Halte au snobisme, le vin US est meilleur !

« J’ai pourtant essayé mais, définitivement, je ne suis pas un snob du vin. »

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Halte au snobisme, le vin US est meilleur !

Publié le 5 septembre 2013
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« J’ai pourtant essayé mais, définitivement, je ne suis pas un snob du vin. »

Par Jeffrey Tucker, depuis les États-Unis.

Les vins Gallo.

Oui, je suis allé aux dégustations de vin, avec des fiches à remplir à chaque gorgée. J’ai comparé le cru 1984 avec le 1986 d’une variété de vin français et commenté leurs différences subtiles. J’ai sifflé, tournoyé et appris à simuler une révélation à la simple odeur d’un blanc léger ou d’un gros rouge.

Et j’ai écouté les dégustateurs parler de « framboise », « citronnelle », « chêne », « cuir de selle » et de « paillis d’épicéa ». Et à l’écoute de ces mots, le vin dans votre main reflétait magiquement ces propriétés. Ensuite, vous découvrez avec embarras que les autres personnes ne parlent pas du même vin que vous.

Bref, je vais juste le dire. Après avoir essayé toute ma vie, je ne peux plus faire semblant. Je ne suis pas un snob du vin. J’aime tout. Tous les vins. J’avais l’habitude de mettre la limite aux grosses cruches avec des boutons à vis, mais même plus. J’aime ces vins aussi. Je peux acheter une caisse au hasard n’importe où, la ramener chez moi et apprécier chaque bouteille.

Je ne fais même plus semblant d’être critique. Tous les vins sont merveilleux. Bien sûr, il y a des différences et si deux vins sont côte à côte, je peux facilement les distinguer. Et si jamais une grande bouteille apparaît devant moi, je le sais, je l’aime et je le dis. Mais est-ce que je l’aime plus qu’une bouteille dix fois moins chère ? Un peu, mais pas tant que ça.

Comment je choisis quel vin acheter ? De la même façon que la plupart des Américains (et je ne parle pas de ceux qui assistent à des dégustations de vins). Je choisis en me basant sur le prix, le nom et l’étiquette. Le prix doit être bon marché. Le nom doit être bien trouvé. Et l’étiquette doit être jolie et amusante. S’il manque une de ces conditions, je n’achète pas. Donc je vais acheter « Oops » plutôt qu’un « Clos de la Roche, Grand Cru ». Je vais ramener à la maison un « Croassement de la Grenouille Arrogante » plutôt que n’importe quel vin appelé « Médoc Château d’Armailhacq ». Idem pour une « Ménagère Folle » plutôt qu’un « AC Chaussage-Montrachet ».

Pour cette raison, j’aime les vins de Californie, du Chili, d’Argentine, d’Afrique du Sud, d’Oregon, et d’autres endroits qui semblent avoir compris que la meilleure façon de commercialiser leur produit était… eh bien… de le commercialiser ! Depuis une dizaine d’années, les spécialistes de l’industrie se sont rendu compte du fait évident que le snobisme disparaissait et qu’ils devaient commencer à viser un public plus large. C’est alors que l’industrie a connu des bouleversements avec ce qui s’appelle aujourd’hui l’avènement des « étiquettes folles ». Tout a changé.

Je ne me soucie pas de l’année du vin. Il me semble qu’il ne devrait pas y avoir de différence si le vin date de 1997 ou 1998. Ce serait étrange que les vins soient comme les iPhones où le 4G est meilleur que le 3G et ainsi de suite. Mais ce n’est pas l’utilité de l’année du vin : les producteurs ne deviennent pas meilleurs. Cela se réfère au fait que le processus de fabrication est tellement instable qu’ils ne peuvent pas avoir un produit avec une qualité constante.

C’est apparemment un grave problème en France qui a l’équivalent d’un Gosplan créé par les bureaucrates et les technocrates de l’ancienne industrie pour l’industrie du vin. Vous ne pouvez pas arriver, planter des vignes et faire du vin. Non, non, ce serait violer une précieuse tradition. Vous devez obéir aux bureaucrates afin de faire du vrai vin.

Et jusqu’à récemment, cette planification centrale interdisait d’irriguer « artificiellement » les vignes. On croyait que la production de bon vin nécessitait de s’asseoir et d’attendre que Mère Nature décide de vous accorder de la pluie. Ce qui explique les grandes différences entre les millésimes. Tellement primitif ! Si tous les producteurs avaient la même attitude, nous serions encore en train de vivre dans des caves ou assis sous des arbres à attendre que les fruits nous tombent dans les mains.

Heureusement, l’entreprise américaine de vins Gallo (le plus grand producteur de vins au monde, dont beaucoup d’excellents crus) a fait d’énormes progrès ces dernières années afin de percer sur le marché français. Le gouvernement français a fini par céder et laisser l’entreprise américaine irriguer ses vignes, causant la moquerie des experts traditionnels français. Ces mêmes experts, qui adorent railler les Américains, tout en voyant leurs marges se réduire et leur dépendance aux subventions gouvernementales croître toujours plus.

Ils ont donc irrigué leurs vignes et le résultat a été un succès retentissant. Le vin rouge Bicyclette est devenu un géant de l’exportation. Et vous n’aviez pas besoin d’être un expert en vins et millésimes pour l’apprécier. Le vin français est devenu amusant pour la première fois. Avec le Fat Bastard (Gros Bâtard) produit par l’entreprise de Seattle Click Wine Group, les Américains basés en France ont finalement fait des vins français un succès commercial gigantesque aux États-Unis. En coupant court au brouillard traditionnel de faux-semblants et de faste, le vin est redevenu ce qu’il était dans le monde antique : une boisson pour tous les hommes tous les jours.

Bien entendu, les Français n’allaient pas rester les bras croisés et laisser leurs précieuses traditions se faire piétiner par des grossiers Américains. Ils ont donc utilisé leur méthode traditionnelle : poursuivre Gallo en justice. Il semble que quelqu’un avait découvert que le Pinot Noir de Bicyclette (rendu populaire aux États-Unis par le film Sideways) était composé à seulement 85% de Pinot, le reste venant d’autres variétés de raisin. Il s’agissait d’une condamnation pénale, mais la peine a été suspendue. On prédisait un désastre pour les ventes de Gallo. Rien à faire : le vin et la société ont acquis plus de notoriété et ont vu leurs ventes augmenter encore plus.

C’est la gloire du capitalisme à l’Å“uvre. Il a la capacité de réinventer les traditions les plus traditionalistes et les faire revivre dans le présent. Il a une tendance magnifique à dépouiller l’artifice, niveler les classes et apporter des choses merveilleuses à tout le monde d’une façon que chacun peur apprécier et comprendre. Nous n’avons pas à prendre des grands airs. Nous pouvons être naturels et juste profiter des meilleurs choses de la vie.

Ceci vient du fait qu’au final, le capitalisme transforme le luxe en nécessité et rend des choses, autrefois appréciées uniquement des riches, accessibles aux ouvriers et paysans de tous les pays. C’est pourquoi Gordon Gekko transportait un téléphone de la taille d’une brique en 1987 et qu’aujourd’hui, des passants dans la rue peuvent surfer sur Internet avec leur iPhones. Le système ayant rendu ceci possible est le plus démocratique et le plus proche des gens communs qui n’ait jamais existé.

Le capitalisme est le système des 99%. C’est pourquoi les élites, et en particulier les élites dirigeantes, le haïssent vraiment et ne le légaliseront jamais totalement.


Sur le web. Traduction : Cthulhu/Contrepoints.

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  • Vous allez trop vite en besogne !

    -les vins du « nouveau monde » sont en général… trop forts.
    Australie = 14 ou 14,5 %. Idem pour le Chili. C’est infect. A Bangkok, on rajoute des glaçons dans le verre (il fait chaud). 😉

    -Peu importe l’âge du vin ? Stupéfiant d’écrire cela. Bien entendu pour nous autres (le commun des mortels), il n’y a pas de différences entre 2001 et 2002 par exemple. Ou entre 2010 et 2011…

    En revanche, il y a des claires différences entre un 2001 et un 2011 !
    Un « vieux » vin permet d’obtenir des saveurs qui sortent de l’ordinaire, du « tout venant ». Voilà pourquoi l’âge compte. Ce n’est pas du snobisme.

    • Je sais gouter le vin et j’apprécie les grands crus. J’aime certains vins bien vieillis et des crus typiques. En revanche je déteste toutes les règlementations sur le pinard même hors AOC.

      L’AOC et un label. Si les vignerons veulent produie en dehors de ce label, ca devrait être leur droit.

      • Et ils l’ont. C’est plutôt pas mal non ? On pourrait éventuellement faire un petit historique du vin en France et remarquer que la qualité de la production n’est pas constante et essayer de déterminer les facteurs qui ont modifié le marché.

  • Après, ce qui est gênant dans l’industrialisation complète du vin, c’est qu’il détruit toute variété.

    Voilà pourquoi, ok, c’est très bien de produire du vin de bonne qualité, pas trop cher, pour tout le monde.
    Mais c’est aussi très bien de garder des méthodes traditionnelles qui assurent une grande variété des goûts et évitent une normalisation du vin.

    En gros, ces deux genres iront chercher des clientèles différente, et il en faut pour tout le monde !

  • caricatural comme article… En gros c’est le point de vue d’un mec qui se fout du vin. Très bien, mais rien à voir avec une analyse comparée de la qualité…
    Et si il aime les vins indus, ce qui est son droit, il trouvera les vins de Gérard Bertrand par exemple en France (qui sont Bio); les vins du domaine Tariquet (10 millions de bouteilles par an)…

  • Désolé de contredire l’auteur, verre à la main.
    J’ai testé les « meilleurs » ( et trop couteux à mon avis) vins américains: franchement très très très déçu.
    Dans les types de vin bus par les bourgeois US ( souvent pour faire genre….., avec une petite conntation péjorative de vin = boisson de femme), j’ai goûté des sud africains , chiliens et néo zélandais nettement meilleurs.
    Dans les saveurs « classiques » à la française ( type bordeaux, bourgognes, vins de loire, grands côtes du Rhône..) ce ne sont pas les homologues US qui peuvent s’approcher.
    Rien à faire, le vin est un marqueur de civilisation,; de durabilité, ( ce que ne sont pas la bière ni le Whisky, ni le bourbon ) et seule une conjonction entre les « affineurs » ( viticulteurs, maître de chais etc..) et les buveurs peut
    donner une véritable alchimie du goût, une éducation au plaisir……..; ce que mes amis américains découvrent chez moi ( loin de toute préoccupation « low fat » ou « hygiéniste »………)

    • Le verre de bourbon à la main et devant ma cave à whisky, une de mes bières favorites attendant au frais, je bois à la culture celte qui nous a donné une des plus belles conquête de l’Homme et me gausse de votre inculture.

      • @ René Le Honzec

        Inculture?
        Je ne pense pas vraiment.
        C’est plutôt une question de posture, de préjugé civilisationnel de ma part: civilisation du vin, de l’art de vivre , du temps, vs culture barbare, vivace, saine

  • bonjour
    Il y a a boire et a manger dans cette article.
    Attacher de l’importance a l’étiquette et au nom du vin, certes c’est le B.A. -BA du marketing mais en parler pour la qualité du vin c’est bizarre.
    La suite est plus intéressante car la production du vin est tres réglementé, et par exemple en france un particulier n’a pas le droit de planter une vigne donnant des raisins à cuve.

  • « C’est apparemment un grave problème en France qui a l’équivalent d’un Gosplan créé par les bureaucrates et les technocrates de l’ancienne industrie pour l’industrie du vin. Vous ne pouvez pas arriver, planter des vignes et faire du vin. Non, non, ce serait violer une précieuse tradition. Vous devez obéir aux bureaucrates afin de faire du vrai vin. »

    C’est tout à fait contradictoire. « Arriver » et « planter des vignes et faire du vin » c’est de la planification bureaucratique. Un planification faite par des personnes qui ne connaissent que des rendements de production et la négociation commerciale avec les distributeurs n’est pas différente selon l’origine du capital.
    Je n’ai absolument rien contre les productions exotiques, ni l’innovation commerciale, je note que l’exportation du vin australien est intelligente puisque celui qu’on trouve en France est « meilleur » (selon des références françaises) que celui qu’on trouve en Australie. Simplement cette soit-disant réussite des vins Gallo découle directement d’un de ces Gosplan faussement accusés dans cet article.
    La poursuite en justice est un réflexe industriel couru. Les gros acteurs préfèrent toujours essayer d’écraser la concurrence, s’ils ne trouvent pas ceux de l’innovation et de la concurrence ils trouvent souvent les moyens de peser sur les organes de contrôle (et plus ces organes sont « petits » et centralisés, plus ils sont restreints à des missions bien définies, plus ils arrivent à en jouer). Le capitalisme américain ne s’interdit absolument aucun recours en justice.

    « Il me semble qu’il ne devrait pas y avoir de différence si le vin date de 1997 ou 1998. » une attitude digne d’un dirigeant du parti soviétique.

  • « le vin est redevenu ce qu’il était dans le monde antique : une boisson pour tous les hommes tous les jours. »…Ahah, le vin était aromatisé pour cacher son gôut (problème de conservation) et tous les hommes ne buvaient pas ce vin..pour les autres il y avait « la piquette » (le marc laissé infusé dans de l’eau)!

  • je ne suis pas d’accord . j’ai passé un an en Californie ( goûté les vins de la Nappa v. mis dans des tonneaux français François Frères )…j’ai voyagé en Afrique du sud etc . J’ai constaté que les américains n’y connaissent rien en vin et se fient donc à l’étiquette , au cépage et au prix . Ils dégustent avec manières du vin à peine au-dessus du vin de table pour un prix bien trop élevé …pas de différence entre un rouge à 5$ et un rouge à 50$ . Par contre leur vin blanc Chardonnay est top !. Nous avons rencontré une oenologue française qui avait demandé à son patron une parcelle de terres pour cultiver à la française et leur montrer ce qu’est un bon vin …
    Je ne suis pourtant pas franchouillarde mais à part un bon marketting je pense qu’ils ont du chemin à faire au niveau de la qualité .. Les vins français sont chers mais avec les assemblages on trouve de temps en temps des bonnes choses trés abordables . Ayant goûté récemment un Pape Clément d’une dizaine d’années force fut de constater que ce n’est pas du tout la même chose !

  • « le vin est redevenu ce qu’il était dans le monde antique : une boisson pour tous les hommes tous les jours »….Pourquoi remonter à l´antiquité?? Il y a 60 ans le vin était la boisson de tout le monde dans tout le sud de l´Europe. Perso je crois qu´il y a de la place pour tout le monde le vin byciceltte et le chateau Petrus….

    • En entamant la lecture de l’article, et en mettant de côté le titre de celui-ci bien entendu…, je me dit: « chouette, en voilà un qui ose aller à contre-courant et qui a peut-être de bonnes idées. Mais plus je poursuis ma lecture, plus je me rend compte qu’il s’agit d’un beau tissu d’absurdités. Le rare point ou je suis d’accord avec l’auteur, c’est que les snobs du vin existent. Et c’est normal, puisqu’il y a des snobs tout court, dans tous les domaines, et partout dans le monde. Je n’ai, et ne pourrai sans doute jamais, goûter des Pétrus ou des Romanée-Conti à des milliers d’euros la bouteille. Je ne me permettrai donc pas de me prononcer sur la valeur purement plaisante et gustative de ces vins à prix invraisemblable. Et soit dit en passant, il n’y a pas que des vins français qui sont impayables pour le commun des mortels, d’autres territoires y compris les US ont leurs pépites de collectionneurs. Par contre, je pourrai citer sans problème une trentaine de vins allant de 4 à 30 euros que j’ai trouvé merveilleux, et c’est tout ce qui compte. Il y a dans ce lot des vins de France, d’Italie, du Portugal, de Suisse, de Belgique, d’Espagne, entre autre. Je considère ce torchon comme une propagande pour le capitalisme et rien d’autre. Si l’auteur pense tout ce qu’il a écrit, je le plains, mais si son but est de susciter des commentaires, il y sera au moins arrivé…

      En conclusion, snobbons Tucker lorsqu’il parle de vin, peu importe d’où ce dernier provient!

    • @Bernard: Vous etes impayable: En commentaire d’un article publié il y a deux jour vous vous insurgiez de la banalisation de surconsommation de soda mais vous vous félicitez de la banalisation du pinard et le fait que ca devienne accessible à tout le monde.
      je dois vous remerrcier: On dirait un remake du sketch de Gérard tel père tel fils sauf que la c’est Bernard…

  • Quand on ne fait pas la différence entre un grand cru bien vieilli et de la piquette tout juste sortie d’une cuve en inox autant boire directement de l’eau de Cologne, au moins vous aurez bonne haleine.

    Ils n’arrivent déjà pas à se nourrir correctement donc rien de bien surprenant à ce qu’ils boivent mal également.

    Pourquoi devrions nous suivre cet exemple alors que pour une fois ce n’est pas nous qui faisons baisser le niveau ? Comment ferions nous concurrence aux gros producteurs US en faisant la même chose qu’eux ?

  • Vous êtes très bien aux USA…

  • Excellent article. Tout à fait d´accord avec l´auteur de A à Z. J´ai souvent eu ce genre de discussion sur le marketing du vin. En France, il est tout simplement poussiereux, arriéré et horriblement snob. Bravo les américains. N´oublions pas les espagnols qui dépasseront bientôt la production française (si ce n´est déjà fait).

    • C’est que cela fait probablement 60 ans que vous n’avez pas bu de vin.

      – Il y a des vignerons français qui font des excentricités marketing (ex: Didier Dagueneau dans la Loire)
      – Il y en a qui font des vins simples, francs, délicieux pour 12€
      – J’attends votre blanc espagnol qui sera capable d’écraser en finesse un Chassagne-Montrachet (vous êtes sûrement aussi d’accord avec les ignorances orthographiques de l’auteur et son Chaussage-Montrachet).

      • Ah… donc selon vous, tout va pour le mieux pour le vin et les vignerons en France. Si je vous comprends bien, les rentes de situation et les protections a tout va du status quo sont une bonne chose pour cette industrie. Si des producteurs sont capable de faire de bons vin pour 12€ c´est parfait…

        Sur le vin Espagnol, votre remarque illustre finalement bien le titre de l´article. Je vous prends en flagrant délit de snobisme!

        • En fait c’est peut-être ça le truc : le problème nous échappe. Quel est ce problème qui touche absolument tout le secteur de manière identique ? La vigne française est-elle en sous-production relativement à un problème de concurrence ? Tous les producteurs sont-ils exactement dans la même situation ? La politique commerciale est-elle décidée par l’état à Paris ou par une seule entreprise privée ?
          Bon… les rentes de situation je suis désolé mais le plus souvent elles découlent tout droit du capitalisme, pour lequel parler du « système des 99% » me semble être de l’ordre de la tentative d’arnaque. Il me semble qu’en Francele capitalisme a vraiment percé notamment avec le vin autour du 13è siècle et la fin du Moyen Age.

  • Article inintéressant qui montre surtout que l’auteur a plus d’aigreur que de palais.
    S’il ne sent pas les aromes d’un vin, que tout se vaut pour lui, qu’il continue à boire du Gallo.
    Si nous avions plus d’idiots revendicatifs de cet acabit, peut-être pourrons nous prochainement jouir de vins français devenus inabordables.

  • N’est ce pas ce que l’on appelle « alcoolisme »?

  • De manière générale, les français n’y connaissent rien aux vins étrangers, juste par fièreté mal placé, il n’y a qu’à voir les cartes de restaurants par exemple, c’est désolant cette fermeture. La réalité c’est que l’on trouve d’aussi bons vins ailleurs, et moins chers, il y en a marre de payer une étiquette pour une fortune et d’avoir un vin à peine meilleur.
    Les vins espagnols fourmillent et sont ceux au meilleur rapport qualité/prix, on trouve aussi de bons vins italiens mais j’aime moins. Par ailleurs les vins chiliens ou néo-zélandais sont excellents, j’aime moins les vins américains, ceux d’Oregon n’ont par contre pas de goût du tout.
    L’avenir des viticulteurs français est sombre, à force de ne pas se remettre en cause.

    • Il y a de plus en plus de viticulteurs qui ne veulent plus suivre les traditions, qui font des étiquettes très jolies et tout à fait modernes, qui font des goûts originaux et même qui refusent de faire dans l’AOC pour pouvoir faire des vins comme ils veulent. C’est quoi cette histoire ? On parle de quoi ? de qui ?
      Des vins étrangers il y en a de plus en plus sur les cartes des restaurants.

      C’est facile d’inventer les nuls qu’on veut traiter de nuls.

    • Absolument d´accord avec vous.

      Certains commentaires de cet article reflètent bien cette fierté mal placée qui donne naissance au snobisme.

  • Ce monsieur ne comprendra jamais pourquoi il a été décidé de ne pas faire de Château Yquem 2012…
    Mondo vino

  • Etrange bavardage… J’avoue ne pas vraiment comprendre où veut en venir l’auteur. Qu’il professe et se targue de tout boire avec un égal plaisir, tant mieux pour lui.
    Qu’il préfère le flacon à son contenu le regarde également, mais qu’il ne parle pas ici de vin, mais de bouteilles ou de gourdes. Il pourra alors dire qu’il a goûté telle étiquette et apprécié tel jeu de mots.
    Le vin n’a rien avoir avec tout ça.
    Si son propos est de dire qu’une nouvelle génération d’amoureux du vin se comportent comme lui, tant mieux. Il est trop de vins somptueux qu’on ne peut boire parce que d’autres qui ne les aiment pas les boivent malgré eux, victimes d’avoir mal lu l’étiquette sans doute.
    Quant au paragraphe sur le millésime, il est au delà de la mauvaise foi. Il est un contresens, y compris pour ce qu’il prétend par la suite.
    De fait il prône ni plus ni moins de refuser de chercher à faire rendre le meilleur aux intrans au profit de l’uniformité. Un nivellement par le bas en somme. Ici sur Contrepoints? Etonnant…

    • N´essayer pas de dénigrer la concurrence en faisant croire qu´elle tire vers le bas le secteur! C´est encore du snobisme! Qui a parlé d´uniformité si par essence, la diférenciation est l´un des piliers du marketing. Les règlements en vigueur en France n´ont pas pour intérêt de tirer vers le haut sinon de protéger des situations tout simplement en essayant par exemple de créer la rareté. Exemple: les AOC basées sur le soi disant terroir ou zone finalement tirée au cordeau par un syndicat de propriétaire qui ont tout intérêt à tuer dans l´oeuf la moindre concurrence.

      • Faites vos commentaires sans chercher à dévoyer ceux des autres pour y trouver à redire. Je n’ai aucunement dénigré la concurrence ou les vins étrangers. Je n’ai pas non plus abordé la réglementation et ses dérives. Quant à votre obsession du snobisme, certainement en référence aux propos de l’auteur, elle semble n’avoir pour égale que la vôtre à le voir partout. Que les snobs existent est évident, et vous en faites, certainement partie à votre corps défendant, car vouloir se différencier du commun des mortels par l’artifice de prétendre aimer le vin à l’étiquette parce qu’elle serait provocante et amusante est bien la dernière des snoberies. D’ailleurs, il est clair que vous êtes suffisamment nombreux à en être victime pour justifier ce marketing réducteur et si tendance.
        Cela dit, j’espère que le vin que vous buvez n’est point trop aigri par l’assaut si prégnant des snobs que vous dénoncez. Après tout, étiquette ou non, il est supposé rester un plaisir. 😉

  • J’ai lu cet article au second degré et j’ai bien ri.
    Le couplet du « c’est le marché qui décide ce qui est bon, le vin français c’est un vin étatiste » ne peut-être qu’une blague.
    Avec ce genre de raisonnement, les fast-foods sont meilleurs que les restaurants gastronomiques.
    Les Ricains ont des goûts de chiottes en bouffe, en vêtements, en vin, en art mais ils arrivent à commercialiser leur merde mieux que personne. Bon, on me rétorquera que les Français sont des crétins suffisants, ok, match nul alors.
    Selon mon expérience, les vins us, chiliens, australiens, sud-africains, uruguayens que j’ai goûtés étaient très plats.

    • Si le client potentiel a des goûts de chiottes, il faut 1) lui donner dans un premier temps ce qu’il attend et 2) l’éduquer pour qu’ultérieurement il achète les produits de qualité et plus chers. Lui faire remarquer qu’il a des goûts de chiottes et que les vendeurs sont les seuls assez raffinés pour apprécier le produit, c’est meilleur pour l’ego que pour le porte-monnaie, et souvent contre-productif.

    • Ils ont un goût prononcé pour le vulgaire, autant le dire carrément. Et l’argument du crétin suffisant de français ne tient pas pour une fois : c’est tout le vieux continent qui attache plus d’importance au raffinement.
      Ils ne peuvent pas l’ignorer en plus : tout ce qu’ils comptent de gens un peu friqués portent nos couturiers, nos parfums, nos bijoutiers, conduisent nos voitures, viennent en vacances dans le coin etc etc ….

      C’est évident que le marketing autour du vin FR à besoin d’un dépoussiérage mais question savoirs faire c’est nous qui leur tenons la barbichette pour une fois.

      •  » Et l’argument du crétin suffisant de français ne tient pas pour une fois »

        C’était juste pour la jouer fair-play en partageant les tares.

        Les Ricains n’ont pas une culture du vin, ils peuvent bien boire la piquette qu’ils veulent, m’en fous au fond.
        D’ailleurs, je me dis que les vignobles auvergnats devraient lire cet article, ils pourraient en tirer des enseignements pour vendre leurs produits aux buveurs de soda.

    • Difficile de suivre votre raisonnement qui arrive sur les fast-food…

      Si les vins étrangers que vous avez goûtés étaient plats, donc, c´est sûr, les étrangers font du mauvais vin. Heureusement qu´en France on en fait du bon… Encore du Snobisme…

  • Pardon mais les vins Français sont tout à fait compétitifs et sont parfaitement abordables, et peuvent s’exporter n’importe ou pour la raison qu’ils ne sont pas cher au regard de la qualité qu’ils offrent.

    Comparez avec des vins Ukrainiens ou Roumains, et vous verrez qu’a prix égal, la qualité française est incomparable.

    Je rejoins cependant l’auteur sur la quête de l’anti-snobisme, avec un bémol tout fois, j’adore le vin de table à 3 € la bouteille mais comparé à un vrai grand cru ancien … bah ça n’a rien à voir.

    En revanche, il est vrai que notre approche du business du vin est anti-libérale dans la mesure ou on n’a pas le droit de planter de la vigne ou on veut, et c’est une arnaque en plus d’être stupide.

    • Franchement, j’ai de la peine pour les amateurs de vins américains en lisant cet article. Ils doivent être consternés. Peu importe la flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse, c’est cela ?
      Il y a d’excellent vins partout, et leurs producteurs sont loin d’être des pisseurs de vins en général, même en Australie…
      Quant aux vins de France, il faut vraiment être un cuistre pour dire de pareilles âneries. Il existe plein de vignerons qui n’hésitent pas à bousculer les traditions et s’il le faut sortir du cadre un peu rigide des AOC pour faire le vin qui leur plaît… et qui plaît à leurs clients.
      Je pense aux JP Brun, R. Leroy, Chamonard, et parfois pour moins de 10 euros…

  • Selon une étude récente en double aveugle seul les professionnels sont vraiment à même de distinguer un grand cru d’un vin moyen. Les autres ne font pas beaucoup mieux que le hasard.

    Il n’y a pas que les américains qui se fient à étiquette et ils n’ont pas le monopole du chauvinisme non plus.

    • C’est faux: il suffit juste d’avoir goûter une grande variété de vins, de cépages, de crus, et d’avoir écouté avec profit ce qu’en disent les producteurs et vous arriverez vite à distinguer ce qui est ordinaire de ce qui est extraordinaire: le vin est une connaissance, comme l’art ou la littérature, il faut des références, beaucoup de références, pour saisir les nuances du plaisir gustatif.

  • juste pour savoir : y’a t il un vigneron dans les commentateurs ? j’ai pas la patience de tout lire , malgré que ce soit très interressant et que je sois d’accord avec certains , mais j’aimerais le point de vue d’un vigneron

  • Appeler un produit « Gros batard » ce n’est pas amusant (quand on a plus de cinq ans) c’est juste vulgaire.

    Sinon il y a a de la place pour (presque) tous le monde et pour (presque) tous les goûts sur le marché. Aussi bien pour les snobs que pour les beaufs. Cela ne fonctionne pas selon la règle majoritaire ou en vertu du principe « winner-take-all ».

  • Le vin de garde n’a pas à se faire de soucis.

    Mais cela n’empeche pas de faire du bon vin de masse, mais avec à regret trop peu stabilisé pour l’exportation et la durée. Donc on ne pourra jamais globaliser la production dans un seul coin de la panete.

  • Les vins rouges californiens chiliens ou australiens notamment les cabernet-sauvignion et Syrra sont de très très bon crus; mais plutôt doucereux. Moi j’aime plutôt les vins légèrement corsé. Tout reste finalement une question de goût.

    Ce que beaucoup de nos amis français ignore ( sauf vos vignerons ) est la qualité des vins suisses qui commencent sérieusement à rivaliser avec les meilleurs crus mondiaux. De plus en plus de vins suisses surtout du côté de la côte lémanique sont primés dans les concours internationaux. Récemment un merlot et une Syrra helvétique furent considéré meilleurs de monde. Malheureusement les vignerons suisses ont de la peine a faire connaitre leur vins à l’étranger. Je consomme à 90% des vins suisse blanc comme rouge. Ils en valent larfement la peine malgré le prix.

    D.J

  • c’est l’affrontement de deux marketing, l’un qui vend un in comme le ticket d’entrée à un monde élitiste , et l’autre qui cherche à convaincre le client…

    Mais d’évidence, vous avez beau avoir goûté tous les vins, vous avez beau savoir les reconnaître, ben r ne vous permet de penser que vous savez quel est un bon vin, car ça ne veut simplement rien dire.

    Un jour les français feront les meilleurs vin s du monde que seule ‘une poignée de connaisseur qui se connait appréciera…sauf que vigneron est un métier par un sacerdoce pour perpétuer un culte…

  • Ben si, justement, c’est un snob, ce type. Quand on achète un vin parce qu’il s’appelle « La Ménagère arrogante », c’est précisément qu’on est un snob. Le vrai amateur de vin va apprendre à goûter le vin et va l’acheter pour son goût. Le snob va l’acheter pour son étiquette. C’est le cas de ce monsieur.

  • Bon l’auteur trolle un tantinet, mais globalement il à raison dans le sens ou maintenant c’est tout de même rare qu’un vin soit raté, mis à part aller chercher dans la piquette a prix ridicule.

    • c’est tout de même rare qu’un vin soit raté »
      Même au Québec, on commence à faire des vins buvables, alors..
      Plus sérieusement, les vins de l’Oregon ou de l’Ontario peuvent concurrencés le tout venant agréable du vin français. Mais franchement, pour que les Riesling du Niagara atteignent la complexité d’un Weinbach ou d’un Zind Humbrecht, il y a du chemin…

  • J’a souvenir d’avoir bu d’infâmes piquettes aux Etats-Unis oú j’ai longtemps vécu, comme j’ai bu de bons vins. Idem en France. Le goût des Américains n’est pas le même qu’en Europe.

  • Je reconnais ne pas être un expert mais bien au delà des vins américains et français mon favoris est le sud-africain. J’y ai vécu plusieurs années et leur travail est remarquable. Ce sont d’ailleurs des descendants huguenots qui le fabriquent en général dans la région de Franschhoek. Malheureusement ils exportent souvent les plus mauvais donc les bons sont difficiles à trouver chez nous…

  • Il y a des bons vins partout, tout le monde sera d’accord.
    Quelques remarques :
    Il y a effectivement des règlementations pénibles et stupides qui freinent l’innovation en France. Si cela crée quelques rentes de situation la majorité des exploitations françaises en souffre.
    La typicité de marque et non de terroir existe aussi en France. (Champagne et Cognac en fer de lance)
    Les étiquettes rigolottes ne font vendre ni en France ni en Asie, les producteurs s’adaptent à leurs marchés et n’imposent pas un standard contre leurs intérêts.

  • Ce n’est pas parce que votre palais et votre nez manquent d’appréciation des nuances d’un vin qu’il faut taxer de snobisme ceux que la nature a doté d’une plus grande finesse sensorielle. C’est comme lorsque vous confrontez votre qualité d’écoute d’une symphonie ou d’un standard du jazz avec celle d’une oreille exercée et subtile.
    Le vin, comme tout qui est vivant, est une affaire de nuances…

  • moi qui suis bien français, je ne bois jamais de vin rouge, je trouve cela dégeulasse, un peu comme s’il fallait que je dise que le lait de yack caillé était bon si j’allais au tibet !
    pour moi, ils sont tous mauvais: le bourgogne, le beaujolais, le cotes du rhone, le bordeau…
    j’ai mème réussi l’exploit quand j’étais jeune, de faire 15 jour de vendange dans le beaujolais en buvant 1 seul vers de se sinistre breuvage. dire que mes ancestres buvaient cela à longueur de journées, certains en sont mème mort, ou devenu fou. triste époque.

    par contre, j’ai essayé tous les coca, encore que je n’ai jamais trouvé de dégustation ou l’on recrachait ce que l’on avait dans la bouche, avant de faire des commentaires intelligent digne du guide michelin. j’ai essayé le coca de carrefour, celui d’intermarché, celui de leader price, qui a un gout d’aspirine… le meilleur étant encore celui de notre bon vieux discount teuton: ALDI, en plus, c’est le moins cher, tant mieux, car il a vraiment un gout de coca. en plus, pas besoin de se faire chier avec le millésime, il est pas marqué sur la bouteille, ou alors en tout petit. et puis comme j’ai pas envie de grossir ou de pendre du diabète, souvent je le coupe avec de l’eau, ou de la tisane, ça change un peu le gout, c’est vrai, mes tous les gouts sont dans la nature…

    ça me rappelle le film avec pierre richard: ragoutoutou, le ragout de mon toutou…

  • je pense qu’il ne faut pas tout mélanger et que le meilleur moyen de choisir son vin c’est encore de le goûter et de revenir vers le producteur pour lui reprendre quelques bouteilles. Que les étiquettes gagnent en design, pourquoi pas, mais on ne peut pas remettre en question la mise en avant de certains éléments primordiaux pour distinguer les vins. l’année de production en fait partie et oui, il y a une différence entre les années, et oui certains producteurs arrivent à afficher une qualité constante. c’est là que le choix devient intéressant et que la recherche d’un bon vin est en cela plus divertissante et enrichissante que le simple fait d’améliorer son marketing. ce n’est pas faire preuve de snobisme que d’aimer les vins français. ce n’est plus un secret que les vins californiens recèlent de petits bijoux, d’autant que la plupart des fabricants sont en réalité français ou ont appris en France.

  • « Je ne me soucie pas de l’année du vin. Il me semble qu’il ne devrait pas y avoir de différence si le vin date de 1997 ou 1998. Ce serait étrange que les vins soient comme les iPhones où le 4G est meilleur que le 3G et ainsi de suite. Mais ce n’est pas l’utilité de l’année du vin : les producteurs ne deviennent pas meilleurs. Cela se réfère au fait que le processus de fabrication est tellement instable qu’ils ne peuvent pas avoir un produit avec une qualité constante. »

    Non mais je rêve ^^, il y a des produits qui servent à boire: l’eau par exemple, et d’autre qui servent à façonner des identités, à réunir des gens autour d’un certain art de vivre ect. Comment ne pas comprendre que tout l’intérêt du vin est dans le fait que chaque année apporte son lot de surprise, nul ne sais le gout que le vin aura l’an prochain et c’est merveilleux! Quel serait l’intérêt d’un vin constant d’une année sur l’autre? Autant boire du coca, sauf que voila…le coca ça existe déjà, alors laissons au vin ce qui fait ça légitimité à exister. D’ailleurs de toute façon il y a des consommateurs c’est tout ce qui compte en fait.

    En outre changer les méthodes de fabrication du vin, ou de culture de la vigne ne démocratisera pas le vin.
    Les meilleurs vin du monde sont la plupart du temps à 5 ou 6 euros la bouteilles contrairement à ce que beaucoup pensent. Après si on achète la bouteille au resto c’est sur c’est plus cher. Après j’avoue que j’habite dans le médoc mais faut pas être niai non plus si on pas envie d’acheter un Margaux 30 euro lorsqu’on vit en Alsace…ben on boit du Gewurztraminer.

  • Ah oui, je rajouterait que le prix ne fait pas la qualité dans le vin. La recherche de rentabilité conduit à augmenter les prix afin de donner aux gens l’impression d’acheter un produit d’exception et donc de se détacher du vulgaire. Biensur en capitalisant au maximum sur une renommé façonnée au fil des siècles. Ne pas comprendre ça c’est ne pas comprendre pourquoi un Picasso vos plus qu’un Juan Gris. Il n’y a de rareté et donc de cherté qu’en fonction d’une demande.

    Beaucoup de gens (et tanpis si ils sont taxé de snob malgré souvent la modestie de leur moyens) ne veulent pas seulement se désaltérer avec du vin, mais désire sincèrement s’imprégner d’un véritable savoir faire, d’une tradition, faire un avec leur terroir et leur identité, ou s’imprégner d’une culture qui les fascine. C’est comme la cérémonie du thé, il y à un thé que l’on boit à la cafette et puis il y à celui que l’on prépare pendant et que l’on boit après la cérémonie.

    La plupart des consommateur veulent peut-être boire du vin bon marché juste parce qu’ils aiment l’alcool de raisin, mais le marché de ceux qui souhaitent boire un produit dans son jus culturelle et suffisamment important pour que les châteaux le plus prestigieux ne se transforme pas en usine d’orangina.

    Je ne choisit pas mon vin en fonction de l’étiquette je le choisit après conseil du sommelier en fonction de l’occasion et de mon budget.

  • INCROYABLE…aberrant…. votre article, cher monsieur, est un tissu de contres-vérités, animées semble t’il par un attrait « tout particulier » que vous avez pour Gallo. Grand bien vous fasse, je ne saurai condamner. Mais spécifiez a minima être sponsorisé par eux pour cet article (comment vous ne l’êtes pas?!? alors vite pressez vous de les contacter !!). C’est quoi cette histoire de 85% ?? La législation française (loin d’être aussi snob que votre bêtise ne vous pousse à écrire) autorise tout à fait une bouteille dite monocépage à ne contenir « que » 85% d’un même cépage. Itou pour le millésime. Depuis les années 1980 et l’émergence des 5 grands vignerons non conventionnels, les noms des bouteilles ont évoluées, la consommation aussi d’ailleurs. Demeureriez vous ancré dans les années 50 ? Quel pessimisme, quelle doctrine anti évolutive… Votre article est puant, incohérent et mensonger. Je pense être particulièrement bien placé pour vous le stipuler. A ne pas vous lire, bien à vous,

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