Depuis bientôt un an, Laurent C. a entamé les démarches de résiliation de la sécu. Régulièrement, il nous livre ses impressions. Le voici de retour de vacances.
Par Laurent C.
Calme plat sur le front de la sortie de la Sécu depuis l’épisode 16. J’entame donc une action plus publique en témoignant devant ceux qui me font l’honneur de m’inviter à parler.
Commençons donc par la 1ere conférence de l’association Student for Liberty à Paris le 14 septembre qui m’a demandé d’intervenir sur le thème de la libération du monopole de la sécu.
J’ai débordé du cadre pour donner de la perspective à cette jeunesse qui devra se libérer elle-même. Voici mon discours :
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Bonjour à tous
Tout d’abord, je remercie European Student for Liberty (ESFL) pour cette journée, où même enfermés dans une salle, nous avons tous pris une grande bouffée d’air frais et entrevu des horizons possibles au-delà de ses murs clos.
Certains m’ont lu dans les épisodes de la série « je quitte la sécu » relayés par Contrepoints. Derrière l’auteur anonyme il y a bien un homme qui témoigne devant vous aujourd’hui. Je ne suis pas un économiste, encore moins un philosophe ou un théoricien de la pensée libérale. Ils font tous très bien le boulot comme nous avons pu le constater depuis ce matin !
Je vous invite à passer de la théorie à la pratique en témoignant de votre parcours vers plus de liberté, sans chercher à convaincre ou polémiquer, sans cri et sans fureur et surtout … sans certitudes, si ce n’est celle que ce que je fais est bon pour moi.
Tiens, à ce propos, qui parmi vous connait Max Stirner ?
Né en 1806 et mort à 50 ans, Max Stirner est un philosophe allemand considéré comme un des précurseurs de l’existentialisme et de l’anarchisme individualiste, bien qu’il ait lui-même toujours refusé le qualificatif d’anarchiste.
Sa philosophie est un réquisitoire contre toutes les puissances supérieures auxquelles on aliène son « Moi ».
Stirner exhorte chacun à s’approprier ce qui est en son pouvoir, indépendamment des diverses forces d’oppression extérieures au Moi.
Son œuvre principale qui s’intitule « L’Unique et sa propriété » s’ouvre et se termine par la même affirmation « Je n’ai basé ma cause sur rien ». A l’instar de Max Stirner je vous déclare donc que « je n’ai basé ma cause sur rien ! »
Mais alors « pourquoi quitter la sécu ? » me direz-vous. La réponse tient en deux mots : « Pourquoi pas ? »
Pour comprendre cette réponse lapidaire il faut remonter le temps.
J’ai remarqué que la vie se rythmait par tranche de 15 ans.
- De 0 à 15 ans – Education : on est éduqué, sans pouvoir choisir, comme un petit animal que l’on dresse.
- De 15 à 30 – Instruction : on s’instruit, en choisissant ses études, ses centres d’intrêts, ses stages puis ses premiers boulots.
- De 30 à 45 ans – Construction : on construit sa famille (j’ai une femme et 5 enfants) et son travail (j’ai créé une 1ere société de conseil qui est montée à 100 personnes en 10 ans, puis une 2ème où nous sommes actuellement 20). Etre maître de son propre métier c’est déjà une liberté énorme.
- Arrivé à 45 ans, on est à une demi vie. A l’instar d’une célèbre publicité pour du café on se dit : « what else ? » pour les 15 prochaines années.
Certains changent de vie, de femme, de métier, de pays… Pour ma part je suis fier de ce que j’ai construit et j’ai décidé de consolider mes constructions. Ceux parmi vous qui font des études de physique le savent : on est stable que sur 3 appuis et non 2. Donc la famille et le boulot ça suffit pas. Il faut un 3eme pilier pour consolider la position.
- 45 – 60 : Consolidation. J’aurai pu choisir un hobby, une quête, une cause, comme celle du libéralisme.
J’ai choisi de me consolider, Moi l’unique, comme dit Max Stirner, en agissant à mon niveau, dans mon quotidien, pour mon bien. Car au final, quand les enfants sont partis, quand on est à la retraite (si on y arrive), que reste-t-il à part soi-même ?
Une des actions visibles que je mène dans cette consolidation est de me libérer des monopoles illégaux que sont la sécurité sociale et la retraite par répartition.
Je le répète, je n’ai pas la prétention de militer pour la fin de ces monopoles. Pour moi ils sont déjà finis donc je les quitte !
Nombre d’entre vous, conditionné par l’éducation civique, les corps intermédiaires et les médias, pensent que la Sécu est un organisme d’État ; il n’est est rien.
Depuis 2001 le monopole de la sécurité sociale a été abrogé. Depuis la signature des directives européennes 92/49/CEE entièrement transposées dans la loi depuis 2001 (lois nº 94-5 du 4 Janvier 1994, nº 94-678 du 8 août 1994 et 2001-624 du 17 Juillet 2001) les régimes de sécurité sociale maladie et retraite sont en concurrence avec les organismes d’assurance européens permettant de s’assurer librement.
Même si ce fait est encore contesté par ces organismes sous prétexte d’être des régimes légaux non visés par ces directives, la Cour de Justice de l’Union Européenne a, depuis, clairement défini dans son arrêt PODESTA ce qu’est un régime légal et établi que les régimes de sécurité sociale et notamment le RSI ne le sont pas. Par conséquence tout le monde peut s’assurer librement pour les risques maladie et retraite partout en Europe et ainsi arrêter de cotiser au RSI.
Par ailleurs vous êtes exonéré de CSG, de CRDS et d’URSSAF (sauf AF), ne faisant pas partie du système social français.
Chaque jour des centaines de personnes quittent les régimes de sécurité sociale et notre Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale grandit actuellement de façon exponentielle, les citoyens français étant arrivés à la limite du supportable des prélèvement sociaux et fiscaux.
En s’appuyant sur ces textes de loi, nous avons la chance d’aboutir à une diminution des charges et de retrouver le droit de vivre des fruits de notre travail.
Cette démarche est fondée, beaucoup se sont libérés depuis plusieurs années déjà. Ces libérés de la sécu (ainsi se nomment-ils) ont pu sauver leur entreprise, et gagner en pouvoir d’achat au lieu de cotiser toujours plus pour toujours moins de prestations.
Cette bouffée d’oxygène est due au fait que les cotisations sociales (CSG, CRDS, RSI et assurance maladie assimilées à la profession, URSSAF, caisses de retraites professionnelles) ne sont plus obligatoires.
Outre les risques que l’on m’oppose concernant ma couverture maladie, mais qui ne concerne que moi, le principal reproche qui m’est fait est celui d’un déni de solidarité.
Là encore, l’État entretient la confusion entre assurance et solidarité autour de ces prestations dites sociales. En bon libéral je dirais qu’une solidarité qui n’est pas librement choisie mais imposée est simplement… un impôt.
Soit on l’accepte et on paye l’impôt, soit on quitte le pays pour un autre où ce taux d’imposition (ou de solidarité) est plus faible.
L’assurance maladie comme toute assurance doit être payée par des cotisations. Théoriquement en fonction de votre niveau de risque et de couverture. En effet, pourquoi irais-je payer une cotisation plus élevée pour les risques que prend mon voisin en faisant du ski, du VTT en forêt , en ne faisant pas attention à sa santé.
Au contraire, si je fais attention à ma santé, si je ne fume pas, je mérite un bonus ! Donc si l’assurance est payée par des cotisations, la solidarité doit être payée par l’impôt.
A titre personnel, en restant en France, j’accepte implicitement que ceux qui ne peuvent pas payer (de bon droit) leur assurance à cause de leur revenu et/ou de leur niveau de risque non choisi en raison d’une affection dont ils ne sont pas responsables (handicap, longue maladie) bénéficient d’une solidarité pour qu’ils puissent être décemment soigné.
On pourrait donc imaginer que chacun choisisse son assurance, paye sa cotisation selon son risque et, que pour des raisons de solidarité propre au cadre social de notre pays, l’impôt serve à payer le complément de cotisation permettant de s’assurer.
D’ailleurs, les économies que je fais sur mon assurance maladie privée augmentent d’autant mon revenu imposable : je suis donc encore plus solidaire qu’avant en ayant quitté la sécu !
De même, la retraite reste obligatoire mais on a le choix de cotiser à l’assurance vie européenne de son choix avec certitude que ce qui a été cotisé sera récupéré, avec intérêt, et, cerise sur le gâteau, de pouvoir sortir en rente mais aussi en capital, et de pouvoir transmettre ce capital à qui l’on souhaite. Ce qui n’est pas le cas de la retraite par répartition dont on ne sait pas ce qu’on va percevoir, et que vos ayants-droits ne peuvent récupérer, pas même votre conjoint dont le principe de réversion ne lui octroie que 54% !
Je ne m’étendrais pas plus longtemps sur mon aventure et celle de la dizaine de milliers de libérés comme moi.
Vous pouvez vous renseigner sur le site www.qlss.fr, suivre l’actualité sur www.facebook.com/
Après votre décision vous serez suivis par le MLPS, 165 rue de Rennes 75006 PARIS.
Une fois libérés vous viendrez nous rejoindre sur www.facebook.com/groups/
En conclusion, pour reboucler avec mon introduction et passer de la théorie à l’exercice de votre liberté :
- N’attendez pas l’homme providentiel
- N’attendez pas le parti providentiel
- N’attendez pas le grand soir libéral
Retenez une chose, une seule chose de tout ce que je viens de vous dire : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.” (Ghandi)
Comment faire ?
Pour cela je vous donne cinq leviers d’actions concrètes :
- Sauvez-vous vous-mêmes ! Ne cherchez pas à sauver les autres.
- Tombez les masques ! En vous découvrant vous vous découvrirez.
- Recherchez et Choisissez ! Ne laissez pas les superstitions et les théories vous aveugler.
- Voyagez ! Si vous êtes au mauvais endroit, à la mauvaise époque ? Changez au moins d’endroit.
- Vivez ! Vivez chaque jour comme le premier jour du reste de votre vie.
Et surtout…
Soyez forts !!!
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Épisode suivant :
Tous les épisodes précédents :
- Je quitte la sécu – Épisode 1
- Je quitte la sécu – Épisode 2.
- Je quitte la sécu – Épisode 3.
- Je quitte la sécu – Épisode 4.
- Je quitte la sécu – Épisode 5.
- Je quitte la sécu – Épisode 6 : le RSI dégaine !
- Je quitte la sécu – Épisode 7 : hold-up sur les mutuelles de santé
- Je quitte la sécu – Épisode 8 : je quitte la retraite aussi
- Je quitte la sécu – Épisode 9 : l’URSSAF dégaine
- Je quitte la sécu – Épisode 10 : les libérés de la sécu sont des salauds !
- Je quitte la sécu – Épisode 11 : un médecin définitivement libre !
- Je quitte la sécu – Épisode 12 : Luxembourg et considérations constitutionnelles
- Je quitte la sécu – Épisode 13
- Je quitte la sécu – Épisode 14 : Bonjour Monsieur l’Huissier !
- Je quitte la sécu – Épisode 15
- Je quitte la sécu – Épisode 16
Bonjour, Laurent C
Nous sommes ravis de suivre votre aventure, votre période de consolidation.
Mon époux a été heureux de vous écouter hier à la Matinée Débat organisé par Contrepoints, il a pu mettre enfin un visage à un frère de combat qui comme lui a entrepris de se libérer des chaînes de la sécurité sociale. Bonne continuation à vous .
Malheureusement, votre action est loin de régler les problèmes dans leur ensemble. Vous le mentionnez, votre exonération de charges sociales augment votre impôt. Qui plus est, tant que votre action n’est pas reconnue officiellement par l’Etat, Vous avez tout intérêt à ne rien posséder en nom propre, au risque d’avoir votre argent bloqué chez votre notaire si d’aventure, un de vos biens se bloquait. Autre chose: vous placez vos cotisations en assurance vie.Si vous pensez que l’argent de votre capitalisation est en totale sureté soit en banque , soit chez votre assureur, alors, vous alléz au devant de grandes désillusions. En effet, ces vendeurs de parapluies pour les jours de beau temps, qu’ils soient banquiers ou assureurs, détiennent à eux seuls 70% de la dette mondiale, composée de produits toxiques qui ne valent que par la valeur qu’ils veulent bien leur donner. Autrement dit, si leurs actifs étaient valorisés à leur juste prix, alors, la plupart serait en faillite et votre argent englouti et ce d’autant que « le bail in » ferait loi !
Par ailleurs, concernant l’assurance complémentaire maladie me pose souci; en effet, à la recherche de ce produit mais à la carte, c’est à dire en choisissant ce pourquoi je veux m’assurer, ma demande a été considérée comme recevable sauf pour …ma femme: trop vieille ! tout çà pour vous dire que si philosophiquement, je soutiens votre combat, vous n’apportez pas de solutions sécuritaires et absolues. Sortir de ce système qui n’a plus aucun sens et encadré par des lois Européennes qui prévalent les lois nationales, ok mais attention aux choix de substitution. Si vos lecteurs l’ignorent, alors qu’ils alimentent leur réflexion sur le devenir de l’argent, du lien entre les banques, et du pouvoir détenu par Goldman sachs sur le monde et les Etats !
« sauf pour …ma femme: trop vieille » : de nombreuses complémentaires santé, plutôt des assurances, acceptent les seniors sans limite d’âge ni questionnaire.
Si on souhaite négocier une mutuelle au coût le plus juste, il faut demander une prise en charge limitée aux frais de santé supérieurs à une franchise à déterminer en fonction de son revenu ou de son épargne. A partir de là, on accepte de payer soi-même la part complémentaire des consultations, des examens et des médicaments, sauf les plus coûteux, des lunettes sauf correction exceptionnelle, le dentiste sauf chirurgie lourde, etc. mais l’hôpital est entièrement assuré. Réserver sa complémentaire aux frais les plus élevés (le gros risque) en renonçant à la couverture du petit risque permet de réduire notablement sa cotisation. Un bon courtier vous aidera à trouver sans souci la complémentaire que vous cherchez.
Suis d’accord avec Laurent C. J’ai quitté la sécu il y a 23 ans en tant que gérante de société. Les début ont été très difficiles. Il faut savoir qu’ils vous lâchent au bout de 3 ou 4 ans quand vous êtes très déterminés et que vous ne calez pas, que vous protégez vos biens. SCI, ne pas être salarié de sa société mais juste prestataire de service avec une facture mensuelle de votre holding ( indispensable) â votre propre société commerciale. Suis sotie du système depuis 23 ans!!!!! Alors c’est possible. J’autorise d’ailleurs contrepoints àdonner mon mail au personnes qui veulent me contacter.
Bonjour ,
pouvez vous me contacter,je suis en train de faire les démarches pour quitter ce système monopolistique.
Avec une nouvelle aggravation du déficit de la sécu (17,2 milliards cette année !)… des hausses d’impôts à la pelle… et donc une marge de manoeuvre réduite, il n’y a qu’un pas pour que les socialos révèlent leur vrai sur-moi : la violence.
Vous pensez que Hollande et ses sbires vont passivement regarder la source même de leur puissance (c’est à dire la rapine au nom de la chose « publique », un simple cache-sexe)… se déliter parce des Français s’imaginent vivre dans un pays libre, gouverné par des… lois ?
Quelle naïveté !
They are coming after you. Et ils vont taper fort.
N’oubliez jamais la psyché de ces gens. Ces gens sont capables -quand nécessaire- de tricher, mentir, violer les lois (regardez les agir au niveau européen, avec la BCE !).
« Je quitte la Sécu » devrait être « Je quitte la France pour briser nos chaînes d’esclave et faire périr les mafias qui se repaissent de notre servitude ».
L’expatriation militante, c’est le seul acte :
-sécurisé
-hyper efficace (effet de levier)
Merci pour votre action! Quant au reproche qui vous est fait (déni de solidarité), cette méthode est utilisée dans d’autres domaines (expropriation, fiscalité, préemption…) dans lesquels le particulier est bien seul face aux administrations et aux juges.
Se libérer, c’est le but. Moi j’ai déjà réussi, non sans difficulté, de sortir de la Mutuelle de l’Education Nationale= MGEN. Tout est imbriqué! Les français sont tellement habitués à : si possible rien débourser pour leur santé! Au lieu d’apprendre à gérer leur santé. Nous sommes toujours cocréateurs de ce qui nous arrive! Il existe maintenant multiples revues et informations sur le chapitre SANTE. » Principes de Santé », même Que choisir a une partie consacré à la Santé! etc
Et on va encore plus les habituer à ne rien payer puisque dans les cartons du ministère, le tiers payant obligatoire pour les médecins généralistes va les exonérer de faire l’avance… histoire d’augmenter l’amnésie du vrai cout de la santé…
Si on se réfère aux chiffres de l’année 2011
La securité sociale (branche maladie) a versé 146 milliards d’euros de prestations maladie pour ses 57 millions de bénéficiaires.
Cela représente une dépense moyenne mensuelle de 213 euros par individu.
Donc, n’en déplaise aux libéraux qui voudraient privatiser l’assurance maladie, le moindre gestionnaire de compagnie d’assurance qui connait bien ces statistiques et qui cherchera à faire du profit , en ne prenant aucun risque financier sera forcément obligé de faire payer pour une famille de trois personnes en moyenne au moins 640 euros par mois .
C’est très cher.
Proclamer qu’il y aurait des tarifs low- cost est une fumisterie intégrale.
Les chiffres eux ne mentent pas.
Au pire si je veux payer plus cher mon assurance privée que la secu c est mon choix. Je n ai pas dit que la secu devait etre privatisé (d ailleurs les organismes gestionnaires sont deja privés !) je dis juste que je veux la libre concurrence.
Comme pour Edf et Poweo, vous pouvez rester dans le public ou choisir le privé.
Je ne discuterai pas les chiffres, le deficit de la secu prouve bien que les cotisations ne couvrent pas les depenses ! Et que cet organisme est bien géré comme une boite privé digne de ce nom
@ Laurent C.
« …les cotisations ne couvrent pas les dépenses .. »
Tout à fait .
Cela signifie qu’avec un système d’assurance maladie privée cela sera économiquement inacceptable donc deux solutions.
1 – soit aucune assurance privée n’est interessée pour reprendre les 57 millions de bénéficiaires de l’assurance maladie.C’est le plus probable
2- soit elles sont intéréssées….. mais les tarifs familiaux qui seront pratiqués par ces sociétés privées seront très élevés et insupportables pour la plupart des gens en France.
Car comment voulez-vous qu’une famille modeste de trois personnes qui a 1500 euros de revenus et paye 500 euros de loyer pour se loger ait les moyens de payer 640 euros mensuels pour s’assurer basiquement contre la maladie ?
Car la vérité que vous cherchez à dissimuler aux Français mais que les statistiques globales des remboursements de l’année 2011 confirment, c’est que le ticket d’entrée de l’assurance privée basique sera au minimum de 215 euros par personne (sans parler des tarifs des mutuelles)
Pour le 1 : laissez le droit a des entreprises privées de proposer des assurances maladies. Si ce n est pas rentable elles fermeront, comme toute boite privée.
Pour le 2 – je pense qubune famille de 3 personnes avec 1500€ de revenus net beneficient par ailleurs de nombreuses allications type logement, prime pour emploi, alloc de rentree, etc.. etc…
Mais admettons qu elle n ai QUE 1500€ net pour se loger et vivre.
Comment payer les 640€ d assurance malade que vous estimez (la aussi je ne discute meme pas le chiffre)
C est tres simple : cette famille paye deja sans le savoir largement plus que 640€ pour sa protection sociale.
Les charges salariales et patronales cela vous dit quelque chose ?
Sur un salaire de 1500€ net le cout complet pour l employeur est du double sout 3000€
Je suis gentil disons meme 2500€ et non 3000€.
Dans un vrai monde libre la salarié toucherai donc 2500€ et non 1500 et il pourrait donc largement payer son assurance a 640. Il lui resterai meme 360€ soit une augmentation de 20% de son pouvoir d achat.
Si ce salaire complet etait affiché en haut de la feuille de paye les gens se rendrait compte du cout de la secu et se demanderait vraiment si ils en ont pour leur argent.
Faites le calcul sur votre paye c est malicieusement divisé en 2 colonnes salarial et patronal. Faut juste additionner et vous saurez ce que vous payez reellement sans douleur car prélevé a la source
Laurent C. vous donnez des montants de restitution de charges patronales complètement farfelus car vous y incluez toutes sortes de cotisations patronales qui ne concernent nullement la couverture maladie.
Vous n’etes plus crédible du tout.
Pour reprendre le calcul précédent selon les valeurs trouvés ici : http://www.urssaf.fr/profil/employeurs/baremes/baremes/taux_des_cotisations_du_regime_general_01.html
Pour estimer le cout d’un salarié il est communement admis que l’on applique la formule suivante : Cout total = salaire net * 1.82
Soit ici 2730 euros. (d’ou l’estimation correcte de Laurent C)
D’apres L’URSSAF on a donc 14% de ce superbrut qui part a la cotisation de la secu, soit ici 382.2 euros
Néanmoins il faut remarquer que chacun d’entre vous ne se base pas sur la même hypothèse.
La ou Laurent dit « Dans un vrai monde libre la salarié toucherai donc 2500€ et non 1500 » il ne se limite pas qu’a la sortie de la cotisation de la secu mais de toutes formes de cotisation. Ce qui d’apres le calcul ci dessus fait que le salarié toucherai 2730 euros soit 1230 euros de plus (soit 82% de plus, les maths c’est beaux ca marche).
Evidement ce postulat entraine que cette famille doivent faire une croix sur toutes formes d’allocations car dans un monde parfaitement libre : pas d’impots pas d’allocation en tout genre. Donc avec cette augementation du salaire il faut aussi payer tout ce qui était payé par la solidarité de l’etat (donc pas seulement la santé).
Estimer si cela est possible releve de la theorie libéral et je ne me lancerais pas dans des estimations « foireuses » pour justifier ou non cette philosophie.
Cependant la question (et le debat dans son intégralité) n’est absolument pas la, comme l’a dit Laurent « Au pire si je veux payer plus cher mon assurance privée que la secu c’est mon choix. »
La question est donc « La liberté de l’individu prime t’elle sur le devoir de l’etat de protéger ces citoyens ? ». ( En gros l’etat doit proteger ces citoyens, il a donc besoins de moyens pour le faire, doit-il imposer des cotisations (on remarquera l’origine du mot impot =) )ou laisser les gens se debrouiller? Et dans quelle mesure ?)
Cette question nous mene finalement a une autre qui est celle de la definition de « Protéger », quels sont les devoirs d’un etat vis a vis de ces citoyens ? (Doit-il intervenir dans les salaires ou pas ? etc)
La reponse est différente selon les ages, les lieux etc.
Typiquement les libéraux diront que oui la liberté de l’individu prime car l’etat n’a pas a se meler de comment chacun mene sa vie.
Ce n’est pas justifiable car c’est un axiome metaphysique (on part de ce principe pour demontrer quelque chose, on ne peut pas le demontrer, on l’admet comme etant vrai, comme quand on pose que 1 + 1 = 2 ).
De plus je ferais un reproche purement logique a vos arguments Remi :
Vous affirmez que le fait que la Secu soit en deficit montre qu’il en serait donc de même avec des assureurs privés et que donc ces derniers ne serais pas intéréssés par les cotisants francais.
Tout d’abord comment ce fait t’il que d’autres pays plus ou moins semblable au notre est des assurances privés qui fonctionnent ?
Par quelle magie eux font des benefices alors que nous autres francais sommes impossibles a assurer rentablement ? (franchement hein ?)
Une explication qui me vient a l’esprit (et qui n’est pas la seule ni surement entierement vraie) est que votre argument passe a coté d’un point simple et pourtant majeur : le cout de l’administration.
Chacune de ces cotisations/impots sert aussi a financer (d’une maniere ou d’une autre) les administations qui les geres. Un organisme privé aurait facilement moyen de reduire ces couts et donc de proposer une assurance moins cher que vos 600euros. De plus la concurrence aidant il est plus qu’envisagable que ce cout soit inférieur a 600 euros ( reviendrait-on aux 382 euros du premier calcul ?).
Cela expliquerait que dans d’autres pays occidentaux les assurances privés fonctionnent et que le pouvoir d’achat des assuré ne soit pas plus bas que ceux des francais.
Maintenant que j’ai fait l’apologie du Liberalisme je vais quand meme exposer quelques critiques d’un tel système.
Faire confiance a chacun pour s’assurer correctement (et pas se faire arnaquer par les assureurs) releve de l’idealisme.
Il est evident que personne n’est en mesure de toujours se defendre convenablement par lui meme et que donc l’etat se doit de proteger (dans une certaine mesure qui doit etre discutée et toujours remise en question) ces citoyens, en fixant par exemple un salaire minimum pour eviter les abus.
La ou effectivement je suis d’accord avec Laurent c’est que actuelement le système francais pese trop lourd et est inefficace. Son action de montrer qu’il est possible de faire autrement est importante.
Chaque loi, chaque « aquis social » devrait etre remis en question et non pas gravé dans la pierre car a force d’en rajouter sans en enlever on aboutit a des absurdités.
Si vous avez lu jusque la (malgré les fautes est les imperfections de mon expression) alors merci et bonne soirée =)
Ayant tout tapé d’une traite et n’etant pas un surdoué de l’orthographe je vous demande de m’excuser pour toutes les fautes que je vois en me relisant.
Merci.
Ps : je ne vois pas de fonction editer, il y en a une ?
@Darkshadow
« Vous affirmez que le fait que la Secu soit en deficit montre qu’il en serait donc de même avec des assureurs privés et que donc ces derniers ne serais pas intéréssés par les cotisants Français »
La sécurité sociale est en déficit parce que chaque année, le montant des cotisations perçues est inférieur aux remboursements maladie.
C’est quand même simple à comprendre , non ?
Donc quand Monsieur Laurent C. dit qu’il faut quitter la Securité Sociale qui coute trop cher en cotisations c’est soit absurde soit de la mauvaise foi intégrale.
Bien évidemment qu’une assurance privée ferait en sorte que les cotisations soit nettement supérieures aux remboursements.
Ce serait sa première préoccupation et elle n’en aurait rien à faire de vouloir « casser » les prix , comme le suppose Laurent C. au risque de ruiner ses actionnaires.
Ou alors les remboursements seraient bien moindre qu’actuellement..
Car les assureurs privés savent bien que ce n’est pas parce qu’ils entreraient sur le marché (à la place du régime obligatoire actuel) que les médecins , les dentistes, les ophtalmos, les chirurgiens , les labos les ambulances baisseraient leurs tarifs
Au contraire, leurs honoraires, actuellement contrôlés par la sécu s’envoleraient.
Les assureurs privés le savent et vous n’entendrez aucune voix, de leur coté, réclamer la fin de la securité sociale; cela ne les intéresse pas.
Vous basez vos arguments sur des « que les médecins , les dentistes, les ophtalmos, les chirurgiens , les labos les ambulances baisseraient leurs tarifs », or on ne peut argumenter sur des hypothèses non verifiables.
Je vais donc m’appliquer a vous opposer des arguments verifiables.
Tout d’abord vous n’avez pas pris en compte mon premier argument, a savoir qu’a l’etranger il n’y a pas de cotisation obligatoire sur la santé (ni d’ailleur sur la retraite qui est un problème analogue a celui d’on nous débatons) et pourtant les gens y sont assurés convenablement et cela sans diminuer leur pouvoir d’achat (qui reste comparable a celui des francais). cela prouve empiriquement (ca a tété fait ca peut donc etre refait) qu’un système d’assurance privés est viables ds les pays occidentaux (système d’ailleurs très largement majoritaire dans ces pays).
Deuxième argument, le fait est que peut importe ce que l’on en pense le système francais actuel est « reprouvé » (pour ne pas dire hors la loi car je n’ai pas verifié) vis a vis de la politique européenne. Cette politique vise a promouvoir la libre concurrence, or en france beaucoup de services sont subventionnés par l’état ce qui entre en conflit avec la politique européenne a laquelle (que ca plaise ou pas) le gouvernement doit ce conformer. C’est aussi pourquoi francetelecom la poste edf etc sont devenus (plus ou moins) des boites privés.
Troisième argument, le fait est que comme le suligne Laurent les « sous » de la secu sont géré par des boites privés c’est a dire des boites qui vont commes tout assureur privé investir en bourse ses fonds pour faire des benefices (ici pour reduire le déficit). Or on ne sait pas comment ces boites gerent notre argent (on l’a investi bon gré mal fré mais ca reste l’argent du contribuable que l’état redistribue, n’oublions jamais que c’est l’argent du peuple et non de l’état).
Pour conclure et (j’espère) pour vous aider a comprendre (et pas forcement a accepter) le point de vu des Libéraux, on nous force a cotiser pour une couverture santé d’on ne peut :
-Ni choisir combien on investi
-Ni choisir ce qui nous sera rembourser ou non
-Ni savoir comment cet argent est investi (a part que tout les ans on a « le deficit s’aggrave » et « les profiteurs des solidarités de l’état » comme sujets)
Si on y pense effectivement la privation de ces liberté sont revoltantes, « Au pire si je veux payer plus cher mon assurance privée que la secu c’est mon choix. ». C’est en fait une question de principes, ils veulent avoir le choix.
Vous argumentez que en pratique (selon vous) changer de système ne ferais qu’empirer les choses, ce n’est pas la question, la question est d’avoir le choix d’investir son agent ou l’ont veut.
Cette question est le centre de plein de débat actuel, je veut choisir ce que je paye pour ma retraite, je veut pouvoir leguer l’argent (sur lequel j’ai deja payé des impots) a mes enfants sans me faire encore taxer etc…
Ce qui est revoltant est que (petite histoire personnelle) je pense être quelqu’un de relativement critique par rapport a ce que l’on me dit (j’espere) mais que malgré tout j’ai crus j’usqu’a recement que la securité sociale francais ec’était bien parce que l’on me la bourré dans le crane toute ma scolarité (on appel ca de l’embriguadement) et qu’il a fallut que je m’interrige franchement pour remetre en question ce que l’on m’a fait admettre comme vrai sans jamais m’expliquer pourquoi.
C’est ca qui est revoltant, c’est que la question n’est même pas posée sur le bien fondé du système actuel, « c’est un acqui social et donc c’est bien faut pas toucher » voilà les réponses que l’on obtient ou sinon un peu plus réfléchit « ca serait pire sans » pourquoi ? qu’est ce qui vous permet d’affirmer ca sans autres preuves que votre bonne foi ?
C’est comme dire qu’ilfaut prendre l’autoroute parceque les peties routes c’est plus dangereux c’est moins bien. Alors on vous oblige a payer l’autoroute parceque on a réfléchit pour vous.
Pourquoi je pourrais pas decider un peu seul de ce qui est bon pour moi ?
Maintenant des arguments que vous pourriez m’opposer, plutot qu’un hypothétique hausse des prix des soins on pourrai observer une spécialisation des medcins. En fait ils se spécialiseraient dans les corps de métier qui rapporte le plus (au hasard on aurait plein de dentistes mais pas de podologues).
Et si pour le consomateur moyen on peut estimer au vu des autres pays européens que ca va pas changer grand chose il reste la question des « pauvres » (oui je ne m’embarrasse pas avec des termes compliqués). Comment vont-il s’assurer ?
Ca c’est l’epine dans le flanc du Libéralisme selon moi. Je n’ai pas de réponse satisfaisante, si on applique la théorie ils doivent se débrouiller et puis c’est tout.
C’est pourquoi le Libéralisme n’est pas la panacée que certains présente mais je pense qu’il est possible d’avoir un équilibre entre socialisme (au sens ou l’état centralise les depenses et s’occupe des citoyens) et le libéralisme (ou chacun s’occupe de soi).
@DarkShadow
« …on ne peut argumenter sur des hypothèses non verifiables…. »
Je peux vous donner le point de vue de mon médecin traitant là-dessus.
Certes vous pourrez me répondre que ce n’est QUE le point de vue de MON médecin traitant, et qu’il faut se garder de le généraliser à toutes les professions médicales.
Ce dernier se plaint que la securité sociale lui impose un tarif de consultation de 23 euros qu’il juge derisoire et inadapté. Il m’a indiqué qu’un tarif « normal » devrait être de l’ordre de 45 euros.
Donc on voit bien que si des assurances privées prenaient le relais , tout en n’ayant aucune possibilité de réguler les tarifs, les professionnels majoreraient leurs tarifs selon ce qu’il pense être le juste prix. L’assurance privée rembourserait, bien entendu, toujours sur l’ancienne base de 23 euros.
L’autre problème ce sont les 57 millions de bénéficiaires actuels.
Même en décrétant l’obligation de s’assurer , il y aurait comme on le constate dans l’assurance automobile un grand nombre de gens qui ne s’assureraient pas.
En particulier chez les jeunes qui sont faibles consommateurs de soins et de médicaments.
L’enorme masse de jeunes gens qui dépensent quelques centaines d’euros par an pour se soigner, n’éprouveraient aucune envie de payer 2500 euros annuels de cotisation d’assurance et attendraient une quinzaine d’année pour songer à rentrer dans le système.
Donc les assurances se retrouveraient avec des assurés peu rentable;, les plus rentables pour eux ne s’assurant pas.
Donc pour tenir économiquement, matraquage..
Quand on lit ce genre de nouvelle, on peut être très dubitatif sur les chances de Laurent C. d’avoir gain de cause.
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Les 169 000 Français résidant en France et travaillant en Suisse vont devoir cotiser à l’assurance-maladie et abandonner leur assurance privée,
Ces frontaliers avaient jusqu’à présent le choix entre le système suisse (LAMal), l’assurance-maladie française par la CMU, la couverture maladie universelle, ou une assurance privée. La plupart d’entre eux (85 %) ont opté pour une assurance privée, souvent moins onéreuse, notamment pour les plus jeunes.
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Bravo pour votre combat.
j’ai lu qu’une nouvelle loi ou instruction obligerait les Français frontaliers travaillant en Suisse à cotiser à la SS française alors qu’aujourd’hui ils utilisent des assurances privées moins chères.
Pourriez-vous les faire bénéficier de votre savoir pour les encourager à résister ?
Bonjour Monsieur Laurent C.,
Je finalise mes préparations avant d’envoyer la lettre à mon employeur pour quitter la sécu.
Je viens d’ouvrir le même contrat d’assurance vie que vous au luxembourg.
Mon conseiller ne patrimoine me précise qu’il faut faire une déclaration à ce sujet sur ma déclaration de revenu, mais je ne trouve rien dans les formulaires (nombreux pourtant) du site impot.gouv.
Seuls existent ceux pour un compte bancaire ouvert à l’étranger.
Pouvez vous m’en dire plus ?
Courage, nous sommes nombreux à être avec vous !!
Bien sincèrement,
Stéphane
Bonjour,
Je n ai pas encore declaré mon AV Lux. Je vais demander a mon courtier.
En salarié vous ne risquez rien mais c est votre employeur qui va etre poursuivi par l urssaf et la caisse de retraite.
Faut qu il accepte de se battre pour vous contre eux.
Je n ai pas encore eu connaissance d un employeur ayant accepté de libéré un salarié.
Tenez moi au courant par mail jequittelasecu@gmail.com
Bon courage !
pour quitter la sécu, on ouvre un compte à l’étranger, en l’occurrence au luxembourg. comment faire ?
faut-il y aller ? par internet ?