuritaire et antiterroriste des États (tribute to Xavier Raufer et Julien Coupat !).

Quatrièmement, trop de membres de l’organisation s’appelaient « Chico ». Et enfin pour conclure et enfoncer les derniers clous du cercueil, des erreurs de casting à la pelle : Lola Lafon, Manu Chao, et Serge Lepeltier, qui malgré la moustache, ne réussit jamais à se faire passer pour un José Bové de droite.

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  • Le libéralisme est cette doctrine qui l’a emporté sur bien d’autres doctrines, économiques ou politiques, et pourtant, c’est la seule à ne fournir aucune règle pour aider à conduire la vie humaine. Aux critiques arguant de cette lacune, le libéralisme répond par une croyance implicite entre liberté extérieure et dispositions intérieures : la liberté d’opinion conduirait nécessairement à une opinion de plus en plus vraie.
    Depuis quelques années, une obsession s’est emparée de la vie intellectuelle française : le néolibéralisme. A travers livres et débats, s’est imposée l’idée selon laquelle l’enjeu essentiel doit être de dénoncer “l’invasion des logiques néolibérales”. Dans ce mouvement unanime, on trouve, bien sûr, une dénonciation de l’individualisme. Le néolibéralisme instaurerait le triomphe de l’égoïsme, du repli sur soi. Il fabriquerait un néosujet, l’homo oeconomicus, qui n’aurait aucun sens de la communauté, du collectif. Quelle est en effet la hantise qui traverse ce dispositif idéologique ? Ce sont moins les inégalités que ce qui est désigné comme l’« atomisation de la société » et la pluralité. Par conséquent, la volonté de reconstruire le “lien social”, pourrait bien, sous couvert de s’en prendre au néolibéralisme, n’être qu’un effort réactionnaire pour annuler l’une des caractéristiques majeures des sociétés démocratiques : l’individualisation et la différenciation des modes de vie.
    Il importe aujourd’hui de tourner le dos à de telles incantations, mais en France c’est impossible et on va continuer à s’enfoncer. Dommage.

    • « Le libéralisme est cette doctrine »
      Dommage, quand on raconte une connerie dans les 5 premiers mots, il ne faut pas s’attendre à trouver beaucoup de gens pour lire le reste du pavé.
      Copie à revoir

      • Et pourtant, il aurait fallu: le commentaire dénonce la pensée anti(néo)libérale. Il faut savoir outrepasser sa vision pour comprendre quelqu’un. Dommage.

    • Oui, dénoncer le néolibéralisme n’a jamais été autant à la mode ses 10 dernières années. Evidemment, c’est le libéralisme et le capitalisme tout court qu’ils dénoncent mais ça fait trop archaïque depuis la chute du mur alors on adapte.

  •  » le PS dépêcha aussi sur place François Hollande, qui par la suite devait prendre la tête d’une puissance moyenne occidentale sur le déclin et se séparer de sa compagne » : c’est beau comme du Houellebecq (Mais je ne dis pas ça pour être méchant, l’article est excellent).

  • L’Altermondialisme a été le nouveau souffle des idées communistes (et par la suite des partis communistes officiels qui étaient réticents à cette concurrence politique) depuis la chute du mur de Berlin. Tous ces gens qui se détestaient et se critiquaient entre eux ont fini par se mettre d’accord pour attaquer « la mondialisation ». Ils s’appelaient d’abord les anti-mondialisation, souvenez-vous !

    10 ans après ce mouvement recycle sa thématique avec des slogans comme les 99% vs les 1% ou encore toutes les théories décroissantistes des écologistes. Sans oublier l’éternel anti-impérialisme qui ne concernerait que l’occident. Seulement voilà, entre temps l’extrême-droite leur est passé devant en grappillant ce qu’il y avait de compatible ici et là.

    • Comme d’habitude, les divers mouvements marxistes arrivent à se rassembler dans des mouvements anti-quelque chose.
      Anti-fascisme, anti-racisme, anti-mondialisme…

      • Exact. C’est l’essence même du marxisme : le rejet. D’abord les bourgeois, puis une fois éradiqués, ce fut ceux qui avaient des pensées déviantes, vis à vis du système, et ainsi de suite. Nous avons les mêmes aujourd’hui (anti-fa, écolos de combat, etc…).

  • Je m’en souviens comme si c’était hier. Et pourtant ça fait plus de dix ans. J’étais étudiant, pas encore libéral mais déjà anarchiste et discordien, et à l’occasion d’un cours d’un semestre sur la géopolitique, me suis retrouvé en binôme avec une étudiante enthousiaste pour préparer un exposé sur ATTAC – c’est elle qui avait choisi ce sujet.

    Il m’a suffi de lui fournir les sources et l’aider à estimer leur objectivité. Elle a construit le dossier, d’abord par intérêt pour la cause puis à charge, toute seule, et pris la parole presque tout l’exposé, pour démolir l’association avec un air fort désabusé. J’ai toujours eu de la sympathie pour ceux qui veulent faire progresser les mentalités, du coup ça a été aussi un peu ce que j’ai ressenti.

    La vraie raison principale du déclin de l’alter-mongolisme est là, c’est son hypocrisie inhérente: c’était d’abord un luxe de riche oisif. La seconde raison, c’est l’opacité de la hiérarchie pesante qui s’y est construite, inévitable quand tant de politiciens et de « communicants » s’en mêlent, avec ses compromis douteux dont on exige de ne jamais discuter ni même évoquer, l’intraçabilité entre des moyens contribués d’un côté, et mis en oeuvre effectivement de l’autre.

    Vaches sacrées à garder, éléphants qu’on est priés de ne pas voir, questions dont on sent qu’elles sont gênantes.

    La base militante les a progressivement reniés.

  • « on ne peut pas dire que sa dialectique ait cassé des briques »
    Subtile référence.
    Superbe article.

  • Fergunil – est-ce mieux. En fait le français n’est pas ma langue maternelle. Fergunil – הוא יותר טוב בו. למעשה הצרפתי היא לא השפה האם.. Fergunil – это лучше. На самом деле французский язык не мой родной язык.

    Les altermondialistes veulent détruire notre société libérale, pour la remplacer par une société collectiviste. Cette société est un communiste utopique, parce que les hommes ne sont pas parfaits et que toutes les expériences communistes ont produit misère et négation des droits de l’homme, c’est-à-dire le contraire de ce que promettaient ses zélateurs. Basée sur une idéologie du XIXème siècle dont l’histoire a montré le caractère erroné et aujourd’hui dépassé, cette proposition des altermondialistes est donc aussi archaïque.

    L’utopie des propositions altermondialistes vient aussi de la diversité de leurs sujets. En abordant beaucoup de sujets à la fois, c’est-à-dire tous ceux qui les fâchent dans le monde actuel et qu’il faudrait changer dans le monde futur, les altermondialistes n’arrivent pas à faire une synthèse pouvant servir de base d’action concrète. Ils n’arrivent même pas à se mettre d’accord sur les détails pratiques de leurs propositions. Comme dit le proverbe, « qui trop embrasse mal étreint ».

    Il est important de noter que les altermondialistes accablent seulement les pays capitalistes et leurs multinationales de reproches en matière d’écologie, en oubliant l’URSS communiste et la dictature Russe qui lui a succédé. Cachez le naturel (communiste), il revient au galop.

  • N’oublions pas qu Vivianne Forrester a reçu le prix Médicis pour son bouquin L’Horreur Economique, voir ce qu’en a dit Bertrand Lemenicier : http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=40

    Deuxième point, je crois me souvenir que des collectivités locales d’Ile-de-France distribuent toujours, c’est le cas par exemple de la ville de Paris, cf. le pdf détaillant les subventions 2012 : http://www.paris.fr/accueil/associations/besoin-d-un-financement/bilan-des-subventions-aux-associations/rub_9230_stand_68218_port_22510

    • Bon sang, Viviane Forrester ! Elle était venue dans mon lycée à l’époque (1996 ou 1997) pour présenter son « Horreur machin ». Mes potes gauchistes l’avaient dégommée, et violemment.

  • Tous les 5 ou 10 ans on voit apparaître un « mouvement » qui va changer le monde, avec des vues à la fois tyranniques et enfantines, que des assistants planqués dans leurs sinécures universitaires étudient avec un grand sérieux, tandis que le reste du monde y est superbement indifférent.

    Ici, l’ennemi est venu d’où^on ne l’attendait pas : ce sont les 50 % de pauvres qui sont sortis de ce seuil en 20 ans (malgré le méchant turbo libéralisme ?)

  • Merci Frédéric Mas pour ce billet rigolo, que de nostalgie !
    On les appelait les altercomprenants à l’époque.

  • La demondialisation, les protectionnismes de tous poils, les projets de gouvernance-planification mondiales, les nouveaux modèles environnementalistes … J ai l impression que le cancer a plus métastase que régresse.

  • Cela me fait penser aux propos du dictionnaire d économie politique de coquelin du début seconde moitié du 19ème : malgré la richesse et intelligence de l ouvrage, on y lit que les idées socialistes sont tombees aux oubliettes…

    • Exact, Yves Guyot et Le BON arrivent à la même conclusion car ils mettent en évidence que le socialisme, structurellement, ne peut pas fonctionner. D’où la responsabilité de Keynes qui a trouvé un biais pour imposer le socialisme sans trop le dire.

  • En bon detritus modernes, ils se sont recycles, et sont revenues ecolos.

  • Hélas, deux fois hélas, si le mouvement altermondialiste s’est essoufflé, il fait toujours des émules. Il suffit de se rendre dans les facultés de sciences humaines, de philosophie et lettres, et de sciences politiques, pour se rendre compte qu’on en a pas fini avec les coco et les bobo.

    • Si le mouvement n’est plus, ses cadres et idéaux tiennent le haut du pavé. Des économistes atterrés jusqu’à alternatives économiques, ils sont les experts économiques de gauche les plus écoutés et les plus indignés. Leur journal phare, le diplo, est une référence. Le néolibéralisme responsable de la crise est entré dans les moeurs. Au contraire, leurs idées font partie de la norme de gauche. Belle réussite pour un mouvement aux « échecs retentissants. »

      • déja le néolibéralisme n’existe pas. personne ne se dit néolibéral. la france n’a rien de libéral. la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de fonctionnaires(http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
        ), 70 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets). la crise de 2008 n’a rien de libéral c’est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008). la finance est le secteur le plus réglementé au monde après le nucléaire

  • à lire « ATTAC ou l’intoxication de personnes de bonnes volonté » de Jacques de Guénin

  • « The Indian economist Jagdish Bhagwati has often been mentioned as a possible candidate for the Nobel prize in economics. He has studied the effects of globalization on poverty in India and China and reached the conclusion that economic globalization has been an important element in reducing poverty there. He divides his critics into realists and idealists. The realists are those who obtain economic advantages for themselves through protectionism, at the expense of the consumer. As already mentioned, realists can include employers and employees. The idealists, mainly in industrial states, see economic globalization as the cause of nearly all problems in the Third World, from poverty to environmental damage. Realists and idealists have formed a worldwide coalition against economic globalization, whereby idealists can be seen as useful instruments of the realists, who enrich themselves at the expense of the common good. The movement against economic globalization is thus profoundly inequitable: it increases poverty in the Third World without protecting jobs in industrial states in the long term » L’économiste indien Jagdish Bhagwati a souvent été mentionné comme un candidat possible pour le prix Nobel d’économie. Il a étudié les effets de la mondialisation sur la pauvreté en Inde et en Chine et a atteint la conclusion que la mondialisation économique a été un élément important dans la réduction de la pauvreté là-bas. Il partage ses critiques des réalistes et idéalistes. Les réalistes sont ceux qui obtiennent des avantages économiques pour eux-mêmes par le protectionnisme, au détriment du consommateur. Comme déjà mentionné, les réalistes peuvent inclure des employeurs et employés. Les idéalistes, principalement dans les Etats industriels, voient la mondialisation économique comme la cause de presque tous les problèmes du tiers monde, de la pauvreté à des dommages environnementaux. les réalistes et les idéalistes ont formé une coalition mondiale contre la mondialisation économique, lequel idéalistes peuvent être considérés comme des instruments utiles de les réalistes, qui se enrichissent au détriment du bien commun. Le mouvement contre la mondialisation économique est ainsi profondément injuste: elle augmente la pauvreté dans le tiers monde, sans la protection des emplois dans les Etats industriels à long terme

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