Qui remboursera la dette publique française ?

La dette publique française se rapproche tranquillement des 2 000 milliards d’euros et va bientôt représenter 100% du PIB. A-t-on pour autant sonné le tocsin ?

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Qui remboursera la dette publique française ?

Publié le 2 octobre 2013
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La dette publique française se rapproche tranquillement des 2 000 milliards d’euros et va bientôt représenter 100% du PIB. A-t-on pour autant sonné le tocsin ?

Par Jean Yves Naudet.
Un article de l’aleps.

C’était la vedette des médias il y a trois ans. Depuis, on l’avait un peu oubliée, mais elle se rappelle à notre bon souvenir : la dette française est toujours là. Elle continue à progresser, les mêmes causes produisant les mêmes effets et les déficits successifs entraînant de nouvelles dettes. Elle se rapproche tranquillement des 2 000 milliards d’euros et va donc bientôt représenter 100% du PIB. A-t-on pour autant sonné le tocsin ? Non, car on ne veut ni réveiller les Français, ni inquiéter les marchés. Et pourtant, la situation est très grave.

Une dette égale à 95% du PIB

Pour vivre heureux vivons cachés. Les ministres qui ont présenté le projet de loi de finance pour 2014 (le budget) ont été très discrets sur un sujet naguère au cœur des débats : la crise des dettes souveraines. Les grands malades s’habituent à leur mal, même quand ils le savent mortel. Certes, la France n’est pas le seul pays concerné : « ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Mais est-ce une consolation, sommes-nous rassurés en compagnie des Grecs et Portugais ?

Les derniers chiffres, annoncés par Le Figaro et rendus officiels quelques jours plus tard, indiquent une dette de 90,2% du PIB en 2012, de 93,4% cette année et de 95,1% fin 2014 : le mal progresse inexorablement. Pulvérisé le chiffre annoncé au printemps 2013 aux autorités de Bruxelles. C’est pire qu’on ne le pensait il y a moins de six mois.

Pour beaucoup de gens, le chiffre de 95 ou 100% du PIB ne signifie pas grand-chose, même s’ils comprennent que sa croissance n’est pas bonne. En fait, il frappe l’imaginaire, parce qu’il signifie que si l’État français veut rembourser sa dette il devrait engloutir toute la production de toute une année et les Français seraient privés du moindre pouvoir d’achat : pas un sou pour manger ni vivre ! Une telle éventualité est bien sûr théorique, mais elle mesure l’ampleur de l’effort qu’il faudra étaler sur vingt ou trente ans pour rembourser : cadeau aux jeunes générations !

30 000 euros par personne

Exprimés en milliards, les chiffres donnent le vertige : la dette sera de 1 950 milliards d’euros l’an prochain. Là encore, c’est abstrait, mais si on divise par le nombre d’habitants, cela fait 30 000 euros par personne. Pour une famille moyenne ayant deux enfants, cela fait une dette de l’ordre de 120 000 euros. Belle moralité que de léguer à nos petits-enfants nos impayés d’aujourd’hui.

Comment en est-on arrivé là ? Pour s’endetter, il faut dépenser plus qu’on n’a de recettes. C’est vrai pour un État comme pour une famille. Il y a donc emprunt, donc dette, dès qu’un budget public est en déficit. Dans le cas français, le dernier budget de l’État à l’équilibre remonte à 1974. Depuis, à des degrés divers, le budget de l’État a toujours été en déficit. 40 ans de déficits, donc 40 ans d’emprunts qui se rajoutent à ceux des années précédentes. On parle de déficit structurel, mais le terme est ambigu si l’on veut dire par là qu’il n’y a rien à faire. C’est un déficit durable, et volontaire, voulu par tous les gouvernements et les majorités successives.

Autres éléments de la dette « souveraine »

Veut-on être encore plus réaliste sur ce que les emprunts d’aujourd’hui signifient en remboursements demain ? Il faut pour cela ajouter à la dette de l’État celle de la Sécurité Sociale. Car notre chère Sécu est aussi déficitaire que notre cher État, puisqu’aucune réforme de fond n’a été réalisée depuis des décennies, chaque gouvernement ayant affirmé son désir de « sauver la Sécu » en empruntant encore un peu plus !

Pour être tout à fait réaliste et complet, il faut ajouter aux dettes de l’État et de la Sécu celles qu’ont accumulées les collectivités locales, elles se sont surpassées depuis qu’elles sont gérées par la gauche (mais des collectivités « de droite » ont également chargé la barque).

Des gens habiles, qui se prennent pour de grands financiers, objectent que le poids de la dette n’est pas en un instant donné si lourd qu’il y paraît, puisque cette dette sera couverte par des emprunts à 10, 15 ou 20 ans. Mais les intérêts de la dette continuent aussi à courir et quand 10 ans plus tard on doit rembourser une tranche, il faut emprunter encore à 10, 20 ou 40 ans pour honorer sa signature. Un honneur de plus en plus coûteux parce qu’à la longue la solvabilité des États s’épuise et les taux d’intérêt augmentent quand la « notation » se dégrade. En fait, ce qui est pratiqué actuellement c’est de la « cavalerie », de la fuite financière en avant : on rembourse en empruntant.

Les déficits ont bonne presse

Pourquoi accepter d’être en permanence en déficit ? Première raison avancée : pour investir. Les investissements publics sont durables et serviront aux générations futures ; autant les faire participer au financement. Raisonnement discutable, mais en l’occurrence hors sujet, car pour l’essentiel, les déficits actuels ne sont pas dus au poids des dépenses d’investissement mais au poids des dépenses de fonctionnement. Ce que nous demandons à nos enfants de financer ; ce sont nos dépenses de maladie, de retraite ou de salaires des fonctionnaires.

Il y a une autre raison avancée : le déficit sert à relancer l’économie. Voici la grande illusion keynésienne de la relance par les dépenses publiques. Que ces politiques de relance n’aient jamais rien relancé, sauf les déséquilibres intérieurs et extérieurs, n’a jamais fait fléchir les keynésiens dogmatiques. Jamais les déficits n’ont été aussi élevés et jamais nous n’avons connu telle récession. Nous mesurons chaque jour l’erreur de la relance keynésienne, qui est un simple prétexte pour étendre le domaine de l’État et des dépenses publiques.

Faire faillite ou réduire la taille de l’État

Il nous faudra un jour rembourser, ou nous déclarer en faillite, ce qui ruinerait tout crédit et constituerait le vol de ceux qui nous ont prêté. Nous pouvons aussi faire de l’inflation si la Banque Centrale Européenne le veut bien : alors on remboursera avec un euro devenu monnaie de singe ; c’est une autre forme de vol. Certes, nous n’en sommes pas à la situation de la Grèce ou de l’Espagne, mais si la confiance est lente à se construire, la méfiance peut être très rapide et nous ne sommes pas à l’abri d’un dérapage brutal des taux ; un point d’intérêt, sur l’ensemble de la dette, c’est 20 milliards.

En attendant, il faut payer les intérêts, devenus le premier poste budgétaire, plombant encore plus notre budget.

On dira que les gouvernants savent tout cela, que nous avons accepté la règle d’or européenne d’un retour à l’équilibre budgétaire, que nous avons pris des engagements de réduction des déficits, etc. Il suffit de regarder le projet de budget pour 2014 (sans parler de celui de la Sécu), pour voir que les engagements ne sont pas tenus, que nous avons deux ans de retard, que le déficit sera encore de 4% du PIB cette année et supérieur à 3% l’an prochain, donc que la dette poursuivra sa course folle. Cela est suicidaire et finira un jour dans un grand effondrement.

Il n’y a pas d’autre solution que de rétablir un excédent budgétaire et, pour cela, il faut massivement diminuer les dépenses publiques, ce qui ne peut se faire que si l’on réduit le domaine public, si l’on privatise tout ce qui peut l’être. Rien ne va dans ce sens dans le projet de budget pour 2014. La dette sera donc encore et toujours au rendez-vous.


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  • « fuite financière en avant : on rembourse en empruntant. » Je crains que ce ne soit pire que cela : « on paye les interets en empruntant ». Si le budget etait a l’equilibre, nous aurions besoin d’emprunter pour rembourser, ce ne serait deja pas si mal…
    Autre reflexion : j’ai eu la curiosite d’aller voir le chiffre global d’impots sur le revenu en France suite a une discussion recemment. 72 milliards, soit environ 3.5% du PIB. Quelqu’un se souvient-il du montant attendu de deficit budgetaire pour 2013?

  • Quand la monnaie aura chuté, il sera facile de rembourser !
    2000 milliard d’euros, ça sera quoi quand on alignera les zéros sur la facturette pour payer un simple pain ?

  • Ce qui serait intéressant, c’est d’avoir un tableau des emprunts mondiaux croisés, en clair qui doit combien et à qui, remboursable sur quels délais, avec quels taux, et pour quel montant.
    Ca doit bien exister, un agregat pareil?
    Car il me semble que la majorité des états sont endettés: or si je dois 10 à Pierre, et que Pierre me doit 20, au final, il me doit 10….

  • Bonjour,

    La France est comme l’héroîne du film de Woddy Allen « Jasmine blue », à continuer sur la lancée actuelle, en niant la réalité, en refusant de prendre les bonnes mesures, elle va se retrouver comme l’héroïne à la fin du film, toujours vêtue de beaux atours, errant à moitié folle dans les rues et n’intéressant plus personne. Peut-on encore changer le destin?

    Bonne journée

    • Très intéressante question: peut-on encore changer le destin ?

      Je me la suis moi-même posé à de maintes reprises. Faisons un petit récapitulatif:

      FAIT: Il faut rembourser 2000 milliards.

      A qui ? A des investisseurs, des états étrangers, mais aussi des entreprises françaises ou étrangères (banques, compagnies d’assurance) qui ont investit dans les bons du trésor français pour « préserver » l’épargne de leurs clients…

      Première solution: faire défaut.

      Si l’on considère en bon nationaliste que « les étrangers y’ peuvent se brosser », en ne remboursant pas la dette, on fait alors chuter toutes les banques et assurances françaises (et probablement européennes). Les économies de tous les européens sont alors de zéro… c’est le chaos.

      Deuxième solution: faire de l’inflation (en faisant imprimer comme le proposent certains « stratèges macroéconomiques » sur Atlantico pleins de petits euros par la BCE).

      La dette se trouve alors libellée en « monnaie de singe » et donc n’est plus un problème. Dans le même temps, les salariés sont payés plus mais doivent payer les produits plus cher. Quand il faudra un billet de 5000€ pour payer sa baguette, on sera alors dans la même situation de chaos (qu’à déjà connu l’Allemagne sous Weimar et qu’elle refuse absolument de revivre).

      Troisième solution: Adopter rapidement un programme « libéral »

      Bien qu’étant convaincu de l’utilité à long terme d’une telle mesure, je pense qu’à court terme c’est un chaos similaire qui nous attend.

      En effet, libéraliser tout ce qui peut l’être (santé, éducation), couper toutes les aides (y.c. agricoles), supprimer toutes les administrations inutiles risque de créer une vague de chômage probablement encore plus grande que les options précédentes.

      Qui plus est la majorité des chômeurs ainsi créés, sont des ex-fonctionnaires donc pour la plupart des « bras-cassés » habitués à se la couler douce en attendant la retraite.

      Donc même si les effets bénéfiques d’une libéralisation mettent moins d’un an à se faire sentir, il risque d’y avoir quand même un gros chaos. (Sans compter tous les lobbys communistes qui risquent de resurgir en mettant la pagaille dans tout ce qui marcherait encore).

      Quatrième solution: Essayer de résorber les déficits à la manière des états « vertueux ».

      Il s’agit de résorber le déficit de l’Etat, pour qu’il ait des excédents lui permettant de rembourser la dette.

      Il est clair que pour faire ainsi il est nécessaire de diminuer les charges de fonctionnement de l’Etat (donc de licencier des fonctionnaires), car il n’est plus possible de tirer plus de recettes (impôts et taxes). Cela peut être fait à un rythme plus lent, que dans l’hypothèse précédente, permettant au système entier de ne pas sombrer dans le chaos.

      En théorie, dès que l’Etat est excédentaire il peut donc commencer à rembourser sa dette. Et tant qu’il a la confiance des emprunteurs il peut donc continuer à se refinancer à des taux acceptables… Ainsi la dette pourra mettre entre 15 et 150.000 ans à être résorbée.

      C’est donc encore possible de changer le destin, mais pour cela il est temps d’arrêter de faire n’importe quoi et d’arrêter de voter pour des incapables.

  • En fait, la dette n’est qu’une donnée, qu’il faut relativiser par d’autres observations.

    Prenons la Belgique, qui vient seulement de repasser sous les 100 %. (on s’en passerait, mais bon).

    Ce qui compte avant tout, c’est le trend ! La Belgique n’a augmenté ni impôts ni TVA, n’a diminué aucune prestation sociale, mais traque les mini gabegies partout. Du coup, elle sera sous les 2,5 % de déficit en fin d’année, sous les 2 % l’an prochain, et rapidement à l’équilibre, tout en remboursant déjà petit à petit sa dette. Bref, sa mauvaise situation est compensée par sa bonne direction. Et si elle consent déjà une petite partie de ses économies à des « relances », elles sont rudentes, très sélectives, bien observées, et ne constituent pas des drwazakis … Bref, le pays est géré.

    Le drame en France, c’est que rien ne change à la gabegie, qu’on alimente simplement en augmentant les prélèvements. D’où un déficit encore bien au-dessus des 4 %, aucune perspective de redressement, au contraire, une absence totale d’espoirs …

    Bien sûr, tous les pays qui redémarrent auront un petit effet positif sur les exportations françaises … mais sur les autres aussi ! Donc, quand la France fera + 1, ses voisins auront déjà fait + 3 !!!

    Je pense que Mollande a une carte dans sa manche : c’est Lourdes !
    On ne sait jamais, un miracle, genre pluie de billets, cela peut toujours se produire ? Patientons, cela va s’arranger tout seul ! 🙂

    • heu… par définition, qui dit déficit, dit dette croissante, en valeur absolue. En % du PIB, ça peut baisser mais à condition que le PIB monte plus vite que la dette, ce qui impliquerait une croissance d’environ 3% en Belgique. Je croyais qu’elle était nulle, peu ou prou.

    • pluie de billet comme dans la scène final du cerveau, avec bebel qui s’en fourre plein la chemise…

  • Il y a bulle immobilière et les gens peinent à se loger.
    L’Etat est endetté jusqu’au cou.
    L’Etat et ses administrations sont le plus gros propriétaire foncier, de loin, du pays.

    Conclusion, que l’Etat vende ses biens immobilier. S’il en profite pour privatiser, tant mieux. Mais déjà la vente des biens. Qui créera un afflu de mètre carrés important, tirant les prix vers le bas (surtout à Paris), qui nécessiteront tout de même pas mal de travaux (poussant à une reprise de l’activité dans pas mal de secteurs, qui pourraient entrainer le reste).
    Grace à ce dégraissage immobilier et ces privatisations (privatisons toutes les écoles, collèges, lycées et universités, en les revendant aux profs qui y sont… des LBO de follie, ce qui fera rentrer de l’argent dans les caisses pour désendetter et sortira un bon petit million de gens de la fonction publique, réduisant bien les coûts. En plus les profs pourront, s’ils sont bons et gèrent bien leurs trucs, gagner plus d’argent que maintenant, la concurrence y poussant l’offre « éducative » sera plus riche et diverse, tout bénef’).

  • « 2000 milliards d’euros »

    Monsieur Naudet oublie la dette hors bilan :

  • Il suffit de continuer le rollover de la dette et de la réduire très progressivement pour que ça ne pose pas de gros problèmes. Pas besoin de la rembourser entièrement, ni de faire faillite.

    • C’est dommage on ne va jamais à l’essentiel lorsqu’on parle de la dette (même si cet article est très bon).

      Car enfin, le problème est très simple.

      La dette est le reflet d’un… enrichissement indu. C’est à dire qu’il n’aurait jamais dû exister.

      A mesure que la création de richesses à diminué dans ce pays (pour de très nombreuses raisons, inutiles d’y revenir)… nous avons compensé cette baisse (qui aurait donc dû se traduire par un appauvrissement) par de la dette.

      Pour revenir à la discussion technique :
      -vous faites défaut : les assurances vie par exemple (qui sont placée en OAT)… disparaissent… et donc l' »épargne » (fausse) s’évanouit et donc de nombreux français s’appauvrissent.

      -inflation : idem… appauvrissement collectif

      -coupes drastiques dans les dépenses de l’état, afin de récupérer du surplus qui permettrait de rembourser la dette peu à peu : vu le degré de soviétisation de l’économie française… le PIB se contracterait immédiatement et très violemment -> appauvrissement collectif.

      Voilà le fond du problème.

      Et il est redoutable car comment voulez-vous expliquer aux veaux : la « fête est finie. Vous êtes d’accord ? »

      Comme le disait très bien Audiard : « fini la p’tite auto, fini le tiercé, finies les vacances au Crotoy » ?

      http://tinyurl.com/oxbn7ym

      C’est bien sûr impossible.

      Voilà pourquoi la cavalerie va continuer.

      Jusqu’au bout.

      Jusqu’à l’appauvrissement INEVITABLE, VIOLENT, DOULEUREUX.

      • Prenons encore un peu plus d’altitude:

        Il y a deux manières d’organiser l’économie, le marché et la planification centralisée. Le marché fonctionne infiniment mieux, mais la planification l’emporte politiquement car elle fascine et permet le clientélisme.

        Nous nous sommes donc détournés du marché, et avons détruit notre économie réelle. L’inclusion de la dépense publique dans le PIB nous a entretenus dans l’illusion d’une richesse double de ce qu’elle est en réalité.

        Avoir financé cette fausse économie fut une faute morale que les épargnants vont payer de la perte de leurs économies, et plus les politiciens retarderont cette inévitable spoliation, plus elle sera totale, plus notre économie sera réduite à néant, plus la classe dépendante sera nombreuse et inemployable, de sorte qu’ils perdront non seulement leur épargne mais leurs biens.

        Nous libéraux avons trop compté sur les faits pour éduquer les socialistes: Ils n’en tiendront jamais compte, ils ne savent pas penser hors de la contrainte d’État, de sorte que leurs échecs ne font que les renforcer dans leurs erreurs.

        Il est temps de nous mobiliser pour leur soustraire le pouvoir.
        L’État attirant les caractères illibéraux, nous ne pouvons espérer qu’en la démocratie directe, qui replace l’État sous le contrôle populaire.

    • comme c’est simple, il suffisait d’y penser !

  • l’état pourrait deja vendre ce qu’il n’est pas capable de gèrer correctement; comme par exemple les forets domaniales:
    derrière chez moi, il y a une foret de plusieurs centaine d’hectares,  » tenu  » ( mal ) par l’ONF ( organisation nationnal de fainéants )
    cela dépasse l’entendement:
    travail inutile comme broyer les branches du bord des chemins ( 4 personnes nécessaire , en fait, l’entreprise d’un copain) alors qu’un simple passage d’épareuse ou de scie sur tracteur suffirait ).
    vente d’un grand nombre de chène à l’epoque ou ceux-ci partait pour la chine ( 2005 ) sans ni rien replanter, ni faire de semis avant la coupe, comme c’est généralement la regle avant une coupe à blanc: résultat: parcelles ruinées, de la mollinie, des jonc, du bouleau et des trembles, mais aucun bois noble qui apparait. pourtant, ces cons font des cloisonnemnts en vu de la future exploitation ( à s’en pisser dessus ) les générations futures pourront se torcher !!
    plantation de parcelle entière, au contraire, avec des espèces actuellement à ma mode: sicomore, mérisier, chène pédonculé, aprés un délire de mécanisation ( broyage des souches, billonage ) alors qu’un bon coup de round up aurait fait un meilleur effet ! mais aucun suivi par derrière: mort des trois-quart des plans, et les autres mangés par les ronces et le chevrefeuille.
    si c’est pas malheureux de voire ça ?
    pour moi, si cette surface était converti en agricole ( en agroforesterie, pour ne pas faire disparaitre complétement les arbres ) le revenu par hectare serait multiplié par 10 et la valeur du fond multiplié par 5 au bas mot.
    pauvre france, comment peut-on descendre aussi bas ?

  • En plus avec les socialos ont a des gens qui estiment que leurs idéaux sont si élevés qu’ils n’ont pas vocation a se plier aux vulgaires lois de la comptabilité; Dans un système qu’on rejette on ne se sent pas tenu de respecter les règles.
    Il y aura toujours une cause infiniment meilleure que l’équilibre du budget a défendre.
    On lit souvent dans ses colonnes : « pousser le système (social démocrate) a bout, pour le regarder s’effondrer. Je crois qu’une logique parfaitement symétrique existe a gauche, en remplacant social-démocrate par capitaliste.
    Il ne faut pas s’attendre a voir ses gens s’evertuer par privation a rendre la santé au système.

  • Une dette privée est décidée et payée par le bénéficiaire de la somme empruntée.
    Une dette publique est décidée par un politicien, payée par les contribuables, et la somme empruntée bénéficie à la clientèle du politicien.

    Voilà en quelques mots pourquoi le défaut est la seule option moralement acceptable, pourquoi les prêteurs plutôt que les contribuables doivent être les dindons de la farce.

    Il faut que ce soit la leçon tirée de ce désastre, et le plus tôt sera le mieux.
    Où l’on constate encore une fois que l’origine en est l’immoralité du socialisme…

  • Ne serait il pas plus légitime de répudier toute cette dette ILLEGITIME , pour réduire les dépenses supprimons la charge d ‘intéret financier qui engloutit toute la recette de l’impot / revenu.

    EST CE NORMAL .?

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