Les différentes instances du pouvoir et de la coercition en France, après avoir trop longtemps voulu diriger les Français vers le collectivisme, font aujourd’hui face à des contestations de plus en plus nombreuses et on ne peut plus légitimes.
Par Baptiste Créteur.
Le développement des révoltes contre l’administration
Tondus, moutons, pigeons, enragés, libérés de la Sécu, les mouvements de contestation sont de plus en plus nombreux. Récemment, Contrepoints a rassemblé un grand nombre d’entre eux lors d’une table ronde dont un compte-rendu est disponible ici. D’autres mouvements prennent de l’ampleur, notamment celui des viticulteurs et de la filière du vin, soutenu par une communication efficace.
Le soutien à l’action étatique n’est plus automatique. Plus généralement, comme le remarque à raison h16, l’opposition et la contestation se font entendre, sans trouver d’écho dans des médias grand public qui oscillent entre silence et foutage de gueule en bonne et due forme.
Et l’administration, qu’elle soit fiscale ou judiciaire, n’est pas la seule à faire l’objet de griefs de plus en plus nombreux et virulents : les syndicats qui, jusque là, conservaient l’image bon enfant d’organisateurs de fêtes de village sous couvert de grève et disposaient d’un semblant de crédibilité (de l’ordre de 5%, comme la part des salariés qu’ils représentent), ne sont plus en odeur de sainteté.
La contestation s’étend aux syndicats
Il y aurait beaucoup à dire ; des détournements de fonds jusqu’aux comportements mafieux, des modes de revendication jusqu’aux conséquences de leur action, les syndicats détruisent l’emploi au motif de le protéger. Les ports, les transports, la sidérurgie, les mines sont autant d’exemples de leurs belles réussites dont aucun ne semble remettre en cause leur mode de financement grotesque.
Récemment, ils se sont illustrés par leur action pour empêcher le magasin Sephora des Champs-Élysées d’ouvrir après 21h et des magasins de bricolage d’ouvrir le dimanche.
Alors qu’ils sont censés en être les représentants, les syndicats agissent ici à l’encontre des intérêts des salariés, qui souhaitent travailler la nuit et le dimanche pour de multiples raisons qui ne regardent qu’eux ; ils citent principalement les contraintes horaires en journée et le salaire meilleur sur ces plages horaires. Et les salariés ont décidé de ne pas se laisser faire : ils attaquent les syndicats.
Au lieu de se remettre en question face à ce désaveu, les syndicats maintiennent leur discours paternaliste selon lequel le repos dominical serait sacré et le travail nocturne dangereux. Mais est-ce réellement à un syndicat et un tribunal d’en décider ? Les salariés semblent penser le contraire.
La prise de conscience d’intérêts divergents
L’État est censé être au service des citoyens, les élus sont censés les représenter, et les syndicats sont censés représenter les salariés. Et même si le discours ne change pas, l’opinion évolue et comprend que les intérêts des citoyens ne sont pas les mêmes que ceux de l’administration ou des syndicats.
L’État vise avant tout à se maintenir et étendre son pouvoir, aussi bien pour ceux qui le dirigent (les élus) que ceux qui le composent (l’administration). Les syndicats luttent, eux aussi, pour étendre et maintenir leur pouvoir, quitte à détourner des fonds et stocker des armes. Ni les uns, ni les autres ne veillent réellement aux intérêts des citoyens ; mais ils n’ont aucun scrupule à ce que ces derniers les fassent vivre.
Et les citoyens en ont marre. Ils en ont marre de financer tous ces assoiffés de pouvoir et d’argent public, privilégiés par la loi et épargnés par l’impôt, qui utilisent les valeurs d’égalité pour justifier les injustices les plus flagrantes. Ils en ont marre de payer toujours plus pour recevoir toujours moins, de voir l’État s’épargner les efforts qu’il demande aux Français, de voir les ministres retarder le retour de l’équité devant l’impôt en même temps qu’ils décalent la pause fiscale.
L’État et les syndicats relèvent en France de la même logique mafieuse ; les citoyens paient pour leur protection, mais personne ne les protège de leurs prétendus protecteurs. Ils ne se contentent plus de mordre la main qui les nourrit, ils lui pissent dessus ; si rien ne change, le mécontentement des Français n’est pas prêt de se calmer et les révoltes ne tarderont pas à se transformer en fronde. Les Français gouteront alors à la bienveillance de leurs protecteurs.
Dominique Seux, ce matin sur France Inter, a fait une chronique sur la sourde révolte contre les élites, signe qu’il y a quelque chose qui se passe, aujourd’hui en France.
J’ai aussi entendu la chronique de D. Seux.
C’est un peu comme si chacun d’entre nous exigeait un droit de conscience face aux lois…
Mais cela pointe aussi la schizophrénie de mes concitoyens, n’accordant ce droit que pour eux… tout en souhaitant renforcer la contrainte pour les autres ( et en particulier ceux qui sont différents et ne pensent pas comme lui)
cette agitation peut être créatrice… j’aime à l’espérer…
Non seulement il est temps que cela cesse mais il est temps que tous ceux qui ont fait augmenter les impôts depuis des décennies soient punis comme ils le méritent.
Sortez de Babylone mon peuple. Et qu’est-ce que Babylone ?
http://www.biblegateway.com/passage/?search=Esaie%2030:27-33&version=LSG
Je vous donne ce que je pense être le Babylone dont nous devrons sortir bientôt :
http://www.biblegateway.com/passage/?search=Esaie%2014:24-27&version=LSG
http://www.biblegateway.com/passage/?search=esaie%2043:13-14&version=LSG
http://www.biblegateway.com/passage/?search=esaie%2048&version=LSG
1è lien : L’Eternel ôtera le joug de l’Assyrien qui nous asservit et dont nous ne pouvons normalement nous débarrasser.
2è lien : Pour le faire, Dieu se servira des navires (Constitution, Droits de l’homme, grands principes, code pénal, code civil etc…) dont ils tiraient gloire (Le navire est ce qui sert à voguer sur les eaux, les eaux représentent le peuple mouvant (Ps 107 :23-32 ; Esaïe 33 :21-22 ; Apo 17 :15)
3è lien : A savourer dans toute sa splendeur sachant que Babylone ou encore les Chaldéens nous asservissent. Sachant aussi que le verset 14 dit qui se chargera de ce boulot.
D’après vous, qui nous met en prison si nous ne lui donnons pas la moitié de nos gains ? C’est donc de ce côté-là que nous avons à chercher.
http://www.biblegateway.com/passage/?search=Matthieu%2017:24-26&version=LSG
Les droits de l’homme de 1789 font partie de notre Constitution.
Voir l’article 13 qui interdit toutes les taxes et même l’impôt progressif.
« les citoyens paient pour leur protection, mais personne ne les protège de leurs prétendus protecteurs ».
La protection assurée par l’état comme tous les autres services est très médiocre et hors de prix. Les minarchistes finissent par se réveiller. Leur principal argument consiste à dire que si l’état se recentrait sur ses mission dites « régaliennes », il serait plus efficace. Au stade d’ultra étatisme ou nous sommes, ce n’est même plus un rêve, mais un non sens.
Pour ce qui concerne la protection envers les prétendus protecteur, une fois encore les minarchistes se sont mis le doigt dans l’œil. La constitution qui devait limiter, séparer et protéger les citoyens des abus de pouvoir des dirigeants n’est plus qu’un lointain souvenir. Le pseudo droit positif a donné toutes latitudes aux hommes de l’état pour accroître leur domination sur les citoyens en position de quasi esclave. Les très belles plumes de Baptiste Créteur et de H16 n’y changeront malheureusement rien.
pour l’auteur de ce billet : Oui le dimanche a des origines chrétiennes et malheur à celui qui voudrait passer outre :
« Écoutez ceci, vous qui dévorez l’indigent, Et qui ruinez les malheureux du pays!
Vous dites: Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, Afin que nous vendions du blé? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers? Nous diminuerons l’épha, nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper;
Puis nous achèterons les misérables pour de l’argent, Et le pauvre pour une paire de souliers, Et nous vendrons la criblure du froment.
L’Éternel l’a juré par la gloire de Jacob: Je n’oublierai jamais aucune de leurs oeuvres. » (Amos 8 :4-10)
Mais on s’en f*** de la religion, ceux qui sont chrétiens, s’il le veulent, peuvent prendre un repos dominical, mais laissez les autres croyants & non-croyants en paix.
Si votre religion est véridique, alors ils auront une punition tout à fait adéquate en enfer…
Mais si on se fout de la religion, pourquoi le dimance veut encore dire « jour du seigneur » ? Pourquoi la semaine a-t-elle 7 jours avec un jour de repos ? Pourquoi les fêtes de Noël et de Pâques marquent-elles toujours un évènement religieux ? Pourquoi la Mairie de Montbéliard a encore sur son fronton « Dieu seul est mon appui » ? Pourquoi le gouvernement tient-il encore à inviter les chefs religieux ?
@ D. PIGNARD
Non. Votre analyse autoritaire des textes bibliques est surtout frappante par l’étroitesse que vous laissez à leur champ d’interprétation. Mais quand Jésus dit « heureux les simples d’esprit », soyez en sûr, ce n’est pas nécessairement un cautionnement de Mme Belkacem au poste de ministre de la propagande.
Najat fait la même chose que vous dans le domaine de la mystique d’Etat: je cite « Les entreprises n’ont aucun intérêt à ouvrir le dimanche… car la clientèle se répartira sur cette ouverture au détriment des autres jours ». Vraiment? Mais alors ce ne serait même pas le profit (inhumain) qui les motiverait ? Pure philantropie ? Allez savoir. Belkacem sait. Vous savez.
en fait, les entreprises ouvrent le dimanche uniquement pour faire chier leurs clients, qui se sentent obligés de se détourner de la messe ( les pauvres, ils ne seront pas rachetés ), faire chier les syndicats et les hommes de loi ( qui ne sont pas pret de rendre la justice le dimanche ) ; heureusement, le gouvernement veille !
Je me permet,de ramener ma petite science,dans ma « petite bible »,petit recueil de proverbes,trés utiles,il est dit a « bienheureux les simples d’esprits »:par esprit de mortification(ascetisme?si je me trompe pas du sens de ce mot!),et non pas donc,pas esprit sot;mal intérprété cette expression ou proverbe,et il y a d’autres exemples de ces meprises de sens.
Dom.
mème il y a 2000 ans en arrière, le bon peuple voulait aller au magazin le dimanche:
c’est d’ailleur pour ça que jésus crie si fort !
Non! Non!
Cela a toujours été les hauts fonctionnaires de l’époque , les grands pertes qui criaient au scandale pour toute personne qui osait travailler le jour du sabbat .
Ils ont essayé de piéger Jésus sur le sujet du travail et celui-ci leur a dit qu’ils devaient laisser libre à chacun de s’expliquer devant le Bon Dieux selon leur action !
Jésus n’avait pas besoin de crier , son charisme suffisait à lui seul à obtenir l’attention de la foule
* grands prêtres 😳 je l’ai raté lors de la relecture
Concernant le caractère néfaste du travail de nuit sur la santé, ce n’est pas aux syndicats ou à de simples employés d’en décider. Personne n’a a décidé ce sont des faits !
Concernant le travail le dimanche, se pose une curieuse contradiction parmi les thuriféraires. En effet, ils expliquent que le dimanche est finalement un jour comme un autre et qu’il n’y a pas lieu d’empêcher les salariés de travailler ce jour là. Soit, sauf que si c’est un jour comme un autre, il n’y a aucune raison que les salaires soient plus élevés ! Or que disent les salariés qui travaillent ce jour-là ? Qu’ils le font justement parce que les salaires sont plus élevés ! Passez cette contradiction très simple, revenons un peu sur les salariés des entreprises concernées. On parle toujours des salariés qui travaillent le dimanche, mais on ne parle jamais de ceux qui ne travaillent pas le dimanche. Ceux-ci sont pénalisés par leurs collègues du dimanche, puisqu’ils ne peuvent obtenir une augmentation salariale, la direction leur répondant : vous n’avez qu’à travailler le dimanche, vous serez payer davantage. C’est d’ailleurs une technique bien connue pour celui qui a mis un eu les pieds dans ce type d’entreprise : mettre en place des primes (par exemple sur des horaires spéciaux (nuit, dimanche)), qui concerneront un effectif réduit pour éviter les revendications salariales. Dit autrement c’est le bon vieux : diviser pour mieux régner.