C’est arrivé ce matin. Notre lave-vaisselle familial, que nous avions programmé pour tourner la nuit dernière, n’avait pas fonctionné. Mon épouse, étonnée par cette inhabituelle défaillance, a essayé de le relancer : rien à faire, le bestiau ne fonctionnait plus. Dépités, nous convînmes donc, ma dulcinée et moi-même, qu’il était temps de lui trouver un remplaçant. Cette fois-ci, nous disions-nous pas plus tard que ce matin, nous n’achèterons pas la première camelote venue à 300 € : rendez-vous fut pris en début de soirée pour faire l’acquisition d’une bête de course qui, nous l’espérions, durerait vingt ans, comme celle de belle-maman.
Dans les entrailles de la bête
Mais la journée avançant, cette histoire ne sortait pas de ma tête. Le lave-vaisselle en question, nous l’avions tout de même acheté il y a à peine plus de trois ans : ce n’est pas Dieu possible que ce machin, même s’il ne nous avait objectivement pas coûté grand-chose, nous lâche aussi vite. Si ça se trouve, me disais-je, ce n’est qu’une petite panne. Il faut préciser ici que je suis à peu près aussi compétent en électronique qu’Arnaud Montebourg l’est en stratégie industrielle. C’est dire. Alors j’ai fait comme d’habitude : quand je suis confronté à un problème que je ne sais pas résoudre par mes propres moyens, je consulte les forums spécialisés de l’internet sauvage et dérégulé.
Après quelques minutes de recherche, je tombe sur l’appel à l’aide paniqué d’une ménagère dont la machine – même marque, même modèle – présente des symptômes tout à fait similaires à la mienne. Je parcours le fil de discussion et y découvre, d’une part, que mon problème vient certainement de l’évacuation des eaux usées, un tuyau bouché ou une pompe qui ne fonctionne plus et, d’autre part, que ces engins-là se démontent aisément ; il arrive même, lis-je avec incrédulité, qu’avec deux sous de jugeote et un peu de patience, des utilisateurs aussi peu avertis que moi parviennent à les remettre en marche. Eh quoi ? Quitte à en racheter une neuve, autant tenter le tout pour le tout !
Ainsi donc, alimentation électrique dûment débranchée et sortie d’eau soigneusement vidée, me voilà qui couche la bête sur son flanc pour en démonter le capot. Je trifouille un peu, me familiarise avec les entrailles de l’animal, débranche quelques tuyaux et finis par repérer ce qui semble être une pompe. Après quelques vaines tentatives et, avouons-le, quelques jurons, je finis par démonter l’appareil et là, à ma plus grande surprise, je constate qu’un bout de verre est parvenu, on ne sait comment, à se frayer un passage jusque-là. Celui-là, me dis-je en mon for intérieur, il a une tête de coupable idéal. J’extirpe l’intrus, remonte la bête, lance un cycle rapide et – ô miracle – l’animal ronronne comme au premier jour !
Une légende urbaine
Si je vous raconte cette histoire, c’est parce que rétrospectivement, je me demande ce qu’aurait fait Jean-Vincent Placé s’il s’était trouvé dans la même situation. Le sénateur Placé, vous le savez sans doute, c’est ce parlementaire biocompatible qui s’est donné pour mission de venir à bout de l’obsolescence programmée, l’idée selon laquelle les industriels raccourcissent volontairement la durée de vie de leurs produits pour nous obliger à en acheter davantage. Ça ne fait aucun doute dans mon esprit : Jean-Vincent Placé, pestant et fulminant, persuadé d’être victime de l’odieux complot capitaliste, aurait condamné sa machine à la casse.
C’est qu’une des grandes différences entre l’écolo-sénateur et moi, c’est que quand lui croit monter à l’assaut d’un géant envoyé par quelque méchant magicien, je sais, moi, que c’est un moulin à vent qu’il charge. Disons-le tout net : à quelques rares exceptions près – et encore, ça reste à prouver –, l’obsolescence programmée est un mythe, c’est une légende urbaine qui, parce qu’elle confirme les a priori anticapitalistes de certains de nos contemporains, est parvenue à se frayer un chemin jusque dans l’esprit encombré du législateur.
À vrai dire, l’hypothèse n’est même pas crédible. Il suffit, pour s’en convaincre, de considérer ceci : pour qu’une stratégie d’obsolescence programmée fonctionne, c’est-à-dire pour qu’elle se traduise effectivement par une augmentation des ventes de l’entreprise qui s’y adonne, il faut non seulement que les consommateurs remplacent effectivement le produit périmé mais aussi et surtout, qu’ils le remplacent par un produit de la même marque. Dans le cas contraire, une stratégie d’obsolescence programmée revient purement et simplement à nourrir les ventes de vos concurrents.
Or, les constructeurs automobile américains m’en sont témoins, les consommateurs sont loin d’être stupides : quand la qualité de vos produits se dégrade, ils changent de crèmerie et en profitent même souvent pour vous tailler un costard dans les enquêtes de satisfaction ou sur les forums d’internet. C’est-à-dire que, pour qu’une telle stratégie ne se traduise pas par un effondrement de vos ventes, il faut que vous disposiez d’un monopole ou que vous fassiez au moins partie d’un solide cartel ; choses qui, hors intervention de l’État, sont extrêmement rares. Très clairement, si j’avais dû racheter un lave-vaisselle, je n’aurais certainement pas racheté un lave-vaisselle de la même marque.
Le biais du survivant
Et pourtant, la légende urbaine fait florès et je ne compte plus, autour de moi, les témoignages d’appareils qui tombent en panne juste après l’échéance de la garantie du constructeur (« comme par hasard… ») tandis qu’un vénérable lave-vaisselle d’autrefois, celui de belle-maman, continue vaillamment à remplir son office quotidien après trente ans de bons et loyaux services. C’est l’occasion pour votre serviteur d’aborder un biais cognitif bien connu des économistes, j’ai nommé : le biais du survivant.
En effet, l’antique engin de votre belle-mère est un survivant. C’est-à-dire que, pour cet appareil qui continue à fonctionner, il a existé un certain nombre de lave-vaisselles de la même génération, de la même marque, du même modèle, qui ont, depuis, terminé à la casse. Le biais du survivant consiste à croire que, parce que la machine de belle-maman fonctionne toujours, les machines de cette lointaine époque avaient toutes une durée de vie supérieure aux machines actuelles. De la même manière, même si votre lave-vaisselle a rendu l’âme après trois ans, il est tout à fait possible qu’un de ses petits frères durent vingt ou trente ans : il faudra attendre quelques décennies pour le savoir.
Entendons-nous bien : qu’un lave-vaisselle acheté ces dernières années pour moins de 300 euros soit a priori moins robuste que la vénérable machine pour laquelle vos beaux-parents se sont saignés à blanc il y a trente ans [1], c’est tout ce qu’il y a de plus probable. Cela n’a rien à voir avec une stratégie d’obsolescence programmée et tout à voir avec le fait que, pour vous proposer une machine bourrée d’électronique [2] à un prix aussi dérisoire, le constructeur a naturellement rogné sur tout un tas de choses et notamment la qualité des matériaux utilisés. Il est aujourd’hui encore possible de transmettre un lave-vaisselle à ses enfants mais l’appareil en question vaut sans doute un bon millier d’euros.
Autres temps, autres mœurs
Et c’est justement cette chute vertigineuse des prix qui vient renforcer notre biais du survivant. La ménagère des années 1980 qui avait la chance de posséder un lave-vaisselle en prenait le plus grand soin : lorsqu’on lui suggérait de nettoyer le filtre une fois par semaine, elle le faisait et si son appareil tombait en panne, elle appelait un réparateur. Or voilà : à une époque où l’on trouve des lave-vaisselles pour un quart de Smic net mensuel, il va de soi que cette discipline tend à se relâcher et que le métier de réparateur d’appareil électroménager a presque complètement disparu [3]. Le problème, somme toute, c’est que nous vivons dans un monde où remplacer ce genre d’appareils ne coûte pas grand-chose.
On peut le regretter, bien sûr, mais c’est aussi ce qui explique la longévité de la machine de belle-maman. Là où mon épouse et moi-même étions à deux doigts d’en racheter une neuve, beau-papa n’aurait pas hésité une seconde : il aurait immédiatement démonté l’engin pour le réparer lui-même et ce n’est qu’en désespoir de cause qu’il aurait fait appel aux services d’un réparateur professionnel. L’obsolescence programmée de Jean-Vincent Placé c’est souvent ça : un bête morceau de verre coincé dans une pompe, un fil débranché, un joint usé… Bref, tout un tas de petites pannes dues à l’usure du temps ou à une utilisation un brin désinvolte que nous ne prenons plus la peine de réparer.
Finalement, vouloir combattre l’obsolescence programmée par voie législative, c’est contraindre les industriels à monter en gamme et donc en prix de vente. C’est aussi simple que ça. Jean-Vincent Placé peut sans doute s’offrir un lave-vaisselle capable de tenir 2 500 ou même jusqu’à 5 000 cycles [4] mais je crains que pour nombre d’entre nous, une éventuelle action du législateur se traduise par le retour en grâce du liquide-vaisselle et des gants en latex rose.
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Sur le web.
Notes :
- En 1980, seuls 17% des foyers français étaient équipés d’un lave-vaisselle. ↩
- Électronique qui, rappelons-le à nos amis écolos, a permis de réduire la consommation moyenne d’eau et d’électricité de nos appareils de 56 et 36% respectivement en une décennie à peine. ↩
- À côté de chez moi, comptez 55 euros plus 25 euros de main d’œuvre par demi-heure ; soit, au bas mot, la moitié du prix d’un appareil neuf. Si ça vous semble cher, demandez-vous ce qu’il reste à l’entrepreneur une fois ses charges et impôts payés. ↩
- Je vous laisse deviner la marque. ↩
On parle souvent de l’obsolescence programmée a propos des ampoules. Ca me fait marrer puisqu’a la suppoée obsolescence progammée s’oppose tout de même l’incontestable obsolescence forcé par l’interdiction des ampoules à incandescence. Donc quand je vois des gens compter sur l’Etat pour lutter contre l’obsolescence programmée, j’ai souvent l’impression de voir un crocodile se présenter dans une maroquinerie.
bel article !
Il y a bien évidemment du vrai dans cet article, plus personne aujourd’hui n’ose ouvrir son quelconque appareil en panne pour essayer de le réparer. Autrefois, c’étais plus compliqué car il n’y avait pas internet qui pouvait nous fournir plusieurs solutions, par contre les appareils étaient souvent plus simple de fonctionnement.
J’ai réparé dernièrement une perceuse qui a rendu l’âme après 20 ans d’utilisation. 20 ans! combien aurait essayé de la réparer? En me rendant chez Casto, le devis minimum était de 25€ non remboursable plus réparation..pendant un moment j’ai hésité à m’en racheter une nouvelle mais je me disait que cela devait pas être grand chose à réparer..La conseillière m’a dit que ca pouvait venir des charbons, chose que j’ai souvent entendu sur les appareils élécrique..je l’ai donc ouverte, rien de bien compliqué et trouvé effectivement mes 2 charbons qui étaient usé après toutes ces années..un petit tour sur internet, une commande de 2 charbons pour moins de 10€ et c’est reparti pour 20 ans!
Mais dire que l’obsolescence programmée n’existe pas est bien inconscient!!
Pléthore de reportages de qualité le montrent et les exemples sont nombreux, comme pour les imprmantes où une personne a passé des mois pour trouver pourquoi son imprimante s’est arrêté d’un coup, simplement parce qu’un petit con d’ingénieur à crée une puce qui stop la machine après un nombre limité de copie. La solution a finalement était trouvé par ce client frustré chez un russe qui a crée un programme permettant de réinitialiser cette puce. Cela devrait tout simplement être puni par la loi.
Les garagistes vous diront également qu’ils se font beaucoup d’argent juste pour changer des bougies! Rien de plus simple normalement, sauf que maintenant le moteur est conçu pour qu’on ne puisse faire les choses soit même au lieu de laisser un accès facile comme sur tous les anciens mateurs..
Et cette obsolescence programmée l’est également dans la nourriture. J’ai dernièrement mangé un yogourt périmé d’1 mois!! il était toujours bon, je n’ai pas était malade, tout va bien. Sauf que pour en vendre plus, les industriels mettent les dates qu’ils veulent, les enseignent, pour se protéger enlèvent des rayons les produits plusieurs jours avant les DLC et au final, nous jetons, en France, chaque jour, 1 million de yogourts!
Oui il faut encourager la réparation et les enseignes qui se spécialisent la dedans fonctionnent de plus en plus et oui, il faut combattre les industriels contre ces technique mafieuses et écocides!
« Sauf que pour en vendre plus, les industriels mettent les dates qu’ils veulent, les enseignent, pour se protéger enlèvent des rayons les produits plusieurs jours avant les DLC et au final, nous jetons, en France, chaque jour, 1 million de yogourts! »
Je vous invite à lire l’article R. 112-9 alinéa 5 du Code de la consommation. C’est la loi qui fixe les DLC, pas le fabriquant. Elles sont fixée pour qu’il soit mécaniquement impossible de s’empoisonner, quand bien même le yaourt est consommé par une mémé de 95 ans avec un cancer de l’estomac. Au dela de cette date, même une association caritative n’a plus le droit de distribuer gratuitement le produit, et le revendeur peut même être tenu pour responsable si il jette le produit à la poubelle et quelqu’un va fouiller dedans pour le manger quand même.
Résultat : 1 million de yaourt sont jetés par jour (c’est votre chiffre) et aspergé d’eau de javel, alors qu’ils pourraient être bien utile à toute une frange de la population.
Merci l’état !
c’est interessant d’ailleurs puisque la supposee ‘logique du profit’ du monde turbocapitaliste liberal sans regulations est remplacee par une logique du gaspillage chere a l’etat et pas supposee du tout.Je suppose que la logique de gaspillage est plus acceptable que la logique de profit quand on a l’habitude de gaspiller le pognon des autres…
Le fameux principe de précaution qui finit par tuer la Vie
Enfin, la voilà la vraie source de l’obsolescence programmée: c’est encore de l’anthropocentrisme! Moi aussi je suis programmé pour mourir à 80 ans. Le gouvernement devrait condamner le bon Dieu par contumace, tiens. Enfin une loi qui promet d’être populaire!
Une certitude : le degré de crédulité des gobeurs de propagande anticapitaliste est inversement proportionnel à leur capacité à formaliser correctement une pensée cohérente. Heureusement pour eux, le ridicule ne tue pas. Encore que…
« 1 million de yogourts » jetés chaque jour ? 365 millions par an ? Hou là là, la belle affaire, quand on en consomme plus de 11 milliards chaque année en France ! 365/11000 : 3% de perte ? Pour avoir une idée précise de ce que ça représente, 3% de perte, c’est ce qui reste quand on ne racle pas son pot jusqu’à bouffer l’emballage avec le produit ! Qui de sensé ne trouve pas cette perte absolument négligeable comparé au risque de mettre sa santé en danger avec un produit pourri ?
Pas tout à fait vrai. J’ai écrit un billet il y a quelques jours sur les dates limites de consommation des produits alimentaires (http://jacqueshenry.wordpress.com/2013/08/30/la-date-limite-de-vente-des-oeufs-et-du-miel/ ) ce sont des dizaines de millions de tonnes de nourriture encore parfaitement consommable qui partent dans les décharges et les fours … pour des raisons de législation ridicules.
Il est toujours bon de rappeler aux escrologistes, en guise de coup de pied retourné, que leurs lubies clownesques et leur hygiénisme de combat provoquent l’obsolescence forcée par la violence de la loi de beaucoup de produits encore parfaitement viables.
Il est normal que les moteurs soient de plus en plus complexes à bricoler soi meme, il y a de plus en plus d’électronique. Et même sans électronique, c’est un métier de savoir régler un moteur.
Honda garanti le moteur de sa Civic 1 000 000 de kms, imaginez vous la qualité de finition du produit pour offrir une telle garantie? La contrepartie est qu’il soit entretenu dans le réseau, c’est normal.
@Sam
Votre exemple de perceuse est intéressant.
En vingt ans c’est la première fois que vous changez les charbons, cela signifie que vous n’utilisez presque jamais votre perceuse, vous êtes un très petit bricoleur.
Vous êtes allé discuter avec la vendeuse à Casto, vous avez démonté et remonté votre perceuse, cherché des charbons sur internet et payé 10€ pour les obtenir. Si vous incluez votre temps au SMIC net vous dépassez largement les 25€ que coute une perceuse de base pour bricoler occasionnel.
Vous croyez avoir économisé quelque chose alors qu’en fait vous avez gaspillé vos ressources.
je me suis fait la même réflexion..ajoutez le coût du trajet allez et retour au magasin…qui ajoutent quelques euros…
Ce qui scie c’est le prix de ces machins…certaines debroussailleuses, certes de mauvaise qualité coûte à l’achat juste un peu plus que le prix d’une journée de location d’une bonne machine ..
sans parler du joint du frigo…etc…
Il me semble que si il y aune politique de certaines marques, elle porte sur les pièces détachées…
@Sam
Juste une petite remarque sur votre commentaire, afin d’être le plus précis possible.
Les dates de péremption sont définies par l’Etat Unique qui Te Veut du Bien. Elles ne sont pas du ressort de l’industriel.
Effectivement, le coup de la puce de l’imprimante est coupable.
mais pour les véhicules, ce sont les normes antipollution qui ont complexifié les moteurs et enchéri les coûts maintenance.
Mais la réaction à cela, c’est l’émergence du low cost dont le succès est croissant.
Quant au DLC, on ne peut reprocher aux industriels de se protéger contre une action en justice de quelqu’un qui se serait empoisonné avec un produit un peu vieux.
« Pléthore de reportages de qualité le montrent »
Vraiment ?
1 reportage d’Arte qui démontre quoi ? 1 ampoule à l’éclairage ridicule, qu’il existe des modes, que laisser faire les ingénieurs n’aboutit pas forcément aux désirs des clients, que la RDA et sa traban, c’était un idéal…
srsly…
« Pléthore de reportages de qualité le montrent »
ahahahah
« une personne a passé des mois pour trouver pourquoi son imprimante s’est arrêté d’un coup, simplement parce qu’un petit con d’ingénieur à crée une puce qui stop la machine après un nombre limité de copie »
Une source fiable ?
J’ai déjà vu une vidéos où le gars répare par mise à jour logicielle une imprimante soit disant morte physiquement (en fait elle avait dépassé le nombre maximum de page imprimés programmé par le fabricant) : ça c’est de l’arnaque, pas besoin de légiférer.
Après, il y a un maximum d’appareils qui claquent juste après la fin de garantie (auto, electro ménager). Donc de mon point vue, ça sent la fiabilité faite pour faiblir après la fin de la garantie. Histoire de pouvoir revendre derrière. Mais ça reste du commerce… Tu veux un truc plus solide, tu paye plus cher.
Mais vouloir légiférer la dessus…. pseudo écolos étatiques….
oui c’est vrai l’obsolescence programmée n’existe pas ! pas plus que les ententes entre les grandes marques ! en fait les marques sont tellement vertueuses qu’elles ont bien compris ce qu’était une concurrence libre et non faussée et qu’elles l’appliquent sans même qu’on les y oblige. c’est juste que les vilains pensent le contraire, mince. Bref quelques recherches sur l’Internet et vous verrez qu’aujourd’hui au delà même du matériel (c’est un fait, pas une opinion !) les premiers facteurs d’obsolescence programmée sont… le marketing et le design. et c’est tellement bien fait qu’on n’ose même pas y croire… dommage, vous êtes habituellement bien plus réfléchi et critique dans vos propos.
L’obsolescence programmée, c’est du même ordre que les trainées de condensation des avions qui contribueraient, selon certains, au réchauffement climatique : un obsession délirante relevant de la « psychiatrie lourde » (citation).
Si vraiment vous êtes persuadé qu’un producteur d’imprimante limite artificiellement ses produits, mais que diable, boycottez-le au lieu de jouer les vierges effarouchées ! Allez voir son concurrent ! Alors que toute l’information nécessaire est désormais disponible, n’est-ce pas un signe clinique révélateur de persister à acheter des mauvais produits ou même simplement de s’y intéresser ? D’où vous vient cette obsession maladive de vouloir à toute force imposer à autrui ce que vous croyez être une vertu mais qui n’est que le fruit d’une pathologie ?
Note : mon imprimante personnelle fonctionne à merveille depuis 2007. Jamais une panne, jamais une hésitation, même après plusieurs changement de cartouches et des milliers de pages imprimées. Alors quoi ? Une explication ? Chance ou « survie programmée » ?
Modèle et marque de l’imprimante 😀 ?
HP LJ 1022 😉
il me semble que l’imprimante en question avait une particularité :
elle était a jet d’encre, et avant chaque mise au repos des têtes d’impression, celles-ci étaient passées sur un petit tampon pour les essuyer.
fatalement au bout de quelques années d’impressions, ce tampon commençait a s’user, et l’imprimante se mettait effectivement en « panne programmé » au bout d’un nombre définie d’impression pour nous obliger a aller faire changer le dit tampon.
je ne suis pas sur que l’on puisse appeler ça de « l’obsolescence programmée ».
le coup d’Apple qui soudait volontairement les batteries des premiers i-pods, sachant très bien qu’elles ont une durée de vie limité, pour nous obligé a changer toutes la machine, CA par contre ça y ressemble plus… mais ils ont été condamné et ils ont désormais l’obligation de les changer quand le client le demande.
La mienne fonctionne depuis 2003 … impeccable.
Oui, bien sûr. Les gens qui ne sont pas de la même opinion que vous sont des malades. Curieux : ce sont les communistes qui ont introduit les premiers ce concept, appelé à un grand succès.
Votre imprimante n’est jamais tombée en panne, donc personne n’a de problème de pannes.
Variante : je n’ai jamais été tué, donc il n’y a pas de problème de criminalité.
Puisque chacun y va de son petit exemple, moi aussi je vais sortir mon imprimante :
1) En bouchant avec du scotch noir le hublot de contrôle de ma cartouche de toner, je prolonge considérablement sa durée de vie. En fonctionnement normal, un système lumineux mesure le niveau de toner, et annonce qu’il n’y en plus longtemps avant qu’il ne soit réellement épuisé. Mais c’est un hasard, hein. Ce n’est pas du tout programmé, et ça n’a rien à voir avec l’obsolescence.
2) Moi aussi j’ai essayé de réparer mon imprimante, qui est en carafe actuellement. C’est une vérole absolue à démonter. Non seulement c’est impossible sans le manuel de service, mais celui-ci n’est pas diffusé par le fabricant sur son site.
Même quand on arrive à mettre la main sur le manuel, cela reste excessivement difficile, pour ne pas dire impossible pour quelqu’un qui n’a ni outils spéciaux, ni l’expérience de la chose. Pour atteindre certaines des principales pièces d’usure, il faut démonter intégralement le bouzin, jusqu’au châssis, au moteur, aux circuits électroniques, etc.
J’ai finalement racheté et changé deux des pièces les plus courantes, celles dont le changement est prescrit au bout d’un certain nombre de pages. Du coup, l’imprimante ne fonctionne plus du tout, et je suis bien en peine de comprendre pourquoi.
C’est pas un modèle de plouc, hein. C’est une imprimante professionnelle, assez chère.
La seule aide du fabricant consiste à proposer qu’on lui renvoie l’appareil afin qu’il fasse un devis. Rien que la lui expédier coûterait probablement la même chose qu’une nouvelle imprimante (d’entrée de gamme) livrée à domicile.
Ca me gonfle d’autant plus qu’à vue de nez, c’est un modèle plutôt solide. En comparaison, les merdes qu’on vend actuellement ont l’air d’être en carton. En carton mou.
Excellent article. Bravo!
L’obsolescence programmée n’est pas dans tous les secteurs heureusement, mais je suis persuadé qu’elle y est surtout dans le domaine du high-tech. Il n’y a qu’a regarder le nombre de personnes qui se plaignent de leur téléphone Android qui rame et qui n’a plus les mise à jour de sécurité parce que le constructeur à décidé qu’un téléphone qui a 2 ans ne mérite plus de mise à jour optimisée.
Idem avec les ordinateurs sous Windows, j’ai un PC qui a 11 ans et demi mais qui ramait à mort avec la mise à jour Windows XP SP3, alors qu’avec le SP1 il ne ramait pas du tout.
Bon heureusement qu’en cherchant sur Internet on trouve des solution, pour les téléphones Android, il faut rooter le téléphone et installer une ROM alternative comme Cyanogen, pour les PC sous Windows il m’a suffit de passer à Linux, Slitaz en l’occurrence conçu pour les très vieux PC.
Ce n’est peut être pas forcément programmé mais on dirait que les fabricants de PC et de logiciels jouent sur l’ignorance informatique des gens pour renouveler leurs produits. Je ne pense pas que l’intervention de l’Etat est nécessaire, mais en revanche je boycott ce renouvellement massif d’appareil en essayant de garder le plus longtemps ceux que j’ai déjà. Ainsi j’ai pu poster un commentaire sur contrepoints.org avec un ordinateur datant de Janvier 2002 fonctionnant maintenant sous Linux Slitaz.
« Les fabricants de PC et de logiciels jouent sur l’ignorance informatique des gens pour renouveler leurs produits » : vous exprimez ce qui est très probablement la vérité. Si l’obsolescence programmée n’existe pas, les consommateurs crétins sont en revanche aussi fréquents que les lapins.
obsolescence programmée des ordinateurs/smartphone …. : à part Apple, le constructeur du hard n’est pas le développeur du soft, donc que les mises à jour ne soient pas optimisées, ce n’est le problème ni de l’un , ni de l’autre. Les utilisateurs demandent toujours plus de fonctions « indispensables » , de trucs à la mode pour avoir le même que le copain donc il n’y a même pas besoin de programmer l’obsolescence.
En effet, ce n’est pas vraiment de l’obsolescence si les mises à jour qui on de plus en plus de fonctionnalités deviennent lourdes.
Mais comme l’a dit Cavaignac, l’obsolescence programmée perçue n’est souvent liée qu’aux consommateurs qui se plaignent et qui veulent sans cesse des nouveautés.
La seule chose dont je me plaignait c’était les mises à jour de sécurité qui sont de plus en plus lourdes. Mais bon ce n’est pas bien grave puisque j’ai trouvé une alternative. D’ailleurs je vous conseille d’aller faire un tour à la déchetterie, on trouve plein de composants de PC récupérables.
C’est une synthèse assez représentative, je souhaite quand même vous témoigner le cas obsolescence programmée confirmée à ma connaissance,
le père d’une amie est ingénieur et il a découvert dans son projecteur un compte à rebours dont le terme déclenche une surchauffe de l’ampoule.
Grâce à ses connaissances il savait le nombre d’heure restantes et il a réinitialisé le compteur prolongeant ainsi la durée de vie de l’ampoule.
c’est bien sur qu’un cas particulier mais véridique
cordialement
Demandez au père de votre amie de faire un article.
Bon article.
Seulement il occulte un point important où j’irais dans le sens de Placé:
Le législateur n’a-t-til pas à intervenir pour obliger les industriel à créer des modèles réparables/démontables facilement?
Non, évidemment ! Pas plus à ce sujet que dans les autres domaines où l’Etat obèse, parfaitement incompétent, détruit ce qu’il touche, pour les multiples raisons démontrées et exposées amplement dans ces colonnes.
Aucune loi n’empêche un constructeur de faire un produit démontable et réparable, puis de le commercialiser en vantant le fait qu’il soit démontable contrairement aux produits concurrents.
Sincèrement vous vous voyez démonter une imprimante, un appareil photo, une voiture pour les réparer vous même?
Oui, vous n’avez pas tort!
Au lieu que l’état intervienne, il est peut etre souhaitable qu’il y ait plus de moyens alloués à la détection et à la repression des ententes illicites entre grands groupes, comme on l’a vu dans les télécommunications.
Comment espérer que l’Etat lutte réellement contre des ententes illicites alors que c’est l’Etat qui les encourage ? En étudiant l’histoire des ententes illicites, vous finirez par remarquer qu’aucune d’entre elles ne peut apparaître puis durer sans l’accord au moins implicite, mais toujours intéressé, de l’Etat. Par exemple, c’est ce qu’on a pu observer dans les télécoms en France, l’Etat ayant créé de toute pièce l’oligopole des opérateurs pour qu’ils soient des auxiliaires fiscaux à son service.
obsolescence d’un lave-vaisselle à 300 :
c’est plutôt l’inverse qui est programmée , la question posée au bureau d’étude est simplement : tu me fais un truc pour 300 € max ( donc 150 € sortie d’usine ) et il faut que ça tienne au moins 3 ans, débrouille-toi .
150 € sortie d’usine? c’est plutôt dans les 50 € oui.!
Je confirme, l’obsolescence programmé est un mythe.
Il est par contre indéniable de constater que ça marche « moins longtemps qu’avant ».
La faute revient aux constructeurs, tirants tout vers le bas, et ne plaçant dans le produit que le stricte necessaire.
Quelque part c’est écologique, on utilise moins de matériaux neufs pour produire le produit.
Pourquoi mettre une barre de fer de 10cm de diametre quand une de 7 suffit ?
La surenchère de ces comportements provoque la merditude des produits modernes.
Une ampoule faite pour fonctionner à 25°C d’ambiant claquera à la première semaine de canicule.
Un autoradio conçu pour un certain standard de vehicule et qualifié pour un usage « normal » sera dégradé plus vite dans un véhicule aux suspensions ferme à la campagne.
Pour etre dans cette histoire, on prend en compte à la conception « l’utilisation type » du futur produit afin d’en définir le périmètre ; auparavant on articulait souvent une conception en tenant compte un peu du pire.
Les nouvelles directives REACH et ROHS poussent aussi à des produits se dégradant plus rapidement, par l’utilisation de substitut matière ou chimique moins robuste, mais plus « propre ».
Tout ça pour avoir un lave vaisselle à 300e au lieu de 1000, donc merci qui au final ?
l’ordure : « Une ampoule faite pour fonctionner à 25°C d’ambiant claquera à la première semaine de canicule. »
« un préservatif fait pour un rapport sexuel de moins de 10 minutes claquera dès que c’est plus long ».
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Exemple sorti du chapeau => poubelle !
Avouez quand même que REACH c’est juste pour déplacer la responsabilité de la polution, de la panne ou du défaut chez le sous-traitant. C’est bien la traçabilité, mais le mieux c’est quand même que l’industriel ne prend plus de responsabilité et offre une garantie pour ses sous-traitant, laissez moi rire très fort, car c’est quand même la nouvelle tendance, que de se payer la tête des gens et de ne pas garantir 5 ans de réparation. C’est toujours la faute du sous traitant.
c’est pas sorti du chapeau, c’est une illustration. va faire un tour sur les forums spécialisés pour te convaincre que les équipements dont la fiabilité est vouée à la température crame plus en été qu’en hiver (lampe à starter électronique, ordi…).
Je peux te citer du concret pour te démontrer que c’est une volonté de faire « juste ce qu’il faut » sur un produit.
comment sur un calculateur moteur auto on défini un profil de mission, qu’on établi un modèle d’utilisation, sur quelles normes s’appuie la proba, le tout pour annoncer un taux de défaillance intempestif ou à l’appel à 10 ppm près.
Il existe des logiciels spécialisés qui marchent très bien pour calculer et anticiper les défaillances, comme ceux de chez ALDSERVICE par exemple.
L’obsolescence programmée au sens où on l’entend sera décidée par le constructeur qui va définir que 100ppm de panne sur 3 ans c’est acceptable, et que par conséquent il ne faut pas chercher à atteindre 30ppm car cela couterait 50cts de plus par pièce…
Les ingénieurs spécialisés dans ce domaine oeuvraient uniquement pour la safety il y a 20 ans (maitrise du mode défaillance, systemes sûr, définition des redondances…) dans l’industrie ou le sécuritaire qui requiert la sécurité de fonctionnement. Aujourd’hui, la profession travaille aussi dans la grande distribution, uniquement pour limiter la conception à ce qui est acceptable.
« va faire un tour sur les forums spécialisés pour te convaincre que les équipements dont la fiabilité est vouée à la température crame plus en été qu’en hiver (lampe à starter électronique, ordi…). »
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La fiabilité de n’importe quel équipement, électronique ou pas est affectée par la température, bref tu parles pour ne rien dire et sans aucun rapport avec ta fable de « l’ampoule faite pour fonctionner à 25°C d’ambiant », clown !
Ton argument est d’autant plus crétin que justement, les équipements électroniques de nos jours sont bien plus intégrés, miniaturisés et moins énergivores qu’il y a, 20, 30 ans (il n’y a qu’à comparer à fonctionnalités identiques un walkman des années 80 et un lecteur mp3 actuel), donc sont bien plus fiables, en particulier face aux hautes températures puisque moins de dissipation thermique.
Je ne permet pas de vous insulter de clown, je vois que vous faites les memes arguments que moi dans ce cas ?
Comparer les walkmans à cassettes d’il y a 30 ans, avec moteur, semiconducteurs gourmands, audio en classe AB…et un MP3 qui n’est qu’un lecteur de flash avec ampli classe D, c’est capillotracté…
La baisse de conso est un effet combiné des progrès de composants (meilleure gravure, process, maitrise des dopages) et de la prise de conscience de réduire la conso, l’autonomie sur l’embarqué étant un argument sérieux).
Certes ça contribue à une meilleure fiabilité sur la question de l’environnement thermique.
Je maintient la conception de ballast éléctronique calculé avec une convection donnée, pour un ambiant dit « domestique » à 25°C, c’est un fait, depuis 2011 on arrose avec ça.
Et les blaireaux qui se plaignent que l’ampoule claque au bout de 6 mois, on leur dit que l’ampoule n’a pas été intégré dans l’environnement préconisé (qui télécharge les notes pour une ampoule éco ??) ou qu’elles ont été utilisées hors du cadre domestique auquel elle est destinée.
Dans ce cas on rebalance le client sur la gamme supérieure c’est exactement la meme ampoule, sauf les condos chimiques…
CQFD, la volonté de faire « juste ce qu’il faut » en regard de l’application pour gratter quelques centimes.
@Minitax,
Vos réponses sont littéralement le reflet de votre incompétence, avoir la présence d’esprit d’une réponse ordonnée et correcte semble définitivement au delà de votre portée
Il y a quelque chose de tout à fait curieux dans ce papier, comme dans la plupart des argus sur le sujet destinés à contrer l’épouvantail de l’obsolescence programmée brandi par les interventionnistes, y compris celui de Baptiste Créteur publié sur Contrepoints aussi. D’un côté, l’auteur balaie d’un revers de main l’idée d’une obsolescence programmée et de l’autre il admet que le constructeur va délibérément choisir une qualité moindre de composants pour vendre une machine à bas prix, si bien que l’empêcher de faire cela contraint les industriels à « monter en gamme » et donc les acheteurs à être desservis.
A mon avis, c’est la deuxième idée qui est correcte, et elle n’est pas compatible avec la première. Autrement dit, oui il y a « obsolescence programmée » mais ce n’est pas un problème en soi. Les problèmes possibles à cet égard sont que l’obsolescence soit programmée trop tôt ou trop tard. Tout produit doit devenir tôt ou tard techniquement défectueux. C’est une caractéristique d’un produit que d’être plus ou moins durable. Bien sûr, un produit plus durable est préféré, toutes choses égales par ailleurs, à un moins durable, mais cette durabilité à un coût. Peut être que techniquement parlant, une machine industrielle toute en or est plus solide et durable qu’en acier mais économiquement c’est un non sens et personne ne fait ce choix précisément parce que l’or à d’autres usages jugés prioritaires par les consommateurs, tels que révélés par les prix qu’ils sont prêts à payer pour les produits, fixant eux-mêmes des limites maximums à ce que les entrepreneurs sont prêts à payer pour acquérir les ressources productives destinées à les produire.
Bref, tout le monde ne préfèrera pas une machine à laver garantie 10 ans à une machine garantie 2 ans. Si on veut interdire les machines bas de gamme, il pourrait bien y avoir une partie de la demande qui se rapportera sur les machines haut de gamme mais ce sera un second choix (les consommateurs auront été desservis au profit des producteurs spécialisés en haut de gamme) et l’autre partie fera sans machine à laver. Donc l’auteur a raison, mais c’est précisément parce que la durée de vie des produits -et donc le moment auquel il faut s’attendre à ce que des pannes surviennent- est l’objet de choix.
La libre concurrence entre producteurs n’ayant accès aux ressources productives que par voie contractuelle récompense les meilleurs choix en matières de caractéristiques et d’arbitrages entre divers caractéristiques, y compris la durabilité, parce que dans ces conditions, ce sont les consommateurs qui dirigent ultimement les enchères sur les produits et sur les facteurs de production. Le problème n’est pas de savoir s’il y a obsolescence programmée ou non mais de savoir si le cadre institutionnel est plus ou moins favorable aux meilleurs choix en la matière (du point de vue des consommateurs). Et bien entendu, la guerre de Placé contre le bas de gamme nuit particulièrement à ceux dont le choix est orienté vers le bas de gamme pour des raisons de budgets serrés.
Une chose que je constate au cours de mes propres discussions, c’est que les thuriféraires de l’obsolescence programmée lorsqu’ils connaissent ces arguments, classent tout de même ces cause de « dégradation » de la qualité par le bas de gamme comme étant de l’obsolescence programmée.
Or, ce n’est pas programmé, car pour être programmé, il faut qu’il y ait une intention consciente de la baisse de qualité.
Mais il est vrai qu’ainsi, cela leur permet de cracher leur venin sur le grand kapital apatride et plaident l’interdiction des offres bas de gamme pour à l’avantage du haut de gamme…
Ce que vous n’avez semble-t-il pas remarqué par contre, c’est que je viens d’expliquer dans le message auquel vous répondez que bien sûr il y a décision consciente sur la durabilité probable d’un produit. Il y a bien obsolescence programmée en ce sens. Vous croyez que les producteurs ne font pas ordinairement exprès de faire du bas de gamme? La réponse n’est pas de se tortiller dans tous les sens pour nier l’évidence, elle est d’expliquer qu’il n’y a rien de sinistre là dedans et que produire du bas de gamme aussi, c’est rendre service, tant que cette production est adaptée au priorités des consommateurs, ce qui ne peut être sanctionné que par les pertes et profits dans un marché libre.
Xavier M : « bien sûr il y a décision consciente sur la durabilité probable d’un produit. Il y a bien obsolescence programmée en ce sens »
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Utiliser des composants moins durables car moins chers n’a rien à voir avec l’obsolescence programmée. Ca s’appelle simplement un rapport qualité/prix constant.
Pour raisonner juste, encore faut-il éviter de tout confondre et redéfinir les termes à votre sauce.
« Il y a bien obsolescence programmée en ce sens. »
Non. il n’y a pas de politique malveillante de dégradation du service pour que les clients reviennent plus souvent.
Vous confondez avec autre chose.
De toutes façons, je pense qu’il est fort probable qu’il y ait un lien entre cela et les politiques d’incitations keynésiennes de dépenser l’épargne pour consommer.
Je n’ai pas dit que ça devait être malveillant mais que c’était dans une certaine mesure délibéré, ce qui n’est pas la même chose. Confondre les deux c’est faire la même erreur que ceux que vous critiquez.
Guillaume Nicoulaud a certainement raison lorsqu’il dit que ça n’a pas de sens économique de raccourcir la durée de vie d’un produit au détriment du consommateur, justement parce que lorsque c’est effectivement à son détriment, le producteur faisant cela ne fait que créer une opportunité de profit pour ses concurrents et se tire une balle dans le pied. Mais il ne s’ensuit aucunement qu’il n’y a pas de choix conscient sur la durabilité du produit de la part des producteurs, comme sur toutes les autres caractéristiques. Bien au contraire. Du point de vue des consommateurs, mobiliser les facteurs permettant une durabilité plus longue peut être du gâchis. Bref, il faut trouver la « bonne » durabilité. La prévision de quand un produit devrait devenir techniquement obsolète et de comment il doit être conçu à cet égard fait partie du calcul économique. Et restreindre la durée de vie d’un produit à la bonne durée dans la mesure où cela sert les consommateurs est surement une bonne façon de se les ramener à soit ensuite. Mais cela n’est pas plus sinistre en soi que de décider des couleurs à employer pour la carrosserie d’une voiture. Jeter le bébé de l’obsolescence programmée avec l’eau du bain de l’analphabétisme économique des supporters de Placé est une mauvaise idée, ce n’est pas fondamentalement différent de nier que les producteurs d’autos choisissent la couleur des carrosseries de leurs voitures.
Ce doit être les mêmes qui sont les tenants du « complotisme ».
Surtout que dans le cadre des machines à laver, il s’agit d’économie des quelques centimes qui ne justifient pas une différence de prix de vente exorbitante comme le prétendent les défenseurs de la sur-consommation.
Mais il s’agit au constructeur d’afficher le MTBF c’est à dire la durée moyenne avant une panne. C’est un paramètre qui est connu à la conception et qui valide la durée de garantie. Donc affablir une pièce d’usure c’est programmer une obsolescance, ca ne sert à rien de jouer sur les mots.
Mouais, tu n’a visiblement aucune idée de ce que signifie un MTBF, encore moins de la signification de la loi statistique nécessaire pour le calculer.
MTBF = Mean Time Between Failure.
Temps moyen entre 2 pannes. (= temps moyen jusqu’à la première panne.
Et donc statistiquement on ne garantit certes pas le 100%, mais on prend une marge de risque plus ou moins grande selon son envie de faire du service après vente.
Désolé, mais je suis de formation technique et statistique. Donc une question de savoir si on concoit une pièce avec un facteur 2 de marge ou un facteur 10, c’est depuis 20ans le facteur 2 qui l’emporte, voir même 1.5 , se qui se traduit statistiquement vers un risque de panne dépassant le 50% du parc avant la fin de garantie.
Ca crée donc de l’empoi (de socialiste).
Le MTBF se calcule sur un composant ou au mieux sur un sous-ensemble qui dispose d’un nombre de tests représentatif, pas sur une machine composée de centaines de pièces qu’on vient de commercialiser. Tout au plus, peut-on afficher une durée minimale garantie en heures, rien à voir avec un MTBF.
On peut à la rigueur ***calculer*** un MTBF d’un ensemble complexe, mais ça suppose de faire tout un tas d’hypothèses sorties du chapeau (je le sais, je l’ai fait pendant des années !) genre manière d’utilisation, taux d’humidité, température et que ne sais-je, bref on peut donner le chiffre qu’on veut, ce qui ne sert strictement à rien à part te donner l’impression d’avoir eu une idée géniale, mais pourtant bien foireuse.
« Le MTBF se calcule sur un composant ou au mieux sur un sous-ensemble qui dispose d’un nombre de tests représentatif, pas sur une machine composée de centaines de pièces qu’on vient de commercialiser. Tout au plus, peut-on afficher une durée minimale garantie en heures, rien à voir avec un MTBF. »
Certes vous avez presque tord ou presque raison ca reste à déterminer. Non non vous ne croyer pas que 1+1 ca fait 2, si 2 composants on un MTBF pas terrible l’appareil à un MTBF egal ou inférieur au pire des 2 mauvais composants.
Le calcul d’erreur et le calcul statistique c’est pas très difficile.
Mais quand vous acheter une voiture avec 3 bonnes roues est-ce que vous attendez que la quatrième tombe en panne ou bien vous réclamez directement ?
Et celui qui me dit qu’un calcul d’éléments finis c’est trop dur, alors achetez un ordinateur car il y a foule de programme qui font ca mieux que la règle à calcul. Evoluez aussi avec les outils de demain. Dynamique mécanique, thermique, magnétisme etc… tout un tas d’outils pour ingénieurs (enfin pour ceux qui se respectent).
Ah petite information, rien ne vous empêche de le fixer pour une température de référence fixe. L’usure normale ne dépend pas en premier lieur de la variation de température externe, mais de l’échauffement du système etc… les hypothèses c’est vrai qu’il en faut mais c’est l’expérience qui dit ou l’on doit prendre de la marge.
Au début de l’année, il nous est arrivé un cas similaire. Bon, le lave-vaiselle avait bien 15 ans d’age, quand il s’est arrêté on l’a bien bricolé pour qu’il reparte 3-4 jours puis au bout de 3 fois, on a appelé le réparateur (on achète chez un petit commerçant qui répare, ce qui n’est pas plus mal – bon, là aussi, il nous a dit la difficulté qu’il avait à recruter un jeune apprenti, ceux-ci au bout de 3-4 jours commençant à ne plus se réveiller, and so on….). Il n’a pas réussi à faire mieux. Comme la différence de consommation entre un neuf et un vieux est conséquente à 15 ans de différence (je ne vous parle pas de 30 ans), nous avons changé pour la même gamme (haut de gamme). Deuxième jour, même symptômes sur la machine neuve. Devant tant de bizarreries et en réfléchissant un peu avec notre réparateur, nous avons vérifié l’alimentation EDF: attendus 220-230 V, vérifié 198-202 V (on est en ville mais plutôt en bout de ligne apparemment et l’hiver le piano de cuisson a tendance à ramer, on comprend pourquoi). Tiens, je n’entends plus l’obsolète programmé bien Placé pourtant c’est un sénateur de mon département.
J’aime beaucoup le passage de la machine à laver qui ne se réveille le matin avec l’apprenti ?
Je ne connaissait pas ce type de formation à l’interrieur.
Et un conseil, le piano de cuisson c’est mieux à gaz que à rame.
Et c’est gentil de nous montrer que bien des ménages ne sur-consomment pas ce qu’ils n’ont pas. Mais le jour la machine de plastic aura un défaut impensable dans l’ancienne machine. Vous apprendrez que la légerté va avec la fragilité.
Il est certain que la qualité du courant joue là dessus.
Que dire aussi des dispositifs d’économie de courant écolo qui sont bons pour cramer les condos ?
» et en réfléchissant un peu avec notre réparateur, nous avons vérifié l’alimentation EDF: attendus 220-230 V, vérifié 198-202 V »
C’est pas cette petite différence de tension qui peut expliquer le dysfonctionnement d’appareil électro-ménagers.
Ce réparateur est un fumiste
Ca fait plus de vingt ans qu’on vous explique que l’anti-calcaire sauvera votre machine d’une mort atroce. Mais maintenant elle meurt propre comme ca on peut la réparer et faire du recyclage.
L’autre option c’est que vous préférez avoir une marque unique entre votre telephone, votre télé, votre ordinateur et votre machine à laver.
Ca ne se discute pas, c’est un choix de société.
Mais au fait pour les pièces détachées du truc machine d’asie qui à deux ans … il faut tout racheter, même la garantie, elle tombe en panne c’est pas couvert dans le cahier des charge de l’utilisation normale de ces pays là, on a des trop gros habits et trop de vaisselle, pas de bol !
J’habite à Tenerife dans un meublé modeste que je loue à une vieille dame qui a probablement habité en ces lieux. Le lave linge est un modèle 243 IGNIS made in France, mais oui, ça ne s’invente pas ! Il doit avoir au moins 40 ans et fonctionne parfaitement. L’obsolescence de l’électro-ménager est une légende, j’en fais la démonstration …
non c’est juste que les anciennes machines sont plus solides que les nouvelles. Une machine à laver neuve qui va durer 20 à 30 ans
ça n’existe plus, on va entre atteindre 5 à 10 ans avec l’électronique et les capteurs pourris qui sont dedans.
Super. Encore un échantillon de taille une… Ah, « the curse of dimensionality » sans doute.
Finalement, tout est obsolescent par nature. Lutter contre cela a un cout. Le consommateur choisit ou pas de le payer. Mais il veut le beurre et l’argent du beurre.
Par contre le calcul économique conduisant à choisir l’obsolescence programmée, de la part du constructeur, j’arrive toujours pas à le voir. Il y a peut-être des gens qui ont essayé. Mais soit ils ont fait faillite, soit ce sont des monopoles d’Etat.
En tout cas, pour leur cas personnel, un peu plus d’obsolescence programmée et de mise au rencart après un mandat ne ferait pas de mal au sénateurs…
Si l’auteur se contente de sa petite anecdote de la machine à laver pour contredire le concept vieux d’un siècle de l’obsolescence programmé, c’est qu’il n’a pas d’autre choix. L’obsolescence programmé est attesté dans de nombreuses industries (à commencer par l’automobile) et parfois même reconnue sous le nom d’ « harmonisation des durées de vie ». Honte à l’auteur, de faire perdre du temps aux lecteurs peu informé. Jetez un oeil ici pour avoir un aperçu plus objectif et sourcé de cet immense « mythe » au multiple preuves: http://fr.wikipedia.org/wiki/Obsolescence_programm%C3%A9e#Ampoule_.C3.A9lectrique_.C3.A0_incandescence
Pour faire une critique rationnelle et intègre du projet de M. Placé, on peut opposer l’obsolescence programmé des industriels au grand mouvement de l’open source hardware (open source ecology etc.) qui est en parfaite adéquation avec les idées libérales classiques.
L’obsolescence programmée n’est pas un mythe inventé par l’état: C’est une réalité produite par lui à travers la défense d’une illusoire « propriété intellectuelle » !
Ha ouais, wikipédia, la sagesse à portée des babouins.
Ouais, d’ailleurs ça existe tellement, l’obsolescence programmée, que les salariés qui font exprès de travailler moins bien sont félicités par leur patron et augmentés…
Bref, encore une histoire de lutte des classes contre des cosmopolites…
je pense que vous avez tous raison. Et je pense que nous pourrions tous facilement nous passer de lave vaisselle.
http://www.youtube.com/watch?v=7oxAjgq24Ts
http://www.youtube.com/watch?v=2HdDW6KS7UU
http://www.youtube.com/watch?v=U9FCzlIuIUA
http://www.youtube.com/watch?v=czYUZOlclSo
Donc la prime à la casse, c’est une manoeuvre pour vous faire acheter des voitures moins solide ?
vrai tout ça,
mais il y a exception à mon avis, par exemple, il n’y avait pas eu un cas où Apple ne permettait pas de changer la batterie de l’iPod ou un truc comme ça ? Du coup elle s’épuisait vite et il fallait en racheter un autre en entier au lieu de pouvoir n’acheter qu’une batterie, vu le « monopole », ou en tout cas « la mode puissante » si ce n’est le monopole, il y avait des chances que le consommateur rachète un iPod (le dernier sortie 6 mois après). Ca ça ressemble fort à de l’obsolescence programmée, on te met une batterie qu’on sait bidon, on l’incruste dans l’appareil pour que tu ne puisses pas la changer, et comme tu sais que tu as un monopole ou encore une fois une forte « mode » pour ton produit, tu as toute les chances que le conso rachète un iPod chez toi.
Ce thème est très puissant, même ma femme s est laissée avoir.
Ce genre de biais cognitif est très facile à exploiter car on ne peut pas facilement l évaluer sur une vie humaine.
Je suis électronicien et je vous garantis que la qualité des composants est incroyablement meilleure pour un prix similaire qu il y a 10 ou 20 ans.
Placé est Du calibre de Batho, je reverai de les inviter à dîner à la maison. On ferait un peu de stat tous les 3 et peut être même un peu de thermodynamique car je rêve de les entendre me parler d entropie négative (base théorique des escrologistes) !
oui l’électronique est meilleure. Bon faut pas trop exagérer, il a plusieurs qualité en Chine et même dans les plus grands fabricans on trouve des series haut de gamme très mauvaises.
Donc oui les composants évoluent, mais les défauts existent. Et si on ne sait pas les réparer on est baladé par des commerciaux qui ne savent pas réparer et qui remplacent et qui jettent.
J’ai l’habitude de réparer du neuf comme du vieux.
Et j’ai horreur des escrologistes mais parfois pour avancer il en faut, car ca crée du boulot et on en a besoin.
c’est le principe de la destruction créatrice…
grand fabricant et haut de gamme : on vous vend que c’est du haut de gamme, mais est-ce que ça en est vraiment ?
Pour les composants, il est indéniable que les progrès en tout point sont très bons si on compare à ne serait-ce que 15 ans. L’introduction du RoHS a obligé certain à faire vraiment du neuf et pas du simple réchauffé comme parfois.
Dans votre propos se trouve aussi la véritable définition de l’obsolescence programmée moderne :
les process modernes et la maitrise de la matière permet de définir la juste quantité qu’il faut.
Si on parle des bounding des transistors de puissance, avant c’était en or, et d’une taille confortable (manipulation par rapport aux moyens de l’époque ?).
Pour un transistor moderne aux même caractéristiques, on aura un bounding en aluminium, et si il est en or, la section est plus faible.
Cela veut dire en clair, qu’un ancien bounding était plus solide que l’actuel, et que par conséquent, il pouvait éventuellement sortir vivant d’une sollicitation accidentellement hors spec, ou tolérer une oxydation de surface (migration ionique) si il était corrodé par des piles qui ont coulés par exemple.
Le bounding actuel sera dé fiabilisé plus facilement.
Mais au final ça sert à quoi d’avoir un MOS bien burné qui résistera à un hypothétique stress ? utiliser 4 fois plus de matière que nécessaire sur toute la prod pour satisfaire une fraction infime des utilisateurs ?
Il y a du bon et du mauvais dans l’ancien comme dans le neuf.
L’obsolescence programmée peut aussi etre un concept collectif né du gavage du marché : le renouvellement des gammes sur des cycles très court, ou la sortie d’un nouveau modèle 6 mois après le lancement du précedent peut faire naitre le sentiment que son produit est dépassé, que sa maintenance ne sera pas assurée.
MAis a vrai question est de savoir si une machine à laver est un utilitaire ou un objet de mode. Car de devoir changer 2-3 fois de machine à laver dans une vie c’est le modèle du passé maintenant on pousse à en changer de 10-20 fois, c’est du gaspillage car le tambours n’est pas usé, la resistance à peine utilisée et on trouve un roulement sous dimentionné, un cablage inadapté à l’humidité ou des d’autre panne électro-mecaniques toute plus chère que le nouvel appareil. Alors réparer à perte c’est une grosse connerie, c’est pour cela que le fabricant doit assumer son erreur.
C’est certe une manière d’augmenter le nombre de consommateur, mais aussi d’augementer le nombre de déchet, surtout si cela n’est plus réparable.
Quand mon Kodak m’a affiché erreur E45, j’ai fait exactement comme cette jeune fille.
bon l’erreur, ce n’est pas E45, c’est d’acheter une marque qui planque un polaroid dans un appareil numérique. il n’avait plus de papier…
L’obsolescence programmée existe, preuve irréfutable :
– Je n’ai jamais vu un appareil construit après 2000 fonctionnant pendant 30 ans.
CQFD 😀
En fait, le gros élecro-ménager est produit par peu de sociétés. Par exemple : Fagor, Brandt, Dietrich, Sauter, Thomson, Vedette, Thermor c’est le même groupe ! Alors aller de l’un à l’autre c’est continuer à nourrir le groupe espagnol Fagor. Il y a donc du vrai dans l’affirmation du Sénateur.
J’ai en ce moment un congélateur intégré DeDietrich en panne depuis le 1/7/2013, j’ai eu pour 300€ de SAV BrandFagor et la bêre est toujours en panne, car elle ne descend plus sous -12°
Deux lettres recommandées AR ont enfin fait réagir le monstre qui veut me rembourser le SAV, mais rien pour le reste. Lui demandant si c’était normal la réponse est : Normalement il devrait tenir 10 ans, là là vous êtes tombé sur un mauvais numéro !!! Mais le numéro en question je l’avais payé 1000€ sans pose !
Il m’a dit que le problème provient des sondes qui n’informent plus correctement les cartes électroniques. Mais ces sondes sont intégrées dans l’isolation lors de la fabrication et ne peuvent être changées. Le congélateur est donc à la merci de la durée de vie des sondes. Dans mon cas c’est 4 ans !!!
Trouvant cela anormal, j’ai transmis à mon assurance juridique, car si tout le monde se laisse traire ils continueront à se payer la tête des consommateurs. (ce mot contient fort justement con)
Savez-vous au moins que sur de tels symptômes, ce pourrait être un détachement de circuit froid p.r. à la paroi ? Ce qui résulte généralement d’une utilisation inadéquate de l’appareil (et non d’un défaut de fabrication comme vous l’invoquez) !
Auriez-vous aussi remarqué que dans la génétique (humaine et animale) il y a des spécimens déviants ? Pourquoi cela ne pourrait-il se passer avec des matériels technologiques ? Faut pas remplacer votre ignorance ou votre rancoeur par des insultes gratuites envers les seuls fabricants !!! Ciao
Quelle ignorance, ou plutôt quelle mauvaise foi.
L’obsolescence est évidemment un élément du cahier des charges. Il y a des thèses en automatisme industriel pour un objectif de fiabilité sur 4 ans et un objectif de panne à 5 ans. On choisit les composants en fonction de ces objectifs.
Les ampoules à filament durent peu, or celles fabriquées pour les feux de carrefours ont une durée de vie 10 fois supérieure. Les ampoules « économiques » sont maintenant calculées pour tenir 2 ans, c’est même écrit sur certains emballages.
Les industriels ne veulent pas se tirer une balle dans le pied. Ils achètent la chaine de fabrication des ampoules et c’est donc en amont que les études sont produites.
Heureusement encore, voici quelques années la GARANTIE LÉGALE est passé de 1 an à 2 ANS.
Ah les arguments faciles sur le prix d’un lave-vaisselle.
Un lave-vaisselle 5 fois plus cher, mais garanti 15 ans, ça me fait dépenser la même somme que de changer l’appareil à chaque panne. Pareil pour frigo et congélateur.
Pour enfoncer le clou, voilà la preuve statistique que cette théorie de l’obsolescence programmée est bidon:
http://www.antagoniste.net/2012/12/12/le-mythe-de-lobsolescence-programmee/
Le CPU Celeron avec le bridage artificiel de mémoire cache était le meilleur exemple se rapprochant du mythe de l’obsolescence programmé par Intel… il s’agissait de rendre sciemment un produit techniquement identique, relativement moins performant, pour justifier un prix supérieur sur le Pentium « nature ».
Cette politique commerciale contre-intuitive n’était pas nécessairement gagnante, mais très intéressante dans la mesure ou le choix des priorités (économie ou vitesse) était laissé au consommateur comme dans un jeu !
On observe une approche similaire dans le secteur automobile où des moteurs identiques sont vendus à des prix différents échelonnés en fonction de la puissance bridée par l’électronique et des plateformes identiques sont déclinées pour des véhicules de plusieurs catégories (citadine, compacte, familiale…) et même utilisées par diverses marques.
Cette stratégie permet de coller aux souhaits multiples des consommateurs tout en réduisant les coûts de fabrication. Elle bénéficie aux consommateurs les moins argentés qui peuvent ainsi accéder aux progrès technologiques sans avoir à payer le prix fort (Dacia/Renault, VW/Seat…) Elle offre également un degré de liberté supplémentaire aux consommateurs qui peuvent choisir entre le plaisir immédiat (la puissance des moteurs) ou l’espérance de la fiabilité (des moteurs bridées en puissance étant supposés plus fiables dans le temps).
Une intervention publique interdisant ces pratiques, dont on arrive pas à comprendre comment elle pourrait être justifiée, serait dévastatrice pour les consommateurs comme les producteurs. Laissons donc le marché réguler les stratégies des producteurs ! Nous sommes tous collectivement infiniment mieux placés que l’Etat pour décider si nous les validons par nos choix individuels (l’Etat n’est pas la collectivité ; la collectivité, c’est le marché).
« C’est-à-dire que, pour qu’une telle stratégie ne se traduise pas par un effondrement de vos ventes, il faut que vous disposiez d’un monopole ou que vous fassiez au moins partie d’un solide cartel ; choses qui, hors intervention de l’État, sont extrêmement rares. »
Ceci se révèle partiellement vrai, car revenons sur un autre principe.
En effet, il n’est pas obligatoire de détenir un monopole pour voir ses ventes augmenter grâce à l’obsolescence programmée, si tous les industriels pratiquent cette technique alors tous les industriels sont gagnants car leur chiffre d’affaires respectif augmentera car la demande du marché augmentera (système de vases communicants).
C’est sur ce même principe que les banques accordent des prêts à tout un chacun même si l’argent prêté est amené à circuler dans une multitude de banque.
« voir ses ventes augmenter grâce à l’obsolescence programmée, si tous les industriels pratiquent cette technique » : ce cas de figure est impossible en dehors de l’intervention intéressée de l’Etat (corruption, capitalisme socialiste de connivence…)
Amusant, votre propre exemple est la démonstration du contraire de vos hypothèses : « les banques accordent des prêts à tout un chacun » uniquement si l’Etat leur apporte sa garantie qu’elle ne feront pas faillite. L’Etat trouve son intérêt à soutenir les banques car en contrepartie, il les oblige à acquérir ses dettes servant à financer les voyages d’agrément, les petits fours, le champagne, les rails de coke et les putes des hauts fonctionnaires et des politiciens.
cavaignac, vous avez surement mal compris mon exemple.
« les banques accordent des prêts à tout un chacun » uniquement si l’Etat leur apporte sa garantie qu’elle ne feront pas faillite. L’Etat trouve son intérêt à soutenir les banques car en contrepartie, il les oblige à acquérir ses dettes servant à financer les voyages d’agrément, les petits fours, le champagne, les rails de coke et les putes des hauts fonctionnaires et des politiciens.
Comme je suis d’accord avec vous, néanmoins le propos n’était pas là.
En effet, je signifiais simplement qu’une banque qui prête de l’argent à quelqu’un, peut voir l’argent qu’elle prête redirigé vers une autre banque. Autrement dit, dans l’hypothèse où A étant au LCL achète une maison, B qui lui vend et qui lui est au CIC fais perdre de l’argent au LCL. Hors après chaque année, une répartition de l’argent crée se fait au prorata de la taille de chaque banque.
Si ce système fonctionne parmi chaque offreur d’un marché donné, alors l’obsolescence programmée est parfaitement rentable.
En revanche, votre commentaire est amusant, vous parlez de corruption et de capitalisme de connivence comme si cela était peu probable et vous terminez par « les rails de coke et les putes des hauts fonctionnaires et des politiciens ».
Si le fait de souder la batterie d’une tablette, d’un smartphone, ou d’un ordinateur portable (MacBook Air, Dell Alamo) n’est pas de l’obsolescence programmée, alors c’est quoi ? Les exemples de cas d’obsolescence programmée sont légions. Voir http://www.greenit.fr/tag/obsolescence-programmee
PROPOSITION
Demander que la garantie légale sur le gros électroménager passe de deux ans à sept ans.
Je suis d’accord avec vous sur le premier point car il est vrai que si un consommateur achète un produit qui est rapidement obsolète, il se tournera sûrement vers un autre fournisseur. Or tous les produits électroniques et mécaniques ne sont ils pas tous partout pareils, quel que soit la magasin?
De plus, etes vous vraiment surs que les appareils de nos grands parents avaient la même qualité que ceux de aujourd’hui? Ils nous en prouveront certainement tous le contraire, en tout cas les miens me l’ont toujours dis.
Oui c’est vrai
bonjour . On voit que vous n’avez jamais eu de problèmes concernant ce fait . Moi si . J’ai acheté une cuisinière a induction de marque Brandt chez BUT à 990euros et a peine un an plus tard une carte électronique tombait en panne . Échange et bizarrement juste après la garantie de cette cuisinière la même panne est apparue .Bien sur le matériel n’étant plus sous garantis j’aurais du faire réparer celui-ci à mes frais bien sur. Alors moi je dis que oui les appareils ménagers sont programmés pour une obsolescence . Pour information j’ai encore chez moi un réfrigérateur de marque Phillips qui date de 1989 qui marche a merveille . Hé oui c’était mieux avant
OK
Argumentaire qui se tient par ci par là… Je viens juste de réparer les deux décodeurs canal sat de mes parents en les démontant et en trouvant le condensateur gonflé… le même sur les 2, à 15 jours d’intervalle… le hasard sans doute.
Bon allons au but : ta théorie ne tient pas étant donné que tout le monde pratique l’obsolescence programmée, aller chez un autre constructeur ne changera pas grand chose… et c’est pas la différence de prix entre un condensateur low cost et un meilleur qui justifie la différence de 300 à 1000 e pour un appareil, sachant que c’est celui là qui lâche. l’appareil à 1000 euros est bourré de fonctions souvent inutiles et désuètes (du marketing pour consumériste : iphone 18) et plus on a de fonctions plus la panne est possible. Ne citons pas MCINTEUSHHH parce que le post ferait 10 pages.
Et j’ajouterais que si tu démontais toi même tes appareils plus souvent tu réaliserais par toi même ce qu’est l’obsolescence programmée. Évidemment si on met pas les mains dans le cambouis c’est facile de parler.
Aller bonne journée et consommez moins réparez plus
Petit exemple. Il y a longtemps, je me suis abonné à internet chez Neuf Telecom, j’avais donc une neufbox. 5 ans après, Neuf avait été racheté il y a quelques temps déjà par SFR, et ma neufbox est tombée en panne. La conversation que j’ai eu avec un employé SFR par téléphone lui a amené à penser que c’était l’alimentation qui était en cause. Il m’a dit ensuite : « Ca fait 5 ans que vous avec cette neufbox ? » et après une réponse positive de ma part, « Ah donc oui, c’est bien l’alimentation ».
Maintenant imaginez que Neuf Telecom existait toujours à ce moment là, je ne sais pas ce qui ce serait passé, mais pourquoi aurais-je changé de FAI pour un cable ? ou même pour une box ? Comme quoi, avec un peu de stratégie derrière, l’obsolescence programmée peut être rentable.
Bon article, mais vous omettez un point important : d’où vient ce morceau de verre? Je ne dis pas que le responsable est l’obsolescence programmée, mais l’éventualité que le morceau de verre était déjà bel et bien présent à l’achat de la machine et simplement retenu par un composant n’est pas nulle. Il suffit alors simplement que le concepteur choisisse ce composant de telle sorte qu’il relâche le morceau de verre au bout d’un certain temps pour que votre machine devienne inutilisable après expiration de la garantie.