Soda : laissez les gens boire ce qu’ils veulent et en assumer la responsabilité

La vidéo polémique anti-soda « The Real Bears », bien que fondée sur des exagérations, présente certaines vertus.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Bears Coca Cola

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Soda : laissez les gens boire ce qu’ils veulent et en assumer la responsabilité

Publié le 4 septembre 2013
- A +

La vidéo polémique anti-soda « The Real Bears« , bien que fondée sur des exagérations, présente certaines vertus.

Par Baylen Linnekin.

Une vidéo polémique mise en ligne en octobre 2012 par le Center for Science in the Public Interest, The Real Bears, a fait des vagues en raison de la façon dont sont dépeints ce que le groupe dit être les risques pour la santé que sont les boissons sucrées telles que le soda.

La vidéo, une parodie évidente d’une série de célèbres publicités pour Coca-Cola, montre des ours polaires qui deviennent de plus en plus obèses, consommant soda sur soda. Au fur et à mesure que la vidéo avance, ils perdent des dents, souffrent d’impuissance, et sont victimes de diabète (qui nécessite une amputation de la jambe à la tronçonneuse).

Seulement à la fin, lorsque les ours se débarrassent de leurs sodas dans l’océan, sont-ils dépeints heureux.

Coca-Cola, en revanche, n’est pas heureux.

« C’est irresponsable et démagogique et cela ne va pas aider quelqu’un à comprendre le bilan énergétique », explique la porte-parole de Coca-Cola Susan Stribling dans un article de USA Today à propos de la vidéo. « Elle déforme aussi les faits pendant que nos partenaires de l’industrie et nous-même travaillons avec l’État et la société civile pour trouver des solutions concrètes. »

En dépit des réactions négatives contre la vidéo, je trouve certaines parties de celle-ci vraiment attrayantes pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, je pense qu’elle est très bien faite et spirituelle. Est-elle sincère ? Pas vraiment, même si le CSPI la décrit comme une réponse honnête aux « mensonges » de l’industrie du soda. Persuasive ? Pas exactement. Bien que l’hymne de la vidéo est une mise en garde sirupeuse de Jason Mraz contre le « sucre », le CSPI a été explicite en promouvant la vidéo comme étant un clip « anti-soda ». Je ne pense pas qu’ils aient réussi ici. Mais, en tant que professeur en ‘nourriture et réseaux sociaux’ pour des étudiants de première année, j’espère que cette campagne sera un grand outil d’enseignement. Peut-être mes élèves verront-ils les choses différemment.

Deuxièmement, c’est un ajout fantastique au marché des idées, qui est exactement l’endroit où les débats sur la nourriture doivent être menés. La société civile peut et doit fournir aux consommateurs des informations qui peuvent nous aider à faire de meilleurs choix, comme je l’ai mentionné la semaine dernière quand j’étais invité sur KCRW pour le programme To the Point aux côtés entre autres de Marion Nestlé.

C’est un argument que j’ai développé plus tôt cette année dans cet article du Northeastern University Law Journal sur la sécurité alimentaire dans lequel j’invoque même le CSPI et Nestlé :

[Thomas] Jefferson (…) souligne le rôle de la société civile pour nous aider à nous assurer que notre alimentation est sans danger. Plutôt que de soumettre notre avis à la coercition, nous devrions soumettre cet avis à un débat au sein du marché des idées. Cette sphère publique où les groupes de pression ayant des points de vue nettement différents sur la nutrition et la santé, y compris le Centre pour la Science dans l’Intérêt Public (qui publie la – souvent excellente lettre – Nutrition Action Healthletter), ainsi que les groupes végétaliens, Paleos, organiques, et toute une myriade d’autres groupes (…) les intellectuels comme Nestlé et [Michael] Pollan, les chefs d’entreprises, la communauté juridique, et d’autres [-] peuvent débattre des questions et des idées sur la nourriture et la sécurité alimentaire, et à qui le public peut s’adresser pour obtenir des conseils et des réponses.

Mais, Jefferson nous met en garde, la contrainte n’a aucun rôle à jouer dans notre prise de décision. Nous pouvons rendre à Dieu et/ou César certains pouvoirs limités, mais les individus conservent le reste. En bref, c’est à nous de choisir les informations que nous suivons.

Et c’est cet argument qui est peut-être le plus important de ceux que souligne le CSPI dans sa vidéo – intentionnellement ou non. À travers les mots et images, la vidéo fait valoir que les individus ont à la fois le pouvoir et la responsabilité (« Le pouvoir est entre vos mains » – heu « griffes –) pour apporter des modifications à leur alimentation et à ceux de leurs familles.

C’est une orientation différente de l’approche traditionnelle du CSPI qui inclut des dizaines de procès sur plusieurs décennies contre les producteurs et distributeurs de denrées alimentaires, des appels de longue date visant à restreindre la commercialisation des aliments que le CSPI estime malsain.

Pourquoi ce nouveau message est-il important ? Pourquoi distinguer le message du messager ?

Imaginez si vous le voulez bien un groupe qui passe des décennies à exhorter le gouvernement à sévir contre un (ou plusieurs) type particulier de nourriture qu’il considère être malsain. Le groupe affirme depuis longtemps que les consommateurs n’ont guère d’autre choix que de consommer cet aliment car l‘aliment et sa publicité sont si répandus que les consommateurs sont impuissants à l’éviter.

Supposons qu’un jour, ce groupe produit une vidéo qui montre peut-être pour la première fois qu’il estime que ce sont les consommateurs qui ont vraiment le pouvoir de faire le choix de manger cet aliment (ou non). Le groupe soutient toujours que le produit est malsain et, de fait, gonfle la mauvaise réputation de l’aliment. Mais au lieu d’argumenter que l’État devrait sévir, ils ont recours à la science dont ils prétendent qu’elle leur donne raison et incitent les consommateurs à décider pour eux-mêmes. Ils évitent aussi clairement dans la vidéo tout appel à taxer, interdire, ou autres restrictions à la liberté individuelle de choisir ce qui a trait à la nourriture.

Au lieu de cela, le message de la vidéo, c’est que nous pouvons et devons prendre le contrôle de nos propres régimes alimentaires. Imaginez si la vidéo avait en plus un refrain accrocheur, avec des paroles comme « le pouvoir est entre vos mains ! »– qui renforce son message de promotion du choix.

J’applaudirais le groupe publiquement pour avoir vu la lumière.

Mais si le groupe revenait à sa précédente position, que les gens sont impuissants et que le pouvoir n’est pas entre vos mains, si des poursuites et des interdictions devaient suivre, je me sentirais habilité à mentionner encore et encore les propres mots contradictoires du groupe sur la question.

C’est mon sentiment sur la vidéo The Real Bears.

Et je ne suis pas le seul parmi ceux qui ne soutiennent pas le programme anti-soda du CSPI à aimer certains aspects de la vidéo.

« S’il s’agit d’une nouvelle manœuvre dans le sens de la responsabilité personnelle, [alors] bienvenue», a déclaré Jeff A. Stier du National Center for Public Policy Research au président du CSPI Michael Jacobson lors d’une apparition jeudi sur l’émission de CNBC Closing Bell.

« Les associations de consommateurs jouent un rôle essentiel dans un marché libre en [aidant] les individus à faire des choix éclairés”, affirme Michelle Minton, chercheur en politique des consommateurs au Competitive Enterprise Institute. « Pourtant, je crains que le CSPI répande avec cette annonce intelligente et divertissante le message que le soda en n’importe quelle quantité est un mauvais choix, justifiant ainsi taxes, interdictions, et autres interventions étatiques pour protéger les consommateurs de leurs propres choix. »

« Bien que je félicite le signe positif du CSPI qui admet l’importance de l’encadrement parental dans le développement nutritionnel de l’enfant, cette vidéo n’est pas une nouveauté » selon Julie Gunlock, directrice du Women for Food Freedom Project avec l’Independent Women’s Forum. « Ça repose sur les mêmes vieilles exagérations, tactiques de peur et mensonges éhontés pour lesquels le CSPI est bien connu. »

Il est vrai, comme le notent Minton et Gunlock, que la vidéo s’appuie sur plusieurs exagérations, au-delà de la simple fiction des ours qui boivent du soda, retrouvées dans la vidéo.

Par exemple, les gens ne boivent pas autant de boissons sucrées que dans The Real Bears. Lorsque les ours ouvrent leur frigo, nous voyons qu’il est plein à craquer, uniquement de bouteilles de soda (sauf un flacon d’insuline). Essentiellement, les gens ne peuvent pas subsister avec un seul aliment, qu’il s’agisse de soda, de caviar ou de chou frisé, et s’attendre à être en bonne santé. La même chose est probablement vraie pour les ours (sauf, je suppose, pour les pandas et les bambous).

Et les citations accompagnant la vidéo ne soutiennent pas toujours les revendications de la vidéo. Par exemple, le CSPI cite les conseils nutritionnels 2010 du Gouvernement Fédéral Américain pour soutenir la proposition selon laquelle « les boissons sucrées sont la plus importante source de calories dans le régime alimentaire américain, fournissant une moyenne d’environ 7% du total des calories par personne. »

Mais selon le tableau 2-2 dans ce même rapport, parmi « les 25 sources de calories les plus importantes chez les américains âgés de 2 ans ou plus »,  les boissons sucrées arrivent en quatrième position sur la liste (derrière les desserts à base de céréales, le pain et le poulet), et fournissent seulement 5,3% du nombre total de calories par personne.

J’ai noté quelques problèmes de données similaires dans une affirmation sans fondement formulée par le directeur du département de la Santé de la ville de New York, Thomas Farley – utilisée pour y justifier le passage en force de l’interdiction du soda – au cours de l’été ici.

Alors que le CSPI et Farley semblent soutenir à tort que les données confirment des parties importantes de leur argumentation contre le soda, pensez également à ce que les données confirmées disent vraiment : au cours de la dernière décennie, les gens sont devenus encore plus obèses alors même qu’ils boivent moins de soda sucré.

Cependant, que les données dans la vidéo du CSPI soient correctes ou non, la vidéo représente une pause rafraîchissante dans un cycle apparemment constant de litiges et d’appels à plus de réglementation.

Si à partir de ce jour le CSPI essaye d’influencer l’opinion publique tout en respectant le fait que les individus ont à la fois le pouvoir et la responsabilité de faire leurs propres choix alimentaires, comme la vidéo le montre et le dit, sans les taxes, sans les interdictions ou autres restrictions à la liberté de choisir, alors c’est un message que je suis plus que disposé à porter.


Sur le web. Traduction : Laure Lancelle Sanvito pour Contrepoints.

Voir les commentaires (59)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (59)
  • Il faut donc laisser un ado qui n´en a que faire de son avenir et de sa santé boire 5 litres de coca par jour????

    • Et ce pauvre ado — destin farceur — n’a même pas de parents pour le freiner. Injuste, injuste monde dans lequel nous vivons !

    • @ Bernard
      Et il faut donc laisser un ado se masturber 5 fois par jours sans rien faire pour l’en empêcher physiquement?

    • Bernard est un interventionniste classique. Pour justifier qu’on enlève la liberté individuelle aux gens libres et responsables. Il vous parle des gens dépendants, donc ni libres ni responsables. C’est l’argument larmoyant des sophistes sentimentaux: « avez vous pensé aux enfant? »
      Cet argument, loin d’être de bonne foi (en fait il en a rien taper des enfants Bernard!) est en fait un mensonge éhonté qui sert à cacher la vérité:
      Bernard vous prend pour des abrutis. Il pense que vous êtes TOUS encore plus irresponsables que des enfants et que LUI, il sait ce qui est bon, et que comme LUI, il est intelligent et que VOUS etes tous des gros crétins ca justifie que vous alliez en PRISON si vous ne faites pas comme il dit.

      bernard est un despote de mauvaise foi dans son argumentation, mais on ne peut plus sincère dans ses intentions. Il veut sincèrement vous faire du bien, il vous méprise très sincèrement si vous ne pensez pas comme lui, et il pense sincèrement que le fait qu’il ait raison justifie de vous faire suivre sa pensée, à la pointe du fusil s’il le faut.

      Par opposition, un libéral pense que les gens n’ont qu’à se débrouiller de leur bouffe et ne pas demander à la nounou Etat de vérifier si leur biberon est trop chaud.

      Et apres bien sur bernard se réclame « du bon sens ». Alors que c’est juste un adepte du bousillage intellectuel.

    • Et comme tout bon zozo étatiste, bernard n’a rien compris à l’article, confond bêtement responsabilité individuelle et parentale avec intervention de l’État…

      J’imagine que lorsque votre enfant ne fait pas ce que vous lui demandez, vous appelez la police pour le mettre en prison ?

  • Baylen Linnekin doit bien recevoir quelques pour boire des grosses firmes agroalimentaires non???

    • Prouvez le! On en reparlera après.
      Moi je crois que vous êtes corrompu par le lobby des labortoires « indépendants » qui testent les produits alimentaires et les certifient « healthy ».

  • Mais oui, laissez fumer, se droguer et boire du coca les enfants!!!!

    • « Les enfants ». C’est trés révélateur de la condescendance qui marque les spécimens de despotes interventionnistes. Vous êtes les enfants, et lui c’est le petit père du peuple si vous préférrez. Il vous dis « les enfants », non pas pour vous parler de son affection pour vous mais plutôt pour faire passer le fait qu’il vous prend pour des déchets intellectuels indignes de la condition humaine et donc du moindre libre choix, pour un la d´nonciation d’un comportement puéril qui doit être corrigé. n clair il veut vous expliquer qu’il va vous mettre une baffe pour votre bien, et que vous devriez lui dire merci.

    • C’est bien connu, les enfants adorent aller contre leur bien. Naturellement, ils sont voués à se faire du mal, à se bousiller la santé, à jouer avec les allumettes et se jeter sur les routes. D’ailleurs, l’éducation est bien là pour corriger toutes ces névroses morbides, non ? Alors, Bernard, pourriez-vous m’expliquer comment cela se fait-il que les educations strictes produisent autant de suicidaires, toxicomanes et j’en passe ?
      Je mélange tout, ca n’a rien à voir ?
      Oui, l’ado de 15 ans qui se tue à petit feu a un problème. Mais l’origine du problème n’est pas une marque de soda, ou une affiche publicitaire.
      La réglementation par l’état n’a pas atténué le tabagisme ou l’alcoolisme ou aucune autre addiction délétère, jamais.
      Et cela pourrait marcher pour le sucre ?
      Comment ? Par quel principe occulte ?
      Tarot, magie, alchimie, ferveur ?
      Lobotomie ? Plus probable…

  • Laissez assumer les gens la responsabilité de leurs excès alimentaires, mais alors n’en faites pas peser le poids sur la société entière et faites leur payer eux-même les complications de leur diabète et leurs prothèses de genoux.

    • C#est quand même pas de la faute des industriels si la sécu existe. Justifier le despotisme alimentaire par le despotisme sanitaire est quand même un peu fort de café!

    • C’est qui la « société entière » ?

      Est-ce que ces personnes ont voulu de ce système de soins ?
      Vous voulez le bien des gens (de gré ou de force), vous voulez qu’ils aient accès à un système de santé déficient que vous leur imposez (de gré ou de force). Et après, vous vous plaignez que ces personnes aient des comportements qui coûtent cher à ce système…

      Arrêtez de nous vouloir du bien, contentez-vous de ne pas nous vouloir du mal.
      Hayek nous avait prévenu que le socialisme mène au totalitarisme…

  • On dirait que Bernard est adepte de la responsabilisation (unique) des autres… Il faut cesser d’interpréter les dires et essayer de comprendre. Il s’agit que chacun prenne ses responsabilités et non de laisser faire n’importe quoi. Mais bon, quand on veut vraiment avoir raison, il est toujours plus simple d’incriminer et caricaturer le point de vue opposé que de reconnaître la sagesse et la pertinence qui y réside.
    Bonne journée et n’oubliez pas de boire vos 5 litres de soda pour la bonne et simple raison qu’un industriel les produit et les commercialise.

    • @ Zefred

      Les industriels ne façonnent pas les désirs des consommateurs, la neurologie et la génétique prouve que ces désirs sont inscrits apriori dans notre nature biologique, les industriels les découvrent c’est tout. Donc tout votre baratin sur la manipulation opérée par les industriels c’est du n’importe quoi.

  • C’est louable de souhaiter que l’Etat ne mette pas le nez dans notre assiette… Mais sans doute faudrait-il aussi mentionner l’influence de l’Etat et des industriels dans les 300 et quelques milliards de subventions qui orientent chaque année et de chaque côté de l’Atlantique, les consommateurs vers les viandes, produits laitiers et céréales de l’agriculture intensive industrialisée et subventionnée… et dans quelle mesure ces mêmes acteurs n’aident pas (mais alors pas du tout) à consommer, les produits et légumes frais qui reçoivent fort peu de subventions… mais dont – oh étonnement… la culture est fort intensive en main d’oeuvre (et donc créatrice d’emplois).

    • Ca fait plaisir de voir des lecteurs de contrepoints ouvrir les yeux sur le fait que l’industrialisation de notre bouffe, l’Etat y a une grande part de responsabilité.

    • Thomas : « la culture est fort intensive en main d’oeuvre (et donc créatrice d’emplois) »
      ——————————–
      Bah si c’est les cultures « créatrices d’emploi » qu’il faudrait, il n’y a alors qu’à interdire les tracteurs, ça fera un paquet d’employés pour bêcher les champs. Et tant qu’à faire, il faudrait interdire aussi les bêches, ils retourneront la terre avec des cuillères, ça en fera encore plus d’emplois !

      Ce qui importe n’est pas la création d’emploi mais de ***richesse***. Le jour où les français comprendront cette logique économique élémentaire, notre économie irait beaucoup mieux.

  • Et puis c’est pas comme si cette diabolisation des « industriels » et les prétextes foireux que nos bons gauchistes en font pour réglementer toujours plus nos vies ne datait que de maintenant hein !
    C’est une bonne vieille technique de propagande des vendeurs d’indignation d’une banalité à pleurer. Mais qui visiblement continue toujours d’attraper des gogos.

    « L’alimentation est trafiquée, mêlée d’ingrédients supposés la faire durer plus longtemps ou l’enrichir. Nous sommes dans les mains des entreprises alimentaires qui, par la puissance de la publicité, nous prescrivent ce que nous devons manger ». H. Himmler, chantre de l’altermondialisme avant la lettre, en… 1940 (citation du livre The Nazi War on Cancer de Robert Proctor)

  • Le libéralisme que préconisent certains est aussi utopique que le communisme. Les sodas sont une catastrophe pour la santé et les jeunes s´en tappent du diabète qui se déclenchera dans 20 ans . Alors que faire??? Et bien, rien disent les libéraux, prions Saint responsabilitas!!!

    • Bernard, vous dites n’importe quoi !

    • Et la solution de Bernard cest quoi? la prohibition des Sodas (avec Al Capone qui vend du coca au coin de la rue?).
      J’ai une question: Qu’est ce que ca peut vous faire si ces gens deviennent diabetique? Ils vous demandent de mourir à leur place? En quoi est ce un probleme pour vous?
      Est ce un élan de saintenté qui vous pousse a vouloir mettre des baffes a ceux qui ne pensent pas que ce soit si grave que ca de boire du soda?
      Votre solution c’est les taxes? DOnc on taxe tout ce qui en exces peut etre dangereux? OK:
      Le café doit être surtaxé : Risques de tachicardie et autres maladies cardiaques
      Le beurre, l’huile, les noix, les viandes grasses etc… Cholestérol
      Le sucre (pour la même raison que les sodas).

      Le problème est que votre raisonnement n’en est pas vraiment un. C’est une lubie. Si c’était un véritable raisonnement vous proposeriez de taxer tout ce qui peut être dangereux. Or ce n’est pas le cas. Vous focalisez sur un truc pour des raisons affectives. Le diabet semble vous faire horreur pour je ne sais quelle raison et je m’en tape.

      Par ailleurs se dire capitaliste (propriété privée des biens de production) et prétendre vouloir dépouiller autrui de sa propriété par les taxes (prélèvement sous la menace), est juste un oxymore.

      Vous représentez le degré zéro de la réflexion, l’arbitraire dans tout ce qu’il a de plus abject et de plus insupportable. Vous n’argumentez pas et vous vous contentez de litanies absurdes et d’exemple larmoyants. Contrepoints c’est le nivellement pa le haut, pas le café du commerce après 8 pastis.

    • Bernard, vous pouvez interdire le soda à vos gamins.
      Pour le reste occupez-vous de vos affaire ou limitez-vous à des campagnes de préventions non coercitives ce qui est tout à fait louable et peut-être même souhaitable. Vouloir faire le bien au dépens d’autrui cela donne rarement du bon.

  • Si la responsabilisation est la solution miracle à tout, qui sur ce forum peut m´expliquer comment responsabilser un jeune qui s´empifre de chips et de coca et qui n´en a rien a foutre du diabète et de l´obésité??? Moi je ne connais qu´un seul moyen. Le prix !!! Mais étant capitaiste je crois que l´argent est une solution bien plus efficace que la sainte responsabilisation….

    • Vous voulez augmenter le prix avec des taxes ?
      Capitaliste peut-être. Libéral on repassera.

    • Mais ce n’est pas tant le jeune que l’on se propose de responsabiliser que les parents. C’est leur rôle des parents de surveiller l’alimentation de leur enfants.

      Sans même parler de la déresponsabilisation des parents, défendre les taxes sur les sodas au nom de la protection de l’enfance pose au moins quatre problèmes :
      -les consommateurs adultes payeront aussi la taxe.
      -les parents qui font consommer des sodas à leurs enfants dans des proportions raisonnables payeront également la taxe.
      -d’autre produits utilisés abusivement et aussi « dangereux » que les sodas ne seront pas taxés (les jus de fruits sont aussi sucré que les sodas et posent donc exactement les mêmes problèmes si ils sont consommé abusivement) ou alors tout et n’importe quoi devra être taxé.
      -ce sont les plus pauvres qui seront le plus touché (et appauvrir les pauvres n’est pas une très bonne idée de lutte contre l’obésité).

  • Tout a des limites sauf la connerie. Cette fameuse responsabilisation individuelle des libéraux a aussi ses limites. L´homme est fait de vice et vertue…..Désolé mais le vice n´a que faire de la responsabilité.

    • Pas s’il est sous contrat.

    • Bernard, ce que j’aime avec vous c’est à quel point vous etes sincère. Effectivement le fond de votre argumentation repose complètement sur le présupposé que vous prenez autrui pour des cons, d’où votre citation « tout a des limites sauf la connerie ».
      Vous dites que la responsabilité individuelle a des limites et c’est vrai: Est irresponsable celui qui fait peser les conséquences de SES actes sur les épaules des autres. C’est ca la limite…
      Le vice n’a que faire de la responsabilité? FAUX! Boire de l’alcool est un vice. Même en petite quantité, c’est toujours un vice. C’est un acte très clair d’intoxication volontaire. Pourtant boire n’est pas irresponsable. Boire ET CONDUIRE est irresponsable, nuance. Se bourrer la gueule à en crever nest pas irresponsable. C’est suicidaire mais ca reste votre responsabilité si vous n’entrainez personne avec vous.

      « L’homme est fait de vice et vertu ». Certes, surtout si on voit le monde à travers un filtre normatif borné et arbitraire. Mis admettons que vous ayez raison dans l’absolu et qu’il soit possible de déterminer des vices et des vertus de manière objective. Cela ne veut pas dire pour autant que la loi doit forcer l’application de la vertu par la force.
      En gros, pour vous boire du soda c’est mal, et donc comme c’est mal il faut l’interdire. Ce genre de raisonnement procède du despotisme le plus primaire et le plus arbitraire qu’il soit. Les buveurs de soda ne vous demandent pas de mourir à leur place. Si le fait que d’autres personnes que vous buvant du soda vous mettaient en danger vous, alors effectivement on pourrait parler d’irresponsabilité et de nécessité de légiférer. Mais avant que vous n’arriviez a prouver ca, vous n’êtes rien de plus que l’incarnation du despotisme rempant de ceux qui pensent que leur mépris d’autrui est une excuse pour la violence qu’ils veulent imposer.

      Mais comme je pense que vous ne comprendrez pas ce que je viens de vous dire je vais vous faire un résumé: Vous etes sale beauf méprisant et la connerie qui n’a pas de limite dont vous parliez très justement, c’est la votre.

      P.S: Je ne vous aurai pas traité de con si vous n’aviez pas amené vous même ce champ lexical sur le débat

      • Mitch, vous êtes aussi sectaire et borné qu´un militant du front de gauche…Celà vaut largement être traité de con et de beauf non ????.
        De toute manière on est tous le beauf de quelqu´un. Les individus sont plus ou moins névrosés et donc receptifs à la responsabilité individuelle. Certains sont carrement réfractaires. Quelqu´un qui n´a que faire de votre morale continuera a ingurgiter des litres de coca a en devenir plus tard malade parceque les conséquences de ses exès sont bien trop lointaine. Alors le seul moyen de limiter la casse c´est le prix donc les taxes.

        • Limiter la casse auprès de qui ? Laissez-le choisir sa mort !

          • « laissez les gens boire ce qu’ils veulent et en assumer la responsabilité »……Franchement, c´est aussi démagogique qu´un slogan socialiste. Comment assumer la responsabilité de ses actes quand les conséquences n´interviendront que 20 ou 30 ans ans après??? Vous pensez sérieusement qu´une personne de 16 ans va se responsabiliser parceque il risque de développer un diabète de type 2 à 45 ans????

          • bonjour bernard

            Moi je trouve que passer sa journée à troller sur contrepoints c’est mauvais pour VOTRE santé, donc je vous ordonne d’arrêter de poster et d’aller immédiatement faire un peu d’exercice physique, c’est pour votre bien.

          • C’est bien vrai ça. Le pauvre petit Bernard est en train de s’énerver sur son clavier devant son ordinateur ! Il va nous péter une durite s’il continue ainsi. C’est très mauvais pour sa santé. C’est impossible de le responsabiliser, à mon avis. Je ne vois qu’une solution : pondre une règlementation qui interdit aux émotifs incapables d’argumenter rationnellement sur internet d’avoir accès à un clavier d’ordinateur.
            C’est pour leur bien.

          • @Bernard : Vous n’allez pas refaire l’éducation des gens.
            Vous pouvez assurément les sensibiliser et les informer mais pas les contraindre. De toute manière en quoi ça vous regarde ? Vous voulez vraiment qu’on fasse pareil avec vous et dans votre vie ? J’aurai surement des choses à y redire et vice-versa. Ce que vous proposez c’est l’enfer (hygiéniste) permanent. J’espère que vous n’aurez jamais une once de pouvoir sur qui que ce soit.

          • bernard : « Vous pensez sérieusement qu´une personne de 16 ans va se responsabiliser parceque il risque de développer un diabète de type 2 à 45 ans »
            —————————-
            Vous vivez sur quelle planète pour parler d’une « personne de 16 ans » ???
            Sur Terre, on l’appelle un enfant mineur et il est sous la responsabilité de ses parents, du moins quand il n’est pas sous la coupe d’un Etat collectiviste.
            Et un enfant qui boit du soda ne risque pas de développer du diabète au bout de 30 ans, cessez de raconter des âneries.

        • « Alors le seul moyen de limiter la casse c´est le prix donc les taxes. »

          Et donc, parce qu’une minorité est irresponsable, il faut punir tout le monde ?
          Pourquoi moi, je devrais payer des prix plus élevés ?

          En plus, je rappelle que les prix sont des signaux du marché, permettant l’allocation plus efficiente des ressources. Fausser les prix pour des fins idéologiques à la con, ce n’est pas sans conséquences.

          Et puis, si les taxes résolvaient les problèmes, il y a longtemps qu’on vivrait dans un monde sans problèmes…

        • @ Bernanr: Moi dire toi que gens pouvoir mourir de boire trop soda et que ca toujours pas etre raison pour interdire ou surtaxer soda. Quoi toi répondre?

        • Bernard: Pour « limiter la casse » des gens trop immodérés pour prendre soin de leur corps vous voulez pénaliser ceux qui font attention et se modèrent. En gros vous voulez casser la liberté des gens prudents pour préserver la vie des casse coups de la commation. Et le tout, grâce à la violence d’Etat.
          D’une je trouve ca immoral, et par ailleurs, une fois de plus votre seul argument c’est votre mépris de ceux qui ne placent pas leur santé au prmier rang de leur préoccupations. Vous trouvez que ces gens sont stupides et ca justifie, selon vous, votre usage de la menace (taxe = extorsion sous la menace).
          Je ne suis pas utopique. je suis certain que nombreux sont les gens qui crèvent de leurs excès alimentaires ou autres. Mais c’est LEUR problème. Ils m’embêtent mois EUX en crevant que VOUS en voulant móbliger moi à payer pour EUX. Au lieu de rendre leur vie plus misérable (le cauhcmenrd hygiéniste est une vie misérable)et plus longue, laissez les avoir une vie courte et amusante, et surtout arrêtez de vouloir me faire payer MOI pour eux. Moi je bois du coca que quand j’ai une gastro et le reste du temps je bois de l’eau. Ce problème ne doit pas devenir mon problème et je refuse de payer mon coca plus cher pour satifaire vos lubies d’aide à ceux qui ne pensent pas comme et que vous voudriez qu’on force à agir comme s’ils pensaient comme vous.

          Est ce que c’est plus clair?

        • @ Bernard:
          « …Quelqu´un qui n´a que faire de votre morale… »

          Euh Bernard, Mitch n’a jamais parlé de morale. C’est VOUS qui voulez imposer une morale (c’est a dire un code de valeurs) via la taxation (en l’occurence, des sodas).

        • bah, faut interdire aux jeunes de voter à gauche, voir à droite en France parce que le résultat on le connait déjà (argentine pour le plus cool) et le traitement « efficace »un peu moins

        • Mais on s’en fout qu’un type ingurgite ses 5 litres de sodas par jour.
          Qu’est-ce que c’est que cette lubie de vouloir l’en empêcher ! C’est son choix, sa liberté sa responsabilité ou son irresponsabilité, peu importe.

    • « Cette fameuse responsabilisation individuelle des libéraux a aussi ses limites. »

      Et donc, vous voulez la remplacer par la déresponsabilisation socialiste…

      « Désolé mais le vice n´a que faire de la responsabilité. »

      Et les vices ne sont pas des crimes et ne vous regardent pas.

  • Et par la même occasion autant en finir avec les pharmacies et les ordonnances qui bloque le libre accès aux médicaments.

    De toute façon boire c’est bon pour la santé, c’est bien connu entre l’alcool, le vin et le sucre l’histoire est sans fin.

    Pourquoi manger gras quand on peu rajouter un peu d’huile de palme alégée ?

    Merci les multi nationnale du goût !

  • Agitation stupide. Ces sodas sont avant tout question de quantité et de circonstances. Exemple, si je trvaille dehors en pleine canicule, j’ai soudain envie de Sprite (je ne bois jamais de sodas en général).

    Depuis que j’ai vécu en Afrique, je sais que, médicalement, le Sprite – qui contient du sel et du sucre – est un parfait substitut aux poudres de réhydratation. Donc, mon corps avait raison.

    Pour le diabète, signalons tout de même que les 2/3 n’ont rien à voir avec l’alimentation.

    Bref, encore des vagues de « nanny state » …

    • certes les pays pauvre boivent des boissons pus riches en sucres et ne sont pour ainsi dire pas plus malades. Mais là-bas il y a moins d’aliment ce qui compense l’usage du sucre.

      Donc tout est question de mélange.

  • Je viens de découvrir ce site…
    Moi qui pensait trouver un endroit où le débat pouvait exister, je ne voit qu’anathèmes contre qui ose critiquer le dogme…

    • Quel dogme ? Celui qui affirme que nul ne doit imposer sa pensée ex-abrupto à autrui, par les taxes ou la coercition, mais au contraire l’informer et lei laisser faire marcher son cerveau ? N’est-ce pas ça le débat ?

      • Non, pour Jonathan, le débat, c’est quand tout le monde est d’accord avec lui.

      • Le mots taxes est cité sans arrêt dans les commentaires de Contrepoints.
        C’est presque maladif
        On se demande si ce site ne devrait pas plutôt s’appeler « Harpagon »
        Le personnage de Molière n’est rien à coté des souffrances que semblent endurer certains ..

        • rémi-enseignant : « Le mots taxes est cité sans arrêt dans les commentaires de Contrepoints. »
          ————————–
          Alors là, c’est très con comme argument parce que taxe, c’est le mot préféré des collectivistes & gauchistes. C’est plus qu’un mot, c’est un réflexe pour eux !

    • C’est drole je pensais que vous alliez dire le contraire justement

  • n’est pas abordé la question de savoir pourquoi l’état se sent investi d’une mission « protectrice »…

    Un système de santé public comme celui de la France , fait que toute personne qui a un comportement qui nuit à sa santé en fait payer le poids aux autres.
    Un système d’assurance individuelle ne fera qu estimer le risque et augmentera les primes en fonction de votre mode de vie.

    On peut se demander d’ailleurs si les recherches peuvent servir à qui se soit d’autre qu’un assureur…
    si vous buvez un coca par jour vous augmentez le risque d’un infarctus de 1%…hem..

    Et imaginez que l’on arrive un jour en décryptant votre génome, et en regardant en plus votre faune bactérienne digestive à prédire avec certitude que vous aurez telle ou telle maladie…

  • Qui pense aux enfant !!!!
    Taxons tous les produits contenants du sucre pour leur santé !
    Taxons tous les produits gras !
    Taxons les jeux de hasard !
    Taxons l’alcool !
    Taxons les ordinateurs et autres smartphones ainsi que les accès internet afin qu’ils n’en soient pas accros !
    Taxons les jeux vidéos !
    Taxons les films gores et films x !
    Taxons les cigarettes ! Quoi, c’est déjà le cas ? et bien ce n’est pas assez !
    Taxons le thé et le café !
    Liste non-exhaustive bien évidemment.

    Whisky, cigars and low sport … Churchill ne buvait apparemment pas de boisson sucré, ça doit être ça la vrai raison de sa longévité.

  • Chacun s’occupe de ses gosses et de ses propres problèmes.

    Dès qu’on a la prétention de savoir ce qui est bien ou mal pour les autres, c’est qu’on a un complexe de supériorité intellectuelle (laquelle reste à prouver dans tous les cas) et dès qu’on veut s’occuper de régler les problèmes des autres pour leur bien à coup d’interdiction ou de taxe, on devient inévitablement un facho.

    C’est pourtant simple et efficace comme axiome.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
2
Sauvegarder cet article

J'ai découvert les théories de l'économiste italienne Mariana Mazzucato il y a quelques années lors d'un débat avec un anticapitaliste, qui soutenait que ce n'était pas Steve Jobs, mais le gouvernement, qui était responsable de l'invention de l'iPhone, et qu'il en allait de même pour toutes les grandes inventions. Comme je connais assez bien l'histoire de la création de l'iPhone, j'ai immédiatement réalisé que cet anticapitaliste n'avait absolument pas compris le rôle de l'entrepreneur.

Article original publié sur Washington Examiner.<... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

Dès la fin des années 1980, une première série de réformes a été opérée en Suède par le gouvernement social-démocrate, transférant aux municipalités la responsabilité des écoles et leur laissant une grande liberté pour l’affectation et l’utilisation des ressources en fonction du contexte et des besoins locaux. Puis au cours des années 1990, le gouvernement conservateur-libéral a voulu donner aux parents la liberté de choisir l’école de leurs enfants et favoriser la concurrence entre les établissements pour notamme... Poursuivre la lecture

Les avancées récentes dans le domaine des interfaces cerveau-machine (BCI, brain–computer interfaces en anglais) ont permis de redonner la parole à des personnes paralysées, ouvrant ainsi la voie à une meilleure qualité de vie et à l'inclusion. Une révolution scientifique portée par des chercheurs de l'université Stanford, qui ont réussi à transformer les pensées en paroles grâce à des électrodes implantées dans le cerveau.

Cette nouvelle ère de la communication neuronale ouvre des perspectives prometteuses pour l'amélioration de la sa... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles