La gauche et la droite ne sont pas des familles idéologiques mais des coalitions sociologiques. Explications.
Par Xavier Driancourt.
La gauche et la droite ne sont pas des familles idéologiques mais des coalitions sociologiques.
La gauche est la coalition des minorités de pouvoir inquiètes face à la majorité traditionnelle, augmentées de ceux qui se rallient à leurs projets politiques. La droite est la coalition de ceux qui ne partagent pas cette inquiétude et les projets politiques qui en jaillissent.
Le socialisme qui prétend répondre aux peurs des minorités de pouvoir social est donc naturellement de gauche ce qui explique pourquoi malgré l’existence de composantes antilibérales en son sein la droite est depuis un siècle le champ naturel d’expression du libéralisme.
Le mystère de la gauche et de la droite
Un des paradoxes le plus fascinant de la dialectique politique contemporaine est que tous les pays occidentaux ont structuré leurs passions politiques autour des vocables de gauche et de droite que l’opinion publique peine grandement à définir clairement.
Les personnes férues de politique électorale ou de philosophie politique sont généralement plus perplexes encore car elles ont conscience de n’en connaître aucune définition idéologique satisfaisante même si elles ne désespèrent pas d’en trouver une. Ironiquement on pourra noter que même les dictionnaires évitent eux aussi de définir ce qui caractérise la gauche et la droite… spatialement.
Comme nombre de mes contemporains cette question de la définition de la gauche et de la droite m’est revenue à l’esprit de temps à autre. Durant plusieurs décennies je lui ai consacré chaque année des dizaines de minutes, voire plusieurs heures de mon temps. C’est en 2011 que j’en ai enfin découvert une définition fiable. Après l’avoir élaborée, et validée j’ai été impressionné par son caractère explicatif et prédictif : elle nous plonge dans une époustouflante relecture de l’histoire moderne et nous propulse vers les perspectives vertigineuses des futures passions politiques et de leurs stratégies électorales à long terme.
Quelques définitions couramment rencontrées
La gauche et la droite sont des regroupements électoraux empiriques promouvant (pas toujours très pérennement) des projets politiques. Cet empirisme de leur nature pourrait rendre vaine toute tentative de définition conceptuelle.
Cependant, on peut légitimement conjecturer de l’existence d’une définition conceptuelle en raison de la nature idéologique de leurs œuvres et des passions qui animent leurs membres, ainsi que la grande similitude de leurs projets et de leurs composantes d’un pays à l’autre, et d’une génération à l’autre, alors même que notre époque connait de fortes évolutions technologiques tout en conservant de fortes disparités culturelles d’un pays à l’autre.
Parmi leurs définitions idéologiques imparfaites, l’une des plus populaires, du moins à droite, consiste à centrer la gauche sur le principe d’égalité et la droite sur le principe de liberté.
Cette délimitation est assurément vraie en matière économique où la gauche est dominée par le socialisme à peine modéré depuis la Chute du Mur. Ceci dit, entre autres entorses majeures à cette délimitation proposée, la gauche est plus bruyante que la droite quand il s’agit de protéger la liberté de chacun face aux abus des organes régaliens et la droite est plus vigilante que la gauche quand il s’agit de protéger l’égalité devant la loi face aux complaisances sociales apparues depuis le milieu du XXesiècle. Aussi les concepts de liberté et d’égalité ne sont pas adéquats pour délimiter la gauche et la droite et ils ne le furent vraisemblablement jamais au cours de leur histoire.
Une autre définition beaucoup plus pertinente mais restant tout de même grandement insatisfaisante présente la droite comme le club des anciennes idéologies et la gauche celui des nouvelles idéologies. J’ai eu communication en 2012 de cette définition multi-idéologique évolutive qui m’a été brandie en réaction effarouchée à ma propre définition. Pour réfuter cette autre définition il nous suffit d’observer l’ancrage définitivement à gauche du marxisme, ancienne idéologie qui au XXe siècle fut sans concurrence comparable (surtout après la Seconde Guerre mondiale) s’affaiblit avec les bains de sang de 1956 et 1968 en Europe centrale et s’effondra définitivement avec la Chute du Mur.
Une variante de cette définition plus proche encore de ma définition, est défendue par le brillant Wenceslas Balyre qui observe fort justement que la gauche et la droite sont des réalités sociologiques voire anthropologiques et qu’elles n’ont pas une définition idéologique unifiée.
L’auteur propose une définition portant sur l’appétit pour l’ordre ancien (à droite) ou l’ordre nouveau (à gauche). Pour simplifier la formulation de cette définition, disons que la droite serait conservatrice et la gauche progressiste. Cette définition est réfutée notamment par le fait que le régressionnisme écologiste se place sans aucune hésitation à gauche de même que l’immobilisme du statut de la fonction publique ou de la sécurité sociale françaises. Nous le verrons dans la suite du présent article, cette tentative de définition proposée par Wenceslas Balyre est non une définition fondamentale, mais la formulation pertinente d’une observation découlant de façon indirecte et incertaine, d’une part, de ce que sont fondamentalement la gauche et la droite, et d’autre part, de la puissance inégalée de la propagande de gauche qui a fait glisser le terrain politique vers ses préférences, grâce à sa virulente dialectique militante amplifiée par la complaisance des sphères médiatique, culturelle et éducationnelle notamment publiques qu’elle domine avec intolérance.
À la découverte des fondements de la gauche et de la droite
Parmi les considérations qui ont guidé ma réflexion vers la définition qui aujourd’hui m’apparait lumineuse pour définir ce que sont la gauche et la droite, il y a cette intrigante observation faite tout au long du XXe siècle par les états majors électoraux en France : les protestants et les juifs ont une très forte tendance à voter à gauche. Cela se manifeste par les résultats très clairs des bureaux de vote des lieux de peuplement à forte majorité religieuse et se lit aussi dans les déclarations subtilement biaisées voire ouvertement militantes de nombre de leurs structures associatives.
À l’époque où je cherchais encore une définition idéologique à la gauche et à la droite je m’étais interrogé sur les motivations philosophiques qui pouvaient guider un tel vote. Les protestants et les juifs n’ont-ils pas la réputation d’être encore plus traditionnellement capitalistes que les catholiques ? Sont-ils plus ouverts aux homosexuels, à l’étalage pornographique, aux drogues, que les catholiques ? Cela ne me semblait pourtant nullement être le cas. Je fus encore plus perplexe quand j’appris qu’aux États-Unis les protestants votaient tout au long du XXe siècle à droite et les catholiques à gauche.
Comment cela se pouvait-il ? Une même philosophie morale issue d’une culture religieuse ne devrait-elle pas aboutir à une tendance politique homogène quel que soit le pays ?
Je me suis alors interrogé non sur l’idéologie de la gauche et de la droite mais sur les populations de gauche ou de droite. Cette interrogation fut salutaire car elle m’amena à une définition sociologique cohérente de la gauche et de la droite. Parmi les noyaux associatifs les plus bruyants au cœur de la gauche militante se trouvent les syndicalistes, les pauvres collectivistes, les écologistes, les homosexualistes, les féministes, les immigrationnistes, les libertins, etc. De façon moins bruyante mais plus pesante encore, on trouve tout au long du XXe siècle outre les athées, en France les juifs et les protestants et aux États-Unis les juifs et les catholiques. Entendons-nous bien : évidemment il existe des homosexuels, des juifs, des libertins de droite, mais ils sont (ou ont été au long du XXe siècle) relativement rares parmi leurs pairs, dont la tendance lourde est de soutenir la gauche et dont la matrice militante est ancrée à gauche. L’observation de ces groupes est au demeurant amusante car évidemment tous les conservatismes religieux judéo-chrétiens sont opposés au libertinage et à l’homosexualité. Malgré leur engagement radicalement incompatible, ces groupes se retrouvent pourtant au sein de la gauche militante.
Une fois posées ces populations militantes de gauche les plus bruyantes de nos jours ou les plus imposantes au long de l’histoire politique de nos pays, nous pouvons nous interroger sur ce qui unit ces groupes dans une même action et avant cela nous pouvons nous interroger sur ce qu’ils ont en commun. Tous partagent une remarquable caractéristique commune : ce sont des groupes issus d’une minorité traditionnelle de pouvoir profondément marquée par son conflit passé ou présent avec la majorité traditionnelle. Sont inquiets (ou ont été durablement en conflit) les femmes face à la phallocratie traditionnelle, les amoureux d’une vie naturelle avec le complexe industrialo-consumériste des zones urbaines, les homosexuels avec la dominante culturelle et légale hétérosexuelle, les salariés face aux patrons, les pauvres face aux riches, etc. Certaines de ces minorités de pouvoir sont inquiètes au point de produire des composantes militantes souvent agressives que sont les féministes, les écologistes, les homosexualistes, les syndicalistes, les socialistes, etc.
En y réfléchissant plus encore, on s’aperçoit rapidement que cette caractéristique des minorités inquiètes est suffisamment remarquable pour fonder la délimitation de la gauche et de la droite politique. Bien entendu, la gauche et la droite étant des plateformes politiques, elles en viennent à proposer des composants idéologiques destinés à porter et justifier leurs projets. Elles rallient ainsi à leur cause des personnes qui ne sont pas elles-mêmes issues de minorités mais soutiennent ces mêmes projets. Par exemple des personnes ayant bon cœur mais peu de lucidité économique peuvent être tentées de voter naïvement pour des mesures socialistes quand bien même elles sont pour elles-mêmes dénuées d’inquiétude économique. Cependant c’est bien en provenance d’une minorité inquiète que les projets socialistes apparaissent. Le fondement du noyau militant de la gauche est bien sociologique et non idéologique.
La gauche est la coalition des minorités de pouvoirs inquiètes (ou en conflit) face à la majorité nationale traditionnelle, et ceux qu’elle rallie à ses projets. La droite est composée de ceux qui ne partagent pas cette inquiétude et ne se rallient pas à ces projets.
Une relecture de l’histoire contemporaine des militantismes de droite et de gauche
Voila pourquoi la gauche se targue d’être progressiste. Cela ne signifie pas qu’elle apporte un meilleur bien-être ou qu’elle est plus férue de technologies nouvelles ni même qu’elle combat ses propres conservatismes. Cela signifie simplement qu’elle est anti conservatrice-majoritaire car les minorités inquiètes qui la fondent veulent abattre l’inquiétude qui les taraude et pour cela abattre les structures de la société traditionnelle quitte à plonger de façon coercitive la société dans le décadentisme.
Voilà aussi pourquoi les minorités agissantes sont immensément valorisées par la gauche médiatique : celle-ci valorise volontiers les minorités et les militances hystériques.
Voilà encore la raison pour laquelle la gauche a eu un tel appétit pour investir la sphère culturelle, éducative et médiatique : chacune de ses minorités inquiètes se devait de se doter d’une vision panoramique que la faiblesse de ses effectifs au sein des sphères du pouvoir (économique ou politique) ne lui fournissait pas naturellement et en outre, chacune se devait d’affirmer son existence au-delà de ce que la faible fraction de son pouvoir justifiait naturellement.
Voilà également pourquoi la gauche propose des programmes politiques dont les composantes sont techniquement incompatibles, comme le couplage d’un hyper immigrationnisme venu des pays pauvres et d’une démocratie sociale subventionnant lourdement les résidents les moins fortunés : les projets qui motivent fortement leurs minorités de pouvoir ne sont pas nécessairement budgétairement et démographiquement compatibles mais cela n’empêche pas leur mixture absurde d’être souvent électoralement porteuse.
Voila enfin pourquoi les militances de gauche sont si injustement vindicatives, hystériques, voire violentes : elles sont originellement fondées sur la peur et le fonds de commerce de ces militances est l’inquiétude de leurs communautés d’origine ; or nos sociétés sont devenues très civiles si bien que pour se donner de l’importance ces militants sont amenés à hystériser les problèmes résiduels, devenant ainsi des marchands de peurs, au mieux inutiles, au pire terriblement nuisibles.
La droite, champ naturel d’expression du libéralisme depuis un siècle
On comprend aussi alors pourquoi le libéralisme est principalement positionné à droite, même si nombre de libéraux soulignent que le libéralisme n’est pas en lui même de droite ou de gauche.
En effet l’organisation des hiérarchies productives et la relative concentration naturelle des fortunes font que les gens de condition relativement modeste constituent à la fois une minorité de pouvoir économique et une majorité de pouvoir électoral, or nombre de ces personnes modestes sont tentées par les sirènes du collectivisme qui déguise en vertu partageuse coercitive le vice de jalousie. Voilà pourquoi la question du socialisme a dominé le débat politique du XXe siècle et voilà pourquoi elle restera une question forte du débat électoral malgré les innombrables échecs du socialisme, avec en point d’orgue la Chute du Mur. Voilà pourquoi la gauche est structurellement fortement marquée par la militance socialiste, ce qui de fait place le libéralisme économique à droite.
Ce positionnement du libéralisme principalement à droite durera tant que l’inquiétude matérielle perdurera et tant qu’une inquiétude plus grande encore ne l’aura pas remplacée à gauche. L’inquiétude matérielle se dissoudra vraisemblablement avec la montée de la prospérité au fil du XXIe siècle si un effondrement civilisationnel ne se produit pas d’ici là, mais elle ne supprimera pas les inégalités et la jalousie qui l’accompagnent. Il se peut qu’elle soit supplantée par l’inquiétude communautaire par exemple si l’immigration musulmane s’intègre trop mal au point d’engendrer une fracture communautaire puis une libanisation de nos pays.
Déjà, au sein de la communauté juive, l’inquiétude face à la majorité traditionnelle catholique ou protestante cède le pas à une inquiétude face à la communauté musulmane ce qui incite nombre de juifs à faire évoluer leur sensibilité politique vers la droite et les réconcilie avec le libéralisme qu’ils avaient boudé dans la foulée du socialisme de leur engagement de gauche.
Parmi les composantes minoritaristes de la gauche et de la droite, certaines sont en effet de nature religieuse. Fort heureusement, les conflits de religion entre catholiques, juifs, et protestants se sont en grande partie assagis. Il y a un demi-siècle les mariages mixtes étaient encore rares, aujourd’hui ils sont choses banales qui engendrent tout au plus une perplexité organisationnelle pour la préparation des cérémonies.
Certes la droite n’est pas nécessairement libérale. Nombre de traditionalistes intolérants et de lobbyistes mercantilistes ou réglementaristes s’y trouvent. Cependant la droite est depuis un siècle le champ naturel d’expression du libéralisme économique. En outre c’est bien la droite qui porte seule le projet d’une société apaisée chère au libéralisme, ce que les militances de gauche ne voudront jamais, quitte à forger de toutes pièces des peurs et des conflits afin de donner de l’importance à leur existence fondée sur la mobilisation communautaire de l’inquiétude.
Pour les libéraux, il est particulièrement facile et important de convertir les conservateurs au libéral-conservatisme, qui respecte scrupuleusement les conservatismes privés et protège la liberté de chacun en exigeant la neutralité de la puissance publique. En effet, plus que tout autres, les conservateurs subissent l’injustice criante des militances décadentistes infligées à la population tout entière par la gauche et notamment la propagande orchestrée ou financée par la puissance publique via les instruments collectivisés que sont l’Éducation nationale, les médias d’État ou les subventions culturelles idéologiquement biaisées.
Vers une société apaisée ?
Depuis deux années, j’ai abondamment communiqué cette définition de la gauche et de la droite. Cette définition me semble non seulement invaincue mais en outre dotée d’une puissance explicative et prospective que je n’ai rencontrée nulle part ailleurs sur les évolutions du débat entre droite et gauche.
Cette relecture de l’Histoire moderne et cette mise en perspective anticipatrice peuvent cependant s’avérer inconfortables pour certaines personnes et, pour tout dire, certaines communautés. C’est là un point important car l’histoire de la connaissance n’est pas impulsée par la simple découverte de la vérité mais plutôt par le goût que les gens ont ou pas pour la propager.
Einstein observait que la vieille génération d’enseignants refusait d’enseigner la relativité, là où la jeune génération le faisait avec enthousiasme. De même le marxisme a dominé la pensée universitaire économique, avec nombre de ses militants qui étaient certes dans l’aveuglement passionnel mais aussi dotés d’une forte dose de sincérité et même parfois de bonne volonté, ce qui peut faire rire ou pleurer quand on voit la misère et la violence auxquelles cette idéologie erronée a conduit.
Aussi la définition conceptuellement exacte de la gauche et de la droite ne se diffusera que s’il y a suffisamment de personnes pour la diffuser et elle ne s’imposera que s’il n’y a pas assez de personnes pour la travestir. La crispation qu’elle peut engendrer quand on la manie avec trop peu de précautions est d’essence communautaire : délimiter communautairement les militances fondant les camps majeurs du pouvoir régalien démocratique, c’est placer ces communautés sous une lumière crue qui chez certaines personnes (r)avive leur inquiétude traditionnelle. Voilà pourquoi il m’est apparu pertinent de narrer sa gestation sereine dans le présent article.
Il est plus important encore de souligner le potentiel apaisant de cette définition.
En effet, l’évolution sereine vers une société libre sera d’autant plus facile que le militantisme à hystérisation sera à court de peurs communautaires. Lors de son intronisation de 1978 le nouveau pape Jean Paul II avait ainsi déclaré : « n’ayez pas peur », soulignant l’ouverture de la majorité catholique traditionnelle en Europe à l’apaisement communautaire, ouvrant la voie à une marche sereine de la civilisation occidentale vers une société libre.
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Gauche, Droite, de quoi il s’agit vraiment et pourquoi les libéraux gagneraient à le comprendre.
Les libéraux de gauche sont donc libertariens et quelle plus belle notions que l’excès de liberté, en vous lisant je suis fier d’être de gauche car face a une droite autoritaire voulant normaliser le peuple, il est pour moi nécessaire de soutenir l’énorme masse de minorités diverses qui refuse cet ordre et ces normes hypocrites.
Comment peut-on être fier de détruire une société démocratique?
La gauche et la droite sont des regroupements électoraux empiriques
La droite serait libérale selon l’auteur… Pire le libéralisme serait naturellement de droite?
Mais de quel pays l’auteur dresse t il cette analyse très personnelle?
Le seul lien qui unit les droites françaises aujourd’hui est la PEUR…
Peur de l’autre, peur des jeunes, peur des libertés , peur de partager, peur des evolutions techniques, peur des evolutions de mentalité, peur des différences , peur d’avoir peur…
Et le seul lien entre les gauches tout aussi disparates françaises, c’est le rejet de cette peur…
Ou l’inverse. les peurs dont vous parlez sont encore plus présente à gauche.
« Peur d’avoir peur » : joli sophisme….
Peur du grand capital
peur du climat
peur de la disparition des espèces
peur des tradition
peur de la liberté d’expression
peur des étrangers qui produisent mieux ou moins cher
peur de perdre les zakis sociaux
des peurs on peut en lister à gauche…
Comment avoir tord et raison à la fois ! Drôle de texte.
Certes, des minorités opprimés, et donc inquiètes, tentent de se regrouper, l’union faisant la force, quitte à « regrouper » un peu trop, dérive prédatrice inversée où des pauvres voudraient voler aux riches. A droite le status-quo, à gauche la révolution, pourquoi pas en effet, c’est un axe d’analyse intéressant.
Mais alors pourquoi caricaturer à ce point la gauche ? La droite est-elle moins hystérique quand elle s’affole au point d’imposer l’arme de bloquage ultime, le concentré d’immobiliste, bref « le principe de précaution » ? D’autres exemples abondent.
Ce n’est donc pas « l’inquiétude » qui caractérise la gauche, la droite politicienne l’instrumentalise autant que la gauche.
L’analyse « conservateurs versus progressistes » conserve l’avantage, avec peut-être une définition amendée : les conservateurs dominent, les progressistes subissent.
C’est parce que la gauche au pouvoir trahis son projet de jugulation des appétits absusifs que « les gens » comprennent qu’elle gouverne à droite. Autant que la droite. En conséquence, soit, dégoûtés, ils cessent de voter, soit, excèdés, ils se tournent vers des extrêmes qu’ils espèrent plus virulentes s’agissant de destabiliser l’ordre ancien au profit d’un ordre nouveau, réputé plus favorable, et, à minima, source d’espoir.
Le classement gauche/droite n’a surtout aucune signification. Pour quelqu’un au FdG, la droite, c’est le PS autant que l’Ump (tout parti qui ne collectivise pas les moyens de production). Pour un libéral, la gauche c’est le PS autant que l’Ump (tout parti qui augmente sans cesse les impôts et renforce le pouvoir de l’état).
De toute façon la vraie fracture entre les français est maintenant plutôt nationalisme/internationalisme (pour ou contre le fait de fermer les frontières aux produits étrangers ou aux étrangers eux même, pour ou contre l’appartenance à l’union européenne et à l’euro).
si l’on y regarde de plus prés, la vrai fracture entre les francais est plutot: soit on est protèger et on s’appuie sur le confortable rente d’etat, retraité, fonctionnaire, salarié en CDI; soit on est jeune, en CDD, à son compte, endetté, et la, on est pas dans la merde !!!
bref le conservatisme des un contre ceux qui veulent ou sont obligés d’aller de l’avant.
aujourd’hui, la gauche est conservatiste pour maintenir le plus longtemp possible les avantages des trentes glorieuse et du mitterandisme; quand à la droite, elle est aussi conservatiste, sinon elle à aucune chance d’etre élu ! voyez-vous un parti politique en france qui vous propose le changement ? pas moi.
bien d’accord ; ce qu’il y a à droite et à gauche dépend de l’endroit où je suis.
Ca me rappelle le grand philosophe Pierre Dac : « Monsieur a son avenir devant lui, mais il l’aura dans le dos à chaque fois qu’il fera demi-tour ».
Analyse perso mais fouillée qui a le mérite de susciter des réflexions pertinentes notamment sur une certaine droite plutôt bonapartiste que libérale et une certaine gauche plutôt libérale que conservatrice sur le plan éthique par exemple. En Belgique le PS est considéré de « centre droit » par certains gauchistes (ce qui n’est pas faux, le système proportionnel favorisant les alliances en tout genre et le pragmatisme au détriment des idéologies).
Merci pour cette lumineuse et impressionnante analyse !
Elle permet de comprendre que la peur hystérique, la peur idéologisée par les trafiquants de peur, est le frein majeur à l’avènement d’une société libre, un jour prochain dans les institutions mais d’abord dans les têtes et dans les cœurs. Elle permet de comprendre que la liberté agit en opposition à toutes les idéologies. La liberté posée comme absence d’idéologie : c’est l’opposition entre la vérité et les mensonges. Lorsqu’apparaissent des communautés idéologiques fondées sur le mensonge et la jalousie (cette dernière n’étant qu’un mensonge un peu plus subtil, tourné contre soi-même), elles divisent plus qu’elles ne rassemblent et, finalement, détruisent la seule communauté qui importe, la communauté humaine.
La peur rend pauvre et stupide ; la peur tue.
Au prétexte de protéger d’une pauvreté fantasmée, le socialisme (marxisme, fascisme, social-démocratie…) appauvrit concrètement.
Au prétexte de protéger de catastrophes imaginaires, le malthusianisme politique (écologie politique, contrôle des naissances…) engendre des catastrophes tragiquement réelles.
Au prétexte de protéger de boucs émissaires inventés, le mercantilisme (étatisme, capitalisme de connivence…) entretient l’assujettissement à des institutions inhumaines, immorales.
L’idéologie est l’exaltation du mensonge et de la mort. Une société qui s’y complait, peu importe si elle démocratique, est condamnée car elle porte en elle l’ADN de son autodestruction.
Certes l’analyse est intéressante à plus d’un titre, mais elle me semble aujourd’hui quelque peu datée.
L’observation des politiques conduites depuis trois décennies en France (et plus largement en Europe occidentale) conduirait plutôt à conclure à un rapprochement de plus en plus accentué des postures jusqu’alors définies – idéologiquement et sociologiquement – comme étant de gauche, d’une part, et de droite, d’autre part.
Une nouvelle fois depuis sa création, le capitalisme tente en effet de réussir la nécessaire mutation qui lui permettrait de survivre en absorbant les critiques qu’il suscite, aussi bien de « gauche » que de « droite ». Ce fut par exemple le cas après la crise des années 30 et à l’issue de la seconde guerre mondiale avec la création de ce qu’on a pu appeler « l’État-providence ».
Or les gouvernements qui se sont succédé depuis les années 80, en France comme dans les pays voisins, n’ont jamais radicalement remis en cause et ne remettent nullement en cause actuellement, peut-être encore moins que jamais, les fondements du capitalisme ou, si l’on ne craint pas de simplifier, l’économie dite « de marché ».
Par conséquent, si l’on considère, selon l’opinion la plus couramment admise, que la caractéristique principale de la droite serait le conservatisme, il semble dès lors tout à fait justifié de définir les différentes politiques menées depuis 30 ans comme une alternance entre droite libérale (Chirac, Sarkozy) et droite sociale (Mitterrand post-1983, Hollande).
En lisant que Chirac et Sarkozy, parfaits socialistes bien que vaguement honteux de l’être, seraient des libéraux de droite, on comprend la vacuité du reste du message. Avant d’en rire !
Quant aux remarques à propos du capitalisme, quelle confusion et pauvreté de l’esprit ! Le capitalisme n’est pas une organisation sociale artificielle qu’on pourrait modifier selon la mode constructiviste du moment. Il est, comme l’air ou la gravité, tout simplement. On ne peut pas produire des richesses sans accumuler un capital préalable. C’est une des lois intangibles de la réalité de l’action humaine. Une autre loi intangible apprend à l’honnête citoyen correctement éduqué que, sans échange volontaire dans un marché libre, la création de richesses est impossible. Bref, pour créer des richesses, il faut du capital et de la liberté.
Evoquer le capitalisme par anthropomorphisme, comme une entité douée de raison, relève de l’illusion d’optique, voire de la mystique paganiste. C’est aussi absurde que de prétendre que la « perverse » gravité se serait adaptée au fait que les hommes ont inventé les avions. « Psychiatrie lourde » (citation) urgente !
Au Pouvoir,le principe de droite est : Tout ce qui n’est pas expressément défendu est autorisé. A gauche : Tout ce qui n’est pas expressément permis est interdit.
Une telle analyse fait beaucoup d’honneur à ce Guignol où l’action se passe entre deux blocs, qu se tapent dessus à coup de battes de baseball.
Il n’y a évidemment pas de droite en France, ni a fortiori d’extrême- droite, mais juste un clafoutis d’idées confuses, largement marxistes,
qui jouent la différence sur des points de détails souvent insignifiants.
Et comme le cerveau de l’électeur est un genre de récipient vide n’accueillant que des slogans, on résume les camps entre ceux « qui sont pour les petits » et « ceux qui n’engraissent que les gros »
C’est simple, festif, et ouvre le champ au seul sport politique qui intéresse les français : les petites phrases assassinent, les grosses mises en cause, l’agressivité des chiwawas.
Marrant, mais en Belgique, on n’entend jamais une personne politique en dénigrer une autre : cela permet de discuter des programmes, de ne pas perdre les objectifs de vue, et tout cela se fait fort poliment.
Pas étonnant que la Belgique ne cesse de se redresser, tandis que la France pédale éternellement dans la colle.
Il n’y a ni droite ni gauche, rien qu’un parti unique qui essaie de se masquer derrière un faux bipartisme qui n’a pas d’autre credo que la haine de la France et le mépris du peuple français.
tout ça c’est bien joli !
la politique , moi je la juge sur les FAITS, sur ses Résultats.
et je recense et analyse ces Résultats depuis au moins trois décennies. Et voici ce que je constate.
depuis donc au moins trois décennies, et en dépit des alternances « droite » « gôche » :
-les déficits et la dette augmentent !
-les impôts et les taxes augmentent !
-le chômage et la précarité augmentent !
-le contrôle de l’Etat sur la société augmente !
-la promulgation de lois liberticides augmente !
-l’immigration augmente !
-la criminalité augmente !
-l’illétrisme augmente !
-les abandons de souveraineté augmentent !
-les subventions aux associations, aux kultureux, aux médias et aux syndicats augmentent !
-les atteintes à la propriété privé augmentent !
-etc
ma conclusion : la « droite » et la « gôche » font exactement la même politique !….
La seule façon de sortir de tout ça , c’est déjà de cesser enfin pour nos élus de se « défausser » ( ou faire semblant en réalité ) sur les fonctionnaires non élus de Bruxelles et de revenir aux monnaies « nationales » quittées depuis peu Nous aurions ainsi une tentative de responsabilisation de nos « politiques « et d’exclure tous les autres préoccupés d’abord ( et seulement ) de la défense de leurs ressortissants !
Magnifique analyse. Je pense le concept très puissant. Nous en reparlerons certainement car une minorité inquiète grandissante se dresse aujourd’hui contre l’immigration forcenée, l’insécurité qui en résulte et l’incompatibilité de l’islam avec la démocratie. Or cette minorité (de moins en moins minoritaire) est déjà parvenue à cliver gravement la droite et devrait si je prolonge votre analyse, provoquer un schisme important à gauche. Il semble que Valls se soit intelligemment positionné pour tourner ce schisme à son avantage. Il me semble que le clivage gauche-droite devrait se recomposer fondamentalement sous peu : Affaire à suivre !
Très bon article qui a comme prévu donné lieu à quelques critiques classiques de libéraux centristes exaspérées par la droite française qui depuis au moins De Gaulle penche trop sur son bord bonapartiste.
Cependant l’article invite à dépasser l’horizon historique de l’UMP et en embrasser le XXème siècle dans son ensemble. Parmi tous les pays occidentaux et d’autres comme l’Argentine, aucun n’a connu de périodes de prospérité, de liberté et de régressions des inégalités sous des régimes de gauche. Aucun. Sous des régimes de droite, déjà plus surtout quand des libéraux ont joué un rôle politique…
J’ai bien aimé la phrase qui ressemble à une citation de Thomas Sowell :
« La justice sociale, c’est de la jalousie plus de la rhétorique »
deux conseils de lecture pour l’auteur:
http://multitudes.samizdat.net/La-gauche-doit-reconquerir-le.html
et
http://blogs.mediapart.fr/edition/bookclub/article/070313/une-gauche-de-gauche
de rien.
Je ne suis pas convaincu par votre explication sociologique.
Il me semble que peu d’individus se sentent partie prenante de la majorité.
À mon avis la gauche représente le sentiment égalitariste, ou l’abolition des responsabilités (ce qui revient au même).
Quant à la droite, elle représente le sentiment libéral.
L’homme de gauche est révolté par les inégalités de fait, mais pas par les contraintes. L’homme de droite, c’est le contraire.
Ce que vous prenez pour l’appartenance sociologique à la majorité, c’est sans doute l’acceptation des contraintes liées à la pérennité de la société, autrement dit au bien commun.
Le rejet ou la négligence du bien commun est ce qui départage les libertariens des libéraux conservateurs, mais il existe aussi à gauche.
Je ne crois pas que ceux qui tiennent compte du bien commun se sentent ou soient plus particulièrement membres de la majorité.
« Cette définition me semble non seulement invaincue »
Il me semble que l’exemple suivant contredit votre définition, à moins que je n’aie pas compris:
Bien des homosexuels se sont opposés au « mariage pour tous », parfois avec véhémence, alors qu’ils étaient, et qu’ils se percevaient comme, membres de la minorité homosexuelle.
A contrario, bien des partisans acharnés (et violemment intolérants !) du mariage pour tous appartiennent à ce que je présume que vous appelez la majorité.
Cela s’explique en revanche avec ma grille d’analyse basée sur les tempéraments égalitariste ou libéral:
Les premiers défendent une définition du mariage fondée sur le bien commun (qu’il y ait suffisamment d’enfants et qu’un maximum soient élevés par leurs parents), et les seconds, l’égalitarisme (ici entre les sentiments amoureux et/ou les sexualités) ou, si on préfère, l’abolition de la responsabilité.
Dans les deux cas, indépendamment de l’axe majorité/minorité sur le sujet en question.
« Bien des homosexuels se sont opposés au « mariage pour tous », parfois avec véhémence, alors qu’ils étaient, et qu’ils se percevaient comme, membres de la minorité homosexuelle. »
Sans prétendre répondre à la place de l’auteur, je crois que vous faites une erreur d’appréciation sur leur position. Les homosexuels opposés au mariage pour tous ont compris que cette pathétique affaire n’était qu’une manipulation honteuse de l’opinion combinée avec le scandaleux embrigadement forcé de tous les homosexuels par quelques militants d’autant plus éructants qu’ils étaient sectaires. Ils ne se considèrent certainement pas comme les membres d’une « minorité sexuelle », pas plus qu’il ne viendrait à l’idée d’un hétérosexuel de se proclamer membre d’une « majorité sexuelle ». Avec ces concepts de minorité ou de majorité sexuelle, on atteint un himalaya du délire idéologique ! Le sexe est une affaire strictement privée qui n’a rien à faire avec un « sentiment d’appartenance à une communauté ». Par conséquent, votre exemple ne paraît pas en mesure de contredire la thèse exposée dans l’article.
Jusqu’à ce que l’auteur me fasse l’honneur de me répondre, je pense que l’axe hétéro/homosexuel entre exactement dans l’ordre de son analyse de la droite et de la gauche par la sociologie des minorités et des majorités.
Je dirais même que cet article est une séquelle de l’affrontement sur le « mariage pour tous » (même si la réflexion de l’auteur).
Ce n’est pas ma grille d’analyse personnelle, comme je le souligne, donc je partage largement vos doutes.
Je crois fermement, en revanche, que le socialisme pratique naturellement le clientélisme politique, cette perversion de la démocratie représentative, mais cela n’explique pas l’existence du clivage.
Ma grille a deux axes:
– Égalitarisme vs libéralisme;
– Droits vs devoirs (ou prise en compte du bien commun = prospérité de la société).
« Les homosexuels opposés au mariage pour tous ont compris que cette pathétique affaire n’était qu’une manipulation honteuse de l’opinion »
Pour ma part je n’aime pas parler de manipulation.
Ne pouvant lire les pensées, je considère, sauf preuves accablantes, que les gens sont sincères.
Le « mariage pour tous » est réellement socialiste, c’est même un triomphe du socialisme qui lui ouvre d’immenses perspectives, pour notre malheur.
C’est une victoire de l’égalitarisme sur la liberté, car il entérine officiellement la primauté de l’État et non de la liberté dans la recherche du bonheur (le mariage traditionnel n’a aucun rapport avec le bonheur, il organise la procréation).
C’est aussi une victoire du « droit à » sur le devoir, puisque l’union homosexuelle est contraire à l’intérêt général, puisqu’elle empêche la création de deux familles. La promouvoir, et au rang suprême qui a toujours été celui du mariage, c’est donc nier radicalement la notion de devoir.
« La gauche se mobilise plus fortement quand les organes régaliens commettent des dérapages liberticides. »
À mon avis cela s’expliquer plutôt par le positionnement à gauche de l’axe droit vs devoir.
D’ailleurs plus souvent qu’autrement la gauche se mobilise pour nier un dérapage régalien liberticide.
La liberté n’entre pas en ligne de compte dans ses analyses.
Pour un libéral l’action de l’État est liberticide par définition.
La liberté étant le principe premier, l’État fait jamais que la heurter.
Un libéral est résigné à l’existence de l’État, mais limité au strict nécessaire pragmatiquement.
C’est sur l’appréciation de ce strict nécessaire qu’il peut exister des divergences, mais pas sur le fait que l’État heurte les libertés.
Pour la gauche, c’est complètement différent.
L’État n’est pas vu comme un mal nécessaire, au contraire il établit des droits, il est le moteur du progrès, une vision aux antipodes de la liberté.
La gauche ne se mobilisera pas contre un dérapage liberticide pour la raison qu’il est liberticide (voir affaire Nicolas Bernard-Buss parmi moultes exemples), mais parce qu’il heurte la vision qu’elle se fait du progrès imposé par elle au peuple.
Cela n’a strictement rien à voir avec la liberté, que la gauche déteste.
« les réseaux militants homosexuels sont naturellement presque tous fortement ancrés à gauche »
Effectivement se constituer en association politique n’aurait aucun sens pour des homosexuels de droite.
Mais cela s’explique aussi bien parce mes deux axes:
1 – Égalitarisme vs liberté
2 – Droits vs devoirs
Selon l’axe 1, les homosexuels de droite considèrent que l’État doit les laisser en paix, mais comme c’est déjà le cas ils n’ont rien à réclamer; quant à l’axe 2, encore moins, et la stérilité de leur choix de vie est même un embarras (mais on fait ce qu’on peut…)
Plus généralement ma théorie prédit assez bien les phénomènes sociologiques que vous signalez.
Les membres d’une minorité ayant une sensibilité de gauche réclament l’égalité de fait et des droits, afin d’obliger les autres à compenser les inconvénients liés à leur particularité.
Ceux de droite ne veulent rien imposer aux autres pour compenser ces inconvénients, car ils respectent la liberté donc la propriété; ils ne réclament pas de droits particuliers mais parce que la prospérité de la société dans son ensemble leur importe plus que leur bien-être ou celui de leur minorité.
Donc, les revendications politiques de minorités ne peuvent se trouver qu’à gauche, et la droite ne peut que s’y opposer, sans que cela définisse ni l’une ni l’autre.
la proposition coalitions sociologiques » « est tentante…toutefois entre le fdg et le front national les différences se situent sur des point idéologiques et il suffit à un militant du pc d’être pris d’effroi devant l’immigration pur qu’il vire de bord dans l’instant.
et ils sont si proches en fait qu’ils ne parlent que par injure.
ce passage est curieux
« La gauche est la coalition des minorités de pouvoirs inquiètes (ou en conflit) face à la majorité nationale traditionnelle, et ceux qu’elle rallie à ses projets. La droite est composée de ceux qui ne partagent pas cette inquiétude et ne se rallient pas à ces projets. »
vous avez besoin de la droite pour définir la gauche..et vous définissez la gauche par rapport à la droite…j’ai du mal comprendre…
j’aime donc bien l’idée mais je suis troublé par la ressemblance entre « l’extrême gauche » et « l’extrême droite » tout deux dirigistes, liberticides et autoritaires,( séparés par contre brutalement sur des points idéologiques ) je ne suis pas certains que la façon pertinente de représenter ou de parler de la palette des positions politiques soit unidimensionnelle.
Sans parler des question sur la peine de mort, l’avortement, les privatisation, l’éducation, la sécurité qui ont été choisies comme paramètres discriminants droite gauche par..on ne sait qui, provoquant par la suite des modifications notables dans le paysage electoral ( en gros les ouvriers votent FN)…
Il est bien possible que la droite et la gauche n’aient plus de sens…
Pouvez-vous en synthèse, nous donner une explication claire de ce que sont la gauche et la droite, au moins en france. « minorités inquiètes face à la majorité » ne me semble pas très explicite. D’autant plus qu’avec la gauche au pouvoir, c’est plutot la droite qui fait office de minorités.
Si possible, définissez-les de manière absolue et non l’une par rapport à l’autre. merci d’avance de faire avancer la compréhension de cette séparation gauche/droite, qui m’a toujours semblée artificielle.
« On comprend aussi alors pourquoi le libéralisme est principalement positionné à droite ». Donc le PS est à droite.