Le contrôle généralisé de la vitesse a toujours été une ambition des fanatiques de la sécurité routière. Maintenant ils ont la technologie pour le mettre en place.
Par Richard North, depuis Bradford, Royaume Uni.
Le Dailymail a été le premier à publier un article, suivi par la mise en garde du Guardian qu’une réglementation imminente de l’UE exigeait que les voitures soient équipées de limiteurs de vitesse « intelligents » sensibles à l’emplacement des véhicules. L’histoire a également été reprise par Sky News.
Curieusement, cela fait maintenant près de huit ans que nous mettons en garde contre les intentions de la Commission sur ce point, en en parlant pour la première fois en avril 2005, et via Booker en septembre 2005, avril 2006 et mai 2006. Nous avons également rappelé au public en décembre 2009 et en juin dernier, des intentions plus générales de la Commission en matière de contrôle de la vitesse sur les réseaux routiers. Le contrôle généralisé de la vitesse a toujours été une ambition des fanatiques de la sécurité routière et maintenant ils ont la technologie pour le mettre en place. Mais ils font aussi de l’œil aux écologistes, en faisant valoir que les réductions des émissions provenant de la gestion de la vitesse sont « impressionnantes ».
Cette idée même, selon ROSPA, a été reconnue par la Commission Européenne comme étant un sujet-clé il y a plus d’une décennie. Dans une résolution de juin 2000, elle a recommandé « l’utilisation des technologies de l’aide à la conduite avancée, qui ont un potentiel considérable pour améliorer la sécurité routière », appelant de ses vÅ“ux l’avancement de la recherche dans le domaine des « technologies relatives aux dispositifs limiteurs de vitesse et l’identification de toute entrave technique, organisationnelle, administrative et juridique à leur introduction « .
Cela a conduit en 2002 au projet PROSPER. Six partenaires nationaux y ont participé, y compris le Royaume-Uni, qui a apporté un soutien actif à travers ce qui était alors la DETR, L’Institut d’Études sur le Transport de l’Université de Leeds menant les recherches. Transport for London (TfL), désormais sous le contrôle politique de Boris Johnson, a été un défenseur enthousiaste, ayant déjà fait des préparations techniques.
De tout cela, les propositions actuelles ont émergé. Et le système a acquis un nom : « Intelligent Speed Adaptation » (ISA). Il est aussi appelé « Intelligent Speed Assistance », avec une description orwellienne par dessus le marché. On nous dit que soit il avertira les conducteurs quand ils dépassent la limitation de vitesse locale (soutien ISA), soit il sera utilisé pour « aider le conducteur à se conformer à la limitation de vitesse » (appelé « intervention ISA ») – évitant que le conducteur ne roule plus vite que la limitation de vitesse affichée. Ainsi, les conducteurs ne sont pas empêchés de faire un excès de vitesse. Le système ne fait qu’à peine les « assister » pour qu’ils restent dans les limites de vitesse autorisées.
Contrairement à ce qu’affirment de nombreux reportages, il n’est pas question pour le limiteur d’enclencher les freins lorsque la vitesse autorisée est dépassée. Les limiteurs seront câblés dans les systèmes de gestion du moteur et réduiront le débit du carburant quand la vitesse limite autorisée est atteinte, devenant de fait des régulateurs de vitesse externes.
Le prix de l’inculture technique, cependant, revient à cette nunuche de Claire Carter dans le Telegraph. Elle veut que les nouvelles voitures soient équipées de caméras qui pourraient lire les panneaux de limitation de vitesse sur les routes et enclencher automatiquement les freins si cette limite était dépassée.
Le limiteur s’appuiera, bien sûr, sur le système de positionnement par satellite Galieo. Et, déjà , le Royaume-Uni prépare une base de données des limitations de vitesse, qui sera intégrée en son cÅ“ur. Chaque véhicule aura une base de données cartographiques à bord (la « carte numérique de la vitesse »), qui comparera ensuite en permanence sa vitesse avec la limitation de vitesse connue de l’emplacement.
Le système européen de localisation par satellite équipera chaque voiture – aux frais du propriétaire, donc la Commission a trouvé le moyen de rentrer dans ses frais. Mais ce sera un cheval de Troie. Cette technologie de suivi, installée dans chaque voiture, fournira également la fondation de la tarification routière par satellite.
Comme toujours, pourtant, les craintes d’un État à la Big Brother sont minimisées. C’est « simplement un outil pour permettre au conducteur de se conformer à la limitation de vitesse ». On a même émis l’idée de l’appeler « Soutien à la vitesse Intra-véhicule ».
Pourtant, bien que ces propositions existent depuis longtemps, on commence à peine, maintenant qu’on peut y accoler le nom d’un homme politique britannique, à en parler : le Dailymail a rapporté que le ministre des Transports Patrick McLoughlin aurait « explosé de colère » quand les propositions ont atterri sur son bureau. Si le journal a raison, il a demandé à ses agents de bloquer ces mesures.
Un rapport de la Commission est maintenant attendu à l’automne, et alors peut-être qu’il y aura davantage de couverture médiatique. Mais peu importe ce que les médias font et combien les politiciens piaillent, les dés étaient déjà jetés quand les membres de UE ont donné leur accord pour Galileo et lui ont permis d’être financé.
Maintenant que le système est du domaine du possible, il sera utilisé. Et la sécurité routière étant une compétence de l’UE, décidée à la majorité qualifiée, il n’y a rien que les politiciens britanniques puissent faire pour l’arrêter, même s’ils le voulaient. Et malgré les protestations de McLoughlin, le Royaume-Uni est déjà dans les préparatifs techniques, TfL ayant déjà produit les cartes numériques de vitesse. Loin de chercher à empêcher son implémentation, il semble que notre gouvernement soit un partenaire enthousiaste de la Commission.
Pendant que d’autres s’énervent sur la taille des paquets de cigarettes, cette idée peut déranger beaucoup plus de monde. On pourrait même penser que le jour où nous allons finalement quitter l’UE se rapproche.
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Sur le web. Traduction : Laure Lancelle Sanvito pour Contrepoints.
La dernière phrase de l’article n’a rien a voir avec de l’information, elle est purement suggestive, relève d’une volonté personnelle comme le laisse entendre le « finalement ».
Ou comment perdre en crédibilité. Que l’information reste neutre, et tout ira pour le mieux.
« Que l’information reste neutre, et tout ira pour le mieux. »
J’aimerai bien savoir d’où vient ce mythe de la nécessité de l’information neutre ?
Entre le criminel et l’innocent, il faut être neutre ? Aurait-il fallu de l’information « neutre » envers les nazis ?
La neutralité, ça n’existe pas.
Extremism in the defense of liberty is no vice. And moderation in the pursuit of justice is no virtue.
Je ne suis pas sûr que ce système soit bien accepté partout en Europe. En Allemagne par exemple. Cela dit, le besoin de dictature de nos députés européens est hallucinant.
Pas sur que ca plaise aux grandes marques de voiture qui font tourner l’éconnomie.
On peut espérer que l’on évitera le sucide de l’industrie automobile de luxe.
En plus, quand les accidents monteront que nos cher conducteurs déresponsabilisé de la vitesse fonceront pied au plancher dans un imprevu, ca fera réflechir autrement.
On ne doit pas plafonner la vitesse car cela augemente le risque d’amas de voiture, et que le risque de bouchon-collision augmente de ce fait.
Alors un mauvais conducteur devrait avoir un ralentisseur supplémentaire qui fonctionne au vote des autres usagers … histoire qu’il puisse se fasse dépasser !
LOL, faudrait inventer un système d’émetteur-récepteur civique obligatoire. En forme de cible sur chaque citoyen (et homme/femme politique !) et de pistolet laser disponible pour tous. Chaque fois qu’un con-citoyen fait ou dit une connerie, on lui tire dessus. La cible enregistre et à la fin du mois, une amende est calculée en fonction du nombre de fois qu’elle s’est fait flasher.
Ca va mitrailler sec du côté de l’Elysée et autres lieux de pouvoir.
Une solution simple pour en finir avec la folie anti-automobile en quelques heures : modifier le code de la route pour passer des vitesses limitées aux vitesses conseillées. Un avantage considérable de cette réforme serait de responsabiliser les chicanes mobiles volontaires, avec pourquoi pas des radars qui flasheraient en cas de vitesse trop faible.
Quel parti soucieux de la liberté et de la raison nous proposera cette réforme indispensable ?
Premier point problématique : la technique
Il me semble clair que si le système n’est pas débrayable, ce sera une cause de panne très importante sur une véhicule. Un simple dommage sur l’antenne du GPS, un problème de positionnement ou une défaillance électronique et le véhicule sera sinon immobilisé ou limité à une vitesse faible alors qu’il fonctionne parfaitement. A partir de ce moment là , on se retrouvera avec un système ne sanctionnant que les gens honnêtes, puisque les autres endommageront ou arrêteront le système sciemment. Ces personnes étant de toute manière les plus dangereuses sur la route, on obtiendra l’effet inverse de celui escompté en récompensant les incivilités …
Deuxième problème : le coût
Même avec un coût unitaire inférieur à 500€, avec plus de 200 millions de voiture en Europe, cela donne déjà le coût astronomique de 100 milliards d’euros pour équipé le parc actuel ! Avec plus de 10 millions de voitures neuves vendues par an, cela fait un surcoût annuel de 5 milliards par an pour le secteur automobile !!! Et après on s’étonnera de la chute drastique des venets de voitures neuves …
Outre le coût ou la technique, on parle de quantités industrielles, c’est de l’ordre du prix d’un autoradio au finial.
Mais le système peut être faussé avec une modification électronique. C’est là que ca deviendrait interressant si ca supprimait les radars fixes.
Mais ne rêvez pas trop sur une grosse berline allemande, c’est déjà presque entièrment présent en standard. Il ne manque qu’un bout de programmation entre le GPS et le système.
Cela ne va pas arranger la dette de la France. Pour une fois qu’un investissement gouvernemental (les radars) produisait un revenu (les amendes), on va le rendre obsolete et il ne sera plus possible d’eviter le defaut de credit…
L’idée de vitesse conseillée me semble très juste par rapport à une vitesse limitée.
Par contre avant de mettre des mouchards limiteurs de vitesse, il faudrait déjà que nombre de conducteurs aient la notion de savoir adapter leur vitesse au trafic et aux conditions routières.
A partir du moment où chaque usager fait cette réflexion il n’est plus nécessaire d’avoir de « limiteur ».
Cependant je doute que cela soit réalisable, il n’y a qu’à voir en ville, non respect du code, pas de clignotant, incivilités chroniques car attente de 2 secondes quand le feu passe au vert…Des comportements totalement irrespectueux des autres usagers (cf ce vieux dessin animé mettant en scène Dingo. Automaboule de 1950)
Etant pourtant libéral, je risque de vous choquer, chers amis. Je suis intéressé par ce système, mais à plusieurs conditions :
– Qu’il ne soit pas obligatoire
– Qu’il ne soit pas un envoyeur de données (pas de BigBrother)
– Que je peux le désactiver quand je le souhaite.
Il m’arrive souvent de mettre mon limitateur de vitesse pour éviter de me faire flasher (et donc de donner de l’argent à l’Etat), mais c’est un peu chiant de le régler.
Je me répète : je ne souhaite absolument pas une généralisation imposée d’un système pareil. Je veux avoir la liberté. La liberté d’activer un système automatique, ou pas.
Mais je ne crois pas qu’une telle mesure puisse s’imposer réellement. Ça serait un sacré manque à gagner pour l’Etat en terme de PV !
Par contre, comment ça se passe sur une autoroute limité à 130km/h si je passe en dessous d’un pont où la vitesse limite est à 50km/h, au moment où la puce GPS va chercher la vitesse limite ?
Ou si je suis sur une route parallèle à une autre où les vitesses sont différents, quand on sait les défauts de précision du GPS ?
Mais ce qut tu dis n’est pas choquant du tout: à partir du moment où l’on a le choix (et donc il faut aussi admettre que cet équipement soit une option, donc pas obligatoire) je ne vois pas au nom de quoi on diaboliserait un système qui effectivement régule automatiquement la vitesse selon des circonstances ou des éléments bien précis. Ca existe déjà : je l’ai dans ma béhème!
Après je pense qu’il y a effectivement un gros travail de persuasion/ propagande qui sera nécessaire en amont de l’introduction de la législation (on en est encore loi: un rapport de la Commission n’entraîne pas automatiquement une législation) mais vu la docilité de mes contemporains, je gage qu’on y arrivera. Il faudra peut-être une génération mais on y arrivera.
Et là on ne donnera pas le choix – on imposera! par ailleurs, je ne me fais aucun souci quant à la capacité de l’Etat à trouver une solution au manque à gagner …
A force de répéter que « la vitesse tue », la plupart des gens finissent pas le croire. Or la vitesse n’est qu’un facteur aggravant et non une cause en soi. Je préfère être conduit à 250km/h par S. Vettel qu’à 80km/h par une personne de ma famille qui est un danger public.
Quand ils verront les recettes des PV tomber, ils vont vite revenir en arrière, ces cons.
Taxer le vice est finalement une garantie contre son interdiction.
Oubliez ça, ils vont taxer le limiteur à l’achat tout simplement ou inventer des taxes au km
exactement, à force de répéter que la vitesse tue, c’est le message qui est retenu, même si cela reste faux dans l’ensemble.
La sécurtié routière est une véritable performance en 50 ans : le trafic a été multiplié par 4 voire plus, et le nombre de morts divisés par autant. Faut-il encore en faire plus ? je ne pense pas.
il y a grosso modo 3000 morts par an sur les routes, et alors ? quand on sait que qelon l’INSEE il y a entre 400000 et 500000 morts liées au stress, à la pollution, à la malbouffe, aux drogues, que c’est en augmentation, qu’est ce qui est fait pour ça ?
Est-ce qu’il y a les budgets et la lutte en proportion ?
La différence fondamentale qu’il y a, c’est que sur la route un innocent peut perdre la vie sans rien demander, alors que la malbouffe et la pollution, l’individu est responsable de sa propre dégradation.
De plus c’est facile de poser des lois qui nous force à etre borderline en permanence, ainsi on peut remplir le panier à PV facilement.
Un automobiliste est la plupart du temps solvable, donc profitable.
Un automobiliste n’utilise pas sa bagnole pour le plaisir, il ne luttera donc pas pour payer et conserver son auto.
voire le plus grand symbole de liberté être soumis à de plus en plus de restriction en dit long sur les intentions sous-jacentes.
Je comprend pas pourquoi forcément coupler ça avec de la géolocalisation …. : / Un dispositif fixe (du genre RFID ou autre) en début de tronçon limité ne suffirait-il pas ? (bien sur il doit être infalsifiable sinon c’est critique ^^). Comme ça, pas de mouchard. Couplet ça avec le satellite et tout et tout me parait bien compliqué pour la fonction recherchée, à savoir limiter la vitesse de la voiture quand il le faut… Après c’est sur que couplet le GPS avec le limiteur est probablement TRES facil à faire car tout existe déjà : les bases de données, et les limiteurs. … … Enfait après réflexion je ne vois pas pourquoi ce serait FORCEMENT un « mouchard »… Quand vous utilisez votre GPS vous ne communiquez votre position à personne, si ? Au final, je trouve que ce serait une bonne idée d’avoir le choix et de pouvoir passer un mode « safe » sur sa caisse quand on le souhaite. Tant qu’on ne collecte pas mes données de géolocalisation je n’y vois AUCUN problème. Walou ! Peace
@ Mat
 » Tant qu’on ne collecte pas mes données de géolocalisation je n’y vois AUCUN problème »
Qu’est-ce que tu as à te reprocher pour craindre qu’on sache où tu te trouves avec ton véhicule à l’instant T. ?
En quoi cela vous regarde que je sois quelque part à tel instant ?
Vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire ?
Lisez 1984, en entier.
J’imagine dans 15 ans le genre de question que vous poserez, ça fait froid dans le dos d’avance.
J’accepterai qu’on collecte des données sur mon dos lorsque je serai payé pour.
Quand on voit le fric que certains cabinets se fonds en collectant les données et en les revendants à des fins commerciales…
c’est la fin des libertés individuelles. Toute façon c’est déjà le cas avec les smartphones, ils le fonds à votre insu pour des « stats d’encombrement routier en temps réel ». Le téléphone pourrait très bien vous avertir que vous dépassez la vitesse autorisée, puisque l’info il l’a. Pour le coup ça serait pédagogique.
@l’ordure
 » Pour le coup ça serait pédagogique. ».
Il y a déjà des radars pédagogiques avec affichage installés, pour simplement t’indiquer que tu roules trop vite
Mais les études montrent que ce sont des dépenses inutiles,car la plupart n’en tiennent pas compte et ne modifient pas leur allure.
C’est triste à dire, mais tant qu’on ne lui « tape pas sur la gueule » à coup de verbalisation et de retraits de points, le conducteur ne comprend pas.
Les autorités ont beau faire des « essais pédagogiques » à base de conseils et de simples avertissements, l’info passe mal et surtout necessite une débauche de temps et d’argent pour un piètre résultat.
La moins mauvaise solution ce sont des dispositifs financés par les contrevenants qui frappent au porte-monnaie pour chaque infraction.
ET je tiens à corriger une faute : « coupler » et non pas « couplet » >< Je tiens aussi à préciser que je suis d'avis de dire que la sécurité routière n'est pas un problème et que les morts sur la route ça représente rien ou si peu. Le problème c'est la connerie, pas la vitesse (ça joue quand même un peu sur les stat je m'en doute bien), et malheureusement pas de radar pour ça ^^
Cela est actuellement techniquement infaisable.
En effet, aucun fournisseur de cartographie (dont les plus connus TomTom et Nokia / Navteq) n’est capable de fournir la limitation de vitesse sur toutes les routes de façon précise (même pas sur toute les autoroutes par exemple).
Si cela était mis en place, cela fonctionnerait qu’à peu près sur autoroutes, qui sont je le rappelle les routes les plus sures !
Bref, encore du temps de perdu par des incompétents payés par les contribuables…
Pardon mais vous vous trompez: la technologie existe et n’est pas forcément incompatible avec les limitations du GPS (préciions, cartographie, etc). De plus, vous oubliez un détail qui est capital: ce ne sera pas le GPS mais Galileo qui fournira la géolocalisation, et Galileo est (sur papier) précis à moins de 1m.
On peut même tout à fait se passer de navigation satellitaire: il suffit d’un système basé p.ex. sur des transpondeurs (comme sur le réseau ferroviaire – c’est pas cher) ou de la multilatération (comme sur les aéroports – c’est très cher).
Eh oui … on est dans la mouise!
et un brouilleur ca fera quoi ? un bouchon ?
Moi j’aime Galiléo, un bon truc français qui marchera à la fin de la voiture.
Un truc qui part en greve en été, c’est sur qu’on a pas gagné…
Je propose un truc plus simple: qu’on nous glisse à tous un petit radar dans le fondement le jour de notre naissance…une sorte de baptême citoyen.
Dans le même temps, on pourrait nous tatouer notre numéro fiscal de contribuable sur la peau de l’avant-bras.
La Commission est l’ennemi, clairement déclaré, de la démocratie. C’est l’Empire qui veut tout contrôler de loin, il s’écroule toujours !
Bonjour,
Il y a un petit problème. La vitesse limite sur GPS n’est pas toujours celle sur la route. Les maires, les départements, les DDE, modifient en permanence les limitations de vitesse. Qui va tenir les GPS à jour ! L’autre problème c’est que dans ce cas-là les conducteurs vont toujours rouler pied au plancher, qui sera responsable en cas de dépassement de la vitesse et des accidents, le GPS ? Irons-nous vers des voitures qui se conduisent toutes seules, restera encore le problème de responsabilité en cas d’accident. Bien entendu il y aura énormément de tricheurs, et les voitures officielles seront-elles elles aussi équipées ? Etc…
l’avantage c’est qu’avec une nouvelle route la vitesse à travers champs n’est pas limitée … on a de l’avenir dans les vieux GPS.
Et là , je pense que je jouerai le rôle d’Hugo Weaving (V)… vous connaissez la fin du film ?
Ajoutons encore une chaise électrique à la place du siège conducteur, pour le « punir » s’il dépasse la vitesse indiquée, et ce sera parfait !
Question agrément et performances, je prévois le retour rapide aux bons vieux chars à boeufs ! Sans air bags 🙂
moi j’aurai opté pour la conduite automatique au prochain poste de police ou à la case prison.
Galileo, c’est bien ce système en test depuis 2005 qui devrait être opérationnel vers 2020 ? Dont les Chinois impatients se sont désolidarisés, pour lancer le leur qui équipe obligatoirement certains de leurs véhicules depuis juin dernier ?
Alors ce qui m’ennuie le plus, c’est de penser que pour que ça marche, il faudra sans doute que la localisation transite par la NSA chinoise…
http://www.etsc.eu/documents/ISAMyths.pdf
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Il faut vérifier ses sources ! Démenti officiel de l’UE : http://blogs.ec.europa.eu/ECintheUK/reports-of-brussels-big-brother-bid-to-impose-speed-controls-are-inaccurate-beyond-the-limit-2/
Dommage pour la réputation de contrepoints, qui reste malgré ça le meilleur site d’information !