Chômage : la marée noire qui va emporter Pôle Emploi

les chiffres du chômage en France sont à des plus hauts historiques. Comment sortir de l’ornière ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Taux de chômage en France (Source Insee).

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Chômage : la marée noire qui va emporter Pôle Emploi

Publié le 29 août 2013
- A +

Les chiffres du chômage en France sont à des plus hauts historiques. Comment sortir de l’ornière ?

Un billet d’humeur de Nicolas Nilsen, depuis la Suisse.

Taux de chômage en France (Source Insee).

Les derniers chiffres du chômage viennent d’être publiés pour juillet. Ils sont officiels (DARES) et irréfutables : en juillet 2013, il y avait plus de 3,2 millions de chômeurs en France.

3,2 millions en catégorie A (en progression de 10% sur un an), mais en réalité 4,8 millions en catégories A, B et C et surtout 5,1 millions en comptant les DOM (et pourquoi diable ne les compterait-on pas ?). Le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans est quant à lui de 26% (contre 7,5% en Allemagne). Voilà l’ampleur de la catastrophe.

Devant ce désastre, vous vous dites : “Mais il y a le feu au lac : il faut créer au plus vite des millions d’emplois dans le secteur privé !”…

Eh bien non : on a plus de 5,1 millions de chômeurs et la seule chose qui intéresse les politiques ce n’est pas d’aider les entreprises à créer des emplois, c’est de manipuler les courbes. La preuve ? En juillet, les radiations de Pôle emploi ont cru de plus de 30% sur un an : 54 000 chômeurs sont sortis des listes rien que sur juillet. Miracle : le chômage baisse !

Le MEDEF est carrément aux abonnés absents sur le thème de l’emploi : on ne l’entend pas et c’est à peine si on connait les noms de son état-major. Ceux qu’on entend en revanche ce sont les ministres : des bureaucrates qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et qui auraient une crise d’apoplexie si on leur demandait d’établir un bilan ou de rédiger une feuille de paye. Non, ces détails de la vie de 5 millions de gens, ils ne connaissent pas, ils n’ont jamais appris : ils ont étudié Marx à l’université et, quand ils allaient au théâtre c’était pour écouter du Brecht. Jeunes, ils ont eu leur période Ché puis Mao. Tout ça ne me gêne pas du tout, c’est leur problème. Mais il ne faut pas, étant des incompétents économiques notoires, qu’ils s’occupent de fiscalité ou de gérer l’économie d’un grand pays moderne ! Beaucoup sont devenus ensuite  trotskistes et sont entrés dans les médias où ils propagent leurs a priori idéologiques. Mais l’entreprise, ils ne la connaissent pas, ils la détestent…

Devenus ministres (non grâce à leurs compétences mais en raison de leur seule adhésion au Parti) ils organisent dans leurs palais dorés des séminaires pompeux sur « la France en 2025 », régentent tout dans tous les domaines, rédigent des projets de loi, des « programmes prioritaires », des « feuilles de route », des « plans stratégiques » (le « Colbertisme participatif »), des trucs fumeux (« Plan pour l’Entrepreneuriat féminin » etc)… Tout ça du haut de leur idéologie : le concret et le réel ce n’est pas vraiment leur truc.

Quant à ceux qui forment les jeunes – et devraient les préparer à rentrer sans problème dans la vie active – ils haïssent le capitalisme. Punkt. Non seulement ils détestent le capitalisme mais ils l’affublent du qualificatif méprisant de « libéral » (le qualificatif le pire sur l’échelle de Richter de l’intelligentsia française) qui correspond à une sorte de mise à mort par balle dans la nuque. Un capitaliste c’est un sale type : s’il réussit c’est un exploiteur, si son entreprise croule sous le poids des impôts et de la paperasse c’est un incapable. Et s’il se casse dégoûté c’est un traître.

Or, ce qu’ils ne voient pas, c’est que ce sont ces même entreprises – qu’ils détestent – qui embauchent, qui versent des salaires, qui exportent, qui créent de la richesse, qui payent des impôts, qui financent les retraites… Mais non, pour eux (politiques, syndicats, intellectuels, idéologues) il faut absolument détruire l’entreprise, détruire le capitalisme, détruire le libéralisme ! Comme ça il ne restera plus que des emplois publics (des douaniers, des « emplois francs » et des « emplois d’avenir« ) ! Payés naturellement par les contribuables… Enfin tant qu’ils pourront payer parce que vu le montant de la pression fiscale, il n’y aura bientôt plus rien à taxer ! Les poches des Français seront vides. Devant la marée montante des chômeurs, il ne restera plus que les Ministères et Pôle Emploi ! Pôle-Emploi qui ne pourra même plus verser des indemnités parce qu’il n’y aura plus d’entreprises pour payer des impôts et verser des salaires et indemniser les chômeurs. Youpi ! Cool la politique de l’emploi de l’État ! Peut-être vendront-ils alors la Tour Eiffel aux Qataris pour continuer à payer les intermittents du spectacle ?

Alors ?

1 – Pour vider Pôle Emploi il faudrait commencer par créer des emplois !

Oui, commencer par ça, au lieu de pondre des textes et de faire des discours sur la France en 2025 !

• Il faut revoir les systèmes d’allocations (RMI, RSA…) pour qu’ils ne dissuadent pas les demandeurs de rechercher véritablement un emploi ou une activité dans une entreprise. Il vaudrait mieux que ce soit l’entreprise qui donne un salaire équivalent au RSA que Pôle Emploi. Au moins les chômeurs retrouveraient une vraie insertion et une dignité qu’on leur vole en les transformant en assistés.

• Il faut évidemment que ces emplois soient créés dans le secteur marchand (seul créateur de richesses), et pas dans la bureaucratie (destructrice de richesse) à coup « d’emplois francs » ou « d’emplois d’avenir » ruineux car financés à fonds perdus par les contribuables.

• Il faut arrêter de dissuader les entreprises d’embaucher : paperasse, réglementations, rigidité des procédures, jungle des types de contrats, etc.

• Il faut arrêter de les pénaliser par des taxes, des charges, des impôts, des droits, des redevances, des contributions, des cotisations sur tout et n’importe quoi.

• Il faut arrêter de les obliger à choisir entre mourir ou se délocaliser pour survivre. Ou alors il faut interdire la concurrence internationale et remettre des douaniers ! (Édith Cresson avait fait ça à l’époque en bloquant les magnétoscopes à Poitiers. Aujourd’hui Montebourg bloquerait les iPhones et les iPad).

• Il faut arrêter de stigmatiser les chefs d’entreprises du matin au soir comme le font les idéologues, les médias subventionnés et les politiques qui n’ont jamais travaillé ni dirigé la moindre entreprise un seul jour de leur vie.

• Il faut garantir aux entreprises une stabilité fiscale, qu’elle ne soit plus chamboulée tous les mercredis du mois au Conseil des Ministres…

• Il faut que les politiques arrêtent de croire que leur mission est d’inventer quotidiennement des usines à gaz (genre « Colbertisme participatif ») ou de rédiger du matin au soir des textes de loi inutiles, confus et contradictoires.

• Il faut que les manuels économiques de l’Éducation Nationale arrêtent de présenter l’entrepreneur comme un sale exploiteur, l’entreprise comme un piège qui broie les salariés, et le capitalisme comme un système économique pourri qu’il faudrait éradiquer au plus vite ;

2 – Pour vider Pôle Emploi il faudrait ensuite donner aux jeunes une formation de base solide

• Il faut que les formations préparent les jeunes à trouver un job ! Et donc qu’on arrête de dire que le « niveau monte » dans le système éducatif alors que tout le monde constate le contraire. Et ne pas les faire arriver dans le monde du travail avec des BAC+10 qui ne leur ont procuré aucun savoir-faire dans aucune filière (genre thèse sur « la culture du petit pois en Haute-Ariège durant le premier quart du XVIe siècle »).

• Il faut que le système de formation professionnelle recommence à fonctionner efficacement, comme en Allemagne, et donc qu’on refonde de fond en comble ce monstre inefficace et dilapidateur.

• Il faut arrêter de dire aux jeunes que le travail manuel est une déchéance : personne ne devrait s’offusquer de travailler dans la machine outil qui est de l’or dans la balance commerciale allemande, et réhabiliter le travail tout court.

• Il faut arrêter de faire entrer les jeunes dans le monde du travail à 27 ans pour les en sortir à 55 en leur laissant croire qu’on peut vivre confortablement une vie entière de 80 ans en ne travaillant qu’un jour sur deux.

3 – Pour vider Pôle Emploi il faudrait enfin que l’État arrête de vouloir s’occuper de tout, de tout régenter, tout réglementer, de se substituer aux initiatives individuelles !

• Il faut que l’État arrête de penser qu’il doit tout décider, et surtout de dire aux Français et aux entreprises ce qu’il faut faire (genre séminaire sur « la France en 2025 »). La France de 2025, ce sont les Français qui la dessineront et la feront. Les entreprises connaissent mieux la concurrence, les marchés et les créneaux d’avenir, que les bureaucrates dans leurs bureaux lambrissés qui rédigent le matin les « éléments de langage » qui leur permettra de sauver la face en maquillant la vérité au Journal de 20h.

• Il faut que l’État arrête de penser qu’il peut continuer de taxer toujours plus pour dépenser toujours plus : les dépenses publiques – de l’État et des Collectivités locales – sont un tonneau des Danaïdes où la richesse produite par les Français disparaît. L’impôt n’est pas l’argent de poche des nouveaux Fermiers Généraux de la République !

• Il faut que l’État arrête son népotisme, ses prébendes, ses niches, subventions, aides, prévarications et collusions de toutes sortes : copinages et pâturages ne doivent plus être des mamelles de la République. Sinon les gens en auront marre de se faire plumer et sortiront avec leurs fourches !

• Etc

Alors, et alors seulement, on aura les moyens de diminuer le chômage dans ce pays et de retrouver de nouvelles « Trente Glorieuses » sans avoir besoin de prier Sainte-Anne pour savoir si elle les voit venir…

Sur le chômage :
• Il ne faut pas se tromper de courbe !
• Quand tous ces jeunes chômeurs se révolteront, ça fera mal !


Sur le web

Voir les commentaires (32)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (32)
  • On peut toujours rêver. les solutions sont connus mais comme expliqué au début de l’article les hommes politiques ne les appliquerons jamais car elles vont toutes à l’encontre de la captation du pouvoir par leurs semblables. Plutôt que se consacrer à définir les solutions économiques, il faut ses consacrer à définir un moyen de changer les hommes politiques. Il faut donc fortement les renouveler. Il faut donc passer un message au français pour passer un grand coup de balai lors des élections de 2014, quelque soit le parti d’ailleurs. Je recommande de systématiquement ne pas voter pour :
    – les doubles sortants
    – les cumulards
    – les possesseurs de casseroles (même amnistié, même ancienne)
    – les serial augmenteurs d’impôts
    – les retraités (place aux jeunes)
    – les énarques et autres hauts fonctionnaires
    Une seule élection où ces consignes aurait de l’influence et ce serait la révolution au sein des partis pour déterminer les candidats de l’élection suivante … Cela donnerait au moins un bol d’air à la politique française.

  • Une courbe aux allures de phallus arrogant met au monde des bâtards, en général.

  • Sur la courbe du chômage, le gouvernement se vante de la baisse de la baisse pour les moins de 25 ans. Mais quand on regarde le total des emplois aidés, on se rend compte qu’il est relativement stable alors que les nouveaux types de contrats aidés en direction des jeunes se déploient massivement ces derniers mois. En conclusion, la baisse du chômage des jeunes est probablement causé uniquement par un redéploiement progressif des contrats aidés à leur usage exclusif. La manœuvre est habile car cette catégorie contenant moins de personne, une quantité fixe de contrat aidé peut faire baisser cette courbe des 15-24 ans sans la courbe des 24-64 ans soit impactés aussi fort car elle contient 4 fois plus de classe d’âge sans même compter l’effet des baby-boomer. Bref, on est bien dans un traitement statistique pour obtenir des résultats …

  • Sur le constat, on est tous d’accord, maintenant, comment on s’y prends concrètement pour faire un pareil nettoyage de printemps ?
    Ce gouvernement a considérablement décuplé l’entreprise de démolition, le dernier épisode sur les retraites étant carrément flippant (surtout pour les jeunes) et à chaque heure qui passe, quel que soit le sujet, ils en rajoutent une couche. Attendre 2017 avec des incompétents pareils comme « guides » est tout bonnement du suicide.
    Pour l’instant, les marchés restent complaisants.
    On voit mal comment on se sort de cet engrenage mortifère et surtout avec qui, quelle figure de proue pour incarner ce nécessaire et vital changement ?

    • Après ce qu’il a dit lors de sa rentrée politique , je crois de plus en plus en François Fillon comme personnalité forte pour redresser la France

      • Fillon veut-il :
        – interdire les monopoles sociaux (retraite, maladie, chômage) et faire condamner leurs promoteurs comme la loi le prévoit déjà
        – privatiser l’EdNat de l’école aux universités
        – supprimer ou réduire les impôts stupides (ISF, IS, CSG, progressivité de l’IR, successions, fiscalité écologique…) et instaurer le principe de la flat tax à la source pour tous les impôts et taxes
        – supprimer les subventions aux entreprises, aux associations, aux individus, aux régimes spéciaux…
        – réduire de moitié les dépenses de l’Etat en coupant large et profond dans les dépenses inutiles (culture, ville, Bercy, ODAC…)
        – réduire le nombre de ministères à 7
        – redonner des moyens aux fonctions régaliennes sacrifiées (police, justice, armée)
        – constitutionnaliser l’interdiction des dettes publiques
        – réformer le carcan constitutionnel, législatif et réglementaire ubuesque et injuste (principe de précaution, codes du travail, minier, de la route, des communes, civil, etc., normes écologiques ou sociales…)
        – réduire par 6 le nombre d’élus, supprimer 80% des communes, en totalité les départements…
        – vendre 100% du parc HLM à leurs occupants
        – supprimer les oligopoles de réseaux (énergies, eau, transports, télécoms…)

        A ces conditions impératives, l’une n’allant pas sans l’autre, il pourra espérer redresser la France. Sinon, il peut rester chez Maman, à fignoler sa sieste.

        • « – interdire les monopoles sociaux  »
          non.

          « – privatiser l’EdNat de l’école aux universités »

          il y a déjà un enseignement privé en France, inutile de faire de la surenchère

          « – supprimer ou réduire les impôts stupides (ISF, IS, CSG, progressivité de l’IR, successions, fiscalité écologique…)  »

          Oui.

          « instaurer le principe de la flat tax à la source pour tous les impôts et taxes »

          Non

          – » supprimer les subventions aux entreprises, aux associations, aux individus, aux régimes spéciaux… »

          Les réexaminer , au cas par cas.

          – » réduire de moitié les dépenses de l’Etat en coupant large et profond dans les dépenses inutiles (culture, ville, Bercy, ODAC…) »

          réduire de 10% mais pas de 50%

          – » réduire le nombre de ministères à 7″

          pas à l’ordre du jour.

          « – redonner des moyens aux fonctions régaliennes sacrifiées (police, justice, armée) »

          Oui

          – « constitutionnaliser l’interdiction des dettes publiques »

          oui.

          réformer le carcan constitutionnel, législatif et réglementaire ubuesque et injuste (principe de précaution, codes du travail, minier, de la route, des communes, civil, etc., normes écologiques ou sociales…) »

          non .
          Par exemple,réformer le code de la route pour mieux protéger les chauffards ou ceux qui roulent sans permis de conduire , ne présente aucun intèrêt pour l’UMP

          – » réduire par 6 le nombre d’élus, supprimer 80% des communes, en totalité les départements… »

          oui pour les départements , non pour les communes.

          – » vendre 100% du parc HLM à leurs occupants »

          Proposez à l’achat : oui, contraindre d’acheter: non.

          – « supprimer les oligopoles de réseaux (énergies, eau, transports, télécoms…) »

          Non .

          • Pour que j’apporte mon soutien à Fillon, il faudrait qu’il reconnaisse haut et fort les erreurs qu’il a faites et me convainque qu’il va tout faire pour les éviter à l’avenir. Comment, sinon, croire qu’il va supprimer l’ISF ou instaurer une retraite par capitalisation ?

          • Merci pour ces réponses dramatiquement révélatrices, qui confirment que l’UMP est bien l’autre PS de France, ou plus exactement l’aile droite du PSU (Parti Socialiste Unique). Désormais, nous savons que Fillon n’est pas un politicien d’opposition, qu’il est absolument infoutu de redresser le pays et, pire, qu’il contribuera à rendre son affaissement inéluctable. Fillon peut retourner à sa sieste ! On le réveillera quand l’économie puis la démocratie seront tombées sous les coups de boutoir des divers socialistes de droite comme de gauche. Et que les trolls nationalistes qui proposent peu ou prou le même socialisme n’en profitent pas pour la ramener !

      • @ à richard_ump,
        Perso, Fillon ne me convainc pas du tout en terme de personnalité forte. Je crois que comme beaucoup d’autres à droite il n’a pas encore intégré le fait que pour sortir le pays de l’ornière, le changement de modèle économique devra être radical, de simples tournants ne suffiront pas surtout avec l’organisation de la société telle qu’elle est depuis plus de 30 ans, comprenez médias subventionnés dispensateurs de propagande socialo-marxiste qui bourrent le crâne de citoyens qui ne connaissent, au mieux, de l’économie que la version keynésienne vendue par l’E.N et au pire, absolument que dalle, sans même parler des syndicats qui se croient toujours en 36.
        Même si ce qu’il dit va dans le bon sens sur certains sujets, cela reste bien trop timide vu la merde dans laquelle nous sommes.
        Je crois qu’il faut bien prendre la mesure de la situation catastrophique qui est la nôtre aujourd’hui, les demi-mesures ne sont plus de mises, du moins, je ne le crois plus.

      • Bonjour Richard, êtes-vous l’auteur de ce blog : http://francois-cecile-fillon.skyrock.com/ ?
        Un peu d’humour pour se détendre (mais je crains que ce ne soit pas du second degré…)

  • Je souscris à chaque ligne de ce programme!

  • Ca fait beaucoup de « il faut ».
    demandez plutot à nos chers politiques au pouvoir combien sont d’accord avec ces « il faut ». Vous en trouverez difficilement 5%.
    Voila pourquoi, je pense qu’il faut que toute cette classe politique incompétente et corrompue (PS et UMP ensemble) retourne à ses fourneaux.
    Mettons des nouveaux au pouvoir : FN et RBM par exemple.
    Ils ne pourront pas faire pire, meme s’ils ne sont pas vraiement libéraux non plus.
    Quelquefois, il faut savoir choisir le moindre mal !!!!

    • Non mais JAMAIS je ne pourrai voter pour des communistes !!! FN = Communiste !
      JAMAIS JAMAIS JAMAIS !
      C’est flippant de lire des commentaires comme ca, surtout ici ! voter FN, non mais pourquoi pas front de gauche hein ? c’est aussi con comme réflexion ….

  • article très instructif!

  • Voter FN coco mais ca va pas vous êtes fou, la planification c’est finie., non sérieusement, peut être devrions nous réfléchir à l’utilité d’un gouvernement quand on voit ce qui se passe en Belgique …
    Je suis pour renforcer les pouvoir du parlement et supprimé le gouvernement dans son état actuelle, que les ministres soit des représentant des commissions du parlement me semblerait plus juste…

    Mais on peut toujours rêver, rien ne bougera avant un très gros déficit comme la Grèce; disons dans 20 à 30 ans pas avant .

    D’ici là on sera passé derrière les espagnols et peut derrière les grecs qui auront fait leur réforme.

  • Comme l’a dit un politique dans les annees 20 : la masse des electeurs possede une grande betise et une petite memoire.

    Quand on se fait regulierement enfiler depuis 40 ans par les memes partis qui s’alternent et se partagent le gateau (citez-moi un ancien homme politique qui ne s’est pas enrichi),…..un moment, il faut reflechir messieurs !

    Pour l’avenir, nous n’avons que deux alternatives :

    1) on continue avec les memes politiques qui nous ont menes a notre etat actuel ? (si vous estimez que tout va bien en France, continuez dans la meme direction, c’est logique)

    2) on ne revote plus jamais pour les traitres qui nous dirigent (ou nous ont diriges) ces 40 dernieres annees. L’abstention est une solution d’autiste, il existe moultes partis dans notre pays.

    C’est un choix a faire.

  • à mon avis, on va bientot l’avoir dans le fillon !!

  • Après cette lecture, on se dit que les Travaux d’Hercule c’était de la gnognote à côté de ce qu’il y a besoin de faire ici. La France est foutue.

  • Excellent résumé d’un véritable programme politique pragmatique.
    En tant qu’électeur de gauche, de plus en plus dépité des politiciens de droites ET de gauche, je constate que le vote extrême (FN) se rapproche inexorablement. Prendre les gens pour des imbéciles depuis des décénies va se payer très cher. La rage d’une partie très importante de la population est une évidence que le port de lunettes roses, bleues ou vertes aurait tendance à masquer.
    Entièrement d’accord sur le fait que les Enarques et autres aparachiks trustent les bons postes sans jamais rendre de compte. Bref, cette classe politique devient indigeste.
    On pourrait toujour rêver d’une équipe politico-technocratique à multiple sensibilités politiques de choc, qui prendrait l’engagement d’un seul mandat et appliquerait votre feuille de route. On peut toujours rêver avant la claque électorale qui se profile et les bouleversements sociaux qui pointent.

  • La seule façon d’en finir avec la situation actuelle serait de modifier tout de suite (et non pour plus tard , ) la loi électorale . Un militant d’un parti ne pourrait plus ainsi se faire élire et réélire indéfiniment (même complètement incompétant sur toutes choses ), et faire fortune aux détriment de ceux qui concourent à sa réélection Comme il ne faut surtout pas compter avec les élus actuels ( Ils ne vont pas se sacrifier , ) seul un référendum populaire est en mesure ,peut être , de nous sortir de là Beaucoup de chemin à parcourir ….pour éviter plus grave encore !

  • Il ne faut quand même pas oublier que le capitalisme ultralibéral avec tous ses excès est à l’origine de la crise financière que nous vivons et qu’il est loin d’être aussi sain (saint ?) que vous le prétendez. Il s’est lui-même décrédibilisé. Pour cette fois au moins (mais en fait à chaque crise depuis 1929), ni l’administration, ni les syndicats, ni les fonctionnaires n’y sont pour rien. Ce sont les aveuglements d’un libéralisme débridé et incontrôlé -toujours soutenu par le sommet de l’Etat- qui nous ont ramenés au degré zéro de la confiance. Or celle-ci est la base de la réussite dans tous les domaines qu’ils soient individuels ou collectifs. Gardons un peu d’objectivité, de sincérité, d’honnêteté. La crédibilité d’un système économique basé sur la liberté d’entreprendre y gagnera. Tant que dans l’entreprise il y aura des escrocs, des voleurs et des menteurs, tant que les traders gagneront mille fois plus que les ouvriers, il faudra des contrôles, de l »Etat, des Pôle-Emploi. C’est la démesure du capitalisme qui engendre l’absurdité des contre-pouvoirs ou supposés tels : syndicats, administrations, systèmes juridiques et fiscaux complexes et inefficaces . Et c’est un ancien chef d’entreprise qui vous le dit…

    • Vous racontez tout simplement n’importe quoi.

      Le capitalisme ultralibéral, ça n’existe pas, ce n’est pas une doctrine économique ou politique. C’est juste une expression bidon pour dire c’est pas nous c’est les autres.

      La crise financière que nous vivons encore et que d’autres ont dépassé depuis quelques années déjà est due à l’intervention massive de l’état sur les conditions de prêts dans le marché de l’immobilier privatif. Fannie Mae et Freddy Mac sont des organismes para publics. Cette crise c’est (encore?) une crise de l’intervention de l’état.

      La crise de 29 c’est celle qui a commencée comme la crise de 20 et qui s’est éternisée parce que l’état jouait avec la monnaie? Qui se rappelle de la crise de 20? Personne, parce que ce n’est pas un problème…

      Votre crédibilité après avoir dit autant de bêtises c’est zéro. Et pourtant vous continuez, on est submergé de contrôles, de pôle emploi, et vous trouvez qu’on va bien? Comparez à nos voisins pour voir…

      Le capitalisme qui engendre efficience des syndicats, de la loi, de la fiscalité et des administrations? Il faut acheter un dictionnaire bonhomme.

      • « Cette crise c’est (encore?)  » : d’accord avec vous, mais nul besoin de point d’interrogation pour le « encore » !

        Les crises économiques passée, sans jamais la moindre exception, sont dues à une intervention insensée d’un ou plusieurs Etats, soit par manipulation monétaire, soit par manipulation réglementaire, soit à cause de la nature du régime politique en place… La crise mondiale actuelle ne fait évidemment pas exception comme vous l’expliquez. En France, elle s’ajoute à la crise spécifiquement interne qui persiste depuis plusieurs décennies avec un chômage de masse structurel et des dettes publiques incompressibles, effets normaux du socialisme appliqué obstinément en France depuis si longtemps.

        Cette crise est la crise terminale de l’Etat providentiel obèse, dernier avatar des collectivismes meurtriers du XXe siècle.

  • Bonjour,
    Vous faites beaucoup de critiques sur le poids (au sens large) de l’Etat. Je partage vos critiques mais il ne faut pas oublier que les principaux responsables sont les citoyens, qui votent depuis des décennies pour la préservation du système actuel, au travers d’offres politiques très pauvres (et je ne parle même pas des offres économiques consternantes).
    Je respecte le système démocratique mais il est quand même vrai que les votes pour tel ou tel candidat sont quasi toujours prises sur des raisons émotionnelles plutôt que rationnelles, donc tant pis pour ceux qui ont fait ce joie, pour ma part je ne peux que déplorer d’y être associé !

  • il existe des stages non rémunéré , les patrons ont droit à la main d’oeuvre gratuite ,
    pourquoi payer un ouvrier ? il suffit de reprendre un autre stagiaire gratuit

  • Produire en France ça pourrais peut-être aider, plutôt que de tout importer, pour après dire Ya de la pollution.
    Taxer moins aussi, sinon les entreprises ferment.
    J’ai connu des personnes qui ont fermé car il ne pouvait dépasser autant en production,
    Sinon c’est taxe, travailler plus pour avoir moins, et bien ils ont arrêté

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ainsi donc, le taux de chômage en France (hors Mayotte) repart à la hausse au troisième trimestre 2024. De 7,3 % au trimestre précédent, il grimpe à 7,4 % selon les indicateurs publiés par l’INSEE, notre Institut national de la statistique. La hausse peut sembler légère, tout juste l’épaisseur du trait, mais elle intervient dans un contexte d’annonces de plans sociaux qui ne pousse guère à l’optimisme et qui compromet lourdement la promesse du Président de la République Emmanuel Macron d’atteindre un taux de plein-emploi de l’ordre de 5 % en ... Poursuivre la lecture

Le taux de chômage en France est autour de 7,3 % de la population active selon le BIT pour le deuxième trimestre de l'année 2024. Or, la comparaison avec nos voisins allemands et hollandais n'est pas très flatteuse puisqu’ils ont des niveaux de chômage moitié moindre du nôtre, sans parler de la Suisse où il est négatif.

Cet écart est ancien, et si on cherche le moment où la France avait moins de chômage que l’Allemagne, il faut revenir au début des années 2000, il y a près de 25 ans.

 

La genèse de la réussite économiqu... Poursuivre la lecture
pouvoir d'achat
4
Sauvegarder cet article

Pour se faire une idée de l'état d'une économie, la plupart des économistes s'appuient sur une statistique commune, le produit intérieur brut (PIB). Le PIB représente la valeur des biens et services finaux produits au cours d'une période donnée, généralement un trimestre ou une année.

L'utilisation de cette mesure statistique suppose que le moteur de l'économie n'est pas la production de biens et de services, mais plutôt la consommation. Dans le PIB, ce qui compte, c'est la demande de biens et de services finaux. Étant donné que les dé... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles