Seul un idéologue socialiste comme le locataire de la Maison-Blanche peut affirmer que l’État est la clé de la réussite du secteur privé.
La semaine dernière, Barack Obama en a encore remis une couche sur sa conviction que le gouvernement était la clé de la réussite du secteur privé en Amérique.
S’exprimant à l’usine Ford à Kansas City, il a déclaré :
Même si notre succès en tant que pays va finalement dépendre de grandes entreprises comme Ford, de travailleurs acharnés comme vous, l’État doit faire certaines choses. (…) Alors, quand les gens vous disent que l’intervention du gouvernement n’est pas pertinente, non ! Tout ce que nous faisons a un lien avec la volonté de faire en sorte que tous, collectivement, en tant que démocratie, nous engagions les investissements intelligents pour l’avenir. C’est comme ça que ça a toujours été. (applaudissements)
Seul un idéologue socialiste peut évidemment affirmer que le gouvernement est la clé de la réussite du secteur privé, mais bon, c’est Obama qui le dit, alors forcément c’est bien et surtout c’est cool. Si Bruce Springsteen le chantait ce serait évidemment encore plus cool. Vivement que Bruce soit en poste à la Maison-Blanche et, surtout, Yannick Noah secrétaire général de l’Élysée : la situation économique serait bien meilleure !
En fait c’est mécanique et magique : plus il y a de bureaucratie et d’intervention de l’État, et plus ça crée de la croissance. Plus c’est décidé dans les ministères et plus ça créée des emplois dans les entreprises. Si vous ne l’avez pas encore compris, c’est que vous êtes complètement bouchés ! Le capitalisme c’est le mal et le socialisme c’est le rêve, mettez-vous ça dans la tête. D’ailleurs le président Vénézuélien, Nicolas Maduro l’a très bien compris. Il n’y a qu’Angela Merkel qui continue bêtement à penser que ce n’est pas à l’État de s’occuper de l’industrie. Mais c’est une gourde, sa balance commerciale est déficitaire, son pays est en ruine, ses machines-outils et ses voitures ne s’exportent pas et elle va devoir demander l’aide de la Grèce ou du Venezuela.
La stratégie de tous ces idéologues socialistes est en fait très au point. C’est de vous faire entrer dans le crâne que l’intervention de l’État c’est le bien et l’entreprise privée c’est le mal. Et de vous le répéter tout le temps, dans tous les discours, à toutes les occasions, sous toutes les formes… Et ça marche, faites l’essai :
— Je vous pose la question : Qui est la clé de la réussite du secteur privé ?
— Et vous me répondez : L’État !
Alors vous voyez bien que ça marche leur truc ! Et vous savez que ça porte un nom cette façon de faire en mobilisant les médias ? Ça s’appelle la propagande ! Une petite goutte tous les jours et hop, ça entre en glissant dans les cervelles… Parce que, voyez-vous, ces cervelles votent aux prochaines élections, alors il faut bien leur dire ce qu’il faut penser non ?
—
Sur le web.
Autopub (immodeste)
Déjà sur contrepoints, la réfutation du propos d’Obama en octobre 2012
http://www.contrepoints.org/2012/10/31/102639-letat-source-du-succes-des-entrepreneurs
La « propagande » restera toujours le fait des meneurs des gauches.
Seuls ceux-ci trouve un terreau mental assez fertile chez les obtus en tous genres, chez les assistés à tous les mécanismes protecteurs, puis chez d’inévitables idéologues (individus dont nous savons l’esprit taraudé par des idées biaisées sinon celles fofolles).
Elevé à la dignité présidentielle, B.H.O. possède le talent des manipulateurs d’opinion ;
nous avons le Melencon et beaucoup d’autres, chacun composteur de terreau…
Obama est bien un socialiste !
Selon le socialisme, l’État est le contraire de l’égoïsme.
Dans les faits, l’État c’est la contrainte.
Les individus n’ont aucun besoin de contrainte pour échapper à l’égoïsme.
Selon moi le rôle de l’État n’est pas de contraindre les individus, mais d’empêcher de contraindre les individus.
Ce qui caractérise le libéralisme n’est pas le refus d’agir collectivement, mais le refus de contraindre.
Si Obama cherche vraiment la réussite du secteur privé, comment expliquer qu’il veuille transférer à l’Etat nombre de fonction aujourd’hui assurée par celui-ci ?
Et quand bien même l’Etat serait nécessaire à la réussite privée, il ne serait qu’une des clés de cette réussite. Dire qu’il en est l’unique clé est clairement socialiste, dans le sens originel du terme mais Mr President n’assume pas le mépris qu’il nourrit envers le privé.